Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 04/04/2011

Côte d`Ivoire: l´Onuci et Paris ont engagé des actions contre le camp Gbagbo

altPARIS – Les troupes de l´ONU ainsi que les troupes françaises en Côte d`Ivoire ont engagé lundi des actions à Abidjan pour neutraliser les armes lourdes utilisées par le camp Gbagbo contre les populations civiles, a annoncé l´Elysée. Ces actions ont été engagées après que le président Nicolas Sarkozy a autorisé les soldats français de la force Licorne présents sur le sol ivoirien “à participer aux opérations conduites par l`Onuci (l´opération des nations Unies en Côte d`Ivoire) en vue de la protection des civils”, a ajouté l´Elysée dans un communiqué. Il répondait ainsi à la demande du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, d`autoriser, “de façon urgente”, la force Licorne à exécuter des opérations “conjointement avec l`Onuci”. Selon l´état-major des armées à Paris, les hélicoptères des forces françaises engagés lundi soir à Abidjan visent des armes lourdes et des détachements de blindés “utilisés contre la population civile”. Conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l`ONU, l´Onuci “vient d´engager des actions visant à neutraliser les armes lourdes utilisées contre les populations civiles et les personnels des Nations unies à Abidjan”, a annoncé la présidence dans un communiqué.
Les objectifs des actions militaires n´ont pas été précisés. “Le secrétaire général des Nations unies (Ban Ki-moon) a demandé le soutien des forces françaises à ces opérations. Le président de la République (Nicolas Sarkozy) a répondu positivement à cette demande”, ajoute le texte. “La France appelle à la cessation immédiate de toutes les violences contre les civils. Les auteurs de ces crimes devront en répondre devant la justice”, a conclu la présidence de la République. Ban Ki-moon avait demandé l`aide de la France dans une lettre datée du 3 avril, dont une copie a été transmise par l`Elysée à la presse.
Le secrétaire général de l´Onu justifie la requête par la situation sécuritaire à Abidjan qui s´est “gravement détériorée ces trois derniers jours”. “Des éléments de la garde républicaine et des forces spéciales toujours loyaux à Gbagbo ont intensifié l´usage d`armes lourdes contre la population
civile” et “ont également pris pour cible le quartier général de l´Onuci”, ajoute-t-il. M. Ban précise également que “des patrouilles de l´Onuci dépêchées pour protéger les civils et les convois transportant des blessés ont également fait l´objet d`attaques similaires”. “Je considère, comme vous, que la protection des civils menacés en Côte d´ivoire est une urgente nécessité, parallèlement aux efforts politiques de l`ensemble de la communauté internationale visant à résoudre la crise actuelle dans le respect du choix souverain du peuple ivoirien”, écrit M. Sarkozy dans sa réponse à M. Ban.
Des hélicoptères de la force française Licorne et de l`Onu ont tiré lundi à Abidjan sur des camps militaires, le palais présidentiel et la résidence de Laurent Gbagbo à Abidjan. Ces frappes ont été qualifiées d`”actes illégaux” et de “tentative d`assassinat” par un proche du président sortant.

AFP

Abidjan : “assaut final” imminent sur palais et résidence Gbagbo (force pro-Ouattara)

altABIDJAN, Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara vont donner “l`assaut final” sur le palais et la résidence du président sortant Laurent Gbagbo à Abidjan “dans les heures qui viennent”, a affirmé lundi un responsable de ces forces. “L´assaut final pour la prise totale de la résidence et du palais aura lieu dans les heures qui viennent. L´opération est prévue pour finir cette nuit”, a indiqué à l´AFP Sidiki Konaté, porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara. “Un premier groupe, venu de Yopougon (quartier ouest), est au niveau d`Adjamé (nord), prêt à lancer l´assaut sur le Plateau (centre)”, où se trouve le palais présidentiel, a précisé M. Konaté.
“Un deuxième groupe, venu d´Abobo (nord), est au niveau de l´Ecole de gendarmerie” dans le quartier de Cocody (nord), où est située la résidence
présidentielle, a-t-il poursuivi. “Un troisième groupe est au niveau (du camp militaire) d´Agban (nord), a-t-il indiqué. Le palais, la résidence de M. Gbagbo, le camp d´Agban et celui d´Akouédo ont été visés par des frappes de la mission onusienne Onuci et de la force française Licorne dans l´après-midi.

 

AFP

Dialogue par procuration ou la perche invisible !

altQui cherche le dialogue politique et avec qui ?Cette question est à l’ordre du jour en ce début de semaine. Elle alimente les conversations de salons et les analystes politiques de toutes les sensibilités en font leur sujet favori .Ce n’est pas la première fois qu’une perspective de dialogue entre les acteurs politiques de la majorité et ceux de l’opposition pointe sur le ciel politique. Mais cette fois, cette énième rumeur intervient après que des rencontres aient eu lieu, semble-t-il, en haut lieu entre des leaders de la COD et le PM. Suffisant pour que cette nouvelle soit interprétée comme un signe annonciateur d’un dialogue entre le pouvoir et l’opposition et de façon plus claire entre Aziz et ses contempteurs. La nature ayant horreur du vide, les spéculations et autres supputations occuperont pendant quelques jours les aires de débats. Mais ce qui a le plus fait courir ce bruit sur l’imminence d’un dialogue, c’est l’urgence d’apaiser le climat politique et social qui trouble la quiétude des mauritaniens. Il est indéniable que dans les deux camps le dialogue est souhaitable. Il est même indispensable pour trouver des solutions à la mesure de la situation actuelle. En revanche on ne sait pas trop de quel côté il semble provenir.

La bienséance politique voudrait que le bon exemple vienne de l’équipe au pouvoir. C’est peut-être dans ce cadre que de temps en temps des appels au dialogue par procuration sont adressé à l’opposition. Mais en l’absence d’un cadre clair de concertation, et d’un interlocuteur visible et clairement déclaré, l’invitation est tout simplement déclinée par le camp adverse. Cette main tendue du pouvoir est ainsi vite refermée pour laisser la place à des accusations réciproques ente les acteurs politiques. Les uns et les autre se rejettent les responsabilités. Finalement l’opinion publique a du mal à comprendre ce jeu auquel se livrent les hommes politiques mauritaniens. A qui profite cette stratégie de faux semblant. Il est temps de passer aux choses sérieuses au lieu d’entretenir l’illusion de « la bonne volonté » de promouvoir un climat de dialogue et d’ancrer la culture démocratique dans les mœurs politiques. Les mauritaniens ne veulent ni du dialogue par procuration ni d’une perche invisible. Ils ont besoin d’un vrai cade de discussion en mesure de favoriser un dégel du climat politique dominé par des querelles stériles entre majorité et opposition. Malheureusement certains lobbys du pouvoir ne veulent pas entendre parler de dialogue. Dès qu’on commence à l’évoquer certains trouve la petite bête pour étouffer le poussin dans l’œuf. Au finish, c’est par la voie du dialogue et par elle seule que la démocratie sera la panacée face aux maux qui freinent le développement du pays

Cheikh Tidiane Dia –LE RÉNOVATEUR