Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: May 2011

7ème congrès ordinaire des FLAM : résolution générale

altRéunies en 7ème congrès ordinaire du 28- 29 et 30 mai 2011 les Forces de Liberation Africaines de Mauritanie (FLAM):

 

 

     considérant les différents changements intervenus à la tête de l’état depuis le coup d’état qui a renversé l’ethno génocidaire Mawiya Ould Sidi Ahmed Taya ; 

 

       considérant la perpétuation par le système de la situation de marginalisation et de discrimination de la communauté noire par ces pouvoirs ;

 

       Considérant l’impunité dont continue de jouir les auteurs de crimes commis contre la communauté Négro-mauritanienne;

 

       considérant l’amorce du retour des déportés mauritaniens du Sénégal ; 

       considérant le traitement inhumain réservé par les autorités mauritaniennes aux rapatriés;

 

       considérant le refus des autorités mauritaniennes d’engager le rapatriement des déportés mauritaniens au Mali;

 

       considérant le manque de volonté du régime à mettre en œuvre les lois criminalisant l’esclavage;

 

       considérant les tentatives d’étouffement par le système sécuritaire en place des revendications de justice sociale et d’égalité raciale;

 

       considérant que le régime du général Mohamed Ould Abdel Aziz perpétue dans les faits le racisme d’état en vigueur depuis l’indépendance de notre pays; 

       considérant les timides avancées enregistrées dans la conquête des libertés et de la presse; 

       considérant le large débat ouvert et démocratique au sein de toutes les structures des Flam; 

       considérant les conclusions des travaux de son 7ème congrès :

 

Les Forces de libération africaines de Mauritanie (Flam) déterminées à contribuer au combat contre le retour des pratiques du passé et les errements racistes et génocidaires ayant compromis pour longtemps l’unité nationale

 

  • Ø   décident de réinscrire leur combat pour la justice, la démocratie et l’égale dignité entre les Mauritaniens à l’intérieur de la Mauritanie ;

 

  • Ø   réaffirment l’autonomie comme seul cadre adéquat pour la résolution de la cohabitation.

 

Le congrès engage le bureau national des Forces de libération africaines de Mauritanie (Flam) à entreprendre la mise en œuvre du processus de redéploiement de l’organisation en Mauritanie.

 

 

                                  Champs sur Marne, le 30/05/2011

Un événement à caractère discriminatoire à la station Radio Guidimakha

Dans le cadre de sa politique de décentralisation de l’information d’une part et d’une meilleure représentativité des langues nationales dan les médias d’Etat d’autre part, il avait été créé dans toutes les capitales régionales de la Mauritanie des stations relais qui, après les principales éditions d’information de la radio nationale, jouissaient d’une certaine autonomie qui leur permettait de développer des programmes aussi divers que proches des aspirations des populations profondes.

Au Guidimakha, les locuteurs de la langue poular avaient eu le bonheur d’être entretenus par l’éloquent, l’agréable et très cultivé Guelongal. Seulement, le samedi, alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son studio, un de ses collègues lui dit que son émission était suspendue ! Guelongal qui lui répondit n’avoir pas reçu de « note de service » dans ce sens, entra quand même en studio et commença son émission en poular, mais la ligne téléphonique, qui devait permettre aux auditeurs de donner leurs avis en direct, fut interrompue…

Au sortir de son émission le concerné appela son directeur de station pour demander des explications sur sa « prétendue » suspension, celui-ci lui répondit qu’il avait juste reçu des instructions de ses supérieurs de Nouakchott. Le lendemain (29/05/12), Guelongal fut interdit d’entrer dans les locaux de la dite station, on lui signifia verbalement qu’il devrait rallier Nouakchott.

Saisie par ses militants au Guidimakha, l’IMEJ a cherché à en savoir plus sur les raisons de la suspension des émissions en poulaar à la station radio du Guidimakha où elles représentaient 30%  aux côtés du Hassania 30% et du Soninké 40%.

Est-ce une tentative de sabotage du directeur de la station sous couvert d’une instruction supérieure ? Où est ce un revirement du régime de Ould Abdel AZIZ qui tout en faisant croire qu’il œuvre pour la libéralisation progressive des ondes, continue à surveiller et museler l’information ? Une chose est en tout cas certaine, les population peules du Guidimakha sont particulièrement remontées contre ce qu’elles considèrent comme une nouvelle gifle à leur langue et à leur identité et entendent exprimer leur mécontentement par une marche de protestation cet après midi du lundi 30/05/12.

Pour sa part, l’IMEJ

–          condamne cette suspension impromptue et injustifiée des émissions en poulaar et demande sa levée immédiate ;

–          apporte son soutien à Guelongal qui a su, en si peu de temps, commuer avec les populations du Guidimakha

–          demande le respect de la liberté d’expression comme stipulée clairement dans notre constitution ;

–          exhorte les autorités à accepter, en dehors de toute discrimination, l’expression et l’épanouissement des langues et cultures nationales comme gage de la diversité mauritanienne.

 Pour le Bureau exécutif

son Président BA Mamadou Kalidou

Initiative Mauritanienne pour l’Egalité et la Justice (IMEJ)

Les militants des FLAM examinent en France leur retour en Mauritanie

altLes Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) examinent leur retour en Mauritanie et les conditions d’une unité de l’ensemble de l’opposition du pays au cours de leur VIIème congrès qui a débuté samedi à Champs-sur-Marne, en région parisienne, en France.  S’exprimant à l’ouverture du congrès, le président des FLAM, Samba Thiam a exhorté les militants de son organisation à débattre de la question du redéploiement général du mouvement à la lumière de 28 années de lutte. « Le congrès discutera sans tabou de cette question du redéploiement. La question du retour des FLAM en Mauritanie pour poursuivre le combat sur le terrain sera naturellement discutée. Il appartiendra au congrès de donner une orientation claire sur ce retour qui nous paraît tout à fait envisageable aujourd’hui », a-t-il dit. Le président des FLAM a plaidé pour l’unité de l’opposition mauritanienne, estimant qu’il serait illusoire qu’une organisation puisse à elle seule mettre fin au système «discriminatoire et mono-ethnique» mauritanien.

«Il n’y a plus de place pour la lutte en ordre dispersé devant la persistance d’un système discriminatoire à caractère raciste qui rend notre avenir en Mauritanie chaque jour plus incertain. A situation nouvelle, stratégie nouvelle», a martelé M. Thiam qui vit en exil aux Etats-Unis.

Il a estimé que les FLAM ne doivent plus assumer seules le poids de la lutte pour le nouvel ordre social et démocratique en Mauritanie fondé sur le caractère multiracial et multiculturel du pays.

«Nous avons porté, presque seuls, pendant près de 20 ans, tout le poids de la lutte. Nous devons nous saisir maintenant de toute opportunité offerte d’en partager le fardeau avec d’autres forces, mieux, nous devons forcer ces opportunités», a déclaré M. Thiam.

«L’heure semble donc venue de travailler pour l’unité de la résistance dans la fusion des forces et des énergies si nous voulons ensemble hâter la fin du système», a poursuivi l’ancien détenu à la tristement célèbre prison de Oualata.

Selon lui, l’unité de l’opposition mauritanienne pourrait se faire autour de quelques points essentiels parmi lesquels la réforme de l’armée, la haute administration et l’éducation pour tenir compte de l’identité «bi-ethnique et multiculturelle» du pays.

«Ces questions ajoutées à la fin de l’esclavage, le renforcement de la démocratie nous semblent constituer une base naturelle de convergence», a affirmé M. Thiam.

Venus des Etats-Unis, d’Afrique et d’Europe, les délégués des FLAM débattront pendant trois jours de la situation socio-politique en Mauritanie, du passif humanitaire, du sort des réfugiés négro-mauritaniens au Sénégal et au Mali, la question agraire dans la vallée du fleuve Sénégal et de l’esclavage.

Ils procéderont également au renouvellement des instances dirigeantes de leur mouvement, dont le conseil national et le bureau national.

Le congrès est dédié à feu Aboubakri Bâ et Mamadou Amadou Sow, deux figures historiques de la lutte des FLAM.

PANA

VII congrès des FLAM, le discours d´ouverture du Président Samba THIAM

altCamarades du conseil national

 

 camarades du Bureau national

 

camarades Secretaires généraux des Sections

Camarades délégués ,

Camarades congressistes

Honorables invités, Mesdames et Messieurs

Dans la vie des organisations politiques, les Congrès, au-delà des retrouvailles joyeuses qu’ils permettent, constituent  surtout des moments de pause destinés à faire le point, à ouvrir des perspectives et à  réajuster, au besoin,  méthodes et stratégies de lutte.

 Mesdames , Messieurs les invités, c’est pour nous un immense plaisir de vous  accueillir aujourd’hui parmi nous, en ce 7ème  Congrès des Forces de Liberation Africaines de Mauritanie (FLAM ).

Votre présence ici, chers invités, témoigne  sans nul doute , de votre sympathie pour notre  Organisation qui découle, certainement, de l’interêt que vous portez  à  son   noble et long combat  qui se mène voilà 28 ans; un combat  dont le sens ne saurait être mieux rendu, par ces mots de CESAIRE : 

«  notre lutte  est un sursaut de dignité, 

 un refus de l’oppression,

 un  combat contre l’inégalité,

une révolte contre un Système fondé sur des préjugés , des présupposés qui aboutissent à une hiérarchie …., elle est l’affirmation de notre droit à la différence … , une sommation  à  tous  d’une reconnaissance de ce droit ! »  

Notre combat, en un mot, est un combat pour l’Egalité dans la citoyenneté, pour  l’Unité dans la diversité et la complémentarité , pour la Démocratie authentique  dans une Mauritanie reconstruite sur  des bases et valeurs nouvelles. 

Une longue marche vers la liberté, difficile et pénible, parsemée d’embûches, au cours de laquelle des camarades sont tombés. Je pense  à  Touré Zakaria  tombé sur le champ de bataille, à Mama Sow,  militant exemplaire arraché  à la fleur de l’âge, stoique, combatif, demeuré actif  alors même qu’il luttait  contre la terrible maladie; je pense à Aboubakry  Kalidou Ba, dont l’engagement inébranlable, était resté frais, juvénile et tonifiant.

Mes pensées vont également à  Sarr Amadou, Sy Saidou et Ba Seydi  autres héros sacrifiés de la cause, fauchés sous les balles du peleton d’exécution , sans oublier  tous ceux-là  qui  s’étaient investis, à leur manière, dans  cette lutte de liberation, comme Saidou Kane, Mamadou Samba Diop et  tant  d’autres .

Mesdames et Messieurs je vous invite  à  consacrer une minute de silence à leur  mémoire, à jamais éternelle !

Quel sacrifice y’a-t-il de plus cher ou de plus sacré que celui de la vie ?

Ces êtres, partis pour toujours,  nous interpellent quelque part, individuellement, nous soldats de la cause, à faire un examen de conscience sur la profondeur de l’engagement personnel de chacun  de nous, dans cette noble lutte pour notre libération .

 

Mesdames, Messieurs les  invités ,

nous sommes heureux, aujourd’hui, de partager avec vous nos soucis qui, croyons-nous, sont  aussi quelque part les vôtres – face à l’actuelle  situation politique interne , pleine de menaces  sur notre devenir dans notre  pays .

Si, au tout début de sa prise de pouvoir  le Président Ould Abdel Aziz  avait  suscité quelque espoir –aujourd’hui évanoui- à travers quelques promesses et tentatives de  réformes amorcées , force nous est de reconnaître que le Système a, maintenant,  repris  le dessus.

L’équilibre souhaité par nous  dans la représentativité des communautés au sein de la haute ’administration reste presque  ignoré ,  la question  du passif humanitaire semble  évacuée dans son fond, le retour entamé des réfugiés est brutalement arrêté , alors qu’ils sont des milliers  encore à l’exterieur  à demander à  être rapatriés; et  ceux  qui l’avaient été vivent dans des conditions intenables, privés jusqu’aux pièces d’identité. ; la question des terres de la vallée est  rendue  plus aigue, par une spoliation quasiment déclarée ces derniers mois, et la question de l’esclavage enfin, laissée en l’état !

Même constat  amer avec  nos mouvements associatifs  basés à l’extérieur, qui essaient courageusement  de soulager  les souffrances grandissantes des populations de la vallée du fleuve,  mais se heurtent , invariablement,  dans leurs initiatives, hier comme aujourd’hui, à l’hostilité de l’administration  .

Ainsi  leurs tentatives  comme celle de créer  des banques de développement, ou des banques de céréales pour adoucir les dures périodes de soudure , se voient  bloquées ou interdites – ,  tout comme l’envoi de  matériel d’équipement soumis à des tracasseries administratives sans fin, s’il n’était simplement confisqué, ou encore ces  maternités bâties  par nos immigrés, dans l’espoir de  réduire le taux de mortalité de femmes en couche, qui sont  laissées quasiment sans personnel!

Bref  ces associations font tout cela, pour tenter de soulager, tant soit peu, la misère grandissante des populations locales, mais sans succès; sans succès parce que le Système politique en place, à caractère ethniciste et raciste, s’y opposait !  Comme il s’opposait à toute tentative, interne, de mise en place de coopératives de consommation villageoises, et  décourageait  tout  rayonnement de centres d’alphabétisation en  Pulaar, Soninké ou Wolof, perçus comme des  foyers de subversion; parce que pour la Mauritanie officielle il n’y a d’alphabétisation digne d’attention  que l’alphabétisation  en langue arabe , car les langues négro-africaines sont perçues au mieux comme des dialectes, sinon des idiomes .

Enfin, -dernier constat, récent -ceux qui se dressaient  contre  l’esclavage étaient  menacés, agressés, écroués, et  lorsque des Etudiants s’affrontaient à  l’université de Nouackchott  comme advenu en Avril dernier, le régime, sélectivement,  réprimait  la seule composante négro- africaine; et pour couronner le tout cette mise en place d’une  commission  mono-ethnique chargée du recensement d’ une population pluri-ethnique , -dont nous dénoncerons les résultats –

Le  régime, par toutes ces  pratiques, est entrain de révéler sa vraie nature : une dictature camoufflée, arrogante, répressive et raciste, qui  oeuvre à préserver le   même Système discriminatoire, à l’image des  régimes militaires arabo-berbères qui l’avaient  précédé ! 

Comme ces derniers, le Régime du président ould Abdel Aziz élude les questions centrales pour n’aborder, au petit bonheur la chance, que les questions peripheriques, techniques,  secondaires .

L’espoir de  réformes profondes  a completement fondu , le Système étant de retour, en force . 

Voilà pourquoi les déclarations  récentes  à  propos des  sépultures et de la situation  des fonctionnaires negro -africains victimes de purges ethniques sont un  leurre, un rideau de fumée ,  destiné à nous divertir , a endormir notre vigilance .

Face à cette situation inquiétante , grave à tous égards, que  font  nos Organisations ?

Rien, sinon que chacune reste dans son clocher, jouant au  leader, chacune organise ses propres manifestations , détermine ses partenaires et ses alliances en fonction d’affinités du moment , crée et gère son propre site internet au gré des humeurs,  rivalisant d’ardeur  dans la chasse aux visiteurs  !  

Nos sites électroniques doivent être des instruments de combat dirigés contre le Système, et non servir  à  l’auto-flagellation.

Mesdames, Messieurs les invités, représentants des Ong et des partis politiques nationaux,

Ahmed Sekou Touré disait «  qu’il est des instants, dans la vie des nations et des peuples, qui semblent déterminer une part décisive  de leur destin  … »

A mon sens, l’instant  d’aujourd’hui  constitue, pour nos  organisations qui mènent  de l’exterieur  la  résistance, ce moment décisif; S’unir ou  périr  tel est le  sens et  l’alternative de  l’instant, tel est l’enjeu du moment  pour  nous en particulier, et  pour la mouvance négro- africaine, en général.

Au vu de notre situation  générale qui ne cesse de se dégrader a tous egards,  la seule voie qui mérite aujourd’hui d’être explorée est celle de l’Unité,  à tout le moins,  l’unité d’action .

L’unité la plus large possible avec les forces patriotiques, démocratiques et progressistes qui partagent, avec nous, les mêmes aspirations. Cette Unité-là  nous l’avions toujours  souhaitée et  nous continuerons de la rechercher, car l’issue du combat commun en dépend .

Il  n’y a plus de place pour la lutte en ordre dispersé , devant la persistance d’un système discriminatoire à caractère  raciste, qui  rend notre  avenir  dans ce pays chaque jour  plus incertain.. A situation  nouvelle,  stratégie nouvelle .

 Le moment  est  venu , nous semble-t-il, de  nous remettre en cause.

Camarades congressistes, camarades flamistes, ces remises en cause s’adressent aussi à  vous, à  nous .

 Nous avons  porté, presque seuls, pendant près de 20 ans, tout le poids de  la lutte. Nous devons nous saisir  maintenant  de toute ’opportunité offerte d’en  partager le fardeau avec d’autres forces;  mieux nous devons forcer ces opportunités.

Il serait illusoire de croire qu’ une organisation, même toute puissante, au vu des conditions internes de plus en plus difficiles et complexes, fût en mesure de venir à bout,  toute seule, du Système en cours.

L’heure semble donc venue de  travailler encore, plus fort, pour l’unité de la résistance  dans  la fusion des forces et des énergies, si nous voulons ensemble hâter la fin du Système.

Les  réformes de l’Armée, de la haute administration, de l’Education, en conformité  avec  l’identité  bi-ethnique et  multiculturelle du pays, la fin  de l’esclavage, le renforcement de la démocratie  nous semble constituer  une base naturelle de convergence    !

Il nous faut, camarades , nous préparer à  prendre,  au cours de ces assises, les décisions courageuses qu’impose l’évolution de notre organisation , voire sa survie .

Camarades militants ,

je suis d’habitude  , par tempérement peut-être , avare de compliments  , très peu porté  vers les discours laudatifs, encensés,  ou  les flatteries ,   mais aujourd’hui, je me dois d’y déroger , en vous rendant  un  hommage  mérité !

Vous vous êtes  levés  tôt pour dénoncer l’oppression dont nous sommes  victimes, au moment où  personne ne songeait à le faire , et après  28 ans , vous tenez toujours bon, sans jamais verser dans la compromission, malgré  l’adversité en tout genre .

En effet , nous avions été nombreux sur la ligne de départ , prêts pour la résistance , mais combien parmi nous ont décroché en chemin, pour avoir manqué de souffle ? mais dont les coeurs battaient toujours pour l’organisation.  

Vous êtes restés fidèles au poste, attachés à l’organisation, debout,  toujours prêts à répondre à l’appel du devoir , en dépit des conditions souvent impitoyables de l’exil.

Recevez donc ici mes hommages appuyés .

Continuez dans cette voie même  si  le chemin  paraît  encore long .

 Je ne voudrais pas terminer sans féliciter les camarades venus de si loin ,  prouvant , une fois de plus , leur détermination à répondre à chaque fois que l’organisation avait besoin d’eux ! Je voudrais aussi féliciter la section Europe  pour l’ activisme qui la  caractérise depuis toujours , et  qui a  permis de maintenir, vivante,  l’Organisation en France. Féliciter et  remercier, enfin, la commission d’Organisation et de suivi, pour les efforts déployés, afin  de réussir son pari ! 

Messieurs les représentants des organisations amies, Personnalités amies , mesdames  et messieurs,

 nous vous exprimons ici notre reconnaissance et toute notre gratitude,  pour dire combien votre soutien nous fut  précieux toutes ces années , et  pour redire que nous avons  encore  besoin  de votre solidarité , car notre route, dans cette quête de liberté que sommes déterminés à poursuivre,  pourrait -être encore longue.

Camarades congressistes, mesdames et Messieurs, je déclare ouvert  le 7ème congrès des Forces de Liberation Africaines de Mauritanie (Flam ).

 Vive les FLAM !

 Paris le 28 mai 2011

Vous avez dit l´incohérence des FLAM? par Bocar Daha Kane

altLe président Samba Thiam avait des raisons d’émettre des réserves lors de la transition. Celle-là même que Le président Sarr qualifiait de « la transition en dérive ». Le champ d’action de SIDIOCA était réduit en raison de la main mise de la horde politico-militaire sur tous les leviers. La personne SIDIOCA n’est aucunement mise en cause, c’est la configuration c’est-à-dire le parrainage de cette ère par les militaires qui ne présageait pas forcément quelque chose de bon. Néanmoins pour une fois en Mauritanie, on ne peut remettre en cause l’élection démocratique de l’homme, dès lors que cette élection n’a souffert d’aucune fraude, dès lors que les citoyens ont répondu en masse pour choisir « librement », dès lors que « les acteurs politiques » n’ont subit aucune contrainte majeure pour concourir aux suffrages universels….
Sur quels critères se base t-on pour dénoncer à l’époque de l’illégitimité de Sidioca ? Parce qu’il y a eu de fraudes massives ? Parce qu’il y a eu de trafics d’influence? Parce que l’homme est « inéligible » ? Ou parce qu’il avait le soutien des « caïds » ?
Nous pouvons comprendre que certains trouvent en lui un bon pantin qui ne sera que l’employé d’une « bande de mafiosi » qui continueront de ruiner le pays et élargir la fracture communautaire. Et bon nombre de nos compatriotes essentiellement négro-africains ont cru nécessaire de se mettre derrière le Président Sarr. Il n’avait pas tort, car l’Homme ne pouvait être considéré comme une marionnette de la junte. L’homme est un fervent défenseur des causes justes et portait la voix des opprimés en particulier celle des négro-africains. Malgré toute la volonté, Le président Sarr comme les autres concurrents n’ont pas pu empêcher la confrontation au second tour entre les Présidents SIDIOCA et Daddah. Ce premier tour n’a jouit d’aucune contestation de la part des autres prétendants battus. Messoud apportera son soutien à Sidioca comme IMS le fera pour Ahmed. Et ce dernier sera battu au second tour. Jusqu’à ce point, l’énumération des carences de l’élection de Sidioca en termes de Droit et de démocratie ne pouvaient relever que de mauvaise foi, bien que l’homme ait bénéficié d’un soutien des hyènes. On peut bien ne pas avoir de la considération pour l’homme en raison de ses parrains et d’ailleurs à juste titre, mais on ne peut nier la légitimité de son élection à laquelle on a participé sans pipé un mot. Comme certains le disent, un peu de cohérence quand même !
Admettons que l’élection de Sidioca n’est point démocratique selon X critères, que devons nous dire de celle de l’actuel Président qui en premier lieu est arrivé au pouvoir par un coup d’état, ce qui constitue pour lui un premier viol. En second lieu, il se présente à une élection alors qu’il est putschiste, deuxième viol d’une résolution de l’UA que la Mauritanie a adoptée. Dans un autre registre Sidioca n’était qu’une « marionnette » pendant un temps, alors que MOAA a été pendant une longue période l’enfant de Taya !
Ce que nous savons de Sidioca, est qu’il fut le premier officiel à s’excuser au nom de l’Etat des massacres commis par le maitre spirituel du moustachu. Il fut le premier à parler du rapatriement, il fut le premier à rencontrer les “pestiférées” Flam. Etait-il sincère ou non ? La question peut se poser encore pour longtemps !!! On ne lui a pas donné le temps, c’est certain !

“Parlons peu” et surtout “bien”, il n y a aucune incohérence de la position des Flam !!! cherchez l’erreur !!! Et la lutte continue!

 

Bocar Daha KANE-Bordeaux-France

www.flamnet.info