LGN 20/01 Mooliiɓe rewankooɓe mbaɗii seppo hannde 19 janvier e nder Ndakaaru ngam hollude mette mum e dartin’gol nawtugol maɓɓe. Molliiɓe Muritani heddiiɓe e nder Senegaal mbeltaaki. Hannde, ɓe ngarii seppude e yeeso HCR e gardagol diɗɗal pelle mooliiɓe rewo e nder leydi Senegaal.“HCR korompii, Senegaal korompii…..ko fotde amen min naamnii” nanaama e mbeddaaji catiiɗi ñiiɓirde HCR hakkunde waktuuji 1103 subaka haa waktuuji 1200 naange e hoore. Seppo ngoo ɓaaƴii gite laamu leydi ndi kañum e HCR, so ɓe neldude polis yoo riiwtu woɗɗtin seppooɓe ɓe e sara ñiiɓirde HCR. Ko e nder duko e gulaaji keewɗi hakkunde maɓɓe e polis, HCR felliti jaɓɓaade ɓe. Ko e nder ɗuum ɓe nanondiri e neldude njoyo e maɓɓe ngam yiyondirde e hoohooɓe HCR ngam yeewtidde e maɓɓe e caɗeele kootol maɓɓe. Ina jeyaa e ɓeen Njoyo, Aljumaa Siisoko, Mammadu Wan, Abdullaay (gummiiɗo daande mayo ngam tawtoreede) e ɗiɗo woɗɓe.

E ko goomu mooliiɓe oo holliri 5200 mooliiɗo ina heddii e fonngo mayo ina fadi nawteede kono laamu Muritani saltiima nawtude e dow nanondiral hakkunde maɓɓe e laamu Senegaal. Goomu oo kadi woytiima HCR won’de hootɓe ɓee ne ngonaani e jam sabu feccere e maɓɓe ko rusaaɓe e gure ɗo ɓe njeyanooka etee ɓe ndañaani toon leydi ndema wolla fotde maɓɓe.E oo sahaa kootol mooliiɓe ko ko teeŋi sabu laamu Muritani hollitii dartinii kootol, etee HCR haalaani hay huunde ko ina luutndii ko laamu Muritani nguu haali ko.

Binndol Abu Gay, www.mbiimi.com

Samory Ould Beye, l’un des dirigeants de l’Alliance populaire progressiste (APP) a déclaré être toujours membre de cette formation, malgré les appels répétés de la part de certains appelant à son exclusion, suite à des déclarations considérées comme hostiles à Messaoud Ould Boulkheir, président de l’APP. Dans une interview avec Sahara média qui sera publiée dimanche, par le journal « Al Akhbar », Samory Ould Beye a indiqué que la majorité des cadres de l’APP sont de son avis, à savoir que le mouvement El Hor créé par Messaoud doit être réactivé, contrairement à ce que pense le président de l’Assemblée nationale.

Samory a démenti la rumeur selon laquelle certains dirigeants de l’APP auraient demandé son exclusion du parti, ajoutant que c’est plutôt des « individus manipulés » qui se sont fait l’écho d’une telle demande. Il a cependant reconnu l’existence de profondes divergences entre lui et la direction du parti.

SAHARA MEDIAS

Dans son édition d’aujourd’hui 20 Janvier, la quotidien Elemel Eljedid a révélé un rapport comptable établi par Deloitte, un bureau d’audit. Ce rapport affirme la disparition d’un montant de 11.798.220.362,00 ouguiyas. Selon le journal, il s’agit d’un montant de 48 millions de dollars donnés à la Sonimex, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme spécial d’intervention en 2008. C’était pour aider la société d’importations et d’exportions à assurer l’approvisionnement du marché en riz et en blé.

“Le FLAM est dirigé par des hommes de valeurs qui rabattent un travail extrément important qu’il faut encourager”

La justice s’est finalement prononcée au terme d’un procès quasi expéditif, qui balise une nouvelle étape d’un long et périlleux combat entre ce mouvement abolitionniste et le pouvoir en Mauritanie. Ce nouvel épisode de la confrontation ouverte entre le pouvoir d’Aziz et l’IRA-Mauritanie de Birame intervient dans un contexte politique trouble, sensible, incertain et constitue une menace réelle pour la fragile unité de notre pays. Dés lors que la Mauritanie ne manque pas de défis en cette période caractérisée par une crise multi- forme entretenue par un environnement loin d’être approprié à la réflexion ou à la recherche de solutions démocratiques ou consensuelles. Le verdict a été de 6 mois de prison ferme pour Birame Ould Dah Ould Abeid Président de l’IRA-Mauritanie et ses collègues Maouloud Ould Boubou Dah Ould Boushab, Ali Ould M’Bareck, Cheikh Ould Abidine et Balla Touré. Pour mieux comprendre la lecture de cette décision de justice par l’IRA-Mauritanie nous avons invité pour vous, le secrétaire général de l’Ira-Mauritanie El Hussein Dieng.

 SOS Abbere : Mr Dieng  Bonjour. Merci d’avoir accepté notre invitation malgré vos nombreuses préoccupations. Tout d’abord actualité oblige Birame Ould Dah Ould Abeid et ses collègues ont-ils par ce verdict obtenu à votre avis un procès juste et clément ou au contraire est- il une pure fabrication de la machine judiciaire à leur encontre autrement dit quel jugement faites vous du déroulement de ce procès?

 Mr Dieng : Je voulais à prime abord vous prendre pour témoin de cette décision de justice qui comme je l’ai déjà dit sur les ondes de RFI, ne reflète pas les faits qui se sont déroulés devant le commissariat d’Arafat. Au regard de ce verdict, nous constatons que les droits de l’homme et particulièrement la lutte contre l’esclavage recule en Mauritanie malgré la dernière loi promulguant la lutte contre cette pratique et ses séquelles.

 Aujourd’hui, il faut lire à travers cette décision de justice la volonté des autorités gouvernementales instrumentalisant la justice, de découdre avec la personne et le discours d’un homme qui est le seul à dire ce que même les leaders d’opinion reconnus dans ce pays pensent tout bas. Cette décision de justice est loin de faire taire Biram, ses compagnons et le peuple mauritanien qui ont amorcé un autre virage, celui du changement par toutes les voies.

SOS Abbere : Quelles appréciations faites vous de l’action intérieure et extérieure par rapport à ce problème. En particulier celles des organismes de droits de l’homme spécialisées, de la société civile ou encore des chancelleries occidentales qui font en général de ce combat le credo de leur politique étrangère?

Mr Dieng : Nous avons apprécié à sa juste valeur cette volonté soudaine de se sentir concerné par l’arestation de Biram et compagnons par toutes les organisations des droits de l’homme présentes en Mauritanie et celles spécialisées basées en Mauritanie ou à l’extérieur qui ont à la minute qui a suivi de cette arrestation chercher à comprendre et à prendre une position à travers des communiqués et des coups de téléphones pour manifester leur solidarité. Cette position a été observée par les partis politiques de l’opposition qui nous ont invités lors du dernier meeting pour crier notre ras le bol. Malheureusement, nous n’avons pas constaté meme si c’est pour l’aspect humanitaire un communiqué des partis ADIL et UPR pour déplorer l’arrestation d’un militant des droits de l’homme même si le contenu n’est pas partagé. En ce qui concerne les chancelleries occidentales (confidence oblige) que nous avons rencontrées, je n’ai pas rater l’occasion de les demander de prendre leur responsabilité devant les dérives de l’Etat en arrêtant un militant des droits de l’homme (la convention relative à la protection des défenseurs de droits de l’homme oblige)qui n’avait qu’un seul souci, celui de libérer deux jeunes filles détenues par une femme esclavagiste. Mieux, j’ai eu l’occasion de les dire qu’elles sont les premières à comprendre le droit à l’égalité que le citoyen mauritanien réclame en essayant de parer le pire qui peut advenir à tout moment.

 En continuant d’allouer à l’Etat Mauritanien des subventions par la voie de l’Union Européenne, ces chancelleries que nous appelons pays amis et partenaires au développement se fient tout simplement des cas d’esclavages avérés qui ont été présentés à l’opinion nationale et internationale par Ira mais aussi par SOS Esclaves et AFCF etc ; Mieux l’état calamiteux et dégradant des droits de l’homme n’est pas pris en considération dans le cadre de la coopération bilatérale et multilatérale. L’Etat Mauritanien ne reconnaitra pour rien au monde des cas de pratiques esclavagistes parce qu’il n’a pas la volonté réelle d’engager les questions qui peuvent bouleverser le pays à la minute. Il y’a deux extrémités qui sont en train de faire route et le jour qu’elles se croiseront dans ce pas, la marche vers le palais sera inévitable. Il s’agit des enfants qui naissent dans les bidonvilles et qui ne comprennent pas les disparités entre les quartiers chics de Nouakchott et les intellectuels hratinos-négros qui ne comprennent pourquoi, une telle situation doit perdurer et actuellement réfléchissent sur les solutions d’un changement. J’ai fait comprendre aussi à ces chancelleries qu’une très grande partie de l’armée n’est pas d’accord avec le régime actuel.Ce sont des hommes qui vivent à l’image des citoyens de grandes injustices parce qu’ils ressentent les difficultés de la vie en allant au marché, dans les hôpitaux, dans les bus, taxis et autres lieux de rencontres. Pourquoi, ils ne sont pas bien traités, ceux là qui meurent dans les champs de bataille.

Bref de la question de l’arrestation de biram en passant pas les droits à l’égalité (civique, politique, économique et autres), l’enrichissement illicite des uns, le problème des terres, de l’arabisation, l’exclusion et le racisme d’Etat, le silence humiliant des oulémas rien n’a été laissé pour attirer l’attention sur les questions brûlantes qui ne sont pas posées sur les places publiques. Il y’a lieu pour les partenaires au développement à apprendre à dire la vérité aux autorités Mauritaniennes sur la question des droits de l’homme mais aussi sur la gestion très particulière des richesses du pays des biens du pays en incluant les deux autres communautés marginalisées (hratin et négro africain).

SOS Abbere : La femme par qui le scandale est arrivé a été parait- il condamnée à six mois de prison et 3 mois pour la mère des petites filles exploitées. Ce verdict est en soit une reconnaissance de l’appareil judiciaire qui vous donne raison, que pensez-vous de la décision elle-même ?

Il faut préciser que les deux filles ont chacune une mère qui a été jugée. Cette parodie de justice cherchant à faire de l’égalité de justice entre Biram et cette dame ne trompe personne. Il y’a une volonté de l’autorité Mauritanienne à faire comprendre sournoisement qu’en Mauritanie, malgré le cri des défenseurs des droits de l’homme, il existe une justice. Cette décision de justice, nous l’attendions sur l’accusation de pratiques esclavagistes et non sur exploitation de mineures.

Il y‘a lieu pour les autorités mauritaniennes de comprendre que Biram mérite un autre traitement qui n’est pas celui là. Mohamed Ould Abbdoul Aziz doit comprendre que ceux qui l’entourent et cherchent par tous les moyens à entretenir leurs intérêts en masturbant leur conscience ne lui disent pas la vérité et cherchent à l’écarter des vraies questions de l’heure qui peuvent chambouler le pays à tout moment.Il y’a pour Mohamed Ould Abbdoul Aziz d’affronter ces problèmes qui sont posés par Biram et autres en s’approchant d’eux en sachant que malgré ce qu’ils disent aiment le pays comme lui. Mohamed Ould Abdoul Aziz doit savoir que ce qui l’applaudissent actuellement ont déjà sacrifié la tradition avec ses prédécesseurs et qu’ils finiront un jour, s’ils ne se rangent pas du coté du peuple à le juger contre les avantages qu’ils les donnent présentement.

SOS Abbere : Certains pense à tort ou à raison que l’utilisation de ces petites filles est une forme très répandue dans notre société de lutte contre la pauvreté. Dans un pays comme le notre ou les diplômés peinent à trouver des opportunités d’emploi. Avez-vous des alternatives d’embauches ou tout au moins des conseils pour ceux qui seront tentés par la force du besoin de passer à l’avenir par ces méthodes ?

Mr Dieng : il est connu de tous que des enfants de cet age ne sont pas à faire travailler car c’est interdit par non seulement la loi mauritanienne mais par la convention internationale ratifiée par la Mauritanie. Pour faire travailler quelqu’un, il suffit d’avoir son consentement, celui de ses parents tuteurs avec des documents dument faits pour demain. Les gens doivent sortir de ces prétextes en avançant sur le droit ce chemin en respectant l’autre.Les inspections de travail sont aussi malgré leurs corollaires de problèmes et de difficultés mises en place pour des contrats de travail. Cette décision de justice est une leçon pour tout le monde.

SOS Abbere : Avez-vous des nouvelles de Birame de son état de santé ? Est-il Correctement traité ?

Les autorités mauritaniennes avaient pris l’engagement de passer à une radio de son genou gauche ou il avait reçu une matraque mais malheureusement, rien n’a été fait. Il va très bientôt et au mouvement, nous considérons qu’il est parti en voyage comme il nous habitué. C’est l’occasion pour nous de battre la sensibilisation et la mobilisation par un plan d’action qui consiste à implanter dans toutes les moughatas du pays. Ce travail a déjà commencé par une mission sur Rosso et Nouadhibou.

 SOS Abbere: Quelle signification donner vous au ralliement de Sarr Ibrahima à la majorité présidentielle juste après l’arrestation de Birame et ses collègues ?

Tout le monde savait depuis très longtemps qu´il rampait pour rejoindre la majorité présidentielle. Pour nous Ira et le FLER (front de lutte contre l’esclavage le racisme d’Etat et l’exclusion) c’est tout simplement un reniement du discours pour celui qui a connu ce grand Monsieur. L’éclatement de l’Ajd/mr vient de se justifier. Il n’ya rien qui justifie à nos yeux un tel ralliement car les mêmes problèmes continuent de se poser avec acuité.

Que pense Sarr de l’injustice, de l’exclusion et du racisme d’Eta qu’il a toujours combattu ?

Maintenant quand on veut convaincre quelqu’un changement de position politique on avance tous les arguments même parfois on invoque le diable. Devant la Télévisons sénégalaise (2stv) il a été écouté sans convaincre même le journaliste qui était devant lui.

  Le FLAM a été parmi les premiers à critiquer avec les termes les plus forts l’arrestation du président de l’IRA-Mauritanie comment avez-vous  apprécié cette position?

Le FLAM est dirigé par des hommes de valeurs qui rabattent un travail extrément important qu’il faut encourager. Nous les saluons au passage de la vision d’une mauritanie égalitaire, juste et prospère que nous partageons.

 Certains vous accusent d’avoir travaillé pour l’Ambassade d’Israel et pour les extrémistes arabes, il n’exclut pas une connivence entre Israel et le parti radical Italien ?

Je suis à meme de vous dire et comme l’a déjà dit mon président Biram, Israel a été courtisé pour implanter une ambassade en Mauritanie par ceux que tout le monde connaît via les oulémas qui avaient fait les mains et les pieds pour se rendre d’abord en Israel et pour la suite inviter les autorités Israéliennes.En tant que citoyen, j’ai eu la charge d’etre porte parole de cette ambassade, attaché de presse, culturel et prouvant la coopération économique entre la Mauritanie et l’Israel. Je vous rappelle que ce poste était disputé par des éléments de la communauté beidan. Je parle sous le contrôle de grands messieurs qui connaissent ce dossier. Je connais maintenant de grands bonnets de cette communauté qui ont toujours cherché subventions et finacements de l’Eta di’Israel que l’on décrie partout. Pour ces extrémistes arabes, je veux dire que la battaille est ailleurs. Pourquoi devront nous refuser de coopérer avec Israel si certains le font avec des pays arabes ?

 Je vous remercie.

SOS Abbere