Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 10/10/2011

Des Mauritaniens manifestent devant CNN à Atlanta(reportage-photos de Flamnet)

altDe nombreux  Mauritaniens résidants aux USA se sont rassemblés devant le siège  de la chaine américaine CNN dans le centre-ville d’Atlanta ce samedi 8 octobre 2011 pour montrer leur soutien au mouvement TOUCHE PAS A MA NATIONALITE  et pour envoyer un message à la chaine de Ted Turner concernant son manque de couverture sur la répression brutale des manifestants pacifiques en Mauritanie. Hommes, femmes et jeune enfants ont défié’ les longues heures en voiture pour assister à l’événement. Comme l’a si bien dit Yaqub Ly, un résident de  Columbus dans l’Ohio : « 1600 km de conduite, ce n’est rien comparé aux risques physiques que prennent ceux qui sont  sur le terrain. C’est le moins que nous pouvions faire pour montrer notre soutien à nos frères et sœurs qui protestent en Mauritanie. »

Les manifestants ont fait part de leurs préoccupations, en dénoncant avec vigueur  la pratique de l’esclavage en Mauritanie, la persistance du racisme d’état et tout altdernièrement la répression violente des manifestants pacifiques par le régime du général Aziz. Ils étaient à Atlanta pour demander à  CNN  d’être à la hauteur de sa devise de « Leader Mondial de News ». L’enthousiasme élevé des manifestants était frappant malgrè la fatigue, résultat de longues heures de conduite.  Dirigée  par la voix forte de Saidou Dem, un résident de Cincinnati, la foule scandait inlassablement tout au long de l’après-midi les refrains en Anglais de « CNN, Informez !, CNN, Informez !». Un groupe de jeunes fillettes Mauritaniennes âgées de 10 a douze ans distribuait des tracts aux piétons  de Centennial Park Drive, une rue très fréquentée de la ville d’Atlanta. En raison de leur propre expérience historique avec l’esclavage et de la discrimination raciale, les Géorgiens ont été généralement très réceptifs aux messages des manifestants. Des motards klaxonnaient pour montrer leur soutien. Des piétons de la zone touristique du Parc des Jeux Olympique de 96’ ont pris le temps de s’arrêter et de  s’engager dans des discussions pour s´informer sur la situation en Mauritanie. Frank Thomas, un touriste américain bilingue originaire de l’Etat de Kansas,  dira par la suite dans  un Français parfait : ” C’est incroyable ! Nos médias ne nous montrent pas toujours les choses importantes. Ca, c’’est beaucoup plus important que ces futiles émissions  de Télé -Réalité’. Personnellement, je ferai des recherches sur ce qui se passe en Mauritanie».

En plein milieu de l’événement, les chants s’intensifièrent avec l’arrivée’ des équipages de médias sur la scène. Quelques manifestants ont expriméalt leurs sentiments devant les caméras. Alpha Konaté, un garçon de 12 ans, terminât éloquemment les entrevues « Nous sommes ici pour exiger nos droits de négro-mauritaniens ».  L’attention pour l’événement était encore grande parmi le public, alors même que la manifestation touchait à sa fin. L’on pouvait encore observer du haut du building de CNN certaines personnes prendre des photos de la foule qui se dispersait.  « Notre voyage en a valu la peine » conclut Amadou Tidiane Soumaré, un résident de l’Ohio alors qu’il se dirigeait vers la sortie. Sous son bras, un grand panneau sur lequel l’on pouvait lire « CNN, Braquez vos Projecteurs sur la Mauritanie!».

altSaidou WaneCincinnati, OHIO.

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Mauritanie – Manifestations anti-recensement : 15 condamnés, dont sept étrangers

altHuit Mauritaniens noirs et sept ressortissants ouest-africains ont été condamnés lundi à Nouakchott pour leur participation à des manifestations hostiles à un recensement controversé en cours en Mauritanie, a appris l’AFP de sources judiciaires. Les huit Mauritaniens ont été “condamnés à trois mois de prison ferme”, et les sept étrangers “à un an de prison avec sursis et à l’expulsion vers leur pays” pour leur participation ces dernières semaines à des marches à Nouakchott et Kaédi (sud) contre ce recensement décrié comme “raciste” par les Mauritaniens noirs. Le procès s’est tenu pendant quelques heures au tribunal correctionnel de Nouakchott. Les 15 accusés avaient plaidé non coupable.
Les Mauritaniens étaient inculpés de “manifestations à des fins de vol et pillage”. Les sept étrangers condamnés sont six Sénégalais, un Guinéen et un Malien, qui étaient inculpés de “regroupements non autorisés et atteinte à la sécurité” du pays.

“Le jugement a eu lieu devant le tribunal correctionnel suivant la procédure de flagrant délit”, a précisé à l’AFP l’avocate Fatimata M’Baye.

Récemment, le gouvernement mauritanien avait accusé des étrangers “d’encadrer les manifestations” contre le recensement alors que le mouvement “Touche pas à ma nationalité”, en pointe dans la contestation, réclame son arrêt, le jugeant “raciste” et “discriminatoire”.

Des violences lors des manifestations ont fait un mort à Maghama (sud), ainsi que des blessés et conduit à des arrestations à Maghama, Kaédi et Nouakchott. Des bâtiments et biens publics et privés avaient aussi été saccagés et pillés.

Les Noirs de Mauritanie dénoncent le recensement, affirmant craindre une remise en question de leur nationalité qu’il leur est demandé de prouver par des pièces, d’après les ONG, souvent impossibles à réunir.

Selon le gouvernement, l’opération vise uniquement à instaurer “un système d’état civil biométrique moderne et fiable”.


© Agence France-Presse

Enrôlement : Djéol se joint aux marches de protestation

Après Nouakchott, Kaédi, Maghama et timidement Rosso, la ville de Djéol vient de se joindre aux marches de protestation contre l’enrôlement. Des jeunes sont descendus, lundi matin, dans la rue pour manifester contre le recensement, à l’initiative de la Coordination « Touche pas à ma nationalité ».

Les manifestants scandaient : « Ne touche pas à ma nationalité », en poular, soninké et arabe. Comme à Nouakchott, Kaédi et Maghama, les jeunes de la ville de Djéol entendaient ainsi dénoncer les procédures nébuleuses qui entourent le recensement.

Selon un membre de «Touche pas à ma nationalité» joint au téléphone, la manifestation s’est déroulée de manière pacifique. «Les jeunes de Djéol ont pacifiquement marché dans les rues de la ville. Il y’avait la présence d’un gendarme qui est venu jeter un coup d’œil sur la manifestation », a déclaré ce membre de «Touche pas à ma nationalité» à Djéol.

Après avoir sillonné les rues de Djéol, les manifestants se sont regroupés sur la colline de la ville appelée «soudou fowrou» où ils ont demandé l’arrêt du recensement et plus d’égalité et de justice en Mauritanie.

INFO2LA RUE

Répit du Mouvement TPMN : Le calme qui précède la tempête?

altLoin de s’avouer vaincu, malgré son disparu, ses blessés graves et ses détenus, le mouvement TPMN n’est pas encore prêt à renoncer à sa ferme lutte, même si après la remise de sa lettre de doléances aux députés de l’opposition, il doit s’accorder un moment de répit.Le temps de voir si les autorités vont s’efforcer de gérer sagement la polémique de l’opération d’enrôlement dans le sens de l’apaisement ou si elles persévéreront plutôt dans la voie de l’escalade. Hier, devant les députés, qui l’ont interpellé sur la nécessité de bien gérer cet épineux dossier, le ministre de l’intérieur est resté tantôt de marbre, tantôt confus, maintenant le cap de la tension. Les derniers rebondissements du dossier du recensement ont eu lieu hier à l’Assemblée nationale, où le leader de Tawassoul Mohamed Jemil Mansour, commentant l’attitude arbitraire du gouvernement face à cette question, a indiqué que les députés s’attendaient plutôt à une démission du ministre de l’intérieur et de la décentralisation Mohamed Ould Boilil, dont le ton devant les parlementaires est resté inchangé, avec des allégations presque similaires à celles qui avaient embrasé successivement Nouakchott Kaédi et Maghama. En effet, défendant bec et ongle sa politique, le ministre avait affirmé la poursuite de l’opération d’enrôlement, sans préciser si cette fermeté de l’Etat sera accompagnée de mesures atténuantes notamment de vulgarisation de l’opération d’enrôlement, capables de la rendre perceptible et débarrassée de son vocable discriminatoire.

Le ministre enfonce le clou

Plus drôle, le ministre de l’intérieur n’a fait qu’enfoncer le clou dans la plaie, en tâtant un autre terrain parent aussi sensible que le recensement, qui se rapporte au sort incertain de réfugiés mauritaniens présents sur le territoire malien. Ainsi, à une question posée par la députée Ufp Kadiata Malick Diallo sur le sort de ces expatriés, qui attendent toujours leur retour au bercail, Ould Boilil a nié l’existence de citoyens réfugiés au Mali, soulignant que seuls des expatriés sont encore présents au Sénégal, ajoutant que leur rapatriement au pays se fera très prochainement. Tous ses signes n’augurent pas des airs d’apaisement pendant les prochaines semaines entre le pouvoir et les militants du MTPN, lesquels ont réitéré samedi dernier la poursuite future de leurs manifs jusqu’à obtenir gain de cause. Toutefois, si l’escalade se lit dans les débats de l’hémicycle parlementaire, tel n’est pas le cas dans les milieux officieux. Si du moins ce que l’on avait appris hier auprès de l’Ani, qui citant certaines sources, a révélé que les autorités sont parvenues à trouver un consensus avec le MTPN, sans donner d’amples informations sur ce présumé accord. Selon cette agence, citant les mêmes sources, un haut responsable originaire de la vallée du fleuve et des officiers supérieurs « ont pu trouver un accord (tacite) avec les dirigeants du mouvement au terme duquel toutes leurs doléances principales seront prises en compte par l’administration », indiquant qu’en contrepartie de cette main tendue, les contestataires devront revenir au calme et cesser d’occuper la rue. Et d’ajouter que des élus de la vallée sont allés à la rencontre des populations de cette région pour les informer et les sensibiliser sur la décrispation et sur les facilités relatives aux opérations d’enrôlement, précisant que des instructions ont été données dans ce sens notamment celles recommandant d’éviter les questions embarrassantes à la personne candidate au recensement. Aussitôt mis au parfum de ces rumeurs d’apaisement, le mouvement TPMN a apporté, par la voix de son coordonnateur Abdoul Birane Wane un démenti catégorique à ces informations sur le site local « info2larue », dénonçant même ce qu’il a appelé une campagne d’intoxication orchestrée par les autorités, soulignant que le TPMN reste ferme sur ses revendications et qu’il ne cédera ni à la corruption, ni à l’intimidation et à la terreur. Selon Biran sur « info2larue, aucune négociation ne peut avoir lieu avec des autorités qui ordonnent de tirer à balles réelles sur des adolescents et cautionnent la torture, ajoutant que « si des cadres corrompus originaires de la vallée ont été dépêchés pour sauver le régime d’ould Abdel Aziz, aucun accord n’a été signé entre eux et le mouvement », regrettant le fait que des responsables d’Etat agissent de la manière.

Md Ould Md Lemine –Le Rénovateur

 

Recensement: Déclaration des personnalités de la societé civile

altLe 16 décembre 2010, les organisations de la société civile, pressentant déjà les événements qui ont eu lieu en septembre 2011 dans les villes de Kaédi, Maghama et Nouakchott, avaient demandé aux autorités publiques compétentes de prendre les mesures adéquates en vue d’obvier aux dangers des malentendus possibles concernant l’enrôlement national actuellement en cours. Le 23 juin 2011, nos organisations ont, au cours d’une audience qui leur a été accordée par M. le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, souhaité la prise de mesures de nature à apaiser les esprits et à rassurer certains pans de la société et certaines régions qui se sentent menacées par l’exclusion à l’occasion de l’opération de cet enrôlement.
Mais à notre grande surprise, aucune mesure n’a été prise pour dissiper les soupçons de nos compatriotes négro-mauritaniens dont de nombreux groupes n’ont pas encore récupéré leurs pièces d’état-civil et portent les séquelles de la déportation.
L’absence de prévention et de prise en compte du contexte national et de la pluralité de notre société dans la définition de l‘approche envisagée pour ledit enrôlement, a donné lieu à des marches pacifiques des jeunes qui ont été réprimées sauvagement par les forces de l’ordre et provoqué la mort d’un jeune à la fleur de l’âge, Lamine Mangane, et des blessures à des dizaines d’autres.
Ces marches pacifiques, infiltrées par des groupes marginaux, ont été l’occasion pour les forces animées d’une intention malsaine envers notre pays, de propager les rumeurs les plus folles faisant état d’un soi-disant complot racial ourdi par les Noirs contre leurs compatriotes Maures avec le soutien d’Israël et d’autres forces occultes. Croyant naïvement que notre peuple peut encore être influencé par ses fariboles qui ont déjà fait tant de victimes en 1989. 1990 et 1991, ces milieux bien connus pour leur racisme, ont essayé de profiter du mouvement des jeunes pour semer la haine, diviser notre peuple et l’amener à s’entredéchirer.
Mais notre peuple a fait appel à ses réserves inépuisables de sagesse et compris les vrais enjeux de cette crise. Aucun Mauritanien n’ignore l’importance de la sécurité et de la fiabilité des pièces d’état-civil, surtout dans un pays comme le nôtre entouré de foyers de tension et ayant des racines ethniques communes avec tout son contexte sous-régional. Aucun Mauritanien ne s’oppose à ce que les précautions les plus sûres soient assurées pour lui préserver la source de ses droits et de sa fierté, c’est-à-dire sa nationalité. Mais ce que les jeunes manifestants ont exprimé aurait pu être compris facilement pour que tant de peine soit évité. Ces jeunes, comme d’ailleurs tous les autres Mauritaniens, ont besoin d’explication sur les objectifs, les méthodes, la durée et les ressources de cet enrôlement, comme ce qui a été fait à l’occasion de tous les recensements qui ont eu lieu en Mauritanie en 1961, 1976, 1988 et 1998.
Malheureusement, notre administration tant centrale que territoriale n’a pris aucunement acte du fait indéniable que l’ère de la terreur et des démarches unilatérales a laissé place à celle de la démocratie, du dialogue et de la communication. Pour qu’une telle réalité soit saisie, il faut que les responsables des répressions soient connus et sanctionnés. Sans cela, l’impunité conduira aux mêmes actes comme elle l’a fait en ce qui concerne les événements de 1989 à 1991.
Les personnalités indépendantes et les organisations de la société civile soussignées :
1° Condamnent systématiquement toute manifestation de violence quels qu’en soient l’auteur, le mobile ou la forme.
2° Dénoncent les milieux racistes qui tentent aujourd’hui de conduire le régime en place à commettre les mêmes erreurs qu’en 1989 pour répondre à des motivations idéologiques macabres.
3° Condamnent les actions enregistrées lors desdits événements et commises contre des bien privés et des personnes innocentes. L’accent doit être mis sur le danger de tels agissements qui peuvent dénaturer les actions légitimes et provoquer des conflits interethniques dangereux.
4° Recommandent au Gouvernement de mener une campagne systématique pour expliquer aux populations dans tout le pays les objectifs, les méthodes et le calendrier du recensement en cours.
5° Demandent au Gouvernement de réviser la composition des structures de recensement pour permettre à tous les Mauritaniens de se rassurer sur leurs droits à la nationalité.
6° Exigent des autorités politiques au plus haut niveau d’ordonner une enquête pour connaître les coupables du meurtre du jeune Lamine Mangane et des blessures causées aux autres manifestants.
7°Appellent le peuple mauritanien dans toute sa riche diversité à resserrer les rangs pour se prémunir contre la propagande raciste et les tentatives de division de tout bord, visant à enterrer encore une fois de plus les mauvais souvenirs des années 1989.
8° Engagent les organisations de la société civiles, les partis politiques et les personnalités traditionnelles et religieuses à mener une action énergique en vue de renforcer encore davantage les liens de fraternité unissant les composantes de notre peuple.

Nouakchott, le 07 Octobre 2011-
 

Les signataires

Mamadou Moctar Sarr (FONADH),
– Aminetou Mint Ely (AFCF),
– Fatimata M’Baye (AMDH),
– Cheikh Sidiya Tandia (AMPLCS),
– Amadou oumar Dia (ARPRIM),
– Lalla Aicha Sy (CSVVDHM),
– Maroufa Diabira (GERRDES),
– Moussa Diallo (Section Mauritanie),
– Mine Ould Abdoullah (LMDH),
– Souleymane Lo (REVE),
– Houleye Sall (Collectif des Veuves),
– Abdoulaye Diop (CO RE MI)
– Boubacar Messaoud (SOS – Esclaves),
– Aïchetou Camara (SOS-Exclus)
– Isselmou Ould abdel Kader (Administrateur Civil),
– Sidi’Ahmed Ould Habott (RADDHO- Mauritanie),

 Brahim Ould Ebety (GERDDES),
– N’Diawar Kane (GERDDES)
– Yeslem Weddad (AMSSD),
– Seyde Mint Yengé (ASPROM),
– Amadou Seïdy Djigo,
– Maître Moctar Diallo,
– Baba Ould Cheikh (ONET),
– Tahra Mint Hembara (MAMIYA -ARTISTE),
– Aminetou Mint Laweissy (EL HANANE),
– Demba Malal Sy (LADH) Section Mauritanie,
– Ahmed Salem (ONET),
– Salimata Lam (CSVVDH/SOS-ESCLAVES),
– Brahim Sylla (AMPLCS),
– Khadijetou Mint Mohamdy (AFCF),
– Salimata Sy (AFCF),
– Amadou M’Bow (AMDH),
– Maimouna Alpha Sy (Collectif des Veuves)
– Mouna Mint Ahmed (PDFE),
– Brahim Ould Mohamed Lemine (SENA BOU EL KHAIR),
– Sidy El KHair (AAD),
– Fatimata Ba (AFP),
– Hawa Sidié (PFT),
– Abdoul Karim Ciré (PDH),
– Marième Mint Yahya,
– Bedy ould Bedy,
– Moina Mint Bah,
– Abou Gueladio,
– Zein Ould Abdallahi,
– Aichettou mint Amar,
– Bouknane Jiyed,
– Khalil Ould Ahmed,
– Aicha Mint Amar,
– Méga Mint Moulaye,
– Mohamed Ould Fadel,
– Zeidane Ould Mohamed,
– Toutou Mint Ahmed,
– Brahim Vall SY,
– Zeina mint Malik,
– Mekloufa Mint Sidi,
– Savia Mint Mohamed,
– Aminetou Mint Sidi Mohamed.