Daily Archives: 22/02/2011
Le prix de l´indifférence
Les populations n’acceptent plus que leurs gouvernants les traitent de moutons de panurge. Elles attendent d’elles des actes concrets et une plus grande considération.Partout un vent de liberté souffle et le peuple est devenu réfractaire à l’injustice, à l’indifférence.Le plus petit mépris que les gouvrnants affichent à l’égard des administrés peut provoquer un clash.Voyez comment les régimes forts s’écroulent comme des châteaux de cartes.Comment les demandes sociales font trembler les dirigeants. La situation est en train de se retourner contre tous ceux qui croyaient en la force de leurs pouvoirs. Le plus petit ouvrier sait ce qu’il vaut face à la puissance publique. Aujourd’hui tout celui qui a une parcelle d’autorité doit savoir que les temps ont changé. Dans les grandes villes comme dans les plus petites contrées, c’est le réveil du peuple qui a sonné. Les mouvements de révolte de Fassala ne sont que l’expression de ce ras-le-bol ressenti par des populations indignées par l’excès de zèle des autorités locales habituées à traiter le peuple de bon à rien. Les Hakem, Wali sont sous le viseur des citoyens. Le temps d’abuser des droits des autres est en train de passer. Les gouvernements n’ont plus de choix que celui de suivre la volonté du peuple qui ne réclame que vivre dans des conditions décentes. A être respecté et écouté. Ceux qui n’auront pas accepté cette nouvelle donne doivent payer le prix de l’indifférence…
Amadou Diaara- LE RÉNOVATEUR
Crise ivoirienne: les quatre présidents africains rencontrent Ouattara
ABIDJAN – Quatre présidents africains du panel sur la crise ivoirienne ont rencontré mardi à Abidjan Alassane Ouattara, reconnu chef de l’Etat par la communauté internationale, au lendemain d’un entretien avec son rival, le sortant Laurent Gbagbo, a constaté une journaliste de l’AFP. Au deuxième jour de leur visite, Idriss Deby Itno (Tchad), Jikaya Kikwete (Tanzanie), Jacob Zuma (Afrique du Sud) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) ont retrouvé à la mi-journée M. Ouattara au Golf hôtel où il est retranché avec son équipe sous blocus des forces loyales à M. Gbagbo. “Votre mission pour nous constitue la mission de la dernière chance parce que sept missions vous ont précédés”, a déclaré à ses hôtes Alassane Ouattara, accompagné de son Premier ministre Guillaume Soro. M. Ouattara a accusé le camp Gbagbo d’avoir “réprimé de façon violente” lundi des manifestations de ses partisans, faisant “12” tués, certains “par des lance-roquettes”. Selon plusieurs journaux locaux, au moins six personnes ont été tuées. Le camp Ouattara a appelé à une “révolution” à l’égyptienne contre le sortant.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré que les médiateurs n’avaient “pas de solution entre (leurs) mains” mais espéraient une issue “qui, au-delà de la Côte d’Ivoire, va sauver la paix dans la sous-région, dans toute l’Afrique”. “Nous ne sommes pas au bout de nos
peines”, a-t-il admis.
“Nous comptons sur des sacrifices que nous devons tous faire pour qu’ensemble on puisse surmonter” la crise que traverse le pays depuis le scrutin de novembre, a-t-il déclaré.
AFP
Décision du panel de l`UA – Le départ de Gbagbo confirmé
La messe est définitivement dite. Hier, les chefs d`Etat mandatés par l`Union africaine, ont confirmé Alassane Ouattara comme président de la République de Côte d`Ivoire. Une réaffirmation qui contraint Laurent Gbagbo à rendre la clé du palais présidentiel. Quatre chefs d`Etat, membres du panel de l`Ua, sont arrivés hier à Abidjan, pour ce qui est considéré comme la dernière chance de règlement pacifique de la crise post-électorale. Il n`y aura pas de miracle pour le clan Gbagbo. La mission de l`Union africaine sonne le début du compte à rebours pour le départ du pouvoir de l`ex-chef de l`Etat. Le ton a été donné par le protocole. Selon une source proche de la primature, Guillaume Soro a convaincu le panel de chefs d`Etat de se mettre définitivement dans la disposition d`esprit qui est que Laurent Gbagbo n`est plus le président de la Côte d`Ivoire. Donc, il n`est plus question que lui et ses hommes paradent en compagnie des hôtes qui viennent pour la médiation. Hier, point de Laurent Gbagbo, ni d`Aké N`gbo. Le signal était donné. Les chefs d`Etat de Mauritanie, de Tanzanie, du Tchad et d`Afrique du Sud ont rencontré hier l`ex-chef de l`Etat. Même si rien n`a filtré de l`entretien, l`on sait que les hôtes africains sont venus porter un message clair à Laurent Gbagbo. Avec leur homologue du Burkina Faso, ils avaient accordé leurs violons, dimanche, dans la capitale mauritanienne. Les débats ont été âpres autour des différents scenarii. Les experts avaient exploré plusieurs pistes de solution, y compris le partage du pouvoir et la possibilité pour le Conseil constitutionnel de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara et de l`installer. Bien entendu, des propositions aussi farfelues, que celles du genre Ouattara président et Gbagbo vice-président, ou Ouattara président et un proche de Gbagbo vice-président ont circulé. Mais, le président tanzanien fera remarquer que le retour dans le jeu du Conseil constitutionnel était inacceptable car, il s`était rendu coupable de forfaiture et ses membres devraient même être traduits devant les juridictions internationales.
Finalement, la sagesse habitera tout le monde et l`option la plus simple est retenue : Ouattara est le président. Il a été élu pour un mandat de 5 ans déjà amputé de 3 mois. Il n`était donc pas question de l`obliger à une transition ou à un partage du pouvoir.
Le Sud-Africain Jacob Zuma tenait beaucoup aux garanties qui seraient accordées à Gbagbo. Sur ce point, les chefs d`Etat sont convenus que le gouvernement de large union formé par Ouattara ferait une bonne place aux gens de l`ex-chef de l`Etat. Laurent Gbagbo lui-même a obtenu des garanties personnelles. Notamment un statut spécial d`ancien chef de l`Etat qui lui octroie des avantages financiers importants et sécuritaires. Au plan judiciaire, il obtiendrait l`immunité avec possibilité d`amnistie. Bien entendu, toutes ces dispositions ne sont valables que si Laurent Gbagbo respecte le panel et ses décisions qui s`imposent désormais à lui. Il faut noter que l`arrivée des chefs d`Etat a failli capoter sur le cas Compaoré. Le Premier ministre Guillaume Soro refusait que le facilitateur du dialogue direct soit récusé par le clan Gbagbo. Il s`opposait à une rencontre entre les quatre chefs d`Etat et le président élu. C`est après concertation avec Alassane Ouattara qu`il a été décidé de recevoir le panel. Le président Compaoré serait aussi intervenu pour inciter le pouvoir légitime et légal à mettre balle à terre. D`autant que le contenu du message à transmettre à Laurent Gbagbo a été bien calibré à Nouakchott. A Abidjan, il ne s`agit que de venir porter la décision à l`attention des différentes parties. Ce qu`un seul chef d`Etat aurait d`ailleurs pu faire.
Les quatre chefs d`Etat étaient attendus dans la soirée à l`hôtel du Golf. Ils devraient quitter Abidjan, aujourd`hui.
Il faut rappeler qu`avant l`arrivée du panel, Laurent Gbagbo a tenté un dernier lobbying en direction du président en exercice de l`Ua, l`Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema. Il lui a envoyé un courrier dans lequel il le suppliait quasiment de l`aider à desserrer l`étau autour de lui. Il souhaitait que la Commission de l`Ua soit son avocat auprès de l`Union européenne pour une levée des sanctions.
Kesy B. Jacob- NORD-SUD
Aziz solidaire de Kadhafi
La radio libyenne a rapporté que le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a téléphoné au colonel Mouammar Kadhafi aujourd’hui. Selon la radio libyenne, le président Aziz a exprimé à M. Kadhafi soutien et sa solidarité face à l’agitation de la rue dans son pays. Une révolution de la jeunesse contre le système du colonel libyen qui a gouverné ce pays pendant plus de 42 ans. Des médias avaient signalé la présence de personnes portant la nationalité mauritanienne parmi les mercenaires mobilisés par le système libyen pour réprimer la révolution libyenne.
TAQADOUMY
Message aux peuples de Mauritanie par Soulé Ngaïdé
Envahissons ces rues qui ne nous appartiennent plus
Punissons les assassins de nos civils et militaires
Indemnisons les veuves et les orphelins
Rendons hommages à nos morts
Désésclavagiseons nos mentalités
Promouvons les fonctionnaires patriotes
Virons ceux qui ne pensent qu’à leurs gueules
Eradiquons l’esclavage, le racisme et la Xénophobie Carbonisons ces belles maisons construites avec la sueur du Peuple
Détruisons ces banques qui cachent l’argent volé au Peuple
Rapatrions nos déportés du Sénégal et du Mali
Rendons leurs biens et honneurs
Occupons ces usines qui n’arrivent pas à faire vivre nos pères
Trafiquons cette eau et cette électricité qui nous coûtent chères
Rebellons nous contre cette Police qui réprime sans raison
Volons aux Riches pour donner aux pauvres
Fermons le Centre de rétention de Nouadhibou
Ouvrons nos frontières à nos voisins
Refusons la montée des prix des denrées alimentaires
Délégitimons ces Ministres et Diplomates incapables
Construisons une Mauritanie juste et Egalitaire
Marchons comme les Tunisiens et les Egyptiens
Répartissons équitablement nos richesses
Etablissons l’équilibre entre les Peuples de notre pays
Enfermons les militaires dans leurs casernes
Formons nos policiers au respect du peuple
Exploitons nos ressources naturelles pour le bien du Peuple
Mangeons ce poisson qui quitte nos assiettes
Purgeons l’armée et la Police de ses assassins
Assainissons les marchés publics
Poursuivons les corrompus et les voleurs du peuple
Aidons le peuple Sahraoui dans sa lutte pour l’indépendance
Réaffirmons notre appartenance aux mondes arabe et nègre
Respectons les Droits des Enfants et des Femmes
Mais surtout
Marchons
Manifestons contre toutes ces injustices
Laissons le thé sur le feu
Arpentons l’Avenue Gamal Abdel Nasser
Occupons L’Assemble Nationale et le Sénat
Campons devant la radio et télévision de Mauritanie
Plantons nos tentes devant la Présidence de la République et
Exigeons une Mauritanie juste, libre, intègre et Egalitaire.
Soulé NGAIDE
Citoyen de Mauritanie