Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 07/03/2011

Communication de l´IRA-Mauritanie

altAccompagnés de plusieurs membres de son organisation, Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeïd, Président de IRA –Mauritanie a saisi en bonne et due forme, ce Dimanche 06 Février, le Hakem de la Moughata de Toujounine de deux cas d’esclavage pratiqués sur les deux sœurs Oueïchita et Loueïla par, respectivement, Koueïla et sa grand-mère Fatma El Ghaliya Mint Lahreïtani. Etait aussi présente la mère des mineures qui affirme avoir également subi les mêmes sévices de  part de la dite famille, depuis l’âge de cinq ans jusqu’à son mariage il y a seulement quelques mois. Et d’ajouter avoir connu aussi bien le viol que toutes les autres formes de tortures  Le Hakem( préfet) a réquisitionné illico le Commissaire de la police de Toujounine ( quartier de Nouakchott) M. N’Diouk pour se rendre chez Mint Lahreïtani et faire l’état des lieux. Après avoir embarqué les esclavagistes et les mineurs, il s’est rendu au commissariat de Toujounine avant de les conduire au commissariat des mineurs conformément aux dispositions des textes.

A la présence de l’avocate des mineurs, Maître Mme Fatimata M’Baye, la mère et ses fillettes avaient été écoutées. Ce fut la même chose pour Koueïla et sa grand-mère, Fatma El Ghaliya Mint Lahreïtani. Les deux esclavagistes ont, en effet, reconnu les faits qui leur sont reprochés. C’est en conséquence que Monsieur Biram demande au Commissaire de police Madame Mekfoula mint Cheikh Elhadrami l’engagement des procédures légales. Sa réponse fut immédiate et sans appel : « Nous avons reçu de la haut l’ordre de ne plus engager les procédures relatives aux pratiques de l’esclavage qu’on nous soumet. Aucun procès-verbal n’est autorisé d’être établi depuis le problème de Mounimnie Mint Bacar( responsable de la banque centrale de Mauritanie, dénoncée par IRA le 13 décembre 2010 pour pratiques d’esclavage sur deux mineures, elle fut libérée et le président et autres militants de IRA furent agressés par la police, tabassée, torturés, emprisonnés et condamnés). On nous dit qu’il s’est avéré que de tels cas d’esclavage existent en grand nombre si bien qu’en poursuivant tous les auteurs c’est tout le monde qui risque de se retrouver en prison. Après tout, l’esclavage est un problème qui oppose Haratines(populations serviles) et Bidhane(minorité arabo-berbère dominante en Mauritanie) et risque de les diviser davantage. »

Ces propos tenus par Mme le commissaire Mekfoula sont les preuves que désormais l’arsenal juridique, entre autres, la loi d’incrimination et de criminalisation de l’esclavage sont enterrées. Cela inaugure légalisation de ces pratiques et la protection pure et simple de leurs auteurs et donc d’un déni de justice sans nom et sans précédant.

Les militants de IRA qui se sont fortement rassemblés devant le commissariat des mineurs entendent continuer leur mobilisation jusqu’à l’engagement des procédures légales devant ouvrir la voie à la poursuite juridique des auteurs de ce forfait ignominieux. A noter que les deux esclavagistes sont les proches du Président Mohamed Ould Abdel Aziz et les cousines du Colonel Mohamed Ould Lahraïtani, l’actuel Chef d’Etat-major de l’armée de l’air.

Dans un point de presse organisé à l’occasion par IRA –Mauritanie devant le commissariat des mineurs, Monsieur Biram a mis en garde face à ce nouvel épisode synonyme d’absence totale de l’autorité de l’Etat. Car a-t-il dit « l’impunité dont jouissent les maîtres d’esclaves poussent les Haratines, esclaves et anciens esclaves, à se révolter contre l’autorité et à s’engager d’arrache pieds sur le chemin de la révolution à l’instar des autres pays de la sous région » Une nation, ajoute-t-il à la presse nationale et internationale, ne peut se bâtir sur l’iniquité sous la quelle ploient aujourd’hui plus d’un million et demi de Haratines à travers le pays.

Commission de communication de IRA- Mauritanie

Non à lʼexpropriation de nos terres: une autre manifestation du racisme dʼEtat

altLa Mauritanie est un pays habité par des populations arabo-berbères au nord et une écrasante majorité de noirs au sud. Cette région est traversée par le fleuve Sénégal qui inonde le Walo, le Fouta et le Guidimakha.

Depuis 1983, par lʼordonnance 83-127 du 5 juin, lʼEtat raciste a jeté son dévolu sur les immenses terres agricoles appartenant aux populations noires depuis plusieurs siècles. Cʼ est une volonté manifeste dʼarracher aux negro-mauritaniens la plus importante partie de leur histoire.

Suivant la même ligne dictée par lʼidéologie raciste de ould Taya, le régime de Mouhamed ould Abdel Aziz veut arracher ce qui reste encore des terres des populations du sud pour les donner à des beydan afin de les louer à des investisseurs étrangers. Ces décisions injustes, discriminatoires et racistes sont prises sans la moindre consultation avec les populations concernées.

Devant ce cynique projet, plusieurs villages seront dépossédés. Les départements de Boghé et Bababé à eux seuls vont être dépossédés de plus de 10500 hectares. De ces spoliations vont découler des conséquences économiques et sociales extrêmement graves. Devant cette situation, lʼInitiative Mauritanienne pour lʼEgalité et la Justice rappelle aux autorités mauritaniennes que ces terres sont des propriétés des familles Negros mauritaniennes avant même lʼarrivée des Arabes dans le Sahara mauritanien.

LʼInitiative Mauritanienne pour lʼEgalité et la Justice (IMEJ) met le régime en garde contre une telle décision devant laquelle les populations du sud en toute légitimité ne reculeront jamais.

LʼIMEJ exhorte les communautés Negro mauritaniennes victimes à comprendre que seule une mobilisation courageuse peut freiner cette injustice. Elles doivent entreprendre des actions de protestation sous forme de marches surtout dans les préfectures concernées.

 

Nouakchott le 04 mars 2011

INITIATIVE MAURITANIENNE POUR L EGALITE ET LA JUSTICE

Côte d’Ivoire: combat dans l’extrême ouest, Gbagbo refuserait d’aller à Addis-Abeba

altDe violents combats se sont produits dimanche 6 mars 2011 à Toulepleu, à la frontière avec le Liberia. Les Forces nouvelles (FN) ont pris la ville jusque là aux mains du camp du président sortant Laurent Gbagbo. Selon l’un de ses proches, il est désormais acquis qu’il ne se rendra pas en Ethiopie, lors de la réunion du Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine (UA).Après quelques jours d’accalmie, les combats ont repris dimanche dernier dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, non loin de la frontière libérienne. Les forces armées des Forces nouvelles (FN) ont pris la ville de Toulepleu après des combats avec les forces armées loyales à Laurent Gbagbo. Après plusieurs heures de combat à l’arme lourde, les FN ont effet conquis en fin de matinée de dimanche Toulepleu. Depuis déjà une dizaine de jours, les ex-rebelles étaient positionnés à quelques kilomètres de cette ville. Dimanche, ils ont donc poursuivi leur progression vers le Sud.D’après les informations que nous avons pu obtenir, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les miliciens qui les appuient se sont, pour leur part, repliés plus à l’est vers les villes de Bloléquin et Guiglo. D’autres auraient tenté de fuir au Liberia voisin. Toulepleu est aujourd’hui une ville en bonne partie vidée de sa population. En effet, dès le début des affrontements militaires dans l’ouest du pays, il y a deux semaines, des milliers de civils ont commencé à fuir les villes et villages de la région pour tenter de se réfugier de l’autre côté de la frontière. Mais aussi vers le nord sous contrôle des FN ou vers le sud, sous contrôle des FDS.

Prise stratégique

Un Libérien de cette région a déclaré sur RFI que « les combats pour le contrôle, ce weekend, de la ville de Toulepleu ont provoqué de la panique au sein des populations des villes frontalières qui sont en même temps peuplées de beaucoup de refugiés. Des informations font état d’obus tombés sur le sol libérien. Déjà pour la journée de samedi, les institutions humanitaires estiment à plus de 2 000 le nombre d’Ivoiriens qui se sont refugiés à Totown, à 9 kilomètres de la frontière ».On ne sait pas encore si les Forces de défense et de sécurité vont lancer une contre-offensive ou bien si les Forces nouvelles vont tenter de poursuivre leur avancée notamment en tentant de prendre Bloléquin, puis Guiglo et peut être même le port de San Pedro. Mais selon une source militaire, la conquête de Toulepleu constitue déjà une prise stratégique puisque cette ville est un point de passage important entre le Liberia et la Côte d’Ivoire, un point de passage par lequel transiterait des mercenaires libériens. Signalons également que si l’ouest est actuellement le théâtre d’une reprise des affrontements militaires, la tension est toujours forte à Abidjan. Dimanche après-midi et ce lundi, 7 mars 2011, encore, des tirs ont été entendus dans la commune d’Abobo. Samedi soir, le quotidien d’Etat Fraternité Matin a été visé par un tir de roquette. Mais selon la rédaction, aucun bâtiment n’a été touché et il n’y a pas eu de blessé. Enfin, ces derniers jours les domiciles de plusieurs ministres ou d’officiels proches d’Alassane Ouattara ont été pillés. Dans le camp du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) on accuse des jeunes partisans de Laurent Gbagbo, soutenus par des éléments des FDS, d’être responsables de ces actes. Cette opération militaire survient alors que doit se tenir – jeudi prochain -une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine prévue à Addis-Abeba. C’est dans ce contexte toujours tendu que l’Union africaine poursuit sa médiation.

Laurent Gbagbo refuserait l’invitation se rendre à Addis-Abeba

Le président de la Commission de l’UA a fait le déplacement sans les cinq présidents africains du panel mandaté par l’Union africaine. Alors on ne sait pas quelles sont les décisions qui ont été prises par les chefs d’Etat à l’issue de la réunion qu’ils ont eue à Nouakchott. Quel est leur plan de sortie de crise ? En revanche, une chose est sûre : Jean Ping a invité Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara mais aussi Paul Yao Ndré, le président du Conseil constitutionnel, à se rendre à Addis-Abeba le 10 mars pour une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA. Alassane Ouattara a fait savoir dès samedi qu’il acceptait cette invitation. En revanche, du côté de Laurent Gbagbo, on attend encore une réponse officielle. Mais selon un de ses très proches, il est désormais acquis que le président sortant ne fera pas le déplacement en Ethiopie et qu’il délèguera probablement son ministre des affaires Etrangères pour assister à cette réunion. Selon la source que nous avons pu joindre, ce refus s’explique parce que « Laurent Gbagbo voulait que la réunion se tienne à Abidjan et non à l’étranger ». Huit quotidiens ivoiriens proches d’Alassane Ouattara ont fait leur retour ce lundi matin dans les kiosques après avoir cessé leur parution depuis le 1er mars au nom, selon eux, de « menaces » du camp Laurent Gbagbo.

RFI

Des oppositions dans l’opposition ! Par Cheikh Tidiane Dia

altLes mouvements politiques de tous les bords:nationalistes, modérés, radicaux, pro, contre, centristes etc… appelons-les comme on peut, sont dans leur majorité ce qu’en sont devenus la plupart de leurs leaders.Des coquilles dignes de musée de l’histoire de la clandestinité. Avec l’institution du multipartisme le champ de la clandestinité a certes été réduit et « le taux de prévalence » des organisations politiques clandestines a diminué. A cet effet, les sensibilités politiques se sont dans leurs majorités sabordées et dissoutes à l’intérieur des partis constitués.
Mais cela n’a pas fait disparaître totalement le militantisme « non autorisé ». Tout ce que le pays comptait d’activistes s’est retrouvé au lendemain de la création de partis politiques dans des cadres légaux. Mais il existe encore des groupuscules qui ont soit été privés de reconnaissance légale, soit préféré à chaque fois que leurs voix ne sont pas entendues au sein des partis renouer avec les reflexes de la clandestinité. Si bien que beaucoup de ces structures renaissent de leurs cendres si tout simplement de nouvelles- nées n’ont pas repris le flambeau. Ces derniers temps on assiste à une sorte de retour à ce passé récent. Le débat refait surface sur le champ du combat classique où des figures de proue de certains mouvements de lutte se livrent à des querelles à l’intérieur de la sphère idéologique originelle. Ainsi après avoir assisté à des passes d’armes entre des frères d’armes des Flams sur fond de rancune politique, c’est le mouvement El Hor qui est entré en action. De plus en plus de jeunes désireux de s’affirmer avec un discours politique en rupture de banc avec celui incarné par leurs ainés commencent à prendre leurs distances pour avoir plus d’indépendance et de marge de manœuvre. A défaut de pouvoir occuper l’espace au sein des partis, ces jeunes profitent des moindres dissensions pour se positionner. Certains ont même formalisé une nouvelle vision notamment sur des questions sensibles comme l’esclavage, la cohabitation, les questions de l’éducation etc…Bien qu’inscrites dans les programmes des partis politiques légaux, ces sujets ne sont pas bien défendus par les leaders politiques. C’est dans ce cadre qu’il faut analyser les motivations qui animent aujourd’hui des mouvements comme l’IRA dans la lutte contre l’esclavage ou encore le Flere qui défend les principes de l’égalité de droits entre les citoyens mauritaniens et qui s’insurge contre les discriminations raciales. Ces jeunes pas suffisamment convaincus par leurs camarades de APP, du Plej, de l’AJD dont les projets politiques sont censés aider à faire avancer ces questions urgentes. Ils montent au créneau et se font les porte-voix des opprimés. C’est cette tendance qui prévaut ces derniers temps favorisé en cela par la léthargie qui frappe les formations politiques. Ces mouvements sont devenus des oppositions de l’opposition dirigées contre tous les systèmes qui résistent à tout changement constructif.

Cheikh Tidiane Dia- LE RÉNOVATEUR

Nouveaux cas esclavagistes : Qui rendra à M’Barka ses filles?

altPersonne ne conteste aujourd’hui l’existence illégale et prépondérante de plusieurs centaines de cas d’exploitation sur mineurs dans la capitale, dont les effectifs sont encore plus élevés, plus on progresse dans les zones de l’intérieur du pays, où l’ordre social traditionnel règne en maitre absolu loin de toute coercition Des cas qui n’ont pas été dénoncés jusqu’à présent par les seules ONG actives dans ce domaine crucial des droits de l’homme, en raison de nombreux facteurs conjugués dont la faiblesse des moyens requis par ce type de lutte dont disposent ces Organisations et la double absence de la coopération des citoyens d’une part et de l’Etat d’autre part. Le manque de répression véritable de telles pratiques esclavagistes de la part des autorités, érige incontestablement en système leur large présence. Il n’en demeure pas moins que les militants des droits de l’homme, fortement mobilisés aux côtés des victimes de tels asservissements, multiplient les condamnations et les dénonciations, suscitant un éveil encore timide mais progressif auprès des opprimés dans la revendication de leurs droits. En effet, après Hasniya, C’est M’Barka qui appelle à l’aide pour pouvoir récupérer ses filles mineures exploitées. Son cri du cœur et de justice sera-t-il entendu ?
Les cas de maîtres esclavagistes sont loin d’être épuisés, car aussi nombreux et tenus dans la plus grande discrétion qu’ils nécessitent un travail de titan aux ONG mobilisées dans la lutte contre les pratiques esclavagistes, pour d’abord les formellement identifier avant d’en informer une administration encore réfractaire à la coopération dans cette lutte recommandée pourtant par la constitution ?!
Autant dire que les cas de Moulimnine et de Hasniya, déjà entre les mains de la justice ne sont que cet arbre qui cache la forêt d’un esclavagisme très répandu, qui interpelle plus que jamais les autorités à entreprendre des actions efficaces en vue de le combattre, si elles veulent réellement comme elles l’affirment régulièrement éradiquer ce lourd fardeau et instaurer une justice sociale et économique définitive.
Le plus récent cas dans cet épineux dossier est celui de M’Barka Mint Astine, âgée de 30 ans environ qui vient de solliciter l’aide du hakem de la moughataa de Toujounine pour récupérer ses enfants mineures et pour se voir restituer ses droits spoliés après 20 ans d’asservissement sans la moindre rémunération.
Dans la plainte qu’elle avait adressée hier à l’autorité territoriale de Toujounine, M’Barka revient sur son long calvaire, précisant qu’elle travaillait chez ses maîtres esclavagistes depuis l’âge de 5 ans, suite à une demande faite auprès de sa mère par ce riche ménage pour servir sous son toit à Nouakchott.
M’Barka dit avoir perdu toute sa jeunesse sous l’exploitation de ces maîtres esclavagistes, ajoutant qu’elle avait donné naissance à deux enfants dans leur maison. Justement, ce sont ces mêmes filles qui font toujours l’objet d’asservissement de la part de ses anciens maîtres, qu’elle avait décidé d’abandonner pour élire domicile à Dar Baidha dans la commune d’El Mina à Nouakchott, suite à son mariage à un jeune cousin.
M’Barka espère bénéficier du soutien de la loi criminalisant l’esclavage pour se voir restituer ses petites et jouir de dédommagements pour les nombreuses années des corvées domestiques forcées réalisées sans contrepartie sous le toit de ses exploitants.
A propos de ses deux mineures Aicha et Lalla, M’Barka souligne qu’elles sont privées de scolarité et qu’elles travaillent dans des conditions difficiles, exprimant le souhait de les voir recouvrir leur liberté dans les plus brefs délais après la plainte déposée auprès du hakem avec l’appui de l’ONG non autorisée Ira-Mauritanie, présidée par son leader et militant esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid, récemment sorti de son lieu de détention suite à une grâce présidentielle.
Arrestation d’un journaliste
Les forces de l’ordre auraient arrêté hier, le journaliste du quotidien « essirage » Mohamed Yahya Ould Ebih, alors qu’il couvrait la découverte de ce cas d’esclavage, révélé par l’ONG interdite Ira-Mauritanie dans la moughataa de Toujounine. Selon des premières informations, il s’agit ce dossier d’exploitation sur mineures aurait été confié au commissariat du Ksar qui est le seul habilité pour les situations d’asservissement sur enfants.


Amadou Diaara-LE RÉNOVATEUR