Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 14/04/2011

Grogne des habitants de Ghaza : Les grilles du palais présidentiel théâtre de nouvelles protestations

altLes habitants de la gazra « Ghaza », périphérie de Nouakchott, sont aux abois depuis plus d’un mois. Raison de leur colère : leurs habitations ont été rayées de la carte. Pour faire entendre leurs voix, ils ont assiégé les grilles de la Présidence dans la matinée du mercredi 13 avril pour demander au Président de la République d’intervenir. Devenues un lieu de lamentations pour les citoyens, les grilles présidentielles ont reçu le mercredi de nouveaux protestataires. Les populations de « Ghaza » une gazra situé entre le moughata d’Arafat et le quartier de Mellah ont battu le macadam pour exprimer leur colère. Ils étaient femmes, jeunes et vieillards à manifester leur colère. Un courroux causé par la destruction de leurs habitations occasionnant des centaines de sans abris, selon leur porte parole, M Demba. Née, il ya trois ans, la gazra est devenue aujourd’hui un champ de ruines et de larmes, s’offusque Fatimetou Mint Sidya. Pour protester contre cette mesure jugée « répressive », ils sont venus manifester en masse pour demander au Président de la république de leur restituer leurs terres.
« Des éléments de l’armée ont détruit nos concessions depuis plus d’un mois sans aucunes explications, obligeant des centaines de famille à dormir sous la belle étoile. Actuellement nous vivons dans un terrain privé où le propriétaire nous a demandé de déguerpir avant le dimanche. Nous voulons savoir si c’est le président de la république, le responsable de cette opération de déguerpissement. Sinon qu’il envoie des émissaires sur les lieux pour mesurer nos souffrances » clame Demba. « Nous avons saisi le maire, le préfet et le wali sans succès. Aujourd’hui Ould Abdel Aziz reste notre seule chance pour récupérer nos terres, ajoute Fatimetou
Avec une population estimée à plus d’un millier d’habitants, « ghaza » comme beaucoup d’autres gazras, n’a pas échappé aux nouvelles mesures du Gouvernement d’éradiquer les habitats précaires de la banlieue. Pour réussir ce pari, le ministère de l’aménagement du territoire a créé une direction chargée de recenser tous les habitants des gazras pour un éventuel relogement. Un recensement décrié par les habitants de « Ghaza » qui dénoncent la corruption dans le milieu « le recensement n’est pas respecté. Ils recensent seulement ceux qui ont de l’argent ou bien la nuit, ils viennent profiter », peste leur porte parole.


Dialtabé- LE QUOTIDIEN DE NOUAKCHOTT

Commémoration des déportations: Appel à manifester à Paris le 24 avril 2011

altPour commémorer le vingt deuxième anniversaire des déportations des Noirs de Mauritanie vers le Sénégal et le Mali à partir du 24 avril 1989, déportations organisées par le régime du Colonel Maouya Ould Sid’Ahmed Ould Taya qui avait été accompagné dans cette politique chauvine, raciste et esclavagiste arabe par le colonel Ely Ould Mohamed VALL et l’actuel général Mohamed Ould Abdel Aziz, actuel président illégitime, nous : AHME, ARMEPES, CAMME, FLAM, IRA-France, OCVIDH, OTMF, PLEJ appelons toutes les Mauritaniennes et tous les Mauritaniens, toutes les militantes et tous les militants des droits humains de toute origine à participer à la marche de soutien et de travail de mémoire que nous organisons le dimanche 24 avril 2011 à partir de 13 heures 30 de la Place du Trocadéro à l’ambassade de la Mauritanie”.

La présence de tous nos compatriotes, militants et sympathisants est vivement souhaitée.

La lutte continue !

Côte d`Ivoire: le chanteur Alpha Blondy soulagé de la fin de la crise

altPARIS – Le chanteur ivoirien Alpha Blondy, partisan de Laurent Gbagbo dont il a cependant reconnu la défaite à la présidentielle, dit son “soulagement” de voir la crise finie en Côte d`Ivoire, espérant que ses compatriotes “redeviennent humains”, dans une interview jeudi au Parisien. “C`est à la fois un grand soulagement de savoir que la crise est finie, que M. Gbagbo et sa famille n`ont pas été tués et en même temps c`est triste car on aurait pu éviter tout ce bain de sang, cette violence, ces larmes. Il aurait fallu appliquer la voix des urnes au lieu de la voix des armes”, a déclaré le chanteur au quotidien. Depuis le second tour de la présidentielle de novembre, le président sortant refusait de reconnaître sa défaite au profit de son rival, Alassane Ouattara, dont la victoire a été reconnue par la commission électorale et la communauté internationale. Après quatre mois de crise post-électorale, M. Gbagbo a été arrêté lundi par les forces loyales à M. Ouattara. Le chanteur, qui rappelle avoir soutenu le candidat Gbagbo mais avoir eu “le courage de dire: il a perdu” la présidentielle, dit attendre aujourd`hui “que les Ivoiriens redeviennent humains, que les politiciens montrent que ce ne sont pas des +politi-chiens+”. “Tout cela a jeté l`opprobre sur le pays”, déplore-t-il.

AFP

La chute de Gbagbo est une “très bonne chose” pour l`Afrique (Wade)

altLe président du Sénégal Abdoulaye Wade estime que la chute du chef de l`Etat sortant le Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo est “une très bonne chose” pour l`Afrique et pour les prochaines élections sur le continent, dans une interview au quotidien français Le Figaro à paraître jeudi. La chute de Laurent Gbagbo, arrêté lundi par les forces loyales à Alassane Ouattara reconnu élu à l`issue du second tour de la présidentielle de novembre par la commission électorale et la communauté internationale, “est une très bonne chose”, affirme M. Wade. “A l`avenir, aucun chef d`Etat africain ne pourra plus s`aviser de refuser le verdict des urnes. Si l`on avait accepté le maintien de Laurent Gbagbo au pouvoir, ce n`était plus la peine d`organiser des élections en Afrique”, poursuit-il.
Après quatre mois de crise post-électorale, le président sortant qui refusait de quitter le pouvoir a été arrêté après un pilonnage intensif mené
par les forces françaises de Licorne et celles de la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci), selon les Nations unies, Paris et le gouvernement de M.Ouattara. “Il fallait aller vite”, dit M. Wade en réponse à une question sur le recours aux forces françaises. “Si on ne l`avait pas fait, il y aurait eu beaucoup plus de dégâts et de morts. A la fin, la situation dégénérait. Les milices de Gbagbo s`attaquaient à tous les Ouest-Africains. Certains ont été brûlés vifs, dont des Sénégalais.
Nous avons demandé le soutien de la France pour détruire les canons, tout en demandant à être informés de son action. Mais ce ne sont pas les Français qui ont arrêté Gbagbo, ce sont les Forces républicaines de Côte d`Ivoire d`Alassane Ouattara”, dit-il. Le président sénégalais souligne dans le même temps le rôle des pays africains dans l`établissement de M. Ouattara au pouvoir. Les chefs d`Etat de la Commuanuté des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) ont “à l`unanimité (…) demandé à Laurent Gbagbo de partir et décidé d`utiliser éventuellement la force pour l`y obliger”, rappelle-t-il. “L`Union africaine (UA) a saisi le Conseil de sécurité de l`ONU, qui a donné mission à la France de détruire les armes lourdes de Gbagbo. La décision vient donc de nous, les Africains”. Il estime enfin qu`il a été impossible de convaindre Laurent Gbagbo de partir. “Ce n`est pas faute d`avoir essayé”, dit-il.

AFP

Quelle est notre boussole politique en Mauritanie? par Abdoulaye Ba- Québec- FLAM Amérique du Nord

altJe me suis toujours posé cette lancinante question depuis plusieurs années. Après de longues hésitations et tergiversations, j’avais fini par émerger à la conscience, à la rationalité que la seule boussole politique et sociale devant guider le noir mauritanien dans sa quête d’identité et de reconnaissance est les FLAM. Ce mouvement longtemps réduit dans le silence pendant de longues années par des systèmes politiques ethno fascistes et racistes et considéré comme le manichéisme pur et dur, s’est révélé au fil de l’axe temporelle de plus en plus comme étant la boussole qui doit guider, orienter le négro-mauritanien dans sa recherche d’une issue de reconnaissance identitaire, culturelle, économique sociale et politique dans une Mauritanie foncièrement tribale, raciale réfractaire aux sirènes des changements exprimés. J’avoue cependant, quand j’étais encore dans ce pays, je n’avais pas émergé à la conscience sociale et politique. J’avais des œillets probablement qui m’empêchaient d’accéder à cette revendication politique que nos ainés ont voulu très tôt extirper des décombres poussiéreuses des politiques déviantes, oppressives à travers leur premier manifeste des négro mauritaniens. C’est de là que commença notre émergence à la rationalité et la conscience politique en tant que noir de la Mauritanie. Force est de reconnaitre que ces 19 noirs mauritaniens ont construit la boussole qui devait nous permettre de nous orienter dans cette Mauritanie avec son état injuste, racial et oppresseur.

En effet, en faisant un petit background, je m’aperçois que j’ai tardé à m’approprier de cet instrument politique à cause de plusieurs facteurs d’ordre de survie et de l’absence d’un espace public de revendication. Il m’a fallu en effet quitter le pays, et pouvoir regarder à travers une loupe sans prisme déformant pour prendre conscience du pourrissement social et identitaire des noirs mauritaniens. L’esclavagisme humain, social, intellectuel et la périphérisation et la ghettoïsation quotidienne de nos masses populaires pauvres. De ce constat de désuétude humaine, a retentit dans la profondeur de mon être la belle citation de Frantz Fanon que j’avais entendit pour la première fois sortir de la bouche de mon professeur de sociologie Cheikh Saadbouh Kamara qu’il aimait répéter : “il appartient à chaque génération de jouer son rôle : le remplir ou le trahir”. Oui, cette belle citation m’a heurté la conscience sociale et politique. J’ai compris aussitôt, qu’il fallait remplir mon rôle mais comment y parvenir et par quels moyens. J’ai mis en alerte maximale ma conscience et parmi tous les mouvements sociaux, politiques contestations existants en Mauritanie et hors d’elle, ma conscience s’arrime sur le mouvement FLAM.

Aujourd’hui encore la situation sociale, politique du pays n’a toujours pas changé. Les nominations au conseil des ministres, le recrutement dans certains services administratifs des directions, les postes de représentations diplomatiques profitent toujours au cercle immédiat de certaines autorités, de leur tribu ou de leur région.

Cette situation dangereuse suffit à elle seule pour comprendre que le combat des FLAM est loin d’être caduque ou anachronique. Beaucoup de réfugiés sont rentrés et continuent de s’apitoyer sur leur triste sort. Ils sont abandonnés et livrés à eux même.

Notre boussole politique demeure les FLAM et restera toujours FLAM jusqu’à l’avènement d’une Mauritanie juste, équitable égalitaire et démocratique.

La lutte continue!

Abdoulaye Ba- Québec

FLAM-Amérique du Nord

NB : Comprenez bien que la boussole nous permet de nous situer, de nous réperer et cette boussole politique que constitue les FLAM, nous permet de nous retrouver  à travers ces politiques fallacieuses, trompeuses et injustes. FLAM va vous éclairer dans la noirceur des labyrinthes politiques.