Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 14/02/2011

Quelle honte! par Bocar Daha Kane

altC’est révoltant et honteux d’entendre ce discours de l’occident qui loue “l’acte courageux” de Hosni Moubark. Le seul mérite, et ô combien il est immense revient à ce peuple courageux qui a sacrifié ses fils pendant 18 jours pour le départ d’un des plus grands dictateurs du monde. A l’instar du peuple tunisien, les égyptiens méritent toute notre considération.

Ce sont là, deux peuples qui ont franchi l’impensable: oser demander dans la rue le départ des raïs! Nos chers donneurs de leçons d’en haut, dites vous bien que Tunis ou Caire n’est pas Paris ou Berlin, on y perd sa vie tout simplement parce que on a levé le doigt. Nos chers chefs occidentaux ont oublié que la fortune du clan de Ben Ali et celle de Hosni Moubarak doublent la somme de Bill Gates!

D’où vient cette masse colossale et honteuse? quand on sait que ces deux n’ont ni microsoft ni aucune autre invention ingénieuse, même pas la statue de ” Abdoulaye Wade”!

Nos chers occidentaux se soucient plus du sort de Israël. Nous aussi on est pour la paix dans cette zone, il ne faut pas que celle-ci se fasse au détriment des libertés fondamentales pour les peuples au seul profit d’un leader corrompu! Surtout, si cette liberté a été acquise au bout d’un fort sacrifice!

Aidez nous simplement à nous débarrasser de nos honteux chefs, sinon, abstenez-vous de vos commentaires et soutiens à ces maudits dictateurs!

QUELLE HONTE!

Bocar Daha Kane

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Mariem Mint : La femme aux doubles identités arabo-berbère et négro-africaine.

dioms baJe voudrais rendre un hommage à cette femme que j’ai prénommé ici Mariem Mint, une femme belle et riche dans son ensemble. Cette fois-ci en racontant son histoire, j’utiliserai du français terre à terre car je ne suis pas de l’ère de Molière, de Shakespeare ni même de Césaire mais plutôt juste de l’ère Diombar. Mariem Mint, c’est cette femme belle et riche qui autrefois aidait les hommes perdus dans le désert à retrouver leur chemin, des hommes comme Antoine de Saint-Exupéry et Jean Mermoz, elle a côtoyé pas mal de visiteurs qui à chaque arrêt dans le désert, prenaient un bon verre de thé à ces cotés, elle été toujours accueillante.

Mariem Mint, tu viens d’avoir 50ans et quelques jours mais tu es toujours belle et riche, enviée par d’autres femmes, que dire de tes enfants d’aujourd’hui. Autrefois et jusqu’à maintenant tu continues de souffrir en silence, tous ces hommes qui t’ont épousé un jour et ont profité de ta gentillesse pour dilapider  toute ta richesse, mais ils ne sauront jamais que ta richesse été inépuisable car jusqu’à maintenant tu continues toujours à nourrir tes enfants.

Mariem Mint, tous ces hommes t’ont déçus car personne n’a su adopter tes enfants, qui de leur couleur différente faisait défaut aux yeux de tes époux, préférant se promener toujours dans la cour avec tes enfants blancs que ceux de la couleur noire. Mariem Mint, avec tes enfants, DIEU sait que tu en as beaucoup éparpillés dans le monde que personne n’a compris encore pourquoi malgré des époux de couleur blanche, tu mettais toujours au monde des enfants blancs et des enfants noirs mais biologiquement parlant c’est tout a fait normal car ayant des ascendants noirs et blancs. Mariem Mint, j’ai jamais compris pourquoi tous tes époux étaient de couleurs blanche, tous ces hommes chacun voulait dormir à tes cotés un jour mais personne n’a su te donner le vrai amour, et le jour où ton cœur est joie c’est quand on te donnait une période de répit, une période où tu es célibataire cherchant à retrouver tes enfants.

Mariem Mint, je me rappelle bien, un jour de courte vie, un homme noir t’a approché et voulait toucher ta main, tu étais si belle et éblouissante qu’il n’a même pas osé te regarder, il était si timide, et quand il s’est retourné tu n’étais plus là. Que dire encore de ces années de braises que tu as vécu autrefois, quand un de tes époux  a voulu exterminer tes enfants de couleurs noires mais de grâce, DIEU a épargné certains, et jusqu’à présent  tu n’arrives pas à faire ton deuil car tu n’as jamais su où ils les ont enterrés.

Mariem Mint, toi qui n’a jamais vécu une belle histoire d’amour avec tes époux, tu me diras que tous les hommes sont pareils, mais laisse moi te dire qu’il existe quelque part, des femmes comme toi qui ont vécu de très belles histoires entourées de leurs enfants aux couleurs si différentes, c’est ce que tes époux n’ont jamais compris et qu’on ne peut jamais aimer une femme et haïr ses enfants.

Mariem Mint, tes enfants de part dans le monde, ceux que ta vie autrefois a exilé, ne cessent de penser à toi et à chaque fois qu’ils entendent que tu vas mal, s’agenouillent et prient pour toi, car une maman reste toujours irremplaçable. Mariem Mint,  difficile de cohabiter ensemble tes enfants qui se querellent à la longueur de la vie, tu auras compris que l’entente entre tes enfants malgré leurs différences, te feras la femme la plus joyeuse sur terre.

Mariem Mint, tout le monde semble être sourd-muet à ton appel, mais Dieu ne fait que t’observer. Tes enfants qui crient  liberté et qu’on emprisonne sans jugement sous ton regard indifférent d’une femme en détresse.

Mariem Mint, ton histoire est  singulière, une histoire d’une femme qui voit chaque jour que DIEU fait, ces enfants les moins gâtés s’éloigner d’elle  car tellement leur mère a mis au monde beaucoup d’enfants légitimes et illégitimes, qu’ils n’arrivent plus à se reconnaître comme tes propres enfants. Mariem Mint, ne pleure pas, condamne la vie au lieu de te culpabiliser d’avoir vécu qu’avec des hommes de couleur blanche qui ne se souciaient guère de l’avenir de tes enfants. Mariem Mint, ton histoire n’est pas particulière saches que d’autres femmes comme toi traversent et vivent la même histoire.

Mariem Mint, j’espère un jour tu connaîtras l’amour d’homme noir…..

 

PS : Mariem Mint un personnage aux doubles identités arabo-berbère et négro-africain.

 

Dioms Ba

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La honte du peuple négro-Mauritanien ou la discriminatoire du régime d’Aziz?

Cisse housseynouMr le président, hier encore vous m’êtes apparu très tard dans la nuit pour solliciter mon avis sur les obstacles à la réalisation de notre très chère Mauritanie Nouvelle. Dans la mesure où notre contrat est moral, je vous ferai l’économie des applaudissements aveuglants ou des défaillances sécuritaires qui révèlent sans doute la complicité de certains de nos collaborateurs.

L’erreur et l’imperfection relèvent certes de la nature Humaine mais la persistance ou le contournement volontaire de qui qu’il soit est condamnable.

Avec vous l’espoir d’une Mauritanie égalitaire, de justice, l’unité et d’avenir était une conviction profonde à la quelle tout homme de bonne volonté se devait de croire. Hélas, l’horizon s’éloigne d’heure en heure et le peur d’un avenir sombre se dessine de jour en jour. La chance ou malchance de gouverner un peuple bicolore, multiethnique et pluri-tribale vous tient otage et responsable du bien et du mal de tout le peuple.

Mr le président, J’ai honte aujourd’hui de voir, malgré cette volonté dont vous m’avez fais part que vos collaborateurs vous inscrivent toujours dans la même politique discriminatoire raciale, ethnique et tribale. La grande victime de cette honte est la communauté noire. Vous l’ignorez peut être, mais elle est encore victime des recrutements, victime de la ségrégation, victime de sa couleur, victime de ses langues, victime de sa croyance, victime de la volonté divine qui la fait naitre sur ce désert béni, victime de ses propres frères de religion qui le regardent comme athée et surtout victime d’une oppression qui ne dit pas son nom.

Ma culture de juriste m’oblige à être plus convaincant et à orienter mes dires. Allez dans n’importe quel service et vous constaterez de vous même qu’elle est absence ou figurante dans l’administration, le gouvernement et le secteur privé.

A l’image de toutes les institutions gouvernementales, Judiciaires et parlementaires, à l’université de Nouakchott, où j’ai passé quatre bonnes années, depuis sa création seul un certain Diallo fut doyen, jamais de recteur ni de secrétaire général de faculté et rares sont les professeurs de couleur recrutés. Ils occupent les plus modestes responsabilités et à condition de faire l’affaire du système dans le quel où ils se trouvent. On refuse même l’accès à certaines compétences qui demandent à quitter les grandes universités européennes pour servir sans salaire cette institution qui s’apparente plus à une usine de fabrication de chômeurs ou d’incompétents.

Les promotions et les recrutements prennent officieusement en considération le critère de la couleur, de la race, de l’ethnie et de la tribu. Qu’elle honte pour un peuple qui aspire à devenir une nation ? Quelle crédibilité pour un Etat qui puise son inspiration dans l’islam ? Quel développement pourra se faire dans un tel pays ? Ou bien la compétence et le savoir faire Mauritanien sont fonction de l’appartenance ?

Mr le président, pour corriger la marche boiteuse de notre Mauritanie, il ne s’agit pas de favoriser une partie du peuple sur une autre mais juste d’accorder aux citoyens Mauritaniens les mêmes chances de servir ce pays pour son développement. La compétence doit être donc le seul critère principal. Sinon, ne vous demandez plus le pourquoi d’un l’échec comme celui de l’éducation qui pour se refaire devra faire table rase de son personnel, de ses méthodes et de sa politique car on ne peut faire une bonne omelette avec des œufs pourris.

Les victimes doivent arrêter de tenir le régime responsable, de choisir les solutions de faciliter et de discréditer la volonté réelle de certains gouvernants. L’avenir ne se construit pas de l’extérieur et servir les pays d’accueil est plus condamnable que l’incompétence de tout système. La peur de chômer ou d’être victime d’un système ne sont que l’imagination honteuse d’un homme sans conviction pour son avenir et sa participation au développement du pays qui la vu naître ou qui à vu naître ses parents.

Une réponse injustice et même justifiée par une injustice grandissante restera une injustice quelque soit les arguments pour convaincre. Par contre,

participer par un silence complice ou par le jeu du « monsieur le président le pays va », condition vectrice d’un l’avenir chaotique pour les futures générations est une honte plus honteuse que de vivre dans le mensonge.

Monsieur le président, veillez recevoir mes félicitations pour le rôle que vous aurez à jouer pour la sortie de crise du peuple frère Ivoirien et pour votre volonté pour les pauvres.

Cissé housseynou Birama
L’avocat du peuple et le plus proche conseiller

Mauritanie : Grâce présidentielle pour des défenseurs de droits de l’homme et d’autres personnalités

altDes sources généralement bien informées ont révélé à Sahara média que le président Mohamed Ould Abdel Aziz pourrait prononcer une grâce présidentielle à l’occasion de la fête d’Id El Maouloud (naissance du Prophète, PSL) au bénéficie de défenseurs de droits de l’homme d’autres personnalités actuellement incarcérés à Nouakchott.

Ces sources ont indiqué que le président Aziz a donné les instructions au gouvernement pour procéder à l’élargissement des militants des droits de l’homme, précisant que cette « grâce ne concerne pas, cette fois-ci, les éléments salafistes ».

Le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, avait demandé, au président Aziz de libérer l’activiste des droits de l’homme, Biram Ould Abeid et ses compagnons alors que le capitaine à la retraite Breika Ould M’Bareck avait adressé une lettre au président de la République le suppliant de mettre un terme à l’incarcération de l’ancien directeur national de Procapec, Ahmed Ould Khattry.

SAHARA MEDIAS

Les dosages tribalo ethniques refont surface :Chassez le naturel, il revient toujours au galop !

altA la surprise générale comme précédemment, le président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz, a procédé samedi à un léger remaniement du gouvernement. Cinq portefeuilles ont été touchés et parmi lesquels trois ont quitté le gouvernement, notamment celui de la santé, de l’industrie et des mines et du pétrole et de l’énergie.

Ainsi, Thiam Diombar qui avait été nommé quelques jours plus tôt au poste de trésorier général de la République se retrouve avec le portefeuille des finances. A-t-il eu le temps de prendre connaissance des grands dossiers au trésor public Etat ? D’un poste à l’autre où il vient d’être propulsé, il est permis d’en douter au regard, apparemment du caractère des urgences qui assaillent le raïs. Tout de même, l’entrée de ce ressortissant de la commune de Aéré Mbaare (Bababé au Brakna) compense la sortie de Wane Ibrahima Lamine, un négro-africain ressortissant de Djéol (Gorgol) qui quitte le gouvernement. La nouvelle va certainement réjouir les populations du département qui se plaignaient de ne compter aucun ministre dans le gouvernement. Mais la tâche politique de Thiam Diombar n’en reste pas moins rude et ingrate au regard de la situation politique, économique et social de son département. Bababé à l’image des autres départements du pays, vit une situation politique tumultueuse. Des tendances politiques s’y étripent régulièrement à l’occasion de rendez-vous électoraux et des fois même moins que cela. La dernière implantation UPR dans le département a été tumultueuse surtout dans la commune de Aéré MBaar où la tendance Diombar et celle du maire de la commune, M. Dieng Mamadou Abdoulaye ne se comprenaient pas. En habile manœuvrier, Thiam Diombar et le bouillant maire de la commune ont fini par aplanir leurs divergences. Pondéré et consensuel, le nouveau patron du ministère des finances a un défi de taille à relever, celui de réussir à fédérer les différentes tendances politiques du département de Bababé au sein de l’UPR. Chose qui n’est pas facile mais dont il a les ressources qu’il faut en synergie avec les autres acteurs politiques du département.
Mais il n’y a pas que les problèmes politiques. Dans ce département où l’Etat mauritanien tente de faire main basse sur une superficie de 44.000 hectares de terres cultivables à mettre en valeur sans consultation avec les population, ni avec les propriétaires, des tensions sont en l’air contre le pouvoir central accusé de vouloir exproprier les propriétaires sans autre forme de procès. Ce que les populations refusent et entendent défendre vaille que vaille. La montée des prix des denrées de première nécessité a rendu la vie impossible à des populations démunies qui ne vivent que de la terre et de l’élevage. Sans doute que ces populations attendent beaucoup désormais du nouveau ministre des finances afin que l’Etat donne un peu plus d’attention à leurs problèmes.

S’agissant de Amedi Camara, qui n’en demandait pas sans doute autant, il se retrouve propulsé au ministère délégué auprès du Premier Ministre chargé de l’Environnement. Le département des finances est trop compliqué pour ce ressortissant de Dafor (Guidimakha). Il n’en reste pas moins que ce jeune Amédi a encore la cote auprès du chef de l’Etat qu’il avait soutenu aux élections présidentielles du 18 juillet 2009. Dans le Guidimakha et ses ressortissants à Nouakchott, il a mobilisé la jeunesse pour battre campagne en faveur de Mohamed Ould Abdel Aziz. Il fut un compagnon politique de Sidney Sokhna avant de prendre ses distances à la suite du putsch du 6 août 2008 contre Sidi Ould Cheikh Abdellahi, pour applaudir les nouveaux maître du Palais. Lui aussi a des soucis à se faire à l’occasion des élections sénatoriales de série B du Sénat qui auront lieu le 24 avril prochain. Sélibababy est également dans la fournaise. Pour rappel, le vaste département de Sélibaby lors des élections sénatoriales de janvier 2007 alignaient deux listes en compétition au deuxième tour, à savoir : le Taureau et Mouvement pour la Concorde et le Développement pour le second tour des élections. Au finish c’est cette dernière liste indépendante qui avait remporté le siège de sénateur avec 125 voix contre 68 voix pour sa concurrente. Cette bataille a laissé des séquelles au sein des acteurs politiques du départment comme ce fut le cas en 2009 à Ould Yengé pour le poste de sénateur que disputaient l’UPR en la personne de Mohamed Ould Minni dit Ould Choukrou et celui de l’Union des Forces de Progrès (UFP) Kane Saidou Mamadou. Amédi Camara a du pain sur la planche comme à Sélibaby comme son collègue des finances à Bababé où il aura fort à faire.

L’ancien titulaire de l’environnement, M. Bâ Housseinou Hamady remplace le très controversé Cheikh El Mokhtar Ould Horma. M. Bâ est le neveu de Kane Cheikh Mohamed Fadel l’ancien ministre dont la sœur est sa mère originaire de Dolol. M. Bâ a un pied au Guidimakha où il est apparenté, semble t-il, à l’actuel secrétaire général du gouvernement, M. Bâ Ousmane, et un pied dans le Gorgol notamment à Dolol dans le département de Maghama d’où sa mère est originaire. On ne lui connaît pas des bruits de casseroles dans sa carrière. L’homme est courtois, jovial. Dans son département de Maghama, la politique y est très étriquée. Il semble que les acteurs politiques UPR du département ait poussé un ouf de soulagement après que le tirage au sort les ait épargnés de passer cette année 2011. Une situation qui arrangerait tout le monde pour différentes raisons que nous analyseront une prochaine fois.

Autre sortant, lui aussi contesté, Abdallahi Ould Oudaa qui voit son département partagé entre le Pétrole qui hérite des mines et le Commerce qui hérite de l’industrie. A chacun son tour chez le coiffeur dira les adversaires politiques de Ould Oudaa dans la wilaya du Brakna. Si au Sud de la wilaya beaucoup d’hommes politiques de renom n’ont jamais apprécié qu’il n’ait pas eu à considérer que sa fonction faisait de lui le représentant de toute la wilaya, au Nord également les récriminations ne manquaient pas. Avec l’implantation de l’UPR dans le département d’Aleg, les résultats ont laissé un goût amer à des élus qui n’ont pas manqué de dénoncer des irrégularités dans la conduite des opérations de vote notamment des maires des Communes de Male et de Djelwar, respectivement M. Ahmed Ould Beibou et Cheibany Ould Beyatt, le député Ould Ahmed El Hadi. Ils n’ont surtout pas manqué de mettre en cause de hauts responsables de l’Etat dans ces tripatouillages. Et pour recoller les morceaux, Mohamed Ould Diahloul a besoin certainement de Thiam Diombar pour pacifier le département.

Quant à Cheikh Ould Horma, sa sortie favorise l’entrée au gouvernement d’un autre ressortissant de Tidjikja en l’occurrence Taleb Ould Abdi Vall qui laisse le moelleux fauteuil de ADG de la SNIM pour diriger le département du pétrole, de l’énergie et des mines. Un super ministère ! Bamba Ould Dermane voit son ministère renforcé par l’absorption de l’Industrie qui vient s’ajouter au commerce à l’artisanat et au tourisme. A ce défi il faut lui ajouter lui aussi le politique avec les élections sénatoriales qui concernent Keur-Macène et Méderdra. L’UPR au Trarza a ses tendances qui s’étripent dans le département. Le ministère du Pétrole qui hérite en même des mines revientà Taleb Ould Abdi Vall, ancien directeur de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) qui continue ainsi son irrésistible ascension.

La première remarque à faire est que, Ould Abdel Aziz après avoir longtemps laissé entendre qu’il n’était pas préoccupé par les dosages semble être revenu à de meilleurs sentiments à cet égard. Ainsi on a quasiment des profils sociaux pour les mêmes. Ces rafistolages successifs laissent un léger goût d’improvisation et de l’action par à coup. En effet, comment peut on expliquer que depuis plus d’une année on semble chercher un véritable ministre des Finances sans jamais le trouver. Que ce département clé ait connu quatre titulaires en moins d’une année ne cesse d’étonner car rien ne presse et on aurait pu prendre le temps d’étudier les profils professionnels afin de faire le choix le meilleurs et laisser le temps au titulaire de mener une véritable politique sectorielle. Il semble aussi que l’on est en train de tomber dans l’un des travers de l’ère Taya à savoir de croire que les ministres sont interchangeables et que chacun peut avoir n’importe quel portefeuille.

Analyse, MSS et MD- LE QUOTIDIEN DE NOUAKCHOTT