Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 30/03/2011

Biram Ould Dah Ould Abeid parle de l’esclavage à Dakar

altDakar, 30 mars (APS) – Le président de l’Initiative pour la résurgence abolitionniste (IRA-Mauritanie), Biram Ould Dah Ould Abeid, anime une conférence de presse jeudi à Dakar, indique un communiqué reçu à l’APS. Prévue à partir de 10h au siège de la RADDHO, ‘’cette conférence va permettre d’éclairer l’opinion sur la situation de la esclavage en Mauritanie et les conditions dans lesquelles il a été emprisonné’’.

De la nécessité à l’urgence de réformer le système

altLa diplomatie mauritanienne qui vient de changer de main est passée de charybde à scylla. Une femme qui occupait le portefeuille de ce département a cédé le fauteuil à un ex-ministre de la défense.Mais ce n’est pas ce qui doit faire le plus l’objet de commentaires ou d’analyses.C’est plutôt en termes de rentabilité diplomatique qu’il faudrait trouver des éléments d’appréciation à ce remue-ménage au sein de ce département clé du dispositif gouvernemental. Les ministres des affaires étrangères, chaque régime a déjà choisi ses hommes mais rarement des types de grands calibres ont pu honorer le pays par leurs prestations. Quelques rares cadres connus par leurs compétences et leur charisme ont marqué les annales de notre diplomatie. L’une de ces célébrités parmi ces hommes se nommait Hamdi Ould Moukhnass dont l’ombre a certainement accompagné la nomination de la fille. Mais l’adage tel père tel fils ne fait pas forcément recette. En tout cas depuis plus d’une année la Mauritanie n’a pas marqué des progrès diplomatiques notoires en matière d’intégration sous-régionale et d’adhésion à des ensembles économiques dynamiques la plaçant dans le flux d’échanges mondiaux. L’efficacité d’une diplomatie ne se mesure pas aux déplacements en avion ou à des têtes –têtes et autres actes protocolaires. C’est d’une diplomatie innovante et ouverte sur tous les continents et présente sur tous les fronts que la Mauritanie a besoin. Aussi le choix doit prendre en considération une formation basée sur des compétences de politique internationale doublée d’une expérience dans les organisations mondiales. Dans ce domaine, la Mauritanie est suffisamment pourvue de cadres officiant dans les organisations comme l’ONU et l’UA. Des hommes doués de grandes qualités intellectuelles et morales ont besoin d’être sollicités pour redonner à notre diplomatie du sang neuf. Des postes ministériels comme les finances, les affaires étrangères, l’éducation ainsi que des institutions monétaires comme la BCM ne doivent pas être octroyés sur des critères d’allégeances politiques ou des fins électoralistes mais sur des bases technocratiques. La diplomatie est le pivot de tout le système gouvernemental d’un pays. Ainsi pourrait-on dire par analogie au bâtiment : si la diplomatie va tout va ! A ce niveau un grand travail en profondeur attend les nouvelles autorités du pays mais aussi un changement de style dans la gestion des hommes. Ce réglage ne doit pas seulement concerner ce secteur stratégique. Il doit toucher à tous les autres dans une vision réformiste et mieux adaptée aux évolutions mondiales. Il faut réformer dans les meilleurs délais, réformer le système de fond en comble pour faire fonctionner la machine. Promouvoir les principes de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Les hommes de valeur ne manquent pas, c’est l’absence de vision claire et de volonté de rompre avec le sentimentalisme qui entrave tout.

Cheikh Tidiane Dia-LE RÉNOVATEUR.

Commémoration des déportations: appel à manifester

altPour commémorer le vingt deuxième anniversaire des déportations des Noirs de Mauritanie vers le Sénégal et le Mali à partir du 24 avril 1989, déportations organisées par le régime du Colonel Maouya Ould Sid’Ahmed Ould Taya qui avait été accompagné dans cette politique chauvine, raciste et esclavagiste arabe  par  le colonel Ely Ould Mohamed VALL et l’actuel général Mohamed Ould Abdel Aziz, actuel président illégitime, nous : AHME, ARMEPES, CAMME, FLAM, IRA-France, OCVIDH, OTMF, PLEJ appelons toutes les Mauritaniennes et tous les Mauritaniens, toutes les militantes et tous les militants des droits humains de toute origine à participer à la marche de soutien et de travail de mémoire que nous organisons le dimanche 24 avril 2011 à partir de 13 heures 30 de la Place du Trocadéro à l’ambassade de la Mauritanie.

Côte d`Ivoire: les forces de Ouattara ont pris la capitale Yamoussoukro

altLes forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara ont accentué mercredi leur pression sur le régime du président sortant Laurent Gbagbo en prenant la capitale politique Yamoussoukro, alors que la tension montait à Abidjan. Au troisième jour de l’offensive, cette victoire hautement symbolique intervient quatre mois après le début d’une crise post-électorale ayant fait, selon l’ONU, au moins 460 morts et déplacé près d’un million de personnes. Elle constitue un revers de taille pour le président sortant Laurent Gbagbo, dont le régime est isolé diplomatiquement et asphyxié économiquement, et dont les forces semblent se replier sur la capitale économique Abidjan, coeur d’un pouvoir qui n’a jamais été aussi menacé. “M. Gbagbo a encore quelques heures pour partir, sinon ce sera la marche sur Abidjan. Et ce sera beaucoup plus compliqué pour lui”, a averti sur France 24 Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara.
Dans la métropole abidjanaise, de nombreux habitants sont rentrés précipitamment chez eux dans l’après-midi, ont constaté des journalistes de
l’AFP. Des tirs ont été entendus dans plusieurs quartiers nord. Au Plateau, où se trouve le palais présidentiel, la circulation était des plus réduites.
Les Forces républicaines de M. Ouattara, regroupant essentiellement les ex-rebelles qui tiennent le Nord depuis 2002, ont poursuivi mercredi leur
avancée en prenant Yamoussoukro et Soubré, à 130 km au nord de San Pedro (sud-ouest), plus important port d’exportation du cacao au monde.
Elles avaient déjà remporté d’importantes victoires mardi, en entrant à Duékoué, Daloa (centre-ouest) et Bondoukou (est), mais aussi Abengourou
(sud-est), à seulement 220 km de la capitale économique Abidjan.
L’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France nommé par Alassane Ouattara, Ally Coulibaly, a assuré que les forces de son camp contrôlaient “les trois quarts” du pays. Yamoussoukro, village natal du “père de la Nation” Félix Houphouët-Boigny (1960-93) devenu capitale politique du premier exportateur mondial de cacao, est tombée aux mains des combattants pro-Ouattara, pratiquement sans combat, seuls quelques tirs de kalachnikov ayant été entendus, selon des habitants. “Yamoussoukro est sous contrôle des Forces républicaines, la foule en liesse les acclame, ils paradent en ville”, a indiqué une résidente de la capitale.
A bord de pick-ups armés de mitrailleuses ou de motos, ils sillonnent la capitale en lançant des cris de joie, selon des témoins. Selon plusieurs témoignages, les forces pro-Ouattara ont poursuivi leur route vers le sud, ne laissant qu’un petit détachement dans la capitale politique.
Un habitant de Toumodi (50 km au sud de Yamoussoukro) a assuré avoir entendu des tirs dans l’après-midi dans cette localité, située à environ 200 km d’Abidjan. Sur le front est, les forces pro-Ouattara avancent rapidement, sans rencontrer de fortes résistances, s’approchant toujours un peu plus d’Abidjan, où de nouvelles recrues ont commencé mercredi à se faire enrôler dans l’armée du président sortant.
Sur le front ouest, ils visent désormais le port cacaoyer de San Pedro. Plus de 400.000 tonnes de cacao sont bloquées depuis l’appel du camp
Ouattara à cesser les exportations. Cette mesure a encore été renforcée par des sanctions occidentales. Le gouvernement Ouattara a mis en garde mercredi “tout exportateur” de cacao qui “collaborerait” avec le président sortant.
Le camp Gbagbo avait appelé mardi soir à un “cessez-le-feu immédiat”, se déclarant prêt à des négociations avec le camp rival sous l’égide de l’Union africaine début avril à Addis Abeba. Mais Anne Ouloto, porte-parole de M. Ouattara, a répondu en demandant aux partisans de M. Gbagbo de “déposer les armes”, estimant que l’appel au cessez-le-feu était une “diversion”. Le pape Benoît XVI a de son côté annoncé sa décision d’envoyer un émissaire en Côte d’Ivoire pour encourager “la réconciliation et la paix” et a appelé à “un processus de dialogue constructif”.

 

AFP