Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: March 2011

Le Président du MPR, M. Kane Hamidou Baba: «Le découpage électoral actuel est inéquitable et totalement injuste …»

altDans une conférence de presse qu’il a animé au siège de son parti, Mouvement pour la Refondation (MPR), M. Kane Hamidou Baba précisera: «L’adoption d’un code électoral consensuel s’inscrit dans la dynamique du Nouveau Pacte de Confiance (NPC), dont notre parti a développé les principales lignes depuis sa création».Dr. Kane Hamidou Baba qui n’a pas manqué de rappeler que pour sa formation politique «le dialogue est une nouvelle forme de civilisation», soulignera que «le découpage électoral actuel pour la chambre des députés reste basé sur un critère territorial administratif faisant de la Moughataâ, la circonscription électorale. Une telle situation qui ne tient pas compte du critère de la population est inéquitable et totalement injuste. De plus, ce critère fait que 81 des 95 députés que compte l’Assemblée nationale, ont la même base territoriale, que les sénateurs représentent les territoires, tandis que les députés représentent les populations. Le contenu du nouveau code électoral proposé nous permet de préciser ce qui mérite de retenir notre attention: le redécoupage électoral, le mode de scrutin, la commission électorale nationale indépendante, les candidatures indépendantes, la rationalisation des partis politiques, la transhumance politique, le financement des partis politiques, le régime politique».
Et Dr. Kane d’illustrer ses affirmations par des exemples: «Ainsi, sur la base du dernier recensement, les six Moughataâ les moins peuplées du pays totalisent 31.000 habitants pour la seule Moughataâ de Sélibaly. Malgré cette situation, les six Moughataâ citées plus haut, disposent de douze parlementaires, contre quatre pour Sélibaby, pourtant quatre fois plus peuplée que les six départements réunis! On pourrait multiplier les exemples à loisir».
Parlant du mode de scrutin, il dira que «le mode de scrutin proposé est un scrutin mixte, combinant la proportionnelle et le scrutin d’arrondissement majoritaire. Il est largement admis des spécialistes que la proportionnelle assure l’équité, tandis que le scrutin majoritaire donne plus de stabilité institutionnelle. La présente proposition vise à réserver les circonscriptions des classes 1 et 2 au scrutin majoritaire, tandis que les circonscriptions des classes 3,4 et 5 feront l’objet de la proportionnelle».
Et d’ajouter: «Le mode de scrutin proposé est la proportionnelle à un tour, assortie de certaines conditions dont l’introduction d’un seuil de 5% des suffrages exprimés à obtenir pour la prise en compte dans le calcul des sièges municipaux gagnés par les listes en compétition. La liste obtenant une majorité absolue des voix a d’office le poste de Maire. Si aucune liste n’obtient la majorité absolue, toutes les listes ayant 15% et plus, peuvent présenter un candidat, le candidat de chaque liste est automatique représenté par la tête de liste».
Pour la CENI, Kane Hamidou Baba fera deux propositions à savoir: la mise en place d’une CENI permanente avec des structures déconcentrées et l’élargissement des missions de la CENI quant à l’organisation des consultations électorales».
A propos des candidatures indépendantes, le président du MPR notera que «l’expérience mauritanienne prouve que les candidatures indépendantes ont fortement contribué à l’émiettement de la classe politique. De plus, à l’heure où l’on convient de la nécessité de lutter contre la prolifération des partis politiques, peut-on s’accommoder du phénomène des candidatures indépendantes? Enfin, puisque les candidats indépendantes ont eux-mêmes fini par s’organiser dans des partis, ils constituent la preuve par neuf de la non viabilité de ce phénomène!». «L’élu qui change de parti, cède son mandat au suppléant immédiat», dira-t-il pour mettre fin à la transhumance politique.
Et d’indiquer: «La prolifération des partis politiques a fortement contribué à leur banalisation, comme à l’émiettement des forces politiques, affaiblissant, du coup, la démocratie. L’existence de 80 partis dans un pays peuplés de 3 millions d’âmes pose à tout le moins la question de la fonction des partis et de leur aptitudes à réaliser leur objet social».
Au sujet du financement des partis politiques, M. Kane Hamidou Baba suggérera que «l’Etat accorde le financement aux partis ou groupement de partis politiques ayant obtenu au moins 2% des suffrages exprimés au niveau national au premier tour des élections».
Enfin, le leader du MPR souhaitera: «Bien que la question du régime politique dépasse le cadre d’un code électoral, elle mérite un examen. Parmi les questions ouvertes figurent le bicaméralisme, pour lequel le MPR propose la création d’une haute chambre des collectivités locales en lieu et place du Sénat. L’expérience des régimes de la transition prouve amplement la nécessité de doter notre pays d’un régime accordant plus de pouvoirs à l’Assemblée nationale et au Premier ministre, responsable devant celle-ci, disposant du pouvoir réglementaire et déterminant la politique économique et sociale du gouvernement».

ANI

Congrès des FLAM: de la discipline “camarade” Ousmane abdoul par Dia Ibrahima Aly-Paris-France

altJ’espère que mon intervention ne sera pas censuré sur avomm.com et pour précaution, j’ai envoyé une copie aux autres sites mauritaniens.

De quoi je me mêle serai-je tenté de vous demander? Je suis outré de voir qu’un évènement de cette importance et qui ne concerne que les FLAM et qui n’est même pas encore entériné ou officialisé soit étalé sur un site qui a toujours méprisé, diabolisé et dénigré ledit mouvement.
Je suis sensé de dire au camarade Ousmane Sarr s’il en est un, qu’un militant discipliné, même s’il gère un site doit savoir raison et secret garder. Les FLAM ont un secrétariat à la communication et c’est à cette instance seule que revient la publication de ce genre d’informations.
Aller jusqu’à faire campagne pour des camarades qui n’ont manifesté aucune envie de quoique ça soit relève du pire et pure “cooloyisme et du naafigisme”. Qui lui a dit que Samba Thiam va laisser la présidence? Qui lui a dit que Kaaw ou Abda voire Ibrahima Sall sont candidats?

Camarade Ousmane avec tout le respect qu’on se doit, un militant discipliné doit:
–  s’impliquer dans les activités du mouvement auquel il dit appartenir
–  s’acquiter de ses obligations de militant
– participer à tout ce qui fait avanver le mouvement
– savoir garder les décisions internes
– éviter une certaine versatilité
– défendre les intérêts du mouvement au lieu de contribuer à sa destruction
– etc
Après lecture du texte et des commentaires, je sens une esquisse de manipulation de l’opinion pour attirer l’attention autour d’un camarade de Monsieur Sarr mais seulement cette influence médiatique ne fera pas l’affaire de celui pour qui il veut rouler.
De grâce chers internautes, ne croyez pas à tout ce que l’on vous balance sur les sites. Avant de réagir à ce genre d’information qui n’est pas la moindre, prenez la peine de vérifier  la véracité de l’information avant de tomber dans des abîmes sans fond dans des commentaires ridicules.
Bref cette information est de la pure pub pour celui dont on ne dit pas son nom.  C’est comme on dit vulgairement” KO RAJO KANKAN TAN!”

La lutte continue !

Ibrahima Aly Dia dit Yaya Maabel

WWW.FLAMONLINE.COM

WWW.FLAMNET.INFO

 

Déclaration du Président de la République de Côte d’Ivoire

altPrésidence de la République de Côte d’Ivoire

—————— —————

Union – Discipline – Travail

 

Ivoiriennes, Ivoiriens,

Mes chers compatriotes,

Notre pays est à un tournant important de son histoire.

Malgré de nombreux appels à Monsieur Laurent Gbagbo et à ses proches pour un transfert pacifique du pouvoir, l’unique réponse à cette main tendue a été la violence.

Dans le but de mettre fin a cette escalade de violence dans notre pays, les Forces Républicaines de Cote d’Ivoire ont entrepris, conformément a leurs missions, d’assurer la protection des populations et de leurs biens, contre les miliciens et les mercenaires a la solde de Monsieur Laurent Gbagbo.

Elles ont décidé de rétablir la démocratie et de faire respecter le vote du peuple.

Dans toutes les villes où elles sont passées, elles ont été accueillies dans une liesse populaire. Aujourd’hui, elles sont aux portes d’Abidjan.

A toux ceux qui sont encore hésitants, que vous soyez officiers généraux, officiers supérieurs, officiers, sous-officiers ou militaires du rang, je vous demande de vous mettre à la disposition de votre pays et de rejoindre ainsi la légalité.

Il est encore temps de rallier vos frères d’armes des Forces Républicaines. Le pays vous appelle.

Votre attitude républicaine pourra éviter de nouvelles souffrances aux populations.

Je voudrais féliciter les Forces Républicaines de Cote d’Ivoire, ainsi que toutes les forces militaires et paramilitaires qui les ont ralliés.

Je salue leur courage, leur sens des valeurs républicaines et leur engagement pour le respect du droit et de la démocratie dans notre pays.

Je les engage a sécuriser, dans leur ensemble, les populations et leurs biens conformément a leurs missions régaliennes et a empêcher les pillages des biens et les exactions sur les personnes.

Pour ma part, je tiens à réaffirmer ma détermination et mon engagement à construire avec elles, une nouvelle armée républicaine, dotée de moyens lui permettant d’accomplir efficacement ses missions; une armée aimée et respectée de tous et qui fera a nouveau la fierté de tous les ivoiriens.

Mes chers compatriotes,

Pour la mémoire de nos pères fondateurs et pour les générations futures, nous devons ensemble, construire la Cote d’Ivoire dans la paix.

Vive la République

Vive la Cote d’Ivoire

Que Dieu bénisse notre pays.

Chef d`Etat-major armée ivoirienne réfugié à l`ambassade sud-africaine (officiel)

altJOHANNESBURG – Le chef d`Etat major de l`armée ivoirienne Philippe Mangou s`est réfugié mercredi soir à la résidence officielle de l`ambassadeur sud-africain à Abidjan, a indiqué jeudi le ministère des Affaires étrangères sud-africain. Le général Philippe Mangou s`est réfugié tard dans la soirée, avec sa femme et cinq enfants, à la résidence officielle de l`ambassadrice sud-africaine Zodwa Lallie, écrit le ministère dans un communiqué. “Le gouvernement sud-africain a entamé des consultations à son sujet avec les parties compétentes en Côte d`Ivoire, la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), l`Union africaine (UA) et les Nations unies”, ajoute-t-il.
Agé de 59 ans, le général Mangou avait été nommé par Laurent Gbagbo à la tête de l`armée ivoirienne le 13 novembre 2004, en remplacement du général Mathias Doué. En décembre, il a de nouveau prêté serment d`allégeance au
président sortant malgré les contestations de sa réélection. L`officier supérieur avait conduit le 4 novembre 2004 “l`Opération dignité”
des forces armées, consistant en une série de raids contre les positions des rebelles ivoiriens qui contrôlent le nord du pays depuis le coup d`Etat raté de septembre 2002.
Cette offensive avait tourné court après le bombardement d`une position de la force française Licorne à Bouaké (centre), tuant neuf soldats français. Depuis le début de la crise post-électorale, le général Mangou, considéré comme un modéré, avait été souvent donné partant par la rumeur abidjanaise mais avait plusieurs fois réaffirmé sa loyauté au régime. Sa défection intervient alors que les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara avancent depuis lundi vers le sud du pays.
Elles ont pris le contrôle mercredi de la capitale Yamoussoukro. Jeudi, à 14H00 GMT, elles étaient à 110 kilomètres à l`est d`Abidjan et menaçaient de marcher sur la ville si Laurent Gbagbo refusait de céder le pouvoir. Leur offensive éclair a été lancée quatre mois après le début d`une crise post-électorale ayant fait, selon l`ONU, plus de 460 morts et déplacé près d`un million de personnes, et après des semaines de négociations avortées.
Au début de la crise, l`Afrique du Sud a semblé ménager Laurent Gbagbo, se contentant de “prendre note” dans un communiqué des appels de l`UA à sa démission. Pretoria a ensuite tenté de pousser une solution de compromis, évoquant même la possible formation d`un gouvernement d`union nationale. Ce n`est qu`à la mi-mars que le président Jacob Zuma s`est rallié à la position de la communauté internationale. L`Afrique du Sud, membre non permanent du Conseil de sécurité de l`ONU, a même voté mercredi une résolution qui impose des sanctions au président sortant et à son entourage, et exige son départ immédiat.

 

AFP

Biram Ould Dah Ould Abeid parle de l’esclavage à Dakar

altDakar, 30 mars (APS) – Le président de l’Initiative pour la résurgence abolitionniste (IRA-Mauritanie), Biram Ould Dah Ould Abeid, anime une conférence de presse jeudi à Dakar, indique un communiqué reçu à l’APS. Prévue à partir de 10h au siège de la RADDHO, ‘’cette conférence va permettre d’éclairer l’opinion sur la situation de la esclavage en Mauritanie et les conditions dans lesquelles il a été emprisonné’’.