Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

L´UPR du Général: Prêt-à-injurier

altL’Union Pour la République (UPR) s’est attaqué sans réserve, dans un communiqué incendiaire, à la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) et, particulièrement, au Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) dont le président, Ahmed Ould Daddah, chef de file institutionnel de l’opposition démocratique, a été vilipendé et traité de tous les adjectifs dégradants. Les autres leaders de l’opposition au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz ont eu, chacun, leur dose d’injures et de calomnies. Ce qui fait dire à certains qu’il y avait le prêt-à-porter, nous avons maintenant le prêt-à-injurier. Cette escalade verbale intervient au moment où le pays est confronté à une vague d’insécurité, consécutive à l’incursion de voitures de la nébuleuse islamiste AQMI, sur le territoire national.

Une situation qui devrait imposer à tous, de la majorité comme de l’opposition, une attitude d’apaisement et de retenue; focaliser les forces et resserrer les rangs, afin de contribuer au retour de la paix et de la stabilité. Le texte de l’UPR constitue une réponse aux propos contenus dans le virulent communiqué publié, il y a quelques jours, par le RFD. Une sorte de réponse du berger à la bergère, très caractéristique des formations politiques du pays. Or, celles-ci devraient s’adonner à plus important que cela, à quelques mois d’élections législatives et municipales déterminantes.

 

Quelle aigreur!

 
De quel droit se prévaut Mohamed Ould Abdel Aziz et son gouvernement pour empêcher une haute personnalité politique, chef de file d’une importante institution démocratique et président du plus important parti politique mauritanien, de rendre visite à des soldats mauritaniens, blessés lors d’une confrontation avec des terroristes? Une décision ridicule qui atteste de l’infantilisme et des limites de ceux qui ont en charge les affaires de ce pauvre pays. Il ne se passe plus une semaine sans qu’en propos ou en gestes, les plus hauts responsables étatiques commettent des incongruités. A quoi servent, alors, la dizaine de conseillers en affaires islamiques, en communication et autres affaires militaires? Visiblement, à rien. Car, en Mauritanie, c’est une tradition – en tout cas, depuis l’avènement des militaires, en 1978 – de s’entourer de beaucoup de conseillers béni-oui-oui qui hochent la tête, à gauche ou à droite, de haut en bas, selon l’humeur et la volonté du maître du moment. Comment, à part cette veulerie de basse-cour, expliquer cette décision de refuser le droit de visiter son prochain malade, à un musulman, haute personnalité nationale, qui plus est, de l’envergure d’un chef de file de l’opposition? Interdiction de rendre visite à des compatriotes, blessés dans le cadre de la défense nationale? Aigreur, idiotie, stupidité, ou les trois à la fois? Allez savoir !

 

LE CALAME

Partagez