Daily Archives: 13/05/2011
Atelier de formation en droits humains et citoyenneté : Renforcer le respect des droits humains et l’appartenance citoyenne
Le Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains « CSVVDH en partenariat avec le gouvernement japonais et le commissariat aux droits de l’homme a organisé du 07 au 08 mai, un atelier d’échange sur les droits humains et la citoyenneté au CFPF de Nouakchott. Organisé au profit des élus locaux et des responsables de la société civile, l’atelier de formation avait comme objectif principal de renforcer le respect des droits humains et l’appartenance citoyenne des bénéficiaires de la formation en vue de l’amélioration du niveau de participation des communautés a l’ancrage de la culture démocratique dans le pays.
L’atelier avait comme objectifs spécifiques de donner aux participants les capacités réelles qui les permettront à la fin de la formation de pouvoir expliquer dans un langage simple la signification des droits de l’homme.
Après avoir remercié les partenaires, la présidente du CSVVDH, Lalla Aicha a rappelé dans son discours d’ouverture que le but de cette rencontre n’est autre que la volonté de contribuer à travers des activités d’information, d’éducation et de communication au renforcement de la citoyenneté. Mais aussi d’appui et de conseils à l’ancrage d’une culture du respect du droit et de la justice qui selon elle, est seul gage d’une société développée ou règnent les principes d’égalité et d’équité.
Elle rappellera que la première source de discrimination résulte de la méconnaissance de ses droits et devoirs et en définitive de la méconnaissance des mécanismes permettant de recouvrer ces droits
Mme Lalla Aicha a rappelé aux participants que leur devoir est de s’investir pour que les concepts du droit et de la justice soient de règle et une réalité dans nos comportements de tous les jours. Pour terminer, elle a exhorté les participants à se mobiliser dans le cadre d’une large éducation citoyenne afin améliorer le vécu des citoyens.
Le premier jour de la formation était axé sur les conventions internationales (DUDH, CEDEF, lois nationales, constitution mauritanienne, CSP.
La deuxième journée portée sur la citoyenneté (droit, devoir et convention) et sur l’état civil (droit du citoyen à acquérir son état civil, comment accéder aux papiers d’état civil, les pénalités liées aux infractions en matière d’état civil.
A la fin de la formation, les participants devront être capables d’échanger sur les différentes conventions et lois nationales et internationales protégeant les droits des femmes et l’inter-relations qui existent entre elles. Mais aussi, ils auront l’occasion d’acquérir les capacités qui les permettront de sensibiliser les citoyens, sur l’importance du respect des droits fondamentaux de la personne.
Dialtabé -LE QUOTIDIEN DE NOUAKCHOTT
L’UPR à l’heure des règlements de comptes : L’arroseur arrosé, crie au loup !
Le couperet est tombé pour les militants indisciplinés. Le Bureau Exécutif du parti au pouvoir qui s’était réuni mardi passé a distribué des suspensions et des avertissements à l’encontre de certains membres qui se sont portés candidats contre ses listes aux sénatoriales reportées ou ayant soutenu ouvertement des listes rivales. Ainsi, Babah Ould Cheikhna Ould Ahmed Babou, député de Kobeni, mandataire de la liste concurrente au parti, Sidi Mohamed Ould Daddy Ould Said, membre du Conseil National, candidat indépendant à Kobeni, Abdel Kader Ould Selmane, membre de la commission d’arbitrage, candidat à M’Bout, Ebhoum Ould Werzeg, président de la section de Riyad, membre de liste de Nouakchott (Sebkha, Riyad, Arafat), Sid’Ahmed Ould Dié, président d’une sous-section, candidat à Tidjikja, Khattri Ould Sidi Ould Saleck, sous-section 2 de Riyad, membre de liste de Nouakchott (Sebkha, Riyad, Arafat), Hadrami Ould Moma, adhérent, candidat à Zouérate, Bâ Amadou Racine, adhérent, candidat à Bababé, Itawal oumrou Ould Ndida, adhérent, candidat à Djigueny, Beina Ould Aymar, adhérent, candidat à Kankossa. Tous sont frappés d’une sanction de suspension. Quant aux autres, à savoir : Ahmed Ould Keihel à Tidjikja, Hamoud Ould Ekkar à Tidjikja, Hamoud Ould Abdi (DG de l’ANAPEJ) à Tidjikja, Kaba Ould Elewa, Ambassadeur de la RIM au Brésil) à Kankossa, Mohamedou Ould Biya à Djiguenny, ils écopent chacun d’un avertissement. Les blâmés pour atteinte à l’image du parti sont : Sidi Mohamed Ould Cheibany, Abdallahi Ould Tiyib, El Haj Ould Ahmed, Sadvi Ould Sekhaoui, Mohamed Salem Ould Ahmed Salem, Mohamed Ould Tiyib, Ahmed Ould Mohamedou Mohamed Lemine Ould Mohamed Hadi, Moustapha Saleck Ould Abdallahi.
A première vue, on voit que l’investiture du candidat de l’UPR à Tidjikja a soulevé un vent de fronde au sein du parti. Idem à Bababé où l’investiture du candidat de l’UPR a soulevé une levée de boucliers dans le département. Ce Bureau Exécutif qui a distribué les sanctions, est le même qui avait procédé à l’investiture des candidats UPR. Sur quelles bases et quels critères ? Cette instance s’est toujours cachée derrière les textes du parti alors que ceux-là sont loin d’être respectés. N’est-ce pas que « la raison du plus fort est toujours la meilleure ? ». Sinon comment comprendre que dans un département majoritairement négro-africain, on veuille imposer un candidat issu d’une minorité dans le département ? Ailleurs c’est la logique tribale et régionale qui a pris le dessus sur toute règle de démocratie. Quand un parti clame haut et fort les principes démocratiques mais ne montre pas le bon exemple, il ne peut en aucun cas dénier aux autres candidats le droit de se présenter en indépendant dès lors que les investitures n’ont pas été faites dans les règles de l’art. Le PRDS à son époque en a toujours fait l’amère expérience, et l’UPR qui l’a supplanté sur l’échiquier politique n’en a pas tiré les leçons. Elle a reproduit le même système. Et le résultat est le même. Si ces élections sénatoriales étaient maintenues à la date prévue, l’UPR allait devant une débâcle certaine. Mais le report n’écarte pas la menace qui plane sur le parti. Pas même les sanctions disciplinaires prononcées ne suffiront. Dans le commun des mauritaniens il est admis que l’UPR est la mauvaise photocopie du PRDS. Et de cela, les mauritaniens n’en veulent plus. Ils ont besoin d’hommes et de femmes capables d’incarner le « changement dans la construction » que prône Mohamed Ould Abdel Aziz élu sur la base d’un programme électoral à mettre en œuvre durant ses cinq années d’exercice du pouvoir. Bientôt deux ans se seront écoulés et les défis à relever sont nombreux dont l’unité nationale qui semble de nouveau revenue au devant de la scène politique. Mais quand un parti sensé être sa colonne vertébrale politique manque d’idées constructives pour l’accompagner, on ne peut s’attendre qu’à l’inertie, source de toutes les dérives.
Moussa Diop-LE QUOTIDIEN DE NOUAKCHOTT
Nomination d’Isselkou Ould Izidbih au poste de directeur du cabinet du président de la république
L’ancien recteur de l’université de Nouakchott Isselkou Ould Izidbih a été nommé, jeudi, par décret de la présidence de la république au poste de directeur de cabinet du chef de l’Etat. Ould Izidbih remplace Cheyyakh Ould Ely appelé à d’autres fonctions après servi dans ce poste pendant plusieurs années.
Isselkou Ould Ahmed Izid Bih est de la tribu « Ehel Barikala », fortement présente au Nord du pays. Il a des liens de sang avec le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a une grande mère descendante de cette tribu selon les griots apologistes du nouveau dircab et du Général-président.