Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 23/11/2015

La Cérémonie Annuelle Commémorant la Mémoire des Martyrs du 28 Novembre

 

 

US-MAURITANIAN DIASPORA 

Le Genocide contre les Noirs Mauirtaniens 

La Ceremonie Annuelle Commemorant la Memoire

des Martyrs du 28 Novembre

La Ceremonie Anneulle pour 

PRIER POUR NOS MARTYRS 

HONORER LA MEMOIRE DE NOS HEROS 

SALUER LEUR COURAGE 

EXHORTER LES ACTIVISTES Á CONTINUER 

LE COMBAT DE LA LIBERTÉ

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Où: Pulaar Speaking Association 

1169 Fulton Street, Brooklyn, NY 11216 

Quand: 28 Novembre 2015 

8:00 PM 

C train to Franklin or A Train to Nostrand Avenue 

Contactez Aissata Niang 646.730.9572 

Cette Cérémonie vise á rappeler que le November 28, 1990,28 officers noirs ont été arbitrarily pendus en Mauritanie. 

Ce crime qui est racialement motivé a été commis encélébration de l’ indépendance nationale du pays. Pourajouter l’ insulte á la blessure, le government a honteusement orchestré une loi d’ amnestie pour protéger les auteurs deces crimes odieux contre toutes poursuites. De faconflagrante, il a porté une atteinte serieuse au droit desorphelins et des veuves á la justice. En plus, la plupart desresponsables de ces crimes ont eu des promotions aussi bien dans gouvernement que dans l’ armée.

US-Mauritanian Diaspora

The Genocide against Black Mauritanians

The Annual Ceremony Honoring the Memory of the Martyrs of November 28

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US-Mauritanian Diaspora

Le Génocide contre les Noirs Mauritaniens

La Cérémonie Annuelle Commémorant la Mémoire des Martyrs du 28 Novembre

 

Nous remercions vivement tous ceux qui ont déjà fait des contributions pour soutenir la Cérémonie du 28 Novembre. Egalement, nous remercions d’avance ceux qui souhaitent y contribuer. Pour ce faire, ils peuvent s’ adresser á Cheikhna Diakite dont les coordonnées sont les suivantes:

 

Cheikhna Diakite

999 E 108th Street, Suite 2B

Brooklyn, NY 11236

Phone: (917)482-2253

 

Pour les détails de  la cérémonie, veuillez contacter Aissata Niang au (646)730-9572

 

Salutations fraternelles,

 

Tandia

 
 

L’oubli est la pire des trahisons qu’on peut faire à nos martyrs

L’oubli est la pire des trahisons qu’on peut faire à nos martyrsDepuis la monarchie du fondateur du racisme en Mauritanie Ould Daddah ; la couche noire du peuple Mauritanien a toujours combattu l’injustice d’un système assoiffé de pouvoir, Un état qui a employé tout les moyens contre toute une communauté et contre ceux qui haussent leurs voix, pour réclamer justice ou droit utilisant aussi une politique d’extermination et une sauvagerie indescriptibles !
Le système a franchie la ligne rouge en exécutant plus de 600 personnes (Officiers, sous-officiers et civils) mais aussi: en utilisant des méthodes de torture atroce sur 28 militaires pendus pour célébrer l’indépendance : le 28 Novembre 1960.
Et depuis 25 ans et malgré la succession de plus de 3 présidents,jamais il n’a était question de rendre justice pour soulager ces veuves, les orphelins ou les rescapés.
Malgré ces tortures, et ces massacres, et toute cette immense souffrance, ce peuple est resté debout, pour ne jamais laisser tomber dans l’oubli leurs Martyrs mais aussi transmettre aux générations ce devoir de combat et ne jamais abandonné.
C’est un Devoir de Mémoire, qui doit se transmettre de génération en génération, afin que certaine communautés ne connaissent plus jamais un tel génocide-
Et pour cela il est demandé à tous de venir à la grande marche pour « le devoir de Mémoire » de nos Martyrs : Le Samedi 28 Novembre 2015, à la place Trocadéro à Paris à partir de 14H: 00

Gila e laamu puɗɗuɗo leñamleñamaagu e nder leydi Moritani hono Uldu Daddaa ɓaleeɓe njoomaani tampaani kadi ceeraani haɓanaade nuuɗal goomu hooƴaangu laamu. Laamu heblungu kala peeje ngam deƴƴinnde suusɓe toownude daaɗe ngam naamndaade hakkeeji e nuunɗal.Tawii noon ko e fannuuji kiiɗagol e leepte bonɗe ɗe aade waawa sifaade.
Ɓe ndiwtii keeri gila e warngooji ko ina abboo e Teemedde jeegom 600 innama aadee kono kaatude ko saanga nde ɓe cuɓtii fodde noogaas e njeetato 28 aadee mbaɗaa yarga ngam mawninnde jewtaare leydi Moritani oon ñalnde 28 NOƁEMBRE 1990.

Duuɓi 25 hannde ko ɗum waɗi hay so tawii kadi fodde laamɓe tato ndewii ɗo ndeftii ɗo ittaani ndeen ñawannde ina ɗoon safraaka ngan nuunɗal .
Ɗum fof e waade noon ndeen boomaare ɗeen leepte ɗiin warngooji e ndeen tampere muusnde haɓtotooɓe ɓe inana ndarii ngam waasde yejjide ɓeen wardaaɓe belaaɗe kono kadi ngam waawde hulde e haalande yontaaji fodde darnde poti daraade mbele hono nih waasa wattude .

E nder ndiin mbaadi moni kala ɗo waawi wonnde ina eera nde arata tawtoreede mooɓondiral ngal toon to place Trocadéro nder Paris ñalnde Aset 28 Novembre 2015 saanga 14H : 00

Demba Hamady Souadou

 

Festival de l’Unité Nationale à Kaédi : programme alléchant

altLes initiateurs du festival de l’Unité Nationale s’activent dans les préparatifs du rendez-vous régional devant se tenir  du 4 au 6 décembre  prochain, à Kaédi. Cette manifestation est placée sous le haut patronage de Mme Hindou Mint Aïnina, ministre de la Culture et de l’Artisanat.

L’objectif  de ce festival, justifie sa promotrice, Mme Siktou Mint  Hemmed Vall  est de participer au «  renforcement de l’unité nationale et de  la cohésion sociale, en Mauritanie en général et au Gorgol en particulier, avec des thèmes  porteurs sur l’inter-culturalité». Des rencontres de cette nature contribuent  au développement de l’esprit de la citoyenneté et au rapprochement mutuel entre les différentes communautés du pays et, par conséquent, au renforcement de l’unité nationale.

Une brochette de figures de la musique nationale sont annoncées dans la capitale du Gorgol.  Outre les régionales de l’étape Ousmane Hamady Diop et Siktou Mint Hemmed Vall , il y aura Moussa Sarr et  Coumba Sala et bien d’autres artistes locaux notamment qui véhiculeront, à travers leurs compositions des messages prônant l’unité nationale et le raffermissement des liens sociaux et communautaires au sein des différentes couches nationales. Ayant  fait de la musique un moyen au service de la société, Ousmane Hamady Diop a, par un répertoire musical riche et varié, appelé par le passé «les mauritaniens à s’attacher à l’unité nationale pour consolider la cohésion sociale pour une Mauritanie unie ».

Des jeunes venant  de  Maghama , Monguel, M’Bout, et en plus de  Kaédi prendront part à ce festival.

Un programme alléchant  sera au menu de ce festival avec  la régate des pirogues, des courses hippiques, des activités sportives et des concours de récitation du Coran et de poèmes dans les différentes langues nationales rythmeront  cet événement.

le calame

FÊTE DU 28 NOVEMBRE : ENTRE FIERTÉ ET CRISE DE CONSCIENCE

FÊTE DU 28 NOVEMBRE : ENTRE FIERTÉ ET CRISE DE CONSCIENCELa Mauritanie s’apprête à célébrer le 55ème anniversaire de son indépendance nationale, le 28 novembre 2015. Déjà, la symbolique de cette date est surchargée de sentiments mitigés, entre ceux qui éprouvent une fierté renouvelée face à la célébration d’une souveraineté acquise le 28 novembre 1960, et ceux qui  voient dans tous les 28 novembre, «un bal des vampires » où le buffet n’est qu’une énorme plaque de sang, celui de milliers de victimes d’un crime génocidaire qui a jalonné l’histoire de la Mauritanie de 1989 à 1991, et qui atteignit son macabre raffinement un certain 28 novembre 1990, avec les 28 pendus d’Inal.

Rarement la célébration d’un 28 novembre a suscité autant de réminiscences. Par delà les aspects factuels liés aux différentes cérémonies prévues en ce jour de grand rassemblement, jamais dans le passé, la réflexion n’a été aussi dense sur la symbolique que représente cet évènement jusque-là fêté dans l’allégresse par certains, dans la douleur et le silence par d’autres.

En effet, pour une partie de l’élite, le 28 novembre est le lieu de bilans à dresser et de failles à combler pour l’émergence d’un Etat-nation imprégné des valeurs républicaines et citoyennes, à l’image de la pertinente contribution de Brahim Salem Ould Bouleïba sous le titre «Dans quelques jours un nouveau 28 novembre : quelle signification lui donner aujourd’hui ». Dans cet article publié dans la presse, cet ancien haut fonctionnaire de l’Etat qui fait partie des rares intellectuels dont les positions sont jugées par certains de non partisanes, l’élite mauritanienne doit se démettre de «ses égoïsmes conjugués à sa démission collective» pour non seulement «empêcher les pouvoirs de contraindre les esprits » mais aussi «les entraîner à la réflexion». Il regrette l’incapacité de ces «veilleurs et éveilleurs, que sont les élites nationales, à imposer la raison et non la passion dans le débat politique.

Ould BouleÏba revient sur l’histoire de la colonisation de la Mauritanie et sur la naissance de l’Etat nation mauritanien, ainsi que le caractère particulier d’un espace dont le seul intérêt fut qu’il permit de relier les possessions françaises du Maghreb au Nord à celles du Sénégal et du Mali au Sud. D’où l’absence d’un héritage étatique et républicain qui fut celui de la Mauritanie, où tout devait se construire à l’indépendance, des infrastructures de base au citoyen mauritanien encore prisonnier de ses schémas socio-traditionnels.

Face à un monde qui a énormément changé, Ould Bouleïba invite «la nouvelle génération moulée à la société de consommation et au monde virtuel, à puiser dans l’héritage laissé par les pionniers de la Mauritanie indépendante, notamment leurs valeurs, leurs principes et codes moraux pour bâtir de grands et perdurables projets d’avenir».

C’est la même angoisse qu’éprouve El Wely Sidi Haïba, face à un pays qui n’a pas pu se doter, selon les analystes, du même legs colonial que les autres colonies, en termes de traditions administratives, de primautés de l’Etat et de la République, de citoyens formés à l’exercice de leurs droits et de leurs devoirs. Dans son article qu’il vient de publier à l’occasion de la célébration du 28 novembre, et intitulée «Quelle élite stimulée pour quelle indépendance à commémorer », il interpelle l’élite intellectuelle du pays auprès de qui il tente de susciter «un certain éveil équilibré et une capacité d’analyse » face à ce qu’il appelle «les fluctuations inhérentes aux imperfections de la gouvernance, aux humeurs versatiles des populations et aux influences externes incontrôlables mais abordables». Alors que le pays s’apprête à célébrer avec emphase son indépendance dans une ville de Nouadhibou drapée de toutes ses rénovations, il s’interroge, «alors, quelle importance peut revêtir aujourd’hui la commémoration de la fête d’indépendance en cette situation toujours ambigüe et hypothétique », celle d’un pays qui selon lui, «marche vers une consistance qui traine le pas depuis cinquante cinq longues années d’indépendance ?»

El Wely de se demander en outre, quelle classe intellectuelle et politique mauritanienne viendrait mimer, dans la situation actuelle que traverse le pays, son alter ego français qui vient de s’unir dans un grand élan de solidarité, face à l’épreuve du terrorisme qui frappe la France, à la lumière des derniers attentas de Paris. Cette élite, selon lui, a pourtant toutes les raisons de s’unir pour «défendre ensemble les grandes lignes de mutation pour un pays qui a tout, absolument tout, pour opérer un changement de cap vers un réel établissement des fondements et valeurs de la République».

Mais n’en déplaisent aux chantres de la «Résistance à la colonisation française» qui, à travers un groupe de pression qu’ils ont réussi à créé, semant déjà la discorde au niveau national en imposant le nom d’une controversée ancienne bataille coloniale, «Oum Tounsy», au futur aéroport de Nouakchott, Ould Moine vient de jeter une pierre dans leur marre, en soutenant que l’indépendance de la Mauritanie fut l’œuvre du seul général De Gaule. Pour lui, la Mauritanie a obtenu son indépendance sur un plateau d’argent, car c’est la France qui avait continué à assurer la protection de son territoire, qui finança entièrement la construction de la capitale Nouakchott et qui alimenta entièrement les premiers budgets de l’Etat naissant. Cette indépendance, comme celle de toutes les autres colonies, furent selon lui une conséquence de la deuxième guerre mondiale, car la France désormais préoccupée par sa reconstruction, devait se concentrer sur son propre développement interne, trouvant encombrant ce vaste territoire aux trois quart désertiques et difficile à régenter. Même si, dira-t-il, rien ne nous lie à une France mécréante, lieu de dépravation et de paganisme, comme les chantres de la «Résistance » aiment à la décrire, elle fait désormais partie de la réalité  intrinsèque de la Mauritanie, une partie indissociable de son histoire, n’en déplaisent à certains, note-t-il.

Mais c’est sans aucun doute le cri d’indignation de l’ancien colonel de la garde à la retraite, Oumar Ould Beibacar, qui fait plus de mal. Dans un article publié le 19 novembre dernier, et repris dans plusieurs sites et dans les réseaux sociaux, il soutient que la Mauritanie n’a plus aucune raison de célébrer le 28 novembre, car cette date fortement entachée de sang est devenue un point de discorde sur le plan national. Ould Beibacar qui fut acteur lors des douloureux évènements qui ont ensanglanté la Mauritanie entre 1989 et 1991, trouve qu’à la «joie de l’indépendance et de la liberté, se sont désormais mêlées la souffrance morale et la détresse de la cruauté, pendant ce jour mémorable ». Ce jour est selon lui désormais immanquablement marqué par la pendaison de 28 soldats négro-africains, le jour aussi où en 2001, la Mauritanie livra le citoyen Mohamedou Ould Sellahi au USA, souillant un peu plus cette journée mémorable. Le 28 novembre n’est plus, d’après lu, le symbole de la réconciliation, mais celle de la fracture nationale. Il propose à cet effet le 25 novembre, date «encore intacte» selon lui et qui marque la création des forces armées nationales. Le 28 novembre quant à lui devra être dédié, selon lui, aux martyrs, pour permettre à tous ceux qui ont souffert ou qui souffrent encore de la cruauté de leurs propres concitoyens de partager leur souffrance morale et leur détresse.

Dans cet article réquisitoire contre le régime du CMSN, de l’armée et contre son propre corps, Ould Beibacar livre des informations sensibles, égrène des faits liés au génocide des Noirs de Mauritanie durant cette période, où des centaines d’entre eux ont été tués, des milliers déportés et déchus de leur nationalité dans une vaste épuration à caractère ethnique. Il nomme des endroits qui renferment encore des charnières, fait le récit des viols collectifs, des tortures physiques, des meurtres élevés jusqu’au raffinement. Dénonçant la scélérate loi d’amnistie du 14 juin 1993 qui consacra l’impunité aux bourreaux, voire leur récompense, leur décoration et leur élévation à des grades ou à des fonctions supérieurs, il trouve que cette journée du 28 novembre n’en est que plus maudite, plus insultante aux yeux des martyrs, plus chargée de frustration pour les ayant droits, un coup fatal porté à l’unité nationale et à la justice.
«Le 28 novembre ne peut plus constituer une fête nationale pour notre peuple » martèle Ould Beibacar, car selon lui, «on ne peut pas fêter le sacrifice de 28 martyrs pendus pendant ce jour », car leur «sang entache à vie l’anniversaire de notre indépendance et souille notre drapeau national ».

PAR AIDARA

Rimweekly.net

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