Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 23/04/2011

Fermeture de l’Université de Nouakchott jusqu’au 2 Mai prochain

altDes sources dignes de foi ont indiqué à ANI que l’Université de Nouakchott sera fermée devant les étudiants dont les cours seront suspendus à partir de ce 23 avril et ce jusqu’au 2 mai prochain. Ces mêmes sources ont précisé que la décision de cette fermeture, signée par le recteur de l’Université de Nouakchott ce samedi 23 avril, fait suite aux violents affrontements ethniques entre membres de syndicats estudiantins rivaux qui ont éclaté mercredi dernier au milieu du vote pour l’élection de leurs représentants aux conseils d’administrations des facultés de l’université.

ANI

Commémoration des déportations: appel à manifester à Paris ce dimanche 24 avril

altPour commémorer le vingt deuxième anniversaire des déportations des Noirs de Mauritanie vers le Sénégal et le Mali à partir du 24 avril 1989, déportations organisées par le régime du Colonel Maouya Ould Sid’Ahmed Ould Taya qui avait été accompagné dans cette politique chauvine, raciste et esclavagiste arabe par le colonel Ely Ould Mohamed VALL et l’actuel général Mohamed Ould Abdel Aziz, actuel président illégitime, nous : AHME, ARMEPES, CAMME, FLAM, IRA-France, OCVIDH, OTMF, PLEJ appelons toutes les Mauritaniennes et tous les Mauritaniens, toutes les militantes et tous les militants des droits humains de toute origine à participer à la marche de soutien et de travail de mémoire que nous organisons le dimanche 24 avril 2011 à partir de 13 heures 30 de la Place du Trocadéro à l’ambassade de la Mauritanie.

La présence de tous est vivement souhaitée.

La lutte continue !

Les affrontements à l’université soulèvent un tollé au sein de la classe politique

altLes violents affrontements ethniques entre membres de syndicats estudiantins rivaux qui ont eu lieu mercredi et jeudi à l’Université de Nouakchott suite à des élections très mouvementés faisant plusieurs blessés et des arrestations parmi les étudiants continuent de soulever un tollé au sein de la classe politique. Dans un communiqué rendu publique jeudi, le RFD note que «le dépouillement des résultats du vote en cours à l’université, entre les organisations estudiantines, a malheureusement dégénéré en violentes échauffourées ayant pris un caractère racial dans un climat d’absence et d’indifférence des services universitaires chargés de diligenter les opérations de vote et une lenteur injustifiée des services de sécurité, ce qui laisse planer des doutes sérieux sur les vrais instigateurs de cette crise.»

Dans ce communiqué signé de la Direction de la Communication: «Le RFD, tout en déplorant ces actes de violences visant l’unité d’action et la cohésion des étudiants, met en garde contre de tels agissements et appelle tous les acteurs à la responsabilité et à la préservation de l’unité de notre peuple, unité qui est notre bien le plus précieux en même temps que le gage essentiel de paix et de sécurité dans notre pays. »

Au cours d’une conférence de presse tenue le même jour, Ahmed Ould Daddah a déclaré: «Je crois que tous les mauritaniens honnêtes et sincères qui constituent l’écrasante majorité ne peuvent se taire face à ces événements. Si on commet l’erreur impardonnable du silence, ça pourrait prendre des dimensions incontrôlables et, on se mordrait les doigts pour n’avoir pas agi et agi à temps pour dire stop à ce qui touche à l’unité nationale, à la cohésion de notre peuple qui est sacrée.» Et le leader de l’opposition de souligner : «Nous ne pensons pas que ce fut quelque chose d’innocent. Nous avons au contraire le sentiment que les étudiants à eux seuls, n’avaient pas de problèmes majeurs. Nous avons le fort sentiment très désagréable que des forces ont été derrière ce dérapage, des forces ont alimenté ce dérapage et ont voulu dresser des mauritaniens contre des mauritaniens. C’est inacceptable et ne pouvons l’accepter. Nous avons supporté la marginalisation…. Mais quelque soit le prix à payer nous ne supporterons pas que l’on casse ce pays.»

De son côté, le parti islamisteTawassoul a énergiquement réagi en condamnant vivement ce qui s’est passé, déplorant le nombre élevé de blessés (plus d’une vingtaine selon lui) et invitant «toutes les personnes sensées et ceux animés par un sentiment patriotique à réagir rapidement pour empêcher des développements inattendues au sein ou à l’extérieur de l’université.» Le parti a par ailleurs invité les autorités «à prendre leurs responsabilités».

L’Union des forces de progrès (UFP), a pour sa part déclaré que les troubles de l’Université de Nouakchott «ont montré l’ampleur du danger qui continue de menacer l’unité nationale et la paix sociale».
L’UFP s’est interrogé «à qui profite l’exacerbation des tentions ethniques en ce moment précis, et pourquoi l’université en devient le théâtre?», doutant ainsi sur le glissement qui peut mener «la remise en cause d’une élection estudiantine vers une tension ethnique».

Le Rassemblement pour la Démocratie et l’Unité (RDU) note dans un communiqué que «ces incidents qui ont pour cause apparente des divergences autour des résultats d’élections internes et pour mobile réel des visées politiques criminelles, ont vite pris une dimension ethnique détestable.»
Le RDU «invite tous les étudiants mauritaniens à s’éloigner du racisme et de la discorde et à faire face aux manœuvres visant à semer la zizanie en leur sein pour détourner leur attention de la détérioration du système éducatif et celle de l’opinion publique des souffrances qu’endurent les citoyens frappés de misère à cause de la gestion piteuse par le régime des politiques du pays.»

ANI

Le communiqué de presse du SNEM

altNous condamnons l’arrestation des étudiants Mauritaniens sans faire une distinction raciale, ethnique ou syndicale car avant tout se sont des fils de ce pays. L’attitude de la police nous inspire les méthodes de l’ancien régime et constitue une provocation de plus. C’est pourquoi nous exigeons leur libération immédiate, l’ouverture d’une enquête et l’annulation des élections sur la base de fraude massive.Nous invitons tous les fils de ce pays et les hommes de paix ou de sagesse à user de tous les moyens conforment aux principes de la République, à notre religion et aux bonnes mœurs pour garantir la stabilité et les intérêts suprême de la nation. Notre pays ne mérite pas le destin que s’efforcent de lui donner certains hommes politique et médias nationaux animés par des intérêts mesquins.

 Nous appelons tous les militants du S.N.E.M et des autres formations universitaires à reprendre les cours le dimanche dans une atmosphère de fraternité et de cordialité. Comme nous appelons à la bonne volonté et à la maturité des responsables syndicaux afin de trouver une solution apaisée et transparente aux graves injustices de fraudes, d’agressions et de complicité dont notre formation est victime.

 Nous tenons à éclairer l’opinion sur la déclaration conjointe publiée sur Cridem et dont la source comme vous pouvez vous en apercevoir reste à vérifier. Pour le SNEM l’heure n’est à l’indentification du coupable comme cela semble être le cas mais à la libération des camarades détenus arbitrairement.

 L’administration a sa part de responsabilité de même que ceux qui nous ont agressé et fraudé les élections. Cette déclaration « commune » nous inspire une tentative partisane pour étouffer la vérité et conduire l’opinion en erreur. Nous exigeons, une fois de plus, l’ouverture d’une enquête et l’annulation des élections et ceci après la libération immédiate de nos camarades

 Nous regrettons la trajectoire « raciale », « ethnique », et « extrémiste » que certains hommes politiques, journalistes ou idéologistes donnent aux événements et jugeons qu’ils doivent rester dans le contexte d’incident électoral universitaire. La presse est un pouvoir noble c’est pourquoi nous invitons ses serviteurs à relater les faits dans un esprit professionnel pour l’intérêt de la nation, de la justice et de la paix sociale conformément à la déontologie journalistique.

 Nous remercions les militants, les sympathisants et les esprits qui œuvrent pour une Mauritanie unie, de droit, de justice, de paix et de prospérité où tous les fils quelque soit leur couleur ou leur langue seront des citoyens avec les mêmes droits et les mêmes devoir.

 Bureau exécutif Syndicats National des Etudiants de Mauritanie

Comité des sages du Syndicats National des Etudiants de Mauritanie

Coordination extérieure du Syndicats National des Etudiants de Mauritanie

 S.N.E.M. le 23 Avril 2011