Daily Archives: 19/02/2011
Des manifestations sévèrement réprimées dans une ville de Mauritanie
NOUAKCHOTT, 19 fév 2011 (AFP) – Des manifestations contre le manque d’eau et la hausse des prix dans la ville mauritanienne de Vassala (sud-est), frontalière avec le Mali, ont été sévèrement réprimées vendredi par les forces de l’ordre, a affirmé samedi un parti d’opposition.
Dans cette ville moyenne, “des populations manifestant contre le manque d’eau et la hausse des prix ont fait face à la répression, à de mauvais traitements et aux arrestations par les forces de l’ordre”, selon un communiqué du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), dirigé par le chef de l’opposition mauritanienne, Ahmed Ould Daddah.
Le RFD a mis en garde le pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz contre “les solutions sécuritaires” en réponse aux “protestations des populations”, “qui ne sauraient que compliquer la situation”, exigeant la libération des manifestants arrêtés.
Ces manifestants ont saccagé la mairie et encerclé les locaux de la préfecture vendredi, avant d’être dispersés par les forces de l’ordre, opération au cours de laquelle il a y a eu “des blessés et plusieurs arrestations”, a affirmé l’agence mauritanienne en ligne Al-Akhbar, sans plus de précisions.
Ce soulèvement populaire a été confirmé à l’AFP par une source administrative locale qui a affirmé que tout était “rentré dans l’ordre” samedi et que les services concernés “sont à pied d’oeuvre” pour réapprovisionner les populations en eau.
Les habitants de cette ville protestaient en particulier contre les “agissements inconséquents” de leur maire qui les privait de l’eau d’un puits approvisionnant la ville, ainsi que “des services d’une ambulance fournie à la localité par l’Etat”, selon des journalistes lcaux.
Des sources indépendantes ont pour leur part indiqué que des différents entre factions tribales locales, opposées ou favorables au maire, avaient alimenté et envenimé le soulèvement contre l’autorité municipale.
Le président Ould Abdel Aziz avait annoncé une baisse de 30% des prix de produits de première nécessité le 20 janvier, dans un contexte de troubles au Maghreb, à la suite des émeutes meurtrières en Algérie et de la révolte en Tunisie ayant entraîné la chute du président Ben Ali.
La soif étouffe les réfugiés Négro-mauritaniens rapatriés de Hamdallaye
Voilà 55 jours maintenant que les deux forages qui alimentent en eau potable le site des rapatriés de Hamdallaye sont tombés en panne. Hamdallaye, est une localité qui concentre environ 1005 âmes. Elle se situe à 25 Km de Boghé sur la route menant vers Rosso.
Selon les notables de cette localité que nous avons rencontré, les autorités locales et l’ANAIR sont informés du problème mais n’ont pas réagit jusqu’ici. Les femmes et les enfants parcourent plusieurs kilomètres par jour à la recherche du liquide précieux pour étancher la soif des habitant et abreuver les animaux nous rapportent les notabilités de ce village. « Les populations de Hamdallaye sont épuisés par cette situation qui perdure et la supporte de plus en plus mal» a martelé le chef de site Amadou Aliou Bâ entouré de Kalidou El Hadj et de Alassane Samba Sow.
Déjà, l’effort de l’Etat vis-à-vis des rapatriés était insuffisant mais aujourd’hui, la situation est devenue pire fait remarquer Amadou Aliou. Cette situation traduit clairement le mépris des représentants de l’Etat vis à vis des rapatriés affirme le porte parole de ces sages. « Les intermédiaires qui sont entre nous (rapatriés) et l’Etat ne sont pas à la hauteur » lâche Kalidou El Hadj notable de Hamdallaye, visiblement au bout des nerfs. Les habitants de Hamdallaye par la voix de leurs représentants ôtent désormais toute confiance à l’ANAIR qui, à leurs yeux ne rempli plus sa mission. Et c’est un message qu’ils adressent au chef de l’Etat, le président Mohamed O Abdel Aziz.
Pendant que les populations de Hamdallaye meurent de soif, des responsables de l’ANAIR se pavanent dans des véhicules rutilants s’ils ne sont pas entrain de jacasser sous les climatiseurs dans leurs bureaux chics. Et les sommes faramineuses dépensées par le HCR pour acheter des ordinateurs pour équiper des préfets, Walis, commissaires de police, commandants de Brigade ne se justifient pas au moment où les rapatriés crèvent de soif.
Thièrno Souleymane CP Brakna – LE QUOTIDIEN DE NOUAKCHOTT
Contribution sur le problème foncier en Mauritanie
Un des multiples problèmes de la Mauritanie est celui d’inégalité de tous les citoyens devant la justice. Usant librement de mon droit inaliénable de m’exprimer j’ entends par ici : donner mon point de vue. Le problème foncier en Mauritanie est l’un des défis majeurs de l’unité nationale; et le résoudre de façon juste et équitable est un important facteur de cohésion sociale. Pendant la colonisation, donc sous occupation étrangère, le colon n a jamais eu une réelle emprise sur le foncier. Soit, par ignorance de la complexe réalité du terrain, soit, de façon tacite pour occuper les terres dont il est devenu maitre. Il a simplement suppose qu’ il y avait un vide juridique qu’ il fallait combler à coup de décrets et de lois.
Raison pour laquelle nous n’ arrivons toujours pas à comprendre les véritables motivations de nos cadres, qui, de la colonisation jusqu’ a nos jours essayent de nous appliquer de force des lois d inspiration Greco romaines. Alors qu’ il fallait tout simplement rechercher une continuité avec notre système juridique basée essentiellement sur la loi islamique.
Le 2 aout 1960,soit 3 mois avant l indépendance; la loi 60-139 confirmait en fait les droits coutumiers conformément aux intérêts de la classe dirigeante de l’époque qui était majoritaire a l’assemblée nationale. Cette loi a été largement critiquée car elle verrouillait l’accès à la terre des citoyens de seconde catégorie (les castés et les esclaves principalement). Ce qui était incompatible avec l’esprit républicain.
L’ ordonnance 83_127 du 5 juin 1983 offrait a tout citoyen « en se conformant a la loi devenir propriétaire ». Cela a été vécu au début comme une révolution car elle est d’essence bourgeoise et démocratique.
Deux ans auparavant la Mauritanie venait d’ abolir l esclavage. Or cette loi va très rapidement montrer ses limites, outre les excès et abus qu’elle a permis. Provoquant ainsi de graves troubles ,et réveillant de facto de vieux démons comme nous l’a toujours montré l’histoire de l’humanité.
Il convient de rappeler que cette loi a eu lieu sous un régime militaire que l’ on peut aisément qualifier aujourd’hui de dictature. En effet il n’y’a eu aucune étude préalable, ni concertation :ne serait ce qu’ avec les populations concernées. Même le cadre juridique de cette ordonnance comporte de graves lacunes.
La Mauritanie comporte quatre grandes zones écologiques qui le plus souvent sont en forte contradiction à l’image de la géographie du pays : la zone du littoral maritime; la zone de l’est destinée à l’élevage et l’agriculture sous pluies; la zone désertique ;et enfin la zone du bassin du fleuve Sénégal. Généralement ces 4 zones bien que complèmentaires,ont le plus souvent des intérêts et des aspirations tout à fait différentes. Il est aisé donc de comprendre qu’une surface peut totalement changer d’enjeux d’une zone à l’autre à cause des critères d’attributions complètement différentes.
Mais la plus grande lacune de l’ordonnance 83_127 et son décret d application 84_009, demeure dans son application. Outre ses lacunes; il a suffit de 2 circulaires avec effet suspensif pour qu’ elle soit mise en veilleuse. Il s’agit de la circulaire 020 /MINT/29.07.1985 et la circulaire 0013/MINT/24/08/1986 qui notamment prévoyaient l’octroi de concessions à titre précaires et révocables.
Il faut rappeler ici que l’agriculture représente environs 25 pour cent du PIB de la Mauritanie occupant ainsi près de la moitie de la population. Aucune étude préalable n’a été faite (débats, étude socioéconomique, impact sur l’écosystème, plans d’aménagements; sensibilisation.) Même le récent plan d aménagement du Koundi à Tekane au Trarza n a pas été respecte ;ceci comme exemple. Des forets classées ont été distribuées, ce qui est quand même scandaleux pour un pays désertique, Les pistes d’accès ont été bafouées; des zones de pâturages ont été distribuées provocant ainsi de nombreux conflits entre éleveurs et agriculteurs.
De nombreux cours d’eau ont ainsi été fermés avec de graves conséquences sur un écosystème et sur l’activité des pêcheurs qui ont été manifestement déstabilisés. On peut citer plusieurs villages entiers qui n’ont même pas 100 hectares alors que des citoyens pour la plupart non résidents se sont vu octroyer des milliers d’hectares. Certes, ce sont de pauvres citoyens; mais la majeure partie de ces gros périmètres, distribués pour la plupart à des hommes d’affaires ou de hauts fonctionnaires entre autres, ont été aménagés et finances avec l’argent du contribuable.
Les villages de Mahjar, Machraa lbaar, Iderik, trig amour taht ont ete rasées et aménagées au profit d’un seul citoyen et tout cela dans la brutalité; l’intimidation et l’emprisonnement à Tekane ;cela comme réponses a leurs protestations. (Ils se demandent encore pour quoi on leur a jeté des pots avec une fumée piquante.)
Les modifications apportées par l’ordonnance2010-089 du17 juillet 2010 n’ont pas apporte les réponses nécessaires. Visiblement le ministère de l’intérieur n’est pas doté des structures adéquates pour la résolution des litiges vu le nombre de cas suspendus surtout pour motif de troubles à l’ordre publique. En ce sens ,seule une volonté politique peut donner l’input nécessaire à la résolution définitive du problème foncier en Mauritanie .
Le ministère de l’intérieur , du fait de sa nature ne peut apporter que des réponses d’ordre sécuritaires ou le maintien de l’ordre dans ce cas précis .Dans le cas contraire ; il faudrait envisager de le doter des outils necessaires pour legiferer.
Les populations de Fada, Niangamboul, Saitoli, Kolele, Gawdal, Salnde, Trig Amour, Basra, Aker, Medina Fanaye, Gourel Boucar Sy, Dioli, Tekane, Gourel Thiangaye, Oum El ghoura, entre autres dans la Mauritanie attendent depuis des années ;la résolution de leur problème.
Nous sommes un pays démocratique. Un problème aussi grave demande la participation de tous ;sans exclusion aucune. Il n’y’a aucune raison d’empêcher le débat partout dans le pays et même a l’assemblée nationale au lieu de chercher à nous imposer des loi d’inspiration Greco romaine pour l’essentiel Nous lançons un appel au Président de la République, Mr Mohamed Ould Abdelaziz afin de prendre les dispositions nécessaires afin de trouver une solution définitive au problème du foncier en Mauritanie
Sy Amadou – Agriculteur à Tekane
Le Projet de recensement à vocation d’Etat Civile – attention à l’exclusion des communautés noires :
Front de Lutte contre l’Esclavage, le Racisme et l’Exclusion (FLERE)
Note d’information
Depuis son élection au mois de juillet 2009, le Général Mohamed Ould ABDEL AZIZ a décidé de suspendre l’établissement des pièces d’Etat civil. Cette décision, appliquée par des agents particulièrement zélés, a privé de nombreux enfants noirs (hratin, peul, soninké, wolof et bambara) de pièces d’Etat civil – pourtant un droit pour tout citoyen.
Il est à noter que l’écrasante majorité des Négro-africains de retour après les déportations au Sénégal, n’ont toujours pas obtenu de papiers d’état civil. Ils sont réduits à être des réfugiés dans leur propre patrie. Que dire du parcours du combattant quand les « citoyens » noirs de Mauritanie cherchent à obtenir un acte de naissance ou de mariage, une carte d’identité nationale ? Ils sont, malheureusement, obligés de corrompre chèrement les responsables affectés à ces services, de supporter des mois de va et vient et, malgré tout, de se retrouver avec des noms volontairement « arabisés » !
En effet, en prélude au prochain recensement à vocation d’Etat civil, une Agence Nationale de l’Etat Civile a été mise en place et dans sa composition, le racisme d’Etat et l’exclusion ont, encore une fois de plus, prévalu : sur douze (12) cadres devant gérer l’Agence au niveau national, on compte un seul noir et sur des centaines de futurs Agents recenseurs, les noirs représentent qu’environ 1%.
Il est intéressant de signaler que dans la fiche de recensement, les citoyens sont classés selon leur appartenance ethnolinguistique. Ainsi, les Hratin seraient forcés à se déclarer arabes pendant que les Fulbé sont divisés en « peuls » et en « Haal pulaar ». Toute cette gymnastique mensongère n’est faite que pour aller dans le sens de faire croire au mensonge raciste selon lequel les Arabes sont majoritaires dans le pays en noyant la majorité hratin dans la minorité beydhan.
Le FLERE appelle les noirs de Mauritanie (hratin, peul, soninké, wolof et bambara) à prendre conscience de leur situation d’opprimés et à se révolter contre l’oppression raciste pour restaurer leur dignité et recouvrer pleinement leurs droits.
Nouakchott, le 18 février 2011
Le Conseil Exécutif
Organisations membres :
· Afrique Renaissance,
· Conscience citoyenne
· Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA-Mauritanie),
· Initiative Mauritanienne pour l’Egalité et la Justice (IMEJ),
· Kawtal e Jellitaare,
· Observatoire de la jeunesse Mauritanienne contre les Disparités Sociales (OJMDS),
· Parti Union des Forces Sociales de Mauritanie.
Côte d’Ivoire: Guillaume Soro explique pourquoi il a accepté le poste de Premier Ministre
C’est un Guillame Soro très serein et détendu qui a fait face à la presse nationale et internationale ce mercredi 17 février à Dakar. Pendant deux heures de temps, le Premier Ministre d’Alassane Ouattara a débattu avec les journalistes sur divers questions liées à la Côte d’Ivoire. Du processus électoral qu’il a conduit à la révolution dont il invite les ivoiriens en passant par les raisons qui l’ont conduit à accepter le poste de Premier Ministre, tout a été évoqué.
L’élection en Côte d’Ivoire devait aboutir à une paix durable
«Je suis un homme triste et malheureux de constater que tout le travail que nous avons fait sans relâche quelque fois au risque de nos vies et vous savez que quand on a commencé à travailler pour ces élections, j’ai été victime d’un attentat, mon avion a été attaqué pour m’empêcher de faire les élections mais nous avons quand même réussi à faire ces élections. Je suis triste de voir que tout ce travail ait abouti à tant de gâchis. Et s’il y a quelqu’un qui a une peine en Côte d’ Ivoire, c’est bien moi. Pour moi cette élection devait être l’aboutissement du travail de réconciliation que nous avions initié dans notre pays et cette élection pour moi devrait aboutir à une paix durable. C’est pourquoi à l’époque j’avais annoncé que ma mission était de faire l’élection et que une fois le Président élu je rends ma démission et je prends des années sabbatiques. Je l’avais dit en conseil des Ministres, je l’avais dit aux Ivoiriens et c’était clair. Quand le Conseil Constitutionnel a pris les résultats et a fait cette forfaiture en supprimant les votes de citoyens ivoiriens autour de 700 000 voies, j’en ai été choqué et j’ai trouvé cela inacceptable e même abjecte et pourtant j’étais dans les dispositions de chercher à résoudre la crise».
Guillaume Soro et le Poste de Premier Ministre
«J’ai décidé de refuser la lâcheté quand j’ai vu que les généraux de notre armée, dès que le conseil constitutionnel a invalidé les résultats du Nord se sont précipités à la Résidence de Mr Gbagbo pour faire l’allégeance de l’armée en toute violation de notre constitution. Parce que l’armée ne fait pas allégeance à quelqu’un qui n’a pas encore prêté serment. Et si même par extraordinaire Mr Gbagbo avait été élu, il aurait fallu que l’armée attende qu’il prête serment devant le conseil constitutionnel avant d’aller lu faire allégeance. Mais quand une armée fait allégeance à quelqu’un même élu mais qui n’a pas encore prêté serment, c’est de la forfaiture. Et quand au surplus l’armée fait allégeance à un candidat battu. J’aurais pu me taire et la forfaiture aurait fait son chemin mais moi qui est conduit le processus de sortie de crise, maitre d’ouvrage, je ne pouvais pas me taire quand j’ai vu l’armée faire cela je me suis dit Mr Soro vous avez la responsabilité devant l’histoire de dire aux ivoiriens et au monde entier la vérité sur l’élection en Côte d’Ivoire. C’est ainsi que je me suis levé, j’ai décidé d’aller rendre ma démission au président qui a été élu par les ivoiriens, à savoir Mr Ouattara. Je le fais parce que je sais que Mr Ouattara a gagné et par acquis de connaissance, le Premier Ministre qui a fait le processus électoral doit aller rendre la démission à celui qui a gagné. Je me suis levé, je suis allé rendre ma démission à Mr Ouattara. Quand Mr Ouattara et Mr Bédié après consultation ont décidé de me reconduire au poste de PM, j’avoue que j’y aie réfléchi. J’ai marqué mon accord pour une simple raison. Je ne peux pas avoir conduit ce processus, organisé des élections propres et puis lâchement quitté mon pays. S’ils ont considéré que je pouvais permettre à l’éclosion de la vérité et à faire prévaloir les résultats des urnes j’étais prêt et c’est ce que j’ai fait».
«ce qui se passe en Côte d’ivoire dépasse les frontières de la Côte d’ivoire»
«On ne peut pas laisser le peuple de Côte d’ivoire seul dans cette aventure. Le peuple de Côte d’ivoire s’est mobilisé de façon exceptionnelle: 84% de taux de participation au premier tour, 81% de taux de participation au second tour. Vous sénégalais, vous n’avez pas le droit de laisser ce peuple dans cette aventure. Parce que ce qui se passe en Côte d’ivoire dépasse les frontières de la Côte d’ivoire. Ce qui est en jeu en Côte d’ivoire, c’es la démocratie. Ce n’est pas un problème de Ouattara ou de Gbagbo, c’est la démocratie, c’est la jeune génération africaine, qu’est ce qu’on veut de nos pays, c’est cela l’enjeu. Si on veut de la démocratie, Gbagbo doit partir du pouvoir parce qu’il n’a pas gagné l’élection. Les ivoiriens ne l’ont pas choisi, il n’est pas le choix du peuple de Côte d’ivoire. Maintenant si on veut des royaumes, ou un président qu’il soit élu ou pas, c’est aux africains de décider. Mais cela peut faire tâche d’huile».
«Le peuple ivoirien se donnera les moyens de sa révolution et chassera Gbagbo du palais présidentiel»
Le Conseil Constitutionnel peut faire la forfaiture, faisons très attention. Pour nous, Mr Ouattara a été élu, il doit diriger la Côte d’ivoire et nous nous battrons pour que Mr Ouattara dirige la Côte d’ivoire. Nous disons non à la confiscation du pouvoir en Côte d’ivoire et la Côte d’ivoire donnera l’exemple à l’Afrique pour montrer à tous ces chefs d’Etat qui veulent devenir des rois qu’aucun peuple sur notre continent n’acceptera cette forfaiture, ces coups. Je dis, à partir de Dakar, que les ivoiriens, le peuple se donnera les moyens de sa révolution et chassera Gbagbo du palais présidentiel. Les jeunes générations ivoiriennes ont décidé de vivre dans la démocratie, et les jeunes générations africaines veulent le verdict des urnes et la volonté de nos peuples soient respectés.
Par Papa Mamadou Diéry Diallo
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