Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 10/02/2011

Brahim, Les Harratins, les Autres ….

altDans un récent article publié sur CRIDEM, monsieur Brahim Ould Bilal Ould Abeid s’ est insurgé à juste titre contre les injustices , le “racisme d’état “ dans notre pays . Au delà des vérités assénées çà et là dans le texte, monsieur Abeid esquisse en fait de fausses solutions aux vrais problèmes du pays.

 

En effet nul n’est sensé ignoré la situation calamiteuse des droits et égalités en Mauritanie à moins qu’il ne soit lui même un élément du système d’oppression et de négation des droits.

 

Cependant force est de constater qu’un lisant notre compatriote, il n’existerai en Mauritanie que deux groupes:

– les beidanes oppresseurs racistes qui ont le monopole de tout -les haratins majoritaires opprimés, au ban de la société … Les autres, Pulaar, Soninkoos, Wolofs que sont-ils ?

 

Des étrangers non concernés par le fait national? Seraient ils aussi des haratins ? Si i l’auteur considère les pulaars, soninkoo, les wolofs comme des haratins on saisirait mieux le sens de son article. Mais en parcourant son texte on se rend compte que pour lui effectivement il n’y aurait que ces deux composantes. Et là il fait pire que Ould Taya et tous ceux dont il dénonce le racisme, il nie l’évidence même, il fait du négationnisme tropical.

 

A mon sens cela s’explique par le fait de vouloir s’attirer la sympathie de certains milieux beydanes pour renforcer sa position au sein de l’élite haratines qui a commencé s’agiter après le patriote Ould Abeid . Sinon comment comprendre que de la première ligne à la dernière ligne l’auteur ne mentionne nulle part Pulaars , Soninkés ou wolofs? La lutte pour l’émancipation socio- économique des haratins, pour l’émancipation totale des pulaars, soninkoos , wolofs de ce pays passe par un véritable changement de mentalités .

 

Dans sa phraséologie monsieur Brahim parle de ségrégation positive (la ségrégation n’est jamais positive, bien qu’on a voulu traduire le positive acte par ce groupe de mots), il cite le président de la communauté urbaine de Nouakchott qui en offrant 6 billets à des haratins pour le pèlerinage mériterait d’être cité en exemple. Là je n’arrive plus à saisir, ainsi en aidant les pauvres, ont ferait la révolution ? En donnant quelques poisons ont pourrait nourrir …

 

Arrêtez monsieur … Cette ségrégation, ce “racisme d’état”, ces injustices, ces frustrations accumulées depuis des années, on peut les surmonter comme d’autres peuples qui avaient la tête dans les plus grandes profondeurs des abîmes ont réussit à le faire. Comment? En associant toutes les composantes nationales sans exclusive y compris les “oppresseurs «chez qui ont trouvé aussi des …opprimés.

 

La Mauritanie ne se fera pas par les adeptes de l’exclusion. Il est temps que tous les mauritaniens épris de paix et de justice se mobilisent afin de dénoncer tous ceux qui veulent utiliser sa cause ou celle de l’une de ses composantes pour émerger politiquement. Ce sont eux qu’on a vu jusqu’à nos jours puis une fois arrivés à leur objectif ils “oublient” la cause jadis défendue …suivez mon regard.

 

Le seul leader qui nourrit l’espoir de nos jours c’est le Ould Dah qui est derrière les geôles du régime. Les autres si vous ne pouvez pas aider ce peuple à récupérer sa place dans le concert des nations, de grâce taisez vous… et non de bruit, regardez faire ! 

 

NEMA HAIDARA

Moubarak pourrait démissionner ce soir

altLe parti au pouvoir en Egypte, le PND, affirme que le président Hosni Moubarak pourrait « répondre aux revendications » des manifestants d’ici vendredi.

 « Je m’attends à ce que le président réponde aux revendications du peuple parce que ce qui lui importe à la fin c’est la stabilité du pays, le poste ne lui importe pas actuellement », a déclaré le secrétaire général du parti au pouvoir, Hossam Badrawi, à la BBC. Interrogé sur une éventuelle apparition du président Moubarak vendredi pour annoncer une décision à ce sujet, le secrétaire général du parti a indiqué : « Cela pourrait être avant cela ».

L’armée égyptienne « attend des ordres qui vont faire plaisir au peuple », a par ailleurs affirmé ce jeudi à l’AFP un haut responsable de l’armée, sous couvert de l’anonymat. L’armée a annoncé jeudi dans un communiqué avoir commencé à prendre les « mesures » nécessaires « pour protéger la nation » et « pour appuyer les demandes légitimes du peuple ».

Au Caire, la place Tahrir, lieu central de la contestation, est en ébullition. Des clameurs s’élèvent de la foule. Les rumeurs circulent. Moubarak va-t-il démissionner ? Réponse, peut-être, ce soir. La chaîne de télévision américaine NBC affirme que ce sera bien le cas. La CIA juge elle “fort probable” que Moubarak démissionne ce jeudi soir.

Selon plusieurs sources gouvernementales égyptiennes, Hosni Moubarak pourrait quitter le pouvoir ce soir. Un membre dirigeant du parti du président égyptien qui l’a confié à une journaliste de la chaîne britannique Channel 4 News: Hosni Moubarak pourrait démissionner ce soir (jeudi 10 février) et transférer ses pouvoirs à son vice-président.

Lindsey Hilsum, une correspondante de Channel 4 News au Caire, écrit sur Twitter qu’elle vient de parler à Hossam Badrawy, le nouveau secrétaire général du Parti national démocrate de Moubarak: il «vient de dire qu’il s’attend à ce que Moubarak transfère ses pouvoirs à son vice-président ce soir», dans une intervention télévisée. Elle a ajouté que Badrawi «m’a dit dans trois messages différents hier et au téléphone aujourd’hui qu’il avait convaincu Moubarak de transférer ses pouvoirs» à Omar Souleimane.

Hossan Badrawi a également confirmé à la BBC qu’il «espère» que Moubarak va transférer ses pouvoirs ce soir, et que Moubarak va «très probablement» parler à la nation bientôt. Plus tôt, le Premier ministre Ahmed Shafiq avait affirmé que la possibilité d’une démission de Moubarak allait être étudiée. L’armée s’apprêterait également à faire une déclaration dans laquelle elle va «répondre aux attentes des manifestants».

AFP

Le plan des attentats programmés révélé par des éléments terroristes

TerroristesLes deux personnes récemment arrêtées par nos forces armées et de sécurité sont revenues, mercredi, dans un entretien accordé à la télévision nationale sur les détails des tentatives d’attentat contre la capitale, Nouakchott, comment l’opération a été préparée dès le départ, à partir de quel endroit et avec quelle logistique pour assurer son succès en atteignant les objectifs déterminés pour cette mission terroriste. Selon Saleck Ould Cheikh Mohamedou, né en 1984 à Atar, l’opération a été commanditée depuis le nord du Mali, après 4 mois de préparation, au terme desquels deux voitures ont été chargées de produits explosifs et deux autres gardées dans un atelier pour une utilisation ultérieure à des fins similaires.
Saleck qui dit avoir évolué dans les rangs de la “Kitiba des Moulethemines” (enturbannés) d’AQMI au nord du Mali, a indiqué dans ses déclarations que le premier véhicule était destiné à faire exploser le ministère de la défense nationale alors que le second visait l’ambassade de France en Mauritanie.
Dans cet entretien, il a cité les noms des occupants des 3 voitures à savoir, lui, Zoubeir, Saad, Abderrahmane, Zekeriya, Abou Jaavar ( bissau guinéen), Maaouiya et Abou Jendel.
Ces voitures se sont ébranlées du Mont Agharghar au nord du Mali à destination de la capitale, Nouakchott, en passant par le sud mauritanien, au niveau de Selibaby, poursuivant, de là, leur progression dans le territoire national vers l’objectif final.
Selon Saleck, la première voiture, comme l’avait annoncé auparavant les autorités officielles, avait à son bord une malle métallique contenant 1,5 tonnes de produits très explosifs.
Chaque passager avait sur lui, entre autres, un kalachnikov, 4 chargeurs, en plus de moyens de communication, ainsi qu’un appareil GPS.
Les véhicules transportaient aussi des bidons d’essence pour les besoins des longues distances parcourues dans la totale discrétion.
Ould Cheikh a souligné également que la troisième voiture était vide et que toute la colonne s’était fixée un rendez-vous à 10 km de Nouakchott où le dernier plan d’attaque des objectifs devait être donné, après le partage des rôles de tous les éléments de l’opération.
A propos de l’assaut contre l’Ambassade de France à Nouakchott, Ould Mohamedou a dit : ” le premier acte à faire dans cette attaque était de faire exploser tout d’abord le portail de la chancellerie par l’un des éléments qui devait se retirer par la suite, pour libérer la voie à la voiture piégée stationnée non loin, pour s’introduire immédiatement ensuite et faire exploser le véhicule. L’opération devait, selon les estimations, faire d’importants dégâts dans l’enceinte de l’Ambassade, évitant aux citoyens d’être touché par une explosion dont la déflagration peut s’étendre à un rayon de 500 mètres.
A la fin de ce témoignage, Saleck s’est dit heureux de l’échec de l’opération, précisant qu’il est déçu d’y avoir participé, appelant tous les mauritaniens présents dans les camps d’Aqmi au nord du Mali à rejoindre le pays et à se repentir, précisant que le pardon leur sera accordé par les autorités qui sont disposées à mettre en liberté tous ceux qui renoncent au terrorisme contre leur patrie, précisant enfin que personne ne doit détruire sa nation “.
L’autre terroriste, de nationalité Bissau guinéenne, répondant au nom de Youcef Galissa dit Abou Jaavar né en 1982 est presque revenu sur les mêmes confessions que son collègue mauritanien Saleck. Il a lancé lui aussi un appel aux anciens camarades restés dans les camps de l’organisation terroriste à renoncer à cette idéologie et à rejoindre leur patrie, faisant part de sa grande joie de voir les explosions programmées échouer.

ANI

Livre: Une vie de sébile de Bios Diallo

bios dialloUne vie de sébile est un roman qui aspire à la réconciliation et à l’unité nationale en Mauritanie. En toile de fond, les événements de 1989.  L’auteur Bios, Moussa Diallo de son vrai nom, y relate une vie difficile et conflictuelle entre deux jeunes amoureux mauritaniens : Bayel, (fille Peule) et Haamé (métissé Peul et Maure). Malgré qu’ils soient liés par un pacte d’amour, ils se sépareront en raison du deuil qui frappe la famille de Bayel. Un deuil dont les oncles et tantes de Haame sont présumés complices. L’histoire commence à Kidye, une ville imaginée par l’auteur, et qui se situerait quelque part dans le sud mauritanien. Ici Gon, «le petit dieu» sous les ordres de Coumba, perquisitionne les maisons.
 Sa mission est « d’envoyer les démons (les noirs) au diable, vers l’autre rive du fleuve Sénégal.

Gon, et sa bande appelés «les Fanta», sèment la terreur. Partout où ils passent, on dénote « des morts et des blessés ». Parmi ces morts, il y a la fillette de Tegge, oncle de Bayel, que le drame poussera à la folie. Et pour s’échapper à la mort, Kesnido, la mère de Bayel, fait ses valises. Entre temps, elle aussi devient folle et «lâche ses habits dans la rue.»

Nimsa, le père de Haame, est du côté des Fan ennemis des Fanta. Par ce fait, n’a plus confiance en sa femme, Meté, soupçonnée d’appartenir aux Fanta, en raisons de ses liens de sang avec eux. Mete ne cesse, pourtant, de clamer son innocence et même d’essayer de détourner Coumba de son projet, par l’entremise de la femme Tevragh, jugée neutre.

Bayel, ne supporterant plus «le deuil et la déchirure», martèle : «Qu’on arrête de blesser la mémoire de ce peuple…Mon père, mes frères et sœurs sont tous enterrés dans ce pays. À cause de leur seule couleur de peau ». Puis, elle précise que ce conflit avec le Sénégal ne justifie en rien ce qui se passe. « C’est une bataille interne d’exclusion», dit-elle. Pour elle, il ne reste plus qu’à «prendre les arme» et de combattre, à partir de «l’autre rive, les lâches qui ont mis le couteau sous la gorge» de ses grands parents.

Mais Bayel ne réussira pas à convaincre Haame sur ce choix. Et pour cause : «les armes n’ont jamais rien résolu ». Il prône une solution par le dialogue. Bayel refuse, le traite d’indécis et d’être partagé entre les Fanta, sa lignée maternelle, et les Fan, le clan paternel. Il nie : «Tu te trompes ! Je ne cautionne rien. J’observe, impuissant (…) Je reste persuadé, aussi que tous mes oncles ne satisfont pas le dessin de Coumba.»

Bayel, malgré les conseils, quitte la ville, parce qu’elle «se refuse à être le témoin d’une terre où l’aurore brime la rosée». Et elle avoue son cœur plein de remords : «Haame, cette ville de Kidye n’est plus mienne». Elle s’en ira mais demeure attachée à la Mauritanie dont elle résume l’histoire : « Pour moi, dit-elle, l’histoire de ce pays, est celle de ma présence (…) La Mauritanie appartient à ceux qui l’habitent, aiment son drapeau».

Plus tard, dans les camps des réfugiés, à Dar Salam, sur l’autre rive, au Sénégal, Bayel mobilisera les réfugiés pour la résistance. Et quelque temps après, Haame la rejoint pour la convaincre à retourner au pays. «Bayel, c’est toi que je suis venu chercher. Je ne voudrai pas retourner sans toi». Sur le coup, elle ne le suit pas, mais par amour finira par le rejoindre à Seeno ( une ville facilement identifiable à Nouakchott. Pas pour longtemps.

Car, devant le refus de Haame à céder à la violence, Bayel se braque. Elle exhibe les morts pour faire la lumière sur se qui s’était passé. Catégorique, Haame lui dit : « On ne peut pas construire un pays en exhibant ses os». Bayel s’exile en France, en lui abandonnant « son lit et ses espoirs». En France, «terre des droits de l’homme», elle milite pour les droits de son peuple et se rend partout pour faire entendre sa voix. Ceci, jusqu’au jour où elle sera surprise de revoir Haame, venu en France, dans un sex shop.

Après cette bavure, Haamé renoue avec l’action militante et quitte Chabi, sa petite amie, qu’il croyait pourtant être «attachée à l’Afrique et aux africains». Puis il aura la curieuse révélation : «Tu sais, enfin, qui je suis, une perdue». Une perdue qui sera à l’origine de l’assassinat de Bayel. Les enquêteurs réécouteront ses appels téléphoniques avec Haame : « Cette écervelée de Bayel je l’aurai. Tu as intérêt à la mettre dehors …surtout de cesser de la soutenir dans ses actions».
Bayel, morte, ne sera pas enterrée, comme elle le souhaitait, chez elle à Kidye. Car pour «les autorités mauritaniennes» elle est « une traîtresse». Il n’empêche que des pèlerins viendront se prosterner devant son cercueil, lui rendre hommage à Juuga, à la frontière. Et c’est de là-bas que Haamé vient lui annoncer la bonne nouvelle : «une Mauritanie nouvelle est née. Une Mauritanie où tous les citoyens sont égaux». Une vie de sébile, un roman d’espoir, et pour la réconciliation.

Mohamed Diop –NOUAKCHOTT-INFO

L´UPR du Général: Prêt-à-injurier

altL’Union Pour la République (UPR) s’est attaqué sans réserve, dans un communiqué incendiaire, à la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) et, particulièrement, au Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) dont le président, Ahmed Ould Daddah, chef de file institutionnel de l’opposition démocratique, a été vilipendé et traité de tous les adjectifs dégradants. Les autres leaders de l’opposition au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz ont eu, chacun, leur dose d’injures et de calomnies. Ce qui fait dire à certains qu’il y avait le prêt-à-porter, nous avons maintenant le prêt-à-injurier. Cette escalade verbale intervient au moment où le pays est confronté à une vague d’insécurité, consécutive à l’incursion de voitures de la nébuleuse islamiste AQMI, sur le territoire national.

Une situation qui devrait imposer à tous, de la majorité comme de l’opposition, une attitude d’apaisement et de retenue; focaliser les forces et resserrer les rangs, afin de contribuer au retour de la paix et de la stabilité. Le texte de l’UPR constitue une réponse aux propos contenus dans le virulent communiqué publié, il y a quelques jours, par le RFD. Une sorte de réponse du berger à la bergère, très caractéristique des formations politiques du pays. Or, celles-ci devraient s’adonner à plus important que cela, à quelques mois d’élections législatives et municipales déterminantes.

 

Quelle aigreur!

 
De quel droit se prévaut Mohamed Ould Abdel Aziz et son gouvernement pour empêcher une haute personnalité politique, chef de file d’une importante institution démocratique et président du plus important parti politique mauritanien, de rendre visite à des soldats mauritaniens, blessés lors d’une confrontation avec des terroristes? Une décision ridicule qui atteste de l’infantilisme et des limites de ceux qui ont en charge les affaires de ce pauvre pays. Il ne se passe plus une semaine sans qu’en propos ou en gestes, les plus hauts responsables étatiques commettent des incongruités. A quoi servent, alors, la dizaine de conseillers en affaires islamiques, en communication et autres affaires militaires? Visiblement, à rien. Car, en Mauritanie, c’est une tradition – en tout cas, depuis l’avènement des militaires, en 1978 – de s’entourer de beaucoup de conseillers béni-oui-oui qui hochent la tête, à gauche ou à droite, de haut en bas, selon l’humeur et la volonté du maître du moment. Comment, à part cette veulerie de basse-cour, expliquer cette décision de refuser le droit de visiter son prochain malade, à un musulman, haute personnalité nationale, qui plus est, de l’envergure d’un chef de file de l’opposition? Interdiction de rendre visite à des compatriotes, blessés dans le cadre de la défense nationale? Aigreur, idiotie, stupidité, ou les trois à la fois? Allez savoir !

 

LE CALAME