Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 23/01/2011

Les nouvelles des militants abolitionnistes détenus arbitraires en Mauritanie sont alarmantes

diko hanouneIl y a urgence de dénoncer la situation extrêmement grave surtout critique dans laquelle se trouve nos camarades détenus arbitrairement depuis le 13 décembre 2010 sur du faux et usage de faux de la police Mauritanienne. Malgré le recul et l’aggravation des violations des droits de l’homme en Mauritanie, nous lisons et écoutons les délires inégalés certaines personnalités de mauvaises haleines par-ci, par-là disant tout ce passe à merveille dans ce pays. Il n’y aura pas plus choquant et cruel au monde de priver des hommes la liberté arbitrairement, encore moins on ne pouvait imaginer qu’il se passait la pire atrocité de l’autre côté des barrières de la prison loin des regards curieux. Nos camarades sont privés de soins, la nourriture, des visites familiales et les balades. Ils sont confinés entre quatre petits murs, l’état Mauritanien attend qu’ils meurent de faim où par manque de soins. L’Allemagne nazie avait mené des cherches très poussées sur l’extermination des juifs, la même chose se passe en Mauritanien pour exterminer les noirs depuis une quarantaine d’années sous la supervision de la puissance coloniale qui est la France et les autres pays occidentaux en général particulièrement l’Europe. Des assassinats sont programmés, étudiés en avance depuis la présidence de la « république islamique de Mauritanie », pas une réaction, on attend apparemment l’annonce des décès aux parents et amis pour inonder les fleuves africains des larmes de crocodile. Nos camarades sont nourris en fonction de la bonne humeur du directeur de la prison et les gardes qui sont chargés de les faire souffrir à bloc.

Les autorités pénitentiaires refusent de fournir toutes nourritures aux militants des droits de l’homme détenus, ce sont les parents qui ont cette lourde charge quotidiennement en plus ils ont l’interdiction formelle de voir nos camarades. En réalité, personne ne sait pas si les gardiens dégustent les repas des détenus où s’ils les versent dans la poubelle directement. Plusieurs plaintes ont été formulées dans ce sens pour dénoncer les mauvais traitements mais rien n’a été fait. Des indiscrétions commencent à rompre le silence surtout à s’indigner, ils nous informent que nos camarades peuvent rester plusieurs jours sans être alimentés sous un rythme soutenu d’interrogations musclées pour les faire craqué. Les autorités administratives et judiciaires chercheraient coûte que coûte leur coopération avec le pouvoir du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Quand on essaye de parler aux autorités pénitentiaires, elles nous répondent sèchement que les ordres viennent d’en haut, qu’elles n’ont rien à expliquer, c’est tout. Les avocats de la défense se battent comme des lions depuis plusieurs jours pour obtenir un suivi médical et le droit aux soins, curieusement ce ne sont pas les juges qui ont le pouvoir de décision mais le procureur de la « république » Cheikh Ould Baba Ahmed qui avait promis une réponse rapide dans les meilleurs délais aux sollicitations des avocats mais il semble disparaitre dans la nature sinon il a décidé tout bonnement comme d’habitude dans ce pays de faire courir la défense. Il y a encore plus grave, nos camarades n’ont été condamnés que verbalement, la notification de la décision ne leur est parvenue depuis le 06 janvier 2011.

Donc ils ne peuvent se voir en cassation que si le trébuchant système judiciaire inféodé avec les esclavagistes accepte au moins l’envoi de la décision écrite. L’attitude des intellectuels et partis politiques mauritaniens est révoltante, en les lisant et écoutant ils sont tous des militants abolitionnistes mais sur les faits, c’est l’arbre du cache la forêt. Aucune solidarité ne s’est réellement manifestée, il y a eu énormément des communiqués de condamnations des arrestations des militants abolitionnistes par principe sans aucun suivi. L’appel à la générosité lancé par le FLERE n’a pas recueilli ne reste qu’une seule contribution ni des partis politiques ni du particulier Mauritanien lambda. On se demande comment peut on imposer la justice dans notre pays si nous ne sommes pas prêts à faire le moindre effort où sacrifice ? Les tunisiens et d’autres sont y arrivés pas en se résignant sur le sort scellé du langage fataliste MEKTOUB.

L’humoriste Coluche disait dans un sublime sketch tant que je gagne, je joue. Malheureusement c’est à ce jeu les officiers de l’armée mauritanienne jouent actuellement avec le peuple meurtri par la dictature depuis leur coup de force en 1978. Il faudra absolument dire haut et fort à ces officiers de pacotilles du luxe qu’ils déguerpissent, ils ne gagneront pas tous les jeux. Disons halte, ça suffit, assez d’injustice et y a en marre. Une pensée unique aux familles de nos camarades détenus arbitrairement depuis le 13 décembre 2010 qui souffrent beaucoup.

Solidarité et soutien total aux femmes, enfants en bas âges etc……………… des militants abolitionnistes en prison, si vous lisez ces lignes, faites un geste humanitaire Mesdames et Messieurs.

Mort d’un homme par pendaison au stade olympique

STADE CAPITALELe corps sans vie d’un jeune homme de 30 ans a été retrouvé, dimanche matin pendu dans un balcon du stade olympique de Nouakchott. L’homme, de forte corpulence et de teint foncé, s’est vraisemblablement tordu le cou au moment où il s’est jeté pour se suicider. Des témoins oculaires ont indiqué qu’un papier est tombé de la victime et a été rapidement ramassé par un policier qui a indiqué qu’elle ne contient qu’un numéro de téléphone. Un officier de police présent sur le lieu du suicide a indiqué que le jeune homme est de nationalité sénégalaise. Par la suite, le procureur de la République, arrivé sur les lieux quelque temps plus tard, a donné l’ordre de lever le corps qui a été transporté dans une ambulance à l’hôpital.

ANI & Sahara médias.

Des intellectuels avertissent :” Il y a un risque de guerre civile “

gbagboLaurent Gbagbo s’est maintenu au pouvoir après avoir récusé les résultats du scrutin présidentiel favorables à Alassane Ouattara tels que proclamés par la Commission électorale indépendante, certifiés par l’ONU et reconnus par la communauté internationale. Il y a aujourd’hui risque d’escalade vers une guerre civile. Dans certains quartiers d’Abidjan, à la suite des interventions des forces de l’ordre fidèles à Laurent Gbagbo, il y a eu des disparus dont les leurs restent sans nouvelles, les reportages de presse montrent des cadavres gisant dans les rues, les agents de la morgue refusent de rendre les corps de personnes assassinées à leur famille. Le soupçon pèse sur l’existence de charniers et la pratique d’incinération des corps à faire disparaître du comptage des victimes. Hors d’Abidjan, principalement à l’Ouest du pays, des ONG médicales signalent de graves violences contre les civils.
Le souci d’une analyse rigoureuse nous conduit à reconnaître qu’il n’y a pas, en Côte d’Ivoire, de haine atavique entre prétendus groupes ethniques ennemis, ni même entre autochtones et allogènes, entre sudistes et nordistes, encore moins entre chrétiens et musulmans. Des tensions multiformes existent, parfois vives, notamment sur les conditions d’accès à la terre et ce, de longue date. Mais l’imbrication des intérêts mutuels a généralement favorisé des solutions négociées aux désaccords récurrents. Qui plus est, la Côte d’Ivoire reste une terre où le métissage est ancien. C’est un melting pot trans-ethnique, cosmopolite et pluriconfessionnel. Qui serait contre qui dans une guerre «civile» ivoirienne? La réponse n’a rien d’évident.
Si des circonstances se sont conjuguées au cumul des peurs, des rancoeurs et des intérêts égoïstes pour provoquer des affrontements entre populations à l’Ouest de la Côte d’Ivoire dans les dernières semaines, il faut aussi rappeler la résilience d’une majorité d’Ivoiriens, tous bords confondus, qui affrontent la crise sans verser dans l’hostilité. A l’échelle nationale, les partisans de Laurent Gbagbo sont une minorité tonitruante et agissante, monopolisant les médias d’Etat désormais caporalisés, mais il ne faut pas en surestimer le poids démographique.
Des arguments sont utilisés par Laurent Gbagbo: la défense de la souveraineté nationale ou le risque de voir le pays tomber sous la coupe de l’étranger. C’est une rhétorique de diversion. Ses adversaires politiques sont tout autant patriotes que lui et tout autant désireux de renforcer les racines endogènes du développement économique dans un partenariat d’interdépendance avec les puissances occidentales (ou autres) qui soit plus équitable. Et quoi qu’il dise, le régime Gbagbo est loin d’avoir tourné le dos à cet «étranger prédateur» qu’il prétend condamner, sans parler de son recours à des mercenaires libériens.
Si différence idéologique entre les deux camps politiques il y a, elle se situe dans leur conception de la citoyenneté. Le régime Gbagbo en a une conception ethno-nationaliste: seuls les membres issus de groupes ethniques originaires du Sud ivoirien ont droit au chapitre pour élire leur chef. De sorte que l’idée d’annuler le vote pro-Ouattara des départements du nord et du centre va pour ainsi dire de soi: ces électeurs étant assignés par le régime au rôle de citoyens de seconde zone. A l’autre bord prévaut une conception républicaine de la citoyenneté fondée sur le droit du sol et l’égalité de tous les Ivoiriens, à distance du droit divin dont se réclame Gbagbo.
Mais l’idéologie n’est sans doute pas le facteur clé pour comprendre la crise actuelle. Le clan Gbagbo lutte aujourd’hui d’abord et avant tout pour le pouvoir, pour conserver le pouvoir, pour la jouissance même du pouvoir, avec tous les avantages matériels associés. Comment des civils ivoiriens pourraient-ils s’exprimer librement et manifester quand des bras armés du régime sortant réservent d’impitoyables représailles à ceux qui s’opposent ouvertement ou sont seulement soupçonnés d’avoir mal voté?