Daily Archives: 11/03/2011
Des arrestations et des blessés au cours d’affrontements entre police et manifestants
Selon le reporter de l’ANI, pas moins de 8 manifestants ont été arrêtés et plusieurs autres blessés, vendredi après-midi, au cours d’affrontement entre police et jeunes manifestants sur la place des blocs rouges. La police , qui continue à interdire aux jeunes d’accéder à l’espace des blocs rouges, a dispersé à coup de grenades et matraques des groupes de jeunes qui tenaient , « coûte que coûte » à marcher sur cette place. La police a soumis aux brimades physiques les jeunes arrêtés sur la place des Blocs rouge ; Les manifestants avaient scandé des slogans exigeant des reformes et arboré des pancartes et banderoles exprimant l’urgence du « changement en Mauritanie ». En marge de ces manifestations, la police antiémeute a arrêté des inconnus munis d’armes blanches qui menaçaient le manifestants.
ANI
Des cas pratiques d’esclavage sur mineures par des proches du Président Mohamed Ould Abdel Aziz
Accompagnés de plusieurs membre de son organisation, Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeïd, Président de IRA –Mauritanie a saisi en bonne et due forme, ce Dimanche 06 Février, le Hakem de la Moughata de Toujounine de deux cas d’esclavage pratiqués sur les deux sœurs Oueïchita et Loueïla par, respectivement, Koueïla et sa grand-mère Fatma El Ghaliya Mint Lahreïtani. Etait aussi présente la mère des mineures qui affirme avoir également subi les mêmes sévices de la part de la dite famille, depuis l’âge de cinq ans jusqu’à son mariage il y a seulement quelques mois. Et d’ajouter avoir connu aussi bien le viol que toutes les autres formes de tortures. Le Hakem( préfet) a réquisitionné illico le Commissaire de la police de Toujounine ( quartier de Nouakchott) M. N’Diouk pour se rendre chez Mint Lahreïtani et faire l’état des lieux. Après avoir embarqué les esclavagistes et les mineurs, il s’est rendu au commissariat de Toujounine avant de les conduire au commissariat des mineurs conformément aux dispositions des textes.
A la présence de l’avocate des mineurs, Maître Mme Fatimata M’Baye, la mère et ses fillettes avaient été écoutées. Ce fut la même chose pour Koueïla et sa grand-mère, Fatma El Ghaliya Mint Lahreïtani. Les deux esclavagistes ont, en effet, reconnu les faits qui leur sont reprochés.
C’est en conséquence que Monsieur Biram demande au Commissaire de police Madame Mekfoula mint Cheikh Elhadrami l’engagement des procédures légales. Sa réponse fut immédiate et sans appel : « Nous avons reçu de la haut l’ordre de ne plus engager les procédures relatives aux pratiques de l’esclavage qu’on nous soumet. Aucun procès-verbal n’est autorisé d’être établi depuis le problème de Mounimnie Mint Bacar( responsable de la banque centrale de Mauritanie, dénoncée par IRA le 13 décembre 2010 pour pratiques d’esclavage sur deux mineures, elle fut libérée et le président et autres militants de IRA furent agressés par la police, tabassée, torturés, emprisonnés et condamnés). On nous dit qu’il s’est avéré que de tels cas d’esclavage existent en grand nombre si bien qu’en poursuivant tous les auteurs c’est tout le monde qui risque de se retrouver en prison. Après tout, l’esclavage est un problème qui oppose Haratines(populations serviles) et Bidhane(minorité arabo-berbère dominante en Mauritanie) et risque de les diviser davantage. »
Ces propos tenus par Mme le commissaire Mekfoula sont les preuves que désormais l’arsenal juridique, entre autres, la loi d’incrimination et de criminalisation de l’esclavage sont enterrées. Cela inaugure légalisation de ces pratiques et la protection pure et simple de leurs auteurs et donc d’un déni de justice sans nom et sans précédant.
Les militants de IRA qui se sont fortement rassemblés devant le commissariat des mineurs entendent continuer leur mobilisation jusqu’à l’engagement des procédures légales devant ouvrir la voie à la poursuite juridique des auteurs de ce forfait ignominieux. A noter que les deux esclavagistes sont les proches du Président Mohamed Ould Abdel Aziz et les cousines du Colonel Mohamed Ould Lahraïtani, l’actuel Chef d’Etat-major de l’armée de l’air.
Dans un point de presse organisé à l’occasion par IRA –Mauritanie devant le commissariat des mineurs, Monsieur Biram a mis en garde face à ce nouvel épisode synonyme d’absence totale de l’autorité de l’Etat. Car a-t-il dit « l’impunité dont jouissent les maîtres d’esclaves poussent les Haratines, esclaves et anciens esclaves, à se révolter contre l’autorité et à s’engager d’arrache pieds sur le chemin de la révolution à l’instar des autres pays de la sous région » Une nation, ajoute-t-il à la presse nationale et internationale, ne peut se bâtir sur l’iniquité sous la quelle ploient aujourd’hui plus d’un million et demi de Haratines à travers le pays.
Commission de communication de IRA- Mauritanie
La gendarmerie interdit aux automobilistes en provenance de Rosso d’entrer à Nouakchott
Selon le reporter de l’ANI, un poste de gendarmerie mobile positionné au niveau du PK 80 de la route de Rosso a interdit aux usagers de la route de continuer vers la capitale, expliquant qu’il s’agit d’une « instruction d’interdiction d’accès de la ville de Nouakchott ». Le reporter de l’ANI a ajouté que les gendarmes ont signifié aux automobilistes qu’ils doivent attendre que d’autres instructions parviennent, sans pour autant les édifier sur les mobiles réels de cette mesure.
ANI
L’UA reconnaît Alassane Ouattara comme le seul président de la Côte d’Ivoire
Le panel des chefs d’Etat de l’Union africaine a rendu son avis le 10 mars à Addis-Abéba lors d’un mini sommet de l’organisation. Alassane Ouuattara est, selon eux, bien le seul président de la Côte-d’Ivoire. Le panel demande à la cour constitutionnelle d’organiser son investiture et à Laurent Gbagbo qui a, disent-ils, perdu l’élection présidentielle de se retirer. Des résolutions que l’UA dit vouloir appliquer dans les deux semainesEn reconnaissant Alassane Dramane Ouattara comme président élu de Côte d’Ivoire, le Conseil de paix et de sécurité, cet organe de l’Union africaine demande par voie de conséquence à Laurent Gbagbo de se retirer. Se retirer dans l’intérêt de la nation et pour sauvegarder la paix. L’Union africaine invite le président selon elle élu de Côte d’Ivoire à former un gouvernement d’union nationale dont le Premier ministre, les ministres de l’Intérieur et de la Défense seront nommés après consultation du CPC, autrement dit, le cadre permanent de concertation, un organe issu des accords de Ouagadougou qui rassemble les quatre principaux acteurs de la scène politique ivoirienne, dont Laurent Gbagbo.
Le départ de Laurent Gbagbo et la mise en place des nouvelles institutions doivent se faire dans les deux semaines, dit le panel. Le processus sera supervisé par un haut représentant de l’Union africaine, qui se réserve le droit de prendre « les mesures nécessaires » en cas d’échec du processus.L’ UA n’évoque pas de mesures contraignantes, comme cela avait été annoncé lors du dernier sommet. Alassane Dramane Ouattara remporte donc une victoire diplomatique sur la scène africaine. Et c’est une défaite pour Laurent Gbagbo et ses alliés au premier rang desquels, le Sud-Africain Jacob Zuma qui est resté – selon une source diplomatique – étrangement silencieux lors des débats d’Addis-Abéba.
RFI
مناوئو النظام يتظاهرون وسط العاصمة مطالبين بإسقاطه
الشبان اليوم الجمعة 11-3-2011 وسط العاصمة نواكشوط مطالبين بإسقاط النظام والانتقال إلي حكم مدني، ومحاسبة من أسموه بالفاسدين الموالين لنظام الحكم.
وردد المتظاهرون شعارات من بينها “الشعب يريد إسقاط النظام” و شعار “موريتانيا حرة والعسكر بره ” وشعار” واحد واثنين أموال الشعب أمنين” في إشارة إلي عمليات نهب واسعة للمال العام بموريتانيا من قبل بعض كبار المسؤولين ورجال الأعمال المقربين من النظام.
الشرطة حاصرت الساحة لكنها لم تقمع المتظاهرين( تصوير الأخبار)
وقد حاصرت الشرطة المتظاهرين قرب ساحة “أبلوكات” ومنعتهم من عبور شارع “جمال عبد الناصر” في قلب المدينة لكتها لم تستعمل القوة في مواجهة المتظاهرين.
وقال ضابط في الشرطة للمتظاهرين إن القوات الأمنية لن تقمع التظاهرة لكنها لن تسمح للمتظاهرين بعبور الشارع إلي ساحة “أبلوكات” .
وتثير الساحة المملوكة لثلاثة من أقارب الرئيس الموريتاني جدلا واسعا بعد تخلي الحكومة عنها مقابل مبالغ مالية رمزية ويطالب المحتجون بإلغاء صفقتها وإعادتها للدولة الموريتانية