Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 01/03/2011

Message à la Jeunesse mauritanienne Par Adama Ngaïdé-France

altNotre conscience à nous tous est interpellée. La situation actuelle nous impose à nous, cette jeunesse  mûrissant aux côtés de nos aînés encore vivants, de ne pas rester les bras croisés, de prendre conscience des évènements, du temps de l’histoire, de nous impliquer avec nos idées et de les transformer en actions sur le terrain, donc de militer. Militer pour une RIM meilleure et unie, et pour nos droits  est un devoir qui s’impose à nous. En ce domaine, à chacun son idéologie, sa manière et sa pédagogie ! Mais il faut s’impliquer dans le champ politique, ce qui veut dire former et adhérer dans des associations de jeunes, afin de proposer et d’imposer aux gouvernants actuels des réformes qui répondent à nos aspirations  et nous permettent de jouer notre rôle dans le développement durable du pays .

Il faut que les jeunes  prennent une part active à toutes les décisions qui touchent à leur vie actuelle et à leur avenir. Outre sa contribution intellectuelle et sa capacité de mobilisation, la jeunesse apporte toujours un point de vue original dont il faut tenir compte

 Ce qu’il faudrait faire c’est de développer un esprit citoyen.

Dans cette optique, il apparait opportun d’évoluer en cercles concentriques de jeunes et ainsi échanger nos expériences en développant des voies et moyens permettant d’affronter l’avenir en ayant les cartes en main. Nous sommes une  population juvénile, majoritaire démographiquement mais minoritaire en termes de représentativité dans la vie politique.

Nous sommes un potentiel humain qui a la capacité de participer pleinement au développement de notre pays, certes les politiques ignorent ce potentiel, donc, c’est à nous la jeunesse savante de nous unir.

Les jeunes d’aujourd’hui sont les hommes de demain. Par conséquent, nous devons nous préparer pour l’avenir, nous enseigner les principes du dialogue, et nous permettant de discuter des questions d’intérêt pour nous et pour la société. Nous devons développer un cadre sur  la promotion de l’esprit de la citoyenneté  entre nous la jeunesse mauritanienne.

 On doit  aspirer également à développer  un cadre stable et structuré au niveau national dans lequel on  peut échanger des points de vue, discuter des sujets d’intérêt.

Vive la Mauritanie, vive la jeunesse.

Adama NGAIDÉ, Foutanké Eclairé- FRANCE

Règlement de l’impasse politique : Tawassoul livre sa thérapie

altComment sortir le pays de l’impasse?Il suffit de procéder à un ensemble de réformes pour dépasser la crise multidimensionnelle, a laissé entendre Mohamed Jemil Mansour au cours d’une conférence de presse animée hier à l’Hôtel Iman.Le leader et Tawassoul appellent à des reformes constitutionnelles, politiques susceptibles d’écarter l’armée de la scène, de garantir la séparation des pouvoirs, la tenue d’élections libres et transparentes, l’instauration d’un régime parlementaire qui est préférable au régime présidentiel prévalant dans le pays. En outre Tawassoul dénommé également le Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD) a insisté sur la nécessité «d’adopter une véritable transparence dans la gestion des affaires publiques, et de fournir les informations et données authentiques sur les biens et les marchés publics aux parlementaires et aux partis d’opposition».

Selon Tawassoul, pour qu’il ait une véritable transparence dans la gestion des ressources publiques il «faut informer l’opinion publique des biens déclarés, en particulier pour les personnes ayant de hautes responsabilités dans l’Etat et ajouter leurs familles dans l’obligation de déclaration des biens». Par ailleurs, Tawassoul a appelé à renforcer le concept de citoyenneté. «Les facteurs les plus importants de l’Etat juste sont le concept de citoyenneté», affirme entendre Mame Yaye N’Daw. «Partant de cela, nous devons, dans ce pays qui a souffert de menaces réelles à son unité et dont les citoyens ont été éprouvés dans leur citoyenneté, restituer à la citoyenneté son sens et son implication, cela constituera la base de l’unité nationale qui nécessite la reconstruction et le renforcement», poursuit-elle. En fait pour Jemil et les ténors du RNRD, «il faut faire du caractère multi-ethnique un facteur de richesse et de complémentarité». Jemil et ses partisans insisteront sur la nécessite de tordre le cou aux manifestations et séquelles de l’esclavage, en appliquant les lois y afférentes; de réexaminer le dossier des expulsés de manière à régler toutes les questions en suspens (Etat civil ou des conditions d’une vie décente. Selon le leader de Tawassoul, les conditions de vie et revendications sociales constituent le troisième volet sur lesquels, les acteurs politiques doivent se pencher en vue de dépasser la crise multidimensionnelle que connaît le pays. En attendant de trouver une oreille attentive, Tawassoul a brossé des solutions qui visent à améliorer les conditions de vie de citoyens. Jemil Mansour et le RNRD, prônent une réduction des prix de produits de première nécessité et une augmentation des salaires, une politique de création d’emplois, l’ouverture d’un dialogue social sérieux avec les centrales syndicales sur la situation et les revendications des travailleurs, et insiste sur la nécessité d’impliquer tous les acteurs et les parties concernées dans la préparation des Etats Généraux de l’Education. Reste à savoir s’ils trouveront une oreille attentive.

Samba Camara- LE RÉNOVATEUR

La jeunesse de la contestation maintient sa mobilisation

altDes milliers de jeunes mauritaniens ont tenu un meeting l’après-midi du 1er mars dans la place des «Blocs» à Nouakchott au cours duquel ils ont pour certains appelés à des «reformes» et pour d’autres, ou «changement» (de régime). Le meeting est organisé par plusieurs associations de jeunes qui utilisent le réseau social «facebook» et qui ne se réclament d’aucun parti politique ou syndicat.

Plusieurs orateurs se sont succédés au cours du meeting pour dénoncer la hausse des prix, l’esclavage, la marginalisation, le trafic d’influence, le tribalisme, la gabegie, et bien d’autres maux qui gangrènent le pays.

Aucun incident n’a été signalé quelques heures après le début du meeting qui intervient après celui du 25 février organisé lui aussi par la même mouvance composée de jeunes apolitiques et déterminés à s’exprimer, à participer en dehors la culture de la peur, du silence, de la complaisance, du mercenariat politique et du griotisme.

 

TAHALIL-HEBDO

Crise ivoirienne: le panel des cinq chefs d’Etat va jouer les prolongations

altL’Union africaine laisse un mois supplémentaire au panel des 5 chefs d’Etat chargés de trouver une solution politique à la crise en Côte d’Ivoire. Les émissaires de l’UA étaient censés prendre des décisions fin février, vu la complexité du dossier, ils auront jusqu’à fin mars pour travailler. Le communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine constate que les chefs d’Etat membres doivent « disposer d’un temps supplémentaire » pour parachever leur mission. Ils ont donc jusqu’à la fin du mois de mars pour rendre leurs conclusions, c’est-à-dire une solution politique d’ensemble. En attendant, les cinq vont se retrouver vendredi 4 mars 2011 à Nouakchott pour une nouvelle réunion en compagnie du président de la Commission de l’Union africaine et du secrétaire exécutif de la Cédéao. De source diplomatique, on explique cette prolongation par des considérations juridiques. Le panel des cinq avait un mandat qui a expiré le 28 février. Comme ils n’ont pas pu rendre leurs recommandations à la date prévue et afin que leurs conclusions ne soient pas contestées par l’une des parties, il fallait donc que le Conseil de paix et de sécurité prolonge leur mission jusqu’au 31 mars.

 Calendrier

Selon des sources diplomatiques, ce retard s’explique en grande partie par des divergences au sein du panel sur la ou les solutions à la crise. Après la réunion de Nouakchott, le calendrier est le suivant:

-Un nouveau voyage à Abidjan pour présenter leur plan de sortie de crise, des « solutions contraignantes pour les deux parties », précise-t-on à Addis-Abeba.
– Un sommet des 14 chefs d’Etat membres du Conseil de paix et de sécurité qui décidera en dernier ressort de la marche à suivre en fonction des réactions des deux protagonistes de la crise.

Dans ce communiqué l’Union africaine exprime sa grave préoccupation devant la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire en Côte d’Ivoire. L’Union africaine condamne aussi les attaques et autres exactions contre la population civile « d’où qu’elles viennent », précise le texte.

RFI

 

Marches en Mauritanie : donner un sens à nos actions par Abda Wone

altLa Mauritanie doit impérativement emprunter le chemin du changement. Il faudrait tout faire pour créer une Mauritanie non raciale, multinationale et démocratique ; une Mauritanie égalitaire. C’est ce que des générations avant nous, ont tenté vaille que vaille de faire. C’était l’esprit qui animait les auteurs du « Manifeste du Negro-Mauritanien Opprimé». Un quart de siècle après la publication de cette invite à une discussion honnête, la question reste d’actualité. Le défi doit être relevé par toutes les filles et tous les fils du pays sans distinction de race et d’origine ethnique. L’édification de la nation nouvelle, celle qui ne fera pas de distinguo entre ses fils en dépend. Il est un devoir pour nous tous de nous lever, et d’une seule voix clamer : Plus Jamais Ça ! Et plus jamais des changements de façade !

L’on ne doit pas manifester uniquement parce que le monde arabe est en effervescence; mais aussi et surtout, parce que nous voulons mettre un terme au racisme, à l’esclavage et à la délinquance économique. C’est implicitement participer à la consolidation d’une Mauritanie exclusivement Arabe que de s’ériger en jacquerie et d’occuper les rues de nos villes et campagnes parce que Tunisiens, Libyens et Egyptiens exigent leurs droits fondamentaux bafoués par des tyrans qui sont non seulement responsables des crimes commis chez eux, mais aussi indirectement de ceux perpétrés contre les Noirs de notre pays sous la dictature de Taya. Nous devons être certes solidaires de tous les peuples opprimés du monde Arabe et d’ailleurs, mais en même temps nous nous devons de nous recentrer sur les questions de cohabitation qui gangrènent notre frêle pays aux institutions inégalitaires et antidémocratiques. Il faut alors s’atteler à la résolution de la question nationale et sociale pour éviter à la Mauritanie le pire.

Cela suppose naturellement que ceux qui seront dans les rues pour manifester, aient aussi pour souci permanent la question existentielle qui interroge notre nation: celle de l’édification de notre communauté de destin, dans un contexte de négation d’autrui, via les deux fléaux majeurs du pays: le racisme et l’esclavage. Si ces deux problèmes ne sont pas posés avec force et de manière audible, on aura fait le choix délibéré de sacrifier le centre à la périphérie.

Abda Wone

New York, NY