Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 14/03/2011

Au Niger, Mahamadou Issoufou remporte la présidentielle

altLes Nigériens ont donc choisi. Mahamadou Issoufou, l’opposant historique, sort vainqueur de la présidentielle ; il a totalisé 57,95 % des suffrages. Les résultats ont été annoncés par la commission électorale. Il a ainsi devancé l’ancien Premier ministre Seini Oumarou. M. Issoufou va mener le pays pour les 5 ans à venir après quatre candidatures infructueuses dans la course à la présidence. C’est donc Mahamadou Issoufou qui est élu avec 57,95 % des voix, devant son adversaire du Mouvement national pour la société de développement (MNSD) Seini Oumarou avec 42,05 %. C’est une victoire franche pour le chef de file de l’opposition qui avait obtenu au premier tour 36%. Il a profité aussi du ralliement de plusieurs partis, dont celui du Modem Lumana, de Hama Amadou. Il arrive en tête dans six des huit régions du pays.Ce qui est frappant, c’est la modestie et la discrétion avec laquelle les Nigériens, y compris les militants du Parti nigérien pour la démocratie et la socialisme (PNDS), ont accueilli cette victoire. Pas de klaxons intempestifs dans les rues de Niamey, pas d’animations particulières au siège de campagne. Cependant, des réjouissances sont prévues pour cet après-midi. Le président Issoufou, lui, a accueilli les résultats depuis chez lui, où nous avons pu le rencontrer. Il se dit « ému de cette victoire qui clôt une longue marche de plusieurs décennies pour lui et ses camarades ». Il se dit également « fier d’avoir été élu par un peuple qui a fait preuve de grande maturité ». L’investiture du nouveau président est prévue le 6 avril.

 Le lion

 Mahamadou Issoufou aura 60 ans en 2012. Cet ingénieur des mines originaire de la région de Tawa, est rentré tôt dans la politique. Il a été Premier ministre entre 1993 et 1994, sous la présidence de Mahamane Ousmane, mais très vite il prend ses distances avec le pouvoir en place, pour s’imposer au fil des années, comme le leader de l’opposition. A deux reprises, il s’est retrouvé au second tour de la présidentielle, face à Mamadou Tandja. Et durant le tazartché  on se souvient qu’il s’est très vite imposé comme l’un des leaders de l’opposition au président Tandja, aux côtés de Hama Amadou, Moumouni Djermakoye ou de Mamane Ousmane.A Niamey, Mahamadou Issoufou est surnommé « zaki » : le lion, un battant qui a su attendre son heure, pour se retrouver aujourd’hui pour cinq ans, à la tête de son pays qu’il connaît très bien.

RFI

 

Hommage aux Flam par Diallo Ibrahima dit Babayel

altFLAM,
Je ne saurai dire avec précision ni comment, ni depuis quand j’ai été pris par ton virus. Une chose m’est cependant évidente, je t’ai dans mon sang, dans mon âme, et même au delà, pour toi, je ne conçois rien d’autre de plus intensément noble, de plus noblement digne, car tu es mon être profond, mon histoire et mon futur depuis tes 28 ans de ma vie.
Qu’on me tue, m’humilie, m’insulte, me torture, me batte, tu resteras mon Idéal.
Idéal je te donne mon âme, je te donne mon sang pour que survivent Jakariya Tuure, Teen Yusuf Gey, Alasan Umar BA, Muusa Alfa Kebe, Tabsiiru Jiggo, Abdul Quduus BAH,… Morts pour la dignité de mon peuple.
Ils m’ont voulu Homme. Je le suis et le serai pour leur postérité.
Je refuse leur sacrifice vain. Et ils survivront.
Vives les Forces de libération africaines de Mauritanie,
Joyeux anniversaire !

La lutte continue!

 

Diallo Ibrahima dit Babayel-FLAM-Europe de l´Ouest

WWW.FLAMNET.INFO

 

FLAMNET-RÉTRO: LE MOT DU PRÉSIDENT DES FLAM

altChers camarades !
Je me réjouis de célébrer avec vous, dans la responsabilité et dans l´engagement renouvelé, ce nouvel anniversaire de notre mouvement de libération nationale. Mes pensées vont naturellement d’abord à nos compagnons tombés au champ de l’honneur, à tous les martyrs de la noble cause dont le sacrifice suprême continue à insuffler notre détermination. Mais c’est aussi pour moi, l’occasion de rendre un hommage mérité à votre militantisme, à votre foi en nos capacités à surmonter tous les obstacles dans notre longue marche vers l´égalité et la justice. (…)

Une lutte opiniâtre, contraignante, pénible, au chemin encore parsemé d’embûches.
Nous avons tenu. Il faut continuer, car au bout la victoire est certaine. J’en demeure persuadé parce que; « les causes justes finissent toujours par triompher » dit-on généralement; et la nôtre, assurément, fait partie de ces justes causes -là. Par ces temps de doute et d’incertitude qui assaille les esprits, je vous demanderais de rester sereins, de garder confiance, en rappelant pour mémoire que les Flam ont connu pire; qu’elles ont subi bien plus, au regard des épreuves extraordinaires et uniques traversées, tout le long de leur parcours. Elles ont plié, mais sans jamais rompre. Si le putsch militaire, intervenu chez nous secoua fortement la plupart des formations politiques sérieuses de l’intérieur, il fut sans effet sur la cohésion interne des Flam.
Il nous faut cependant redoubler de courage, faire preuve de patience, de persévérance, de clairvoyance et surtout d’esprit de discipline. Encore une fois, rien de grand ou de sérieux ne se construit sans ordre et sans discipline. A chacun sa place, à chacun son rôle, et pour tous les mêmes devoirs, vis-à-vis de l’Organisation, dont personne ne peut ou ne doit se sentir exempté.
Ne prêtez par trop l’oreille à certains sarcasmes de tireurs embusqués destinés aux plus naïfs des plus faibles d’entre nous. Il est des situations vis-à-vis desquelles, en tant que patriote, en tant que démocrate, on ne peut, sans risquer de faillir, s’abstenir de prendre position. La neutralité, en temps de crise morale, ne saurait constituer notre meilleur choix.

Entre le camp du conservatisme, de l’immobilisme et celui du changement – fut-il le plus infime -, entre la Démocratie – même très imparfaite- et la Dictature, de surcroît militaire, on ne peut pas balancer, car ce choix là n’est pas cornélien.

La crise politique que traverse aujourd’hui notre pays constitue, dans son fond, la réplique exacte de celle des années 1960, entre les forces progressistes et celles conservatrices; Ce fut l’obscurantisme et l’immobilisme contre les idées lumineuses de progrès et du changement. En décidant de s’adosser sur les forces rétrogrades, celui qui avait alors le destin du pays en main nous fait, aujourd’hui, subir, nous Négro-africains, nous forces du progrès, les méfaits d’un tel choix, malheureux mais calculé.

Voilà pourquoi, réduire la situation interne actuelle en une guerre de factions, sans rapport aucun avec la lutte des négro-africains, serait faire montre d’une erreur capitale d’appréciation, et d’une méprise totale des enjeux souterrains de la crise.

Mes chers militants, mes chers camarades, vous appartenez à cette minorité spéciale qui a opté pour la lutte, avec son lot de peine, de labeur et de sacrifice. ” Il est facile de se sauver tout seul et de laisser les autres se dépatouiller“, écrivait Maouloud Mameri. C’est en méditant cette forte et juste pensée, que vous avez fait le choix douloureux et difficile, fait d’abnégation par abstraction de soi; celui de vous constituer « en porteurs de flambeau pour éclairer l’injustice dont souffre l’humanité » , pour citer H Troyat; Vous avez emprunté, dans la ténacité, non pas « la route pour les beaux parleurs, les commission, les missions» comme il le décrivait, mais l’autre voie du défi, la plus difficile, la plus rocailleuse, voire la plus périlleuse.

Tenez bon camarades, car notre longue lutte est entrain de porter ses fruits, même si le bout du tunnel peut sembler encore lointain.

Bien que la question essentielle demeure, quelque chose a bougé avec le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, incontestablement; Et puis visiblement, les mentalités changent, et sont entrain d’évoluer positivement les forces progressistes et démocratiques reconnaissent de plus en plus la justesse de nos vues. Ces forces, constituées de Mauritaniens honnêtes et courageux issus de toutes parts, soucieux de l’intérêt du pays et de notre devenir en commun, s’opposent de plus en plus au camp du conservatisme, de l’immobilisme et du chauvinisme.

Mais gardons-nous, toutefois, d’être naïfs au point de croire que l’adversaire prendra intégralement en charge notre projet politique, en notre lieu et place; ou que l’adhésion à notre programme se ferait sans résistance. Il appartiendra à nous, et à nous en premier, de trouver les ressorts nécessaires en nous-mêmes, pour créer les conditions de son application.

Mais je puis vous assurer, en tout état de cause, que cette victoire-là est inéluctable. Tenir donc bon et gardez toujours espoir dans tout projet, commun ou personnel, tel est, du reste, ce à quoi nous incite cette strophe, tirée du poème d’un auteur anonyme …

«Tu ne peux jamais savoir à quelle distance se trouve le but,
qui peut être très proche, alors qu’il te semble si lointain.
Aussi, continue la lutte au plus fort du combat car
c’est quand tout te semble perdu que tu ne dois pas abandonner
».

A la jeunesse militante je dis donc : ayez foi en la lutte, faites preuve de courage, de dynamisme et de persévérance; préparez-vous à assumer les lourdes responsabilités s du futur et enfin, gardez pleinement espoir et confiance en vous-mêmes, confiance en l’avenir, car demain, immanquablement, il fera jour.

Joyeux anniversaire. Vive les FLAM.

La lutte continue.


Samba Thiam Président des Forces de libération Africaines de Mauritanie  

 

Flamnet- mars 2009

www.flamnet.info