Daily Archives: 19/05/2011
Lettre de démission du poste de Coordinateur du Projet l’Ecole de Mines
A la suite de l’annonce, faite par Monsieur le Ministre mercredi dernier, de la décision prise par le Gouvernement de transférer l’Ecole de Mines de Mauritanie, avec ses deux composantes, à Akjoujt, j’ai décidé de démissionner du poste de Coordinateur du Projet. Le projet de l’Ecole de Mines, dans sa version actuelle, ne correspond plus à celui que l’on me confiait il y’a de cela un an. Il y a un an, fraichement rentré au Pays avec, sous le bras, une étude de faisabilité d’une école de mines, je faisais le pied de grue dans les salles d’attente de la Présidence et des Ministères de la République. Je me répétais à moi-même qu’il était scandaleux qu’un pays comme le nôtre, avec un sous-sol comme le nôtre et des besoins en main d’œuvre qualifiée comme les nôtres, soit incapable de former des ingénieurs.
L’étude de faisabilité que je portais, croisée avec celle réalisée par l’Ecole Polytechnique de Montréal, montrait la pertinence de la création d’une école de mines en Mauritanie, établissait un échéancier prévoyant un délai de deux années pour la construction des bâtiments.
Ces deux années devraient être mises à profit pour former les professeurs sur des programmes scolaires qui restaient à élaborer. Une ouverture de l’Ecole en automne 2013 était envisagée.
Par ailleurs l’EMiM est censée s’inscrire dans une filière d’excellence. Elle devait offrir un débouché naturel aux élèves des Lycées d’excellence et se positionner comme étant un noyau structurant pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique en Mauritanie et notamment dans leur dimension technique.
Cette mission de l’EMiM, combinée avec son ambition internationale, dictait sa localisation près des autres établissements de l’Enseignement Supérieur et son raccordement aux réseaux de communication et aux grands axes de circulation. Le choix a été fait d’implanter le siège principal de l’EMiM à proximité du Campus de l’Université de Nouakchott et d’ouvrir une antenne de l’Ecole à Akjoujt (Centre de Technologie Minière) pour des raisons d’aménagement du territoire et de vocation minière de cette ville.
Ces choix ont été adoptés par le Comité d’Orientation de la Cellule chargée du Projet, actés par l’ensemble des Partenaires lors d’une table ronde organisée en septembre 2011 en présence de quatre ministres du Gouvernement. Nous avons été surpris, les Partenaires les premiers, d’apprendre, deux mois après, que la Tutelle avait décidé que l’EMiM ouvrira ses portes en novembre 2011 au lieu de novembre 2013, comme le prévoyait l’étude de faisabilité et comme acté par l’ensemble des intervenants, le Gouvernement compris.
Pour ne pas compromettre le Projet, j’ai intégré cette « exigence» et l’ai présentée aux Partenaires comme étant une preuve de la haute importance qu’accordaient les Autorités au Projet. Après obtention de certaines garanties quant à la formation des professeurs et l’équipement des laboratoires du premier cycle, toute la Cellule dont je suis le coordinateur s’est remobilisée avec comme objectif de mener de front l’ouverture anticipée de l’Ecole, la constriction de ses bâtiments et la formation de son personnel.
Les terrains ont été obtenus et visités par les délégations de Partenaires. Celui de Nouakchott jouxte le Campus de l’Université. Des locaux provisoires (salles de cours, internat et restauration) ont été réservés à Nouakchott. La campagne de promotion de l’Ecole a été lancée. Le concours d’entrée en première année est lancé. Le recrutement des futurs professeurs et du personnel technique est encours. Les statuts viennent d’être adoptés par le Comité d’Orientation. Les appels d’offre sont prêts à être lancés. Les conventions sont prêtes à être signées.
Aujourd’hui, Monsieur le Ministre nous apprend que le Gouvernement a décidé que l’EMiM, dans son ensemble (formation d’Ingénieurs et Techniciens Supérieurs), sera installée à Akjoujt.
Je n’ai rien contre l’idée d’installer une école d’Ingénieurs à Akjoujt, mais l’EMiM, dans mon entendement, n’est pas seulement une école d’ingénieurs. C’est aussi une formidable occasion de tirer l’ensemble de la filière de formation technique et d’enseignement supérieur vers le haut. Les moyens dont elle pourrait se doter peuvent constituer un vrai embryon de recherche scientifique. La place de cette école est au milieu du tissu éducatif et de formation déjà existant.
Telle était l’ambition de ce projet et la seule motivation qui m’animait en acceptant de le piloter. Le Centre de Technologie Minière, antenne de l’EMiM, avec son flux de 30 Techniciens Supérieurs par an, remplit parfaitement la mission d’aménagement de territoire que semble vouloir confier les Autorités aux établissements d’enseignement supérieur.
Je reste persuadé de la pertinence d’un tel projet et convaincu du rôle majeur que pourrait jouer une Ecole de Mines convenablement intégrée au système éducatif, de recherche et de formation technique en Mauritanie. Je voudrais, par ce courrier, vous exprimer, à tous, l’expression de ma gratitude pour les occasions que j’ai eues à travailler avec vous. J’espère que nos chemins se recroiseront un jour pour le bien de la Mauritanie et des Mauritaniens.
Cordialement.
Professeur : Mohamed Baba,
Affaire DSK : et si Nafissatou Diallo avait menti ? Par Souleymane Jules Diop
-Elle est entrée aux Etats-Unis avec des papiers ghanéens
-Blake Diallo n’a aucun lien de parenté avec Nafissatou
-Elle n’a qu’une sœur aux Etats-Unis, Dieynaba
Qui est Nafissatou Diallo, la femme qui a fait tomber Dominique Strauss Kahn, un des hommes les plus puissants de la planète ? De la crédibilité de cette femme, de la justesse de son témoignage dépend l’avenir du désormais ex directeur général du Fmi, obligé de démissionner, contraint de renoncer à une carrière politique prometteuse, confronté à des accusations qui risquent de le maintenir en prison le reste de sa vie. Selon l’accusatrice, DSK est un être barbare qui s’est jeté sur une femme sans défense, l’a violée à deux reprises, dans son lit et dans sa salle de bain, la contraignant à une fellation sans que, pendant ces longues et interminables scènes, elle ne puisse, ni crier, ni s’enfouir. Mais plus on se pose des questions sur celle qu’on a d’abord appelée Ophelia, plus des zones d’ombre persistent, notamment sur son passé. Les tabloïds américains ont indiqué qu’elle habitait un immeuble du Bronx souvent réservé aux personnes malades du Sida. Sur la boîte postale du numéro correspondant au troisième étage figure le nom d’une autre dame. De quoi susciter des interrogations sur la véritable identité de cette femme, que la police new-yorkaise garde jalousement secrète.
Selon des informations que nous avons pu obtenir de sources bien informées, Nafissatou Diallo, 32 ans, aurait obtenu la résidence permanente aux Etats-Unis, en demandant le statut de réfugié pour des raisons humanitaires. Elle aurait donné comme prétexte le fait qu’elle devait être mariée de force dans son pays, la Guinée, pays où les peuls sont persécutés par un dictateur sanguinaire, où se pratique encore l’excision, où le fait d’avoir un enfant sans père pouvait donner cours à toutes les formes de persécution. Seulement, des personnes qui connaissent bien la belle femme longiligne lui attribuent la nationalité sénégalaise, et non guinéenne. Ce serait pour éviter que tombent les raisons qui lui ont fait obtenir le statut de réfugié et des questions sur sa moralité, que ses plus proches persistent, pour dire qu’elle est de nationalité guinéenne. S’il s’avère que Nafissatou Diallo est de nationalité sénégalaise, c’est toute la crédibilité de son témoignage qui tombe.
Or, nous sommes en mesure d’affirmer que bien que ses parents soient d’origine guinéenne et apparentés à Cellou Dalein Diallo, Nafissatou Diallo est une sénégalaise qui a peu d’attaches dans ce pays. Elle est arrivée aux Etats-Unis et pour rendre son histoire de persécution crédible, a déclaré à l’immigration américaine qu’elle s’était enfuie de la Guinée pour s’établir au Ghana, dont elle a obtenu la citoyenneté. C’est la nationalité qui figure sur sa carte de résidence permanente.
Ce que nous pouvons attester de façon formelle, malgré ses dénégations, c’est que l’homme identifié comme étant son frère, auteur du premier témoignage sur Nafissatou Diallo, celui qu’elle aurait appelé en premier pour éclater en sanglots après son double viol, n’est pas guinéen, mais bel et bien sénégalais. Blake Diallo est fils de Diallo greffier, un notable bien connu, établi au quartier Nema de Ziguinchor, d’où il est originaire. Une partie de la famille a par la suite migré à Dakar, au quartier Castors. Blake porte le nom d’un ancien ambassadeur américain à Dakar, ami de son père. Blake Diallo, autre information que nous pouvons donner avec certitude, n’a aucun lien de parenté avec Nafissatou Diallo. La victime présumée n’a qu’une sœur aux Etats-Unis, qui s’appelle Dieynaba. Nous pouvons ajouter de manière formelle, que celle qu’il prétend être sa sœur ne l’a jamais appelé le jour de son agression.
Contrairement à ce qu’il affirme dans une Interview accordée aux médias américains et français, il n’a jamais fait 15 ans en France avant de s’établir à New York. L’homme âgé de 42 ans a quitté directement Dakar pour les Etats-Unis, où il a vécu sans papiers, avant de se marier une seconde fois avec une américaine. Il était en train de s’affairer pour la construction d’un campement touristique au Cap Skirring, au Sud du Sénégal, où son père, greffier prospère aujourd’hui décédé, possédait un terrain en bordure de mer. Depuis quelques jours, l’homme a abandonné les costumes et le style mondain, pour ne s’habiller qu’en tenue traditionnelle guinéenne. Sur son profil blackplanet.com, il précise pourtant qu’il est de nationalité sénégalaise. C’est pourquoi, dès le début de l’affaire, des sénégalais établis dans le quartier Noir de New York, Harlem, ont vite indiqué que la victime de Dominique Strauss Kahn était une sénégalaise, quand bien même les médias français maintenaient qu’elle était d’origine ghanéenne.
Cette nouvelle lumière apportée sur l’identité de cette femme jette une ombre de doute sur son témoignage, sur lequel s’appuie désormais toute l’accusation.
Les avocats de Dominique Strauss Kahn ont changé de fusil d’épaule, en indiquant désormais que la femme était consentante dans cette affaire, et que Dominique l’infidèle n’est pas le Strauss Kahn barbare que les médias d’information en continu passent en boucle. Et si l’un des plus grands stratèges économiques de la planète, considéré comme un des français les plus brillants, s’était fait piéger, non pas par une quelconque organisation, mais par Naffissatou Diallo elle-même ? Aurait-elle voulu se faire un matelas financier sur les couches d’un homme volage facile à compromettre ? Nafissatou Diallo jure qu’elle ne savait pas qui était cet homme, un des plus médiatisés du monde. Après avoir appelé la police de New York pour accuser Dominique Strauss Kahn, elle a donné un détail compromettant à la police. Sur la poitrine de celui qui était jusqu’ici un des hommes les plus puissants de la planète, elle avait laissé des empreintes : la marque de ses griffes. Avait-elle calculé son coup ? Dans une communication avec sa sœur faite à partir d’un lieu secret, dans la journée d’hier, Nafissatou Diallo se plaignait de douleurs aux sein, elle aurait été griffée par Dominique Strauss Kahn. Le problème est que ceux qui connaissent l’ex directeur du Fmi sont catégoriques, il ne laisse pas pousser ses ongles. Il les mange toujours.
Souleymane Jules Diop-Seneweb.
Interview avec le porte parole du collectif des policiers victimes des événements de 1989-90-91, M Diallo Hamady
Le dossier des fonctionnaires et agents de l’Etat victimes des événements de 1989-90-91 tarde à aboutir une année après le recensement. Une énigme que le porte-parole du collectif des policiers victimes des événements de 1989-90-91, M Diallo Hamady, tente de déchiffrer dans cette interview.
QDN : Où en est le dossier des fonctionnaires et agents de l’Etat recensés en 2009 ?
Franchement on ne sait pas puisque depuis le recensement du 04 janvier 2009, on dit toujours que le dossier se trouve à la fonction publique. Au début nous avons rencontré le Directeur de la Fonction Publique à deux reprises ainsi que le président nationale de la commission chargé du dossier, mais depuis quelque temps on arrive plus à savoir à qui s’adresser. Il parait que le dossier est bloqué systématiquement. Mais nous avons remarqué que depuis le départ de Ba Coumba à la tête du ministère notre dossier n’arrive plus à avancer. Au début on pensait qu’il y avait un blocage. Certains pensaient même que le Président de la République n’a pas fait signe à la fonction publique d’avancer.
QDN : Selon vous qu’est ce qui explique ce retard ?
Pour nous ce retard est du certainement à un oubli. Nous pensons que nous avons été oubliés par le Président de la République, parce que nous attendons depuis plus d’une année. Les gens sont très fatigués. Nous sommes arrivés à un stade où nous n’avons plus de recul devant quoique ce soit.
QDN : Quelles sont vos principales revendications ?
Nous sommes fatigués c’est vrai, mais nous ne sommes pas encore prêts à faire ou à prendre n’importe quoi. Nous sommes des anciens fonctionnaires et nous sommes restés pendant plus de 20 ans sans salaire. On a été renvoyé arbitrairement. Ce qui est juste aujourd’hui, c’est de nous rétablir dans nos droits. Reconstituer nos carrières. Reprendre ceux qui veulent encore rester à la police. Nous avons en Mauritanie des gens qui sont bien outillés pour régler ce problème. Nos principales revendications portent sur la reconstitution de nos carrières et le règlement du préjudice moral. Il ya des mariages qui ont éclatés, des enfants qui n’ont pas pu aller à l’école…J’ai vu certains ménages qui restent 3 jours sans faire la cuisine. Tout le monde sait que nous avons des problèmes, c’est pourquoi nous interpellons le Président de la République. Nous avons appris qu’il a l’habitude de respecter ses engagements.
En tant que porte parole du collectif, je lance un appel au Président de la République afin qu’il pense à nous parce que nous sommes très fatigués. Nous l’avons soutenu dans son combat dans le but de le faire gagner les élections présidentielles, mais aussi en retour qu’il nous règle nos problèmes, car il avait pris des engagements pour résoudre le dossier. Nous lui demandons de prendre les taureaux par les cornes parce que nous sommes fatigués.
QDN : Il parait que le collectif des policiers s’apprête à prêter mains fortes aux rescapés militaires pour manifster ?
Nos relations sont bonnes. Nous nous concertons et nous travaillons ensemble en étroite collaboration au niveau du Covire. Tous ce que les militaires décideront de faire, nous seront derrière eux. La situation actuelle du passif humanitaire nous fait un peu peur parce qu’il ya énormément de problèmes qui ne sont pas encore réglés. Et malheureusement nous voyons le gouvernement s’atteler à d’autres choses. Nous souhaitons que notre problème soit réglé pour ne pas pousser les gens à faire autrement.
Nous demandons au Président Ould Abdel Aziz de régler nos problèmes. C’est bien de construire des goudrons, des écoles, des hôpitaux, mais ce qui est mieux encore c’est de donner aux citoyens leurs droits. Nous sommes des musulmans, nous avons foi en Dieu, c’est pourquoi, nous avons toujours patienté, mais nous n’avons pas peur. Nous sommes des hommes, des citoyens et nous avons des droits, c’est pourquoi nous avons choisi de passer par la voie pacifique.
Propos recueillis par Dialtabé- QUOTIDIEN DE NOUAKCHOTT.
Réflexion sur les événements survenus à l’Université de Nouakchott
Suite aux événements survenus à l’université de Nouakchott (événements opposant les syndicats estudiantins), voici ma réflexion sur cette problématique. Une session spéciale doit être organisée et se pencher sur les acteurs, les causes des violences à l’université de Nouakchott en vue de proposer les pistes de solution pour s’en sortir.De prime d’ abord, il y a lieu de définir exactement pourquoi ces violences.De manière générale, on peut affirmer qu’a la base de toute cette violence vécue à l’université de Nouakchott, se trouve dans le manque de repères, la frustration, le malentendu, la mauvaise foi, l’humiliation, la suspicion, l’injustice, la manipulation, l’histoire éducatif de nos institutions etc.… C’est la crise de la société globale qui est reflétée dans tout un chacun. La violence ne doit pas avoir lieu élu dans ce haut lieu; une violence qui perturbe le fonctionnement normal des activités académiques, ternit l’image de ces hauts lieux destinés à la formation de l’élite dont le pays a grandement besoin pour son développement intégral. Les causes pour expliquer ce phénomène regrettable sont multiples et chacun des acteurs a sa part de responsabilité. C’est pourquoi il y a lieu d’examiner ces causes…………..
Cette problématique s’inscrit dans une problématique sociale plus large qui touche aussi aux questions de mixité, d’égalité, de discrimination.
Il nous semble qu’il y a une double urgence à construire une politique d’unité et efficace.
L’urgence est d’abord égalitaire c’est-à-dire l’égalité des chances pour tous les étudiants sans discriminations raciales et linguistiques. Notre pays doit reconnaître que les étudiants sont les « caldi »fondements de la RIM future.
L’urgence est aussi économique et sociale. Les étudiants, sont confrontés à des difficultés d’insertion sociale et professionnelles importantes. Le taux de chômage des jeunes diplômés d est toujours croissant. Les jeunes mettent plusieurs années pour accéder à un emploi stable et les jeunes sortent tous les ans des études sans qualification, certains errent dans les rues de nktt, les autres partent à l’étranger. Notre pays doit mesurer avec sérieux et responsabilité les difficultés éducatives (la faille dans le système éducatif), économiques et sociales rencontrées par les jeunes étudiants.
Quelles sont les conseils à donner :
Pour les étudiants
-Disposer d’une formation de base solide
– Encourager que l’étudiant soit fier d’être modèle, élite de demain, la relève de la classe dirigeante actuelle.
– Encourager de manière réaliste l’apolitisme des milieux universitaires.
– Encourager la participation des étudiants aux journées de réflexion et journées culturelles afin de permettre aux étudiants de communier ensemble et échanger des expériences nobles.
– Refuser de se faire infiltrer, de se faire manipuler, de se faire instrumentaliser par le monde extérieur à l’Université, et ne s’en tenir qu’aux revendications qui concernent les étudiants
– Refuser le modèle négatif de la société
Pour le gouvernement :
-Prendre ses responsabilités d’Etat dans la résorbtion des maux du système éducatif
– Verser des bourses pour les étudiants
– Garantir le rapport formation-emploi.
– Définir une bonne politique pour le système éducatif
– S’occuper du social du personnel et des étudiants.
– Faire régner équité et justice.
– Instaurer les structures d’encadrement de la jeunesse en général et de la jeunesse estudiantine en particulier.
– Construire des nouvelles infrastructures
– Valoriser l’éducation civique à tous les niveaux qu’elle soit estudiantine ou non.
En conclusion, voilà mon rêve pour notre université :
Une université qui par la qualité de ses professeurs et de ses étudiants permet à la société de caresser le rêve de développement.
Une université qui par des connaissances dispensées et par des méthodes de recherche développées donne aux uns et aux autres la clé qui ouvre la porte de la liberté.
Donc, mes chers frères et sœurs, sauvons notre université en cherchant des remèdes appropriés. Et pour cela, le concours de toutes les mains expertes et secourables est vivement réclamé.
Merci, NGAIDE Adama dit A.S Foutanké Eclairé
Mauritanie: Vers une vaste opération d’identification des victimes du passif humanitaire
Le gouvernement mauritanien va lancer au cours des prochains jours une vaste opération d’identification des victimes des violences inter-ethniques des années 1989-1991, a annoncé mercredi le ministre des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel, Ahmed Ould Nenni. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz ‘a donné des instructions pour élaborer un plan topographique permettant de localiser et de marquer les tombes de toUnited States les Mauritaniens disparUnited States depuis l’indépendance jUnited Statesqu’à nos jours’, a expliqué le responsable gouvernemental qui parlait au cours d’une réunion à laquelle ont également pris part les ministres de la JUnited Statestice, de l’Intérieur et le commissaire aux droits de l’homme. ‘L’initiative vise à permettre aux parents des défunts de visiter leurs tombes qui seraient clairement identifiées dans l’espace, tout en renforçant l’unité et la solidarité nationale‘, selon Ould Nenni. Derrière la formulation vague du programme d’identification des victimes, les observateurs perçoivent le cas de plUnited Statesieurs centaines de militaires noirs victimes d’exécutions extra-judiciaires entre septembre 1990 et février 1991, soUnited States le régime de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya (1984-2005). Le président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA)-une ONG ant-esclavagiste et de défense des droits humains, Biram Ould Dah Ould Abeid, a récemment exprimé sa détermination à organiser une journée de souvenir et de manifestations commémoratives à Inal le 28 novembre 2011, même contre la volonté des autorités.
Le règlement du passif humanitaire en Mauritanie reste au centre d’une vive polémique entre les autorités et les ONG de défense des droits humains qui continuent à réclamer l’identification.
PANA