Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: January 2011

Entre notre ambassadrice à Paris et le consul rien ne va plus : L’argent de 5.000 visas payés cash ne laisse pas de traces comptables

Naha mint mouknassNotre représentation diplomatique à Paris est dans la tourmente d’une affaire pour le moins rocambolesque. L’affaire porte sur les frais de 5.000 visas payés à raison de 72 euros le visa, qui se seraient évaporés sans laisser de traces sur les écritures comptables de l’ambassade.

Depuis la fermeture du consulat de Mauritanie à Paris, en juin 2010, le service des visas a été transféré à l’ambassade, où un employé avait été chargé par l’ambassadrice, de s’occuper des visas jusqu’à nouvel ordre. L’employé en question s’est mis, semble t-il, à encaisser directement les frais de visas en cash, au lieu d’utiliser les timbres comme il est partout de vigueur. Cependant, le nouveau consul Ould El Hadj Sidi, a refusé à sa prise de service, en septembre 2010, d’hériter d’une telle situation et exigé une commission d’enquête. Le président de la république et ses collaborateurs avaient été estomaqués, lorsqu’ils se sont aperçus qu’il s’agit non d’un acte isolé, mais d’une pratique généralisée.
Le ministère des finances qui avait procédé à un vaste mouvement des comptables en poste à l’étranger, a dépêché de toute urgence en France, une commission d’enquête pour passer au peigne fin la comptabilité de l’ambassade, où de graves malversations financières ont apparemment été décelées. Notons au passage que sur les 37 représentations diplomatiques et consulaires, 24 héritaient de nouveaux comptables. Scandalisé, le chef de l’Etat a eu pour une première réaction de suspendre les visas de courtoisie pour limiter les tentations de malversation.
Pendant qu’au plus haut sommet de l’Etat le souci est plutôt de faire en sorte pour ne pas trop ébruiter ce scandale, voilà que des indiscrétions nous rapportent que le bureau du consul, M. Ould El Hadj Sidi, aurait reçu de la visite dans la nuit du jeudi 27 janvier dernier. Les visiteurs se seraient emparés de quelques documents comprenant, à ce qu’il paraît, une liste des versements effectués auprès de sa tutelle. Ils ne se seraient pas intéressés qu’aux documents comptables seulement. Dans leur forfaiture, il semble qu’ils aient fait main basse sur des bijoux en or et des pierres précieuses appartenant à la progéniture du consul. Dès que le consul fit part de son intention d’avertir la police française pour les besoins du constat et de l’enquête, explique t-on, l’ambassadrice Lematt Mint Ewnen s’y serait opposée, préférant que l’enquête soit diligentée par une juridiction proprement mauritanienne, en l’occurrence le tribunal de Nouakchott, plutôt que de mêler la police française à ce scandale dans la chancellerie. Peu convaincu des arguments de l’ambassadrice, d’autant que le consul tenait, semble t-il, à retrouver les bijoux de son épouse, la discussion entre les deux fonctionnaires de la chancellerie s’est transformée en dispute. Gênés par cette atmosphère électrique, des témoins auraient préféré s’éclipser pour ne pas encore en entendre plus.
Vrai ou faux, le consul aurait en fin de compte renoncé à recourir à la police française quand l’ambassadrice lui avoua détenir les documents disparus dans son bureau. Les accusations vont bon train tant et si bien que l’atmosphère est devenue exécrables dans la l’ambassade. Au fond ce scandale n’a pas encore révélé tous ses mystères. Trop de zones d’ombre subsistent encore.
En attendant d’en savoir plus sur ce qui agite cette ambassade à Paris, nous apprenons que la commission d’enquête aurait trouvé la valeur de quelques millions d’ouguiyas de timbres dissipés, alors que le comptable du consulat prétendait en être, en rupture. Il semblerait que la signature de celui-ci serait gelée, ce qui expliquerait par ailleurs le retard des salaires.
A l’heure actuelle, la commission d’enquête devrait être rentrée à Nouakchott amenant dans ses valises la signature de reconnaissance des faits par les concernés pour la contre valeur de frais d’émission de 5.000 visas. Ces derniers auraient prétendu que le retard des aveux est imputable à la pression que leur mettrait l’ambassadrice pour tout nier. Comprenne qui pourra les dessous de cette affaire !


Moussa Diop- LE QUOTIDIEN DE NOUAKCHOTT.

 

L’indépendance du Sud-Soudan votée à une écrasante majorité, le temps des défis

SUD SOUDANSelon les premiers résultats de la commission électorale, près de 99% des Sud-Soudanais ont exprimé dans les urnes leur volonté d’indépendance lors du scrutin qui s’est tenu du 9 au 15 janvier.Près de 99% des Sud-Soudanais ont choisi de voter en faveur de la sécession lors du référendum pour l’indépendance qui s’est tenu du 9 au 15 janvier, selon les premiers résultats préliminaires complets publiés par la commission électorale dimanche.

Selon des chiffres publiés sur le site internet de la commission électorale du Sud-Soudan et reposant sur le dépouillement de 100% des urnes du Nord et du Sud du pays, 98,83% des votes sont en faveur de la sécession.

Ces résultats doivent être annoncés officiellement dimanche lors d’une cérémonie organisée à Juba, la capitale du Sud-Soudan, en présence de Salva Kiir, président de la région semi-autonome du Sud-Soudan appelée à devenir un Etat indépendant.

Entre le 9 et le 15 janvier, le Soudan, plus grand pays d’Afrique, a vécu un moment appelé à rester dans les mémoires : le référendum pour l’autodétermination du Sud. D’importantes questions restent cependant en suspens : le tracé de la frontière, l’avenir de la région pétrolifère d’Abyei, la citoyenneté. Nos envoyés spéciaux Mélissa Bell et Karim Hakiki ont parcouru la région pour vous.

Démarcation de la frontière, partage de la manne pétrolière, respect de la citoyenneté… le Nord et le Sud du Soudan ont moins de six mois pour boucler un ensemble de dossiers litigieux avant la proclamation de l’indépendance du Sud-Soudan.

Les premiers résultats partiels créditent la sécession de près de 99% des voix, et garantissent déjà la victoire de cette option, lors du référendum d’indépendance qui s’est déroulé du 9 au 15 janvier.

Les responsables sudistes invitent la population au calme, et pour cause. L’indépendance a été votée, les résultats doivent encore être officialisés, mais surtout la sécession n’est pas encore réalisée.

Le Sud-Soudan sortira alors de la domination soudanaise. Mais d’ici juillet, le Nord et le Sud doivent s’entendre sur un très grand nombre de dossiers chauds.

Avec des centaines de milliers de Sudistes vivant toujours dans le nord du pays, et un nombre inférieur de Nordistes au Sud, les deux parties doivent rapidement trouver un accord sur le statut de ces personnes si elles ne veulent pas accélérer les vagues de migration déjà commencées.

AFP& FRANCE24.

 

 

“Hors de question” de reconnaître Gbagbo, prévient la Cédéao

gbagboIl est “hors de question” de reconnaître en Laurent Gbagbo le président de la Côte d’Ivoire, a annoncé dimanche la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dans un communiqué diffusé en marge du sommet de l’Union africaine, en Ethiopie.

Cette mise au point intervient alors que l’Union africaine a nommé une nouvelle commission de chefs d’Etat pour tenter de négocier une issue pacifique à la crise ivoirienne. Les cinq présidents ont un mois pour rendre leurs conclusions.

“La décision qu’ils ont prise est d’entreprendre une fois de plus une initiative pacifique pour faire partir Gbagbo, pas pour légitimer Gbagbo. C’est hors de question”, a dit James Victor Gbeho, président de la commission de la Cédéao.Le blocage ivoirien dure depuis la publication des résultats du second tour de l’élection présidentielle, qui s’est déroulé le 28 novembre.

Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur par la commission électorale, dont les résultats ont été certifiés par les Nations unies et reconnus par la quasi-totalité de la communauté internationale.

Mais, invalidant une partie des suffrages, le Conseil constitutionnel, formé de proches de Laurent Gbagbo, a inversé le résultat et proclamé le président sortant vainqueur du scrutin.

Ouattara et son gouvernement sont confinés dans l’Hôtel du Golf, dans Abidjan, sous la protection des casques bleus de l’Onuci.

Lors d’une conférence de presse en marge du sommet de l’Union africaine, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a réitéré son appel au départ de Gbagbo. “Il est important que Gbagbo respecte pleinement la volonté des Ivoiriens”, a-t-il dit. “Plus ça durera, plus les problèmes deviendront graves pour le peuple”, a-t-il ajouté.

Le Sud-Coréen Y.J. Choi, principal représentant de l’Onu en Côte d’Ivoire, a prévenu pour sa part que les milliers de casques bleus déployés dans le pays étaient prêt à se battre si nécessaire. “Même si notre mission est de protéger, nous avons des équipements supérieurs et nous pourrons toujours riposter”, a-t-il dit.

Richard Lough et David Clarke; Henri-Pierre André- REUTERS.

 

Soyez tranquilles les FLAM n’ont pas besoin de leçon !

flamLes FLAM est une organisation politique structurée qui mène un combat politique contre  toute forme d’injustice en Mauritanie. La cheville ouvrière de ce combat c’est la lutte contre le racisme d’état et l’esclavage en Mauritanie. Aucun pays ne peut s’épanouir, socialement et culturellement avec ces pratiques moyenâgeuses en son sein. C’est pourquoi les FLAM se battent pour que les aspirations des noirs à la dignité, à la citoyenneté et à la liberté soient respectées en Mauritanie. Si ce que je viens dire n’était pas le crédo des FLAM, je ne serais certainement PAS militant de cette organisation car j’ai grandi dans une famille de tolérance et de respect où se côtoyaient des gens de divers horizons.

Le combat contre l’injustice que vivent les noirs en Mauritanie est le sacerdoce des FLAM, les recommandations de Pulloori et sa clique  ne vont pas nous distraire. Si Pulloori était un militant sérieux des FLAM, il aurait du animer le débat ‘fictif’ qu’il veut nous imposer, au sein de sa propre structure de base voire sa section. Malheureusement pour lui, étant un militant nostalgique des FLAM son débat n’aboutira à rien et personne ne le prendra au sérieux car il est masqué dans sa cagoule comme un Jihadiste d’Al-Qaïda voulant ‘bombarder’ des flamistes que nous sommes. Pourquoi, parce nous refusons la compromission, nous refusons des strapontins et nous refusons de piétiner les fondamentaux de notre lutte tant que des signaux positifs ne seront pas donnés à l’endroit des noirs de Mauritanie par rapport à leur droits culturels, politiques, économiques et sociales.

Je voudrais rappeler à Pullori et sa clique qu’on ne choisit pas de quitter les FLAM ou se mettre à l’écart des FLAM et venir dicter aux FLAM la conduite à tenir. C’est insensé. Je sais que vous rechignez à donner vos cotisations ou un pourcentage de votre salaire pour le combat que nous menons mais les FLAM restent ouverts à tous ceux qui veulent y adhérer  ou revenir à condition qu’on épouse les idéaux des FLAM que j’ai parlés plus haut.

Pullori nous dit qu’entre 2005  et maintenant c’est le silence total des FLAM du moins de  sa section Europeenne. Pullori si ce que vous dites était vrai, je pense que vous auriez économisé votre peine à parler des FLAM  car vos attaquent ne visent que des militants de notre section. 

Pour te rafraichir la Mémoire maître Pullori, maître dans la diversion et l’endormissement de ceux et de celles qui n’ont aucune culture politique, je te rappelle que  c’est nous les premiers à organiser des journées des martyrs tous les 6 décembre, c’est nous les premiers à lancer la pétition à la mémoire des 28 soldats pendus d’Ina, c’est nous avec nos partenaires qui manifestons pour que le 28 novembre ne soit uniquement jour anniversaire d’indépendance de la Mauritanie…mais aussi un jour de deuil et de recueillement pour nos martyrs.

Cette année 2010 beaucoup d’organisation et associations politiques  ont fait comme nous en organisant des journées des martyrs et nous en réjouissons car nous ne faisons la concurrence à personne. Si d’autres copient ce que nous faisons   c’est que ce qu’on a fait n’était pas mauvais.

C’est après la rencontre de notre président avec l’ex-président Sidi Oud Cheikh Abdallah aux USA que les premiers refugiés ont commencé à rentrer en Mauritanie.

Pullori est de mauvaise foi quand il dit que les FLAM n’ont rien fait depuis la scission de 2006. Mr pullori ayez la tranquillité au sein des FLAM il n’y a pas une aile dure et une aile friable par le système raciste et esclavagiste mauritanien mais une et unique aile qui sait où elle va et où elle n’irait pas, si je peux emprunter l’expression de Kane Bocar.

A chaque fois que le congrès des FLAM s’approche les éperviers politiques vont à la chasse. Mais n’ayez  pas  crainte, il se passera bien et merveilleusement bien. Ce congrès sera à une année-lumière de celui de Cincinnati en termes de débat et de réussite. Parce qu’il y’a cohésion dans le groupe des congretiste. Et c’est toujours l’intérêt du peuple qui primera.

 En fin Pullori, c’est  nous les militants qui faisons les FLAM, nul ne peut entrainer cette organisation là où nous ne voulons pas aller.

Donc libre à toi d’attaquer la vie privée  de certains cadres des Flam mais qu’elle crédit donner à quelqu’un qui prêche avec un masque. Aucun.

 

La lutte continue.

 Kodda BA

www.flamnet.info

www.flamonline.com

 

Ironie de l´histoire!

aziz mauritanieIl y a deux ans seulement la Mauritanie était dos au mur face à la communauté internationale.La cause : l’ex –général Mohamed Ould Abdel Aziz renversait par un coup d’Etat militaire le président élu démocratiquement Sidi Ould Cheikh Abdallahi.Un coup de force condamné à l’unanimité par l’UA, l’UE et l’ONU.La Mauritanie fut alors suspendue de l’organisation de l’unité africaine, de la Francophonie et les financements auprès des bailleurs de fonds bloqués.

Le pays fut ainsi isolé financièrement et même menacé de représailles militaires. L’image de pays modèle de la démocratie en Afrique que la Mauritanie avait gagné au sortir de l’élection présidentielle de 2006 ne tarda pas à s’estomper. Les partis d’opposition regroupés autour du label de contestation du FNDD réclamant le rétablissement du président déchu de ses fonctions accentuèrent les pressions sans faire plier le putschiste plus que jamais déterminé à rester au pouvoir par tous les moyens quitte à isoler son pays du reste du monde . Seul ou presque contre une communauté internationale qui tente par le dialogue de ramener le président Aziz à renoncer à son coup d’Etat, le Général restait sourd au langage des médiateurs exactement comme aujourd’hui le président Bagbo Laurent. Le temps jouait beaucoup en faveur du tombeur de Sidioca (ce dernier assigné en résidence pendant plusieurs mois.) Le pays était coupé en deux entre le camp des putschistes et celui des anti-putschistes dans un climat social et politique tendu. Soutenu par certains puissants lobbies financiers de son clan, le président Aziz arrivait à tenir le coup en alimentant les caisses de l’Etat qui commençaient à souffrir de l’assèchement des lignes de crédits des bailleurs de fonds. Le bras de fer engagé avec ses adversaires ainsi qu’avec la communauté internationale finira par tourner à sa faveur. La longue médiation de Dakar qui accoucha d’accords permettant la tenue de nouvelles élections sous la supervision de représentants de l’UA, et d’autres observateurs internationaux donna lieu à un scrutin libre et démocratique. Ce fut l’ultime occasion saisie par le putschiste pour valider par les urnes son pouvoir. Usant de subterfuges qui laissèrent coi ses challengers, l’ancien Général s’imposa dès le premier tour devant ses rivaux dont les contestations n’avaient pas de poids argumentatif pour convaincre une opinion lassée de vivre une crise profonde. De guerre lasse, les perdants de cette élection abandonnèrent le front de la contestation post-électorale pour trouver d’autres expédients pour fragiliser un pouvoir bien décidé de mettre hors de l’état de nuire ses contestataires. Du FNDD on passa à la COD une structure qui ne résista pas aux coups de boutoir des partis de la majorité soutenant le président Aziz. L’homme qui dirige aujourd’hui la Mauritanie commence à séduire la communauté internationale par sa bataille contre le terrorisme et la lutte contre la gabegie. C’est lui qui fut porté à la tête du conseil de paix et de sécurité de l’UA à l’occasion de son sommet qui se tient ce dimanche à Addis –Abeba pour tenter de trouver une issue à la crise ivoirienne. Il a déclaré d’un ton ferme le principe du respect de la démocratie et l’intransigeance de l’UA face aux protagonistes de la crise en Cote- d’ivoire. Ironie de l’histoire !

Cheikh Tidiane Dia

LE RÉNOVATEUR