Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

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CPLA 2023 : Niang Ibrahima, lauréat, porteur du meilleur Projet Panafricain dans la catégorie civic leadership

Future Afrique – L’Expert mauritanien, M. Niang Ibrahima, lauréat, porteur du meilleur projet panafricain dans la catégorie Civic Leadership au Camp des programmes de Leadership Africain (CPLA) au titre de l’année 2023.

A l’annonce des résultats, notre compatriote a été déclaré Premier sacre CPLA. Selon le Jury, le trophée revient à la Mauritanie avec le Projet dénommé « Promotion des pratiques des jardins agro écologiques durables et fabrication des fertilisant bio pesticide ».

A noter que le projet s’inscrit aux ODD 11 et 12, plus spécifiquement, il permettra de créer des distincts agro écologiques, des mécanismes de gouvernance alimentaire et de renforcer les capacités des acteurs agro écologiques de la ville de Boghé.

Pour rappel, M. Niang Ibrahima est président de l’ONG Banlieues Mauritanie et coordinateur national de l’Association Mauritanienne des Communes du Sud depuis sa création.

Cet expert est connu par son expérience et ses compétences fertiles. D’ailleurs, avec ses savoirs, il a pu démontrer avec succès au cours de toutes ses participations dans des rencontres internationales.

Il a animé plusieurs formations, ateliers et séminaires pour une meilleure gestion des projets et des programmes au profit des élus. Il a formé des centaines de femmes membres de groupements et coopératives agricoles sur les techniques et pratiques culturales dans les villages et localités aux environs de Boghé et autres.

En somme, ce titre honorifique affirme le travail réalisé par cet acteur au service de l’environnement.

Aboubakrine Sidi

cridem

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 Il n’a jamais été question dans notre littérature de scission ou de partition du pays, dixit Samba Thiam

Madar – Invité hier soir [Vendredi] dans l’émission « Dialogue Politique » diffusée en direct sur Facebook à travers la plateforme du site web mauritanien « MADAR », M. Samba Thiam, Président des Forces Progressistes pour le Changement (FPC), a répondu à une question ayant trait aux accusations portées à l’époque au mouvement des Forces Armées de Libération de Mauritanie (FLAM) don il était l’un des leaders et selon lesquelles ce mouvement œuvrait pour la partition du pays.

En réponse, M. Tiam a affirmé sans ambages que « Dans notre pays il y a trop de ragots et les gens parlent de ce qu’il ne maitrisent pas. Il n’a jamais été question dans notre littérature de scission, de séparation ou de partition du pays. Vous ne trouverez ces termes dans aucune de nos déclarations de politique générale.

Par contre ce que nous avions préconisé et c’est ce que nous préconisons maintenant en tant que FPC c’est un redécoupage territorial dans le cadre de l’État unitaire. Un redécoupage qui respecterait certaines aires culturelles.

Ainsi nous avions préconisé la mise en place de 4 grandes régions : la région de l’Est avec l’Assaba, les Hodhs, des régions à vocation pastorale;le Guidimaka, le Gorgol et le walo comme une région à vocation agricole; l’Adrar et le Tiris comme une région à vocation minière; le Trarza, le Tagant et le Brakna comme une région sylvo-agro-pastorale. Donc c’est comme ça que nous avions estimé qu’il faudrait découper la Mauritanie en restant dans le cadre unitaire.

L’intérêt de ce découpage est multiple. D’abord ce sont des régions qui vont se développer sur la base d’une vocation qui existe. Deuxièmement la densité démographique sera suffisamment importante pour en faire un marché. Troisièmement ces régions dotées de petits pouvoirs, d’institutions parlementaires et exécutives géreraient leurs propres terroirs.

L’Etat central garderait les attributs de souveraineté:la défense, les transports, les télécommunications, les affaires étrangères. Tous les autres pouvoirs reviendraient aux régions. Cela permettrait de faire de ces régions des marchés viables. Le deuxième intérêt c’est qu’en responsabilisant les gens chez eux on limite les risques de détournement, de mauvaise gestion et de gabegie. »

A une autre question sur l’intention de porter des armes contre son pays à l’époque des événements ayant conduits au passif humanitaire il a répondu qu’à l’instar des palestiniens qui ont porté les armes suite à la « Naqba », les négro-africains qui affirme-t-il avaient subi pire que cela avaient légitimement le droit de porter des armes pour défendre leur honneur.

Sur son retour au pays le président des FPC a déclaré que c’est l’ex président feu Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui était à l’origine de cela suite à une demande qu’il leur a adréssé lors de leur rencontre à New York à l’occasion de l’AG de l’ONU.

Mais ce retour a coïncidé avec l’arrivée de Aziz au pouvoir. Ce dernier a été informé du projet de retour et l’avait accepté.

M.Tiam nie l’existence d’un deal avec l’ex président avec qui les relations avaient été confictuelles, a-t-il souligné. Et d’ajouter qu’avec le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani qui l’a reçu une seule fois, les relations n’étaient ni bonnes ni mauvaises.

Concernant la reconnaissance du parti FPC, le dossier est bloqué à la Cour Suprême depuis 2015 et il demeure au point mort malgré nos interpellations régulières, déplore M.Thiam.

La Rédaction

cridem

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DEVOIR DE MÉMOIRE: 9 AVRIL 1989 À DOUNDÉ KHORÉ.

Le 9 avril 1989 est une date tragique et inoubliable. Suite à un banal incident entre éleveurs Mauritaniens et cultivateurs Sénégalais, le garde frontalier mauritanien Khreibishe Ould Eyde à la gâchette facile, trouve un prétexte pour tirer à bout portant sur des pauvres paysans sénégalais désarmés de Diawara. Bilan: 2 morts (Moussa Sakho et Fousseynou Sakho). 3 blessés graves (Lansana Peinda Sakho, Congo Koné et Lassana Niamé Ba), 12 otages pris et emprisonnés à Selibaby. 

Vous connaissez la suite: le sourire cynique du tristement célèbre ministre de l’intérieur mauritanien  colonel Djibril Ould Abdallah dit Cimper à Dakar devant la presse( le 18 avril). Révolte des jeunes sénégalais, pillage des boutiques et lynchage des maures à Dakar ( 19 avril). Nouakchott réplique par des pogroms anti noirs à Nouakchott et Nouadhibou ( 24 et 25 avril). Rapatriement des populations, les larmes du président Abdou Diouf au CTO de Grand Yoff ( le 28 avril), le fameux discours du colonel Taya ponctué et saccadé par son fameux “Nul n´ignore”, ( 7 mai), la rupture diplomatique entre le Sénégal et la Mauritanie. Des centaines de morts de part et d´autre du fleuve, des déportations massives des populations noires au Sénégal et au Mali et le début d’une longue traversée du désert pour la communauté négro-mauritanienne devenue depuis “sans papiers, ni patrie, sans travail”, autrement des “Palestiniens de l´Afrique de l´Ouest” pour reprendre la belle formule de notre regretté ami et frère Sennen Andriamirado de Jeune Afrique.  

Non à l’oubli!

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DEVOIR DE MÉMOIRE: 9 AVRIL 1989 À DOUNDÉ KHORÉ.

Il y a un engouement nouveau qui pousse beaucoup de gens et parmi eux beaucoup de jeunes à se précipiter de manière désordonnée à la candidature de la députation. Quelles en sont les réelles motivations ? Le salaire à plus d’un million ou l’illusion de penser que l’Assemblée Nationale est autre chose qu’une chambre d’enregistrement des décisions de l’Etat profond ?
A part des prises de parole chronométrées qui font un buzz, relatif d’ailleurs, sur les réseaux sociaux que se passe-t-il réellement au Parlement sinon les validations de propositions de lois qui trop souvent vont à l’encontre de nos intérêts.
Sans une coalition forte de changement toute tentative est ridicule et contre-productive. 
Un député dans le contexte actuel, qu’il soit du pouvoir ou de l’opposition, n’a franchement qu’une portée symbolique. Mais quand même c’est un symbole que nous devons confier à ceux, comme Samba Thiam, qui ont la profondeur nécessaire.
Pour l’instant nos politiciens nous précipitent vers une vaste farce.
Aboubacar Soumaré dit AKA
 Maire  de Sebkha.
Source:  Facebook
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Les FPC alertent contre une tentative de solder au rabais les crimes du régime Taya

Les Forces Progressistes pour le Changement (FPC/issues des Forces de Libération Africaine de Mauritanie/FLAM), alertent contre des manœuvres à travers lesquelles, le pouvoir du président Mohamed Cheikh Ghazouani et certains représentants des victimes des massacres collectifs des années 1989/1991, tentent un règlement au rabais de ce dossier, dans une déclaration rendue publique samedi.
Le document des FPC vise « des tractations sur le dossier du génocide des années de braise, que certains désignent  sous « les termes de passif humanitaire » entre les émissaires du président Mohamed Cheikh El Ghazouani et quelques représentants des victimes et ayants droit, regroupés au sein des coalitions de défense de leurs intérêts ».
Une démarche dont l’objectif évident «est d’aboutir à des résultats viciés par la détermination de l’Etat à solder au rabais des crimes odieux, consécutifs à l’épuration subie par la communauté négro-africaine ».
Toutefois, les camarades du président Samba Thiam demeurent convaincus que « cette énième machination va connaître le même sort que celui des précédentes infructueuses tentatives d’un règlement consensuel, qui élude ce qui devrait en constituer la substance, à savoir la vérité sur les faits et la justice pour les victimes ».
A signaler qu’un débat sur la qualification des orgies sanguinaires des années du régime de Maouya ould Sid’Ahmed Taya, agite la toile depuis quelques semaines, au sujet de la qualification  des faits
dans le cadre de la législation pénale internationale.
Ainsi, le Professeur Lô Gourmo, avocat inscrit au barreau de Nouakchott, et vice-président de l’Union des Forces de Progrès (UFP), défend une thèse suivant laquelle les massacres des années de braise sont à classer dans le registre «du crime contre l’humanité ».
L’avocat semble ainsi adopter une position stratégique, à partir de laquelle la qualification des faits serait plus facile à établir.
Dans le même temps, Mohamed Lemine, un éminent spécialiste opérant à l’étranger, soutient une thèse suivant laquelle les différents éléments du puzzle sanguinaire des années 1989/1991
constituent un cas de crime de génocide.
Cette deuxième  position serait « d’ordre académique », note un avocat.
Au-delà de ce débat, il faut noter que le génocide et le crime contre l’humanité emportent les mêmes peines du point de vue de la législation pénale internationale.
Quant aux termes « passif humanitaire » ils relèvent d’un euphémisme désignant des crimes politiques graves, dans le cadre d’une démarche sans rapport avec le droit, ajoute la ce même source.

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