Daily Archives: 21/11/2015
Quelle stratégie pour l’Afrique face aux grands défis ? ELY Ould mohamed VALL à la conférence de l’OTAN sur le terrorisme à Bruxelles
Le continent africain fait face à des menaces graves et des défis sécuritaires majeurs qu’il est difficile voir impossible pour lui relever seul. D’où la nécessité d’instaurer une coopération stratégique avec d’autres continents notamment l’Europe, deuxième continent victime de ces menaces. Les défis majeurs se présentent en deux principales catégories comme suit :
1- Des défis d’origine interne :
Comme la sècheresse, la désertification et la pauvreté, sachant que 33 sur les 48 pays les moins avancés dans le monde sont des pays africains. Le continent enregistre également les taux de croissance démographique annuelle les plus élevés avec tout ce que cela implique comme pyramidage d’âge dominée par les jeunes dans une conjoncture caractérisée par la hausse des taux de chômage, la prévalence des épidémies, le trafic des armes et des stupéfiants et la traite des personnes. Le terrorisme a connu une recrudescence sans précédent au continent à tel point que des mouvements extrémistes ont monté des plans pour renverser les gouvernements et s’emparer du pouvoir. Ces tentatives ont échoué en Algérie, ont été stoppés au Mali mais ont réussi en Somalie. Cette situation est aggravée comme nous l’avons dit plus haut, par une hausse des taux des chômage qui a fait perdre aux jeunes tout espoir à la prospérité dans un continent paralysé par des difficultés et des conflits internes qui ont ébranlé la confiance entre les états voisins, fait fuir les investissements et sapé la stabilité politique.
Ces facteurs conjugués alimentent l’émigration clandestine par des milliers de jeunes fuyant leurs conditions infernales pour se jeter dans la mer ou rejoindre les mouvements terroristes violents.
2- Des défis externes :
a) Le terrorisme qui, avec le relâchement de la communauté internationale dans sa lutte, s’est transformé en ennemi atypique transfrontalier qui ne connait pas de limites ;
b) Les conflits armés et les guerres entre états voisins, et même à l’intérieur dans un seul pays, qui aboutissent dans la plupart des cas à l’appauvrissement des populations et la propagation des armes ce qui ajoute des problèmes sécuritaires plus graves que la guerre elle-même.
c) Le crime transfrontalier qui entrave le commerce mondial notamment les actes de piraterie qui ne se limitent plus à la seule Somalie mais se sont exportés vers d’autres zones. L’attaque du pétrolier saoudien aux lages du Kenya en est un exemple édifiant.
Ces défis qui d’apparence semblent se dresser devant le seul continent africain, constituent en réalité une menace pour le monde entier et particulièrement l’Europe. C’est pourquoi la conjugaison des efforts de tous s’impose fortement pour les affronter. Mais cela n’est réalisable qu’avec une volonté internationale ferme qui commence par l’instauration d’une démocratie réelle dans les pays du continent soutenue par une lutte sans merci contre les pratiques anti-démocratiques et une rupture totale avec le soutien des régimes corrompus et arbitraires qui transforment leurs pays en terrain propice à l’anarchie et l’instabilité et en font des bombes à retardement susceptibles d’exploser à tout moment.
Si le Sud et le Nord n’adoptent pas une approche participative pertinente pour surmonter ces handicapes, ceux-ci laisseront un impact négatif sur le présent et l’avenir du continent africain avant d’émigrer pour détruire les fondements de la paix et de la sécurité en Europe et dans le reste du monde.
Les retombées positives de l’aide apportée à l’Afrique, si la communauté internationale change sa vision dévalorisante à son égard et l’assiste pour surmonter les difficultés sécuritaires actuelles , ne se limiteront pas aux seuls aspects politiques et sécuritaires , mais les dépasseront pour donner un nouveau souffle à l’économie mondiale, surtout quand on tient compte de ses potentialités telles que les richesse naturelles diversifiées dont elle recèle et les opportunités d’écoulement qu’elle offre au marchés Européens.
Avec une stratégie sécuritaire pertinente nous ferons passer l’Afrique d’un continent source d’importunité et d’agacement pour l’Europe et le monde à un partenaire économique actif et indispensable pour le développement des industries internationales
Nous sommes convaincus que la coopération de l’Europe nous permettra d’œuvrer ensemble à l’émergence d’un monde meilleur surtout quand tous se rappellent que la communauté de destin leur impose d’agir ensemble pour faire face au terrorisme et réaliser leurs aspirations en matière de développement car la sécurité et le développement sont indissociablement liés, ce qui fait que l’efficacité de toute aide apportée aux pays africains dans le domaine sécuritaire réside dans sa complémentarité avec les efforts visant l’amélioration de la croissance économique et la réduction de la pauvreté.
Cela est possible à travers :
1- L’assistance aux peuples africains pour se doter de régimes démocratiques institutionnels réels capables de résister aux secousses et assurer la stabilité politique requise ;
2- Œuvrer à l’assèchement des sources du terrorisme et en exterminer les racines à travers les lutte contres les idées extrémistes, l’appui et la vulgarisation de l’islam modéré ;
3- La lutte contre l’émigration clandestine par des politiques qui traitent tout le processus, du pays d’origine vers le pays de passage jusqu’au pays de destination. Cette lutte doit se faire à travers l’aide aux pays sources à adopter des politiques économique capables d’améliorer le niveau de vie des citoyens par la mise en place des projets socio économiques pour résorber le chômage dans les milieux des jeunes et leur offrir les conditions de vivre dans la dignité.
L’Afrique offre sans doute un terrain fertile pour la réussite de cette stratégie avec ses sources naturelles et humaines sous employées :
Des milliers d’experts et de diplômés prêts au travail, une main d’œuvre moins chère et des sources diverses d’énergie ce qui habilite les pays d’Afrique sub-saharienne à aider l’Europe plus efficacement a résoudre ses propres problèmes urgents tels que :
– Le danger terroriste qui exploite l’islam et qui commence à frapper dur en Europe.
– La crise humanitaire engendrée par le déferlement des refugiés vers les pays européens et entre ces pays qui, à cause de cette situation, pensent à réviser les accords de Schengen sur l’ouverture des frontières entre eux.
– La crise économique qui a dépassé toutes les prévisions.
Il nous semble que les décideurs et les spécialistes des deux continents commencent à prendre conscience de la nécessité impérieuse d’élaborer une stratégie sécuritaire commune afin de bâtir un avenir meilleur. C’est justement à ça que la déclaration du partenariat méditerranéen a fait allusion en ces termes : « La traite des personnes, la drogue, le crime organisé et le terrorisme sont les principales retombées de l’absence de coopération entre le Sud et le Nord pour limiter l’émigration clandestine »
Les tentatives de coordonner les efforts entre les deux continents sont pour le moment partielles et insuffisantes car focalisées sur certaines zones comme c’est le cas pour le partenariat méditerranéen et la stratégie de l’union européenne pour la sécurité et le développement dans la zones du sahel…etc. Mais l’espoir renait avec la conférence Afrique-Europe sur l’émigration qui s’est tenue il ya quelques jours et qui a donné l’impression de marquer le point de départ d’une coopération sécuritaire entre deux continents , continents qui ont besoin chacun de l’autre.
le calame
Le continent africain fait face à des menaces graves et des défis sécuritaires majeurs qu’il est difficile voir impossible pour lui relever seul. D’où la nécessité d’instaurer une coopération stratégique avec d’autres continents notamment l’Europe, deuxième continent victime de ces menaces. Les défis majeurs se présentent en deux principales catégories comme suit :
1- Des défis d’origine interne :
Comme la sècheresse, la désertification et la pauvreté, sachant que 33 sur les 48 pays les moins avancés dans le monde sont des pays africains. Le continent enregistre également les taux de croissance démographique annuelle les plus élevés avec tout ce que cela implique comme pyramidage d’âge dominée par les jeunes dans une conjoncture caractérisée par la hausse des taux de chômage, la prévalence des épidémies, le trafic des armes et des stupéfiants et la traite des personnes. Le terrorisme a connu une recrudescence sans précédent au continent à tel point que des mouvements extrémistes ont monté des plans pour renverser les gouvernements et s’emparer du pouvoir. Ces tentatives ont échoué en Algérie, ont été stoppés au Mali mais ont réussi en Somalie. Cette situation est aggravée comme nous l’avons dit plus haut, par une hausse des taux des chômage qui a fait perdre aux jeunes tout espoir à la prospérité dans un continent paralysé par des difficultés et des conflits internes qui ont ébranlé la confiance entre les états voisins, fait fuir les investissements et sapé la stabilité politique.
Ces facteurs conjugués alimentent l’émigration clandestine par des milliers de jeunes fuyant leurs conditions infernales pour se jeter dans la mer ou rejoindre les mouvements terroristes violents.
2- Des défis externes :
a) Le terrorisme qui, avec le relâchement de la communauté internationale dans sa lutte, s’est transformé en ennemi atypique transfrontalier qui ne connait pas de limites ;
b) Les conflits armés et les guerres entre états voisins, et même à l’intérieur dans un seul pays, qui aboutissent dans la plupart des cas à l’appauvrissement des populations et la propagation des armes ce qui ajoute des problèmes sécuritaires plus graves que la guerre elle-même.
c) Le crime transfrontalier qui entrave le commerce mondial notamment les actes de piraterie qui ne se limitent plus à la seule Somalie mais se sont exportés vers d’autres zones. L’attaque du pétrolier saoudien aux lages du Kenya en est un exemple édifiant.
Ces défis qui d’apparence semblent se dresser devant le seul continent africain, constituent en réalité une menace pour le monde entier et particulièrement l’Europe. C’est pourquoi la conjugaison des efforts de tous s’impose fortement pour les affronter. Mais cela n’est réalisable qu’avec une volonté internationale ferme qui commence par l’instauration d’une démocratie réelle dans les pays du continent soutenue par une lutte sans merci contre les pratiques anti-démocratiques et une rupture totale avec le soutien des régimes corrompus et arbitraires qui transforment leurs pays en terrain propice à l’anarchie et l’instabilité et en font des bombes à retardement susceptibles d’exploser à tout moment.
Si le Sud et le Nord n’adoptent pas une approche participative pertinente pour surmonter ces handicapes, ceux-ci laisseront un impact négatif sur le présent et l’avenir du continent africain avant d’émigrer pour détruire les fondements de la paix et de la sécurité en Europe et dans le reste du monde.
Les retombées positives de l’aide apportée à l’Afrique, si la communauté internationale change sa vision dévalorisante à son égard et l’assiste pour surmonter les difficultés sécuritaires actuelles , ne se limiteront pas aux seuls aspects politiques et sécuritaires , mais les dépasseront pour donner un nouveau souffle à l’économie mondiale, surtout quand on tient compte de ses potentialités telles que les richesse naturelles diversifiées dont elle recèle et les opportunités d’écoulement qu’elle offre au marchés Européens.
Avec une stratégie sécuritaire pertinente nous ferons passer l’Afrique d’un continent source d’importunité et d’agacement pour l’Europe et le monde à un partenaire économique actif et indispensable pour le développement des industries internationales
Nous sommes convaincus que la coopération de l’Europe nous permettra d’œuvrer ensemble à l’émergence d’un monde meilleur surtout quand tous se rappellent que la communauté de destin leur impose d’agir ensemble pour faire face au terrorisme et réaliser leurs aspirations en matière de développement car la sécurité et le développement sont indissociablement liés, ce qui fait que l’efficacité de toute aide apportée aux pays africains dans le domaine sécuritaire réside dans sa complémentarité avec les efforts visant l’amélioration de la croissance économique et la réduction de la pauvreté.
Cela est possible à travers :
1- L’assistance aux peuples africains pour se doter de régimes démocratiques institutionnels réels capables de résister aux secousses et assurer la stabilité politique requise ;
2- Œuvrer à l’assèchement des sources du terrorisme et en exterminer les racines à travers les lutte contres les idées extrémistes, l’appui et la vulgarisation de l’islam modéré ;
3- La lutte contre l’émigration clandestine par des politiques qui traitent tout le processus, du pays d’origine vers le pays de passage jusqu’au pays de destination. Cette lutte doit se faire à travers l’aide aux pays sources à adopter des politiques économique capables d’améliorer le niveau de vie des citoyens par la mise en place des projets socio économiques pour résorber le chômage dans les milieux des jeunes et leur offrir les conditions de vivre dans la dignité.
L’Afrique offre sans doute un terrain fertile pour la réussite de cette stratégie avec ses sources naturelles et humaines sous employées :
Des milliers d’experts et de diplômés prêts au travail, une main d’œuvre moins chère et des sources diverses d’énergie ce qui habilite les pays d’Afrique sub-saharienne à aider l’Europe plus efficacement a résoudre ses propres problèmes urgents tels que :
– Le danger terroriste qui exploite l’islam et qui commence à frapper dur en Europe.
– La crise humanitaire engendrée par le déferlement des refugiés vers les pays européens et entre ces pays qui, à cause de cette situation, pensent à réviser les accords de Schengen sur l’ouverture des frontières entre eux.
– La crise économique qui a dépassé toutes les prévisions.
Il nous semble que les décideurs et les spécialistes des deux continents commencent à prendre conscience de la nécessité impérieuse d’élaborer une stratégie sécuritaire commune afin de bâtir un avenir meilleur. C’est justement à ça que la déclaration du partenariat méditerranéen a fait allusion en ces termes : « La traite des personnes, la drogue, le crime organisé et le terrorisme sont les principales retombées de l’absence de coopération entre le Sud et le Nord pour limiter l’émigration clandestine »
Les tentatives de coordonner les efforts entre les deux continents sont pour le moment partielles et insuffisantes car focalisées sur certaines zones comme c’est le cas pour le partenariat méditerranéen et la stratégie de l’union européenne pour la sécurité et le développement dans la zones du sahel…etc. Mais l’espoir renait avec la conférence Afrique-Europe sur l’émigration qui s’est tenue il ya quelques jours et qui a donné l’impression de marquer le point de départ d’une coopération sécuritaire entre deux continents , continents qui ont besoin chacun de l’autre
N’Djamena : les chefs d’État du G5 annoncent la création d’une force conjointe
Réunis vendredi à N’Djamena à un sommet qui s’est déroulé alors que Bamako était victime d’une attaque terroriste d’envergure ; les chefs d’État du G5 du Sahel (Burkina Faso, Niger, Tchad, Mali, Mauritanie) ont annoncé la mise en place prochaine de plusieurs mesures fortes dont la création d’une force conjointe régionale. – See more at: http://rapideinfo.net
En un mot : Amadou Kouffa refugié en Mauritanie ?
Maliweb – La coopération militaire réclamée par nos voisins mauritaniens ne serait-elle que de la poudre aux yeux ? En tout cas, après avoir relâché le jihadiste malien Sanda Ould Boumana, ancien porte-parole d’Ançar Eddine, visé par un mandat d’arrêt international délivré par la justice malienne et au grand dam de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), on apprend, de sources sécuritaires, que la Mauritanie hébergerait un autre terroriste malien.
Il s’agit du tristement célèbre prêcheur extrémiste et leader du Mouvement de libération du Macina, Amadou Kouffa, commanditaire depuis le début de l’année de plusieurs attaques et attentats qui ont fait au moins 40 morts.
Sa présence en Mauritanie serait signalée depuis des mois, ce qui ne semble pas gêner Nouakchott, jusque-là prête à dénoncer la complaisance des autorités maliennes vis-à-vis des terroristes.
Tel est pris qui croyait prendre.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau
Attaque terroriste contre l’Hôtel Radisson de Bamako
Comme vous savez, une attaque terroriste est survenue ce vendredi au lever du jour à l’Hôtel Radisson de Bamako, au Mali. Nos pensées sont avec les victimes, les blessés, dont le bilan définitif est attendu.
Nos sympathies vont à leurs familles, leurs proches et leurs amis.
Plusieurs personnels de l’Organisation internationale de la Francophonie, des membres de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie et de l’Université Senghor, une autre importante institution de la Francophonie, étaient présents dans cet hôtel.
Tous étaient là pour le Forum francophone sur la diversité des expressions culturelles que nous allions ouvrir dans deux jours, ils étaient là aussi pour un séminaire de renforcement des capacités des fonctionnaires parlementaires maliens, et de la gouvernance, l’un de nos programmesimportants surtout dans le cadre de la reconstruction du Mali.
Je devais arriver demain avec le reste de mon équipe, pour y participer et pour une série d’importantes rencontres avec les autorités et les forces vives du pays, sachant que l’OIF accompagne la mise en œuvre de l’accord de paix à la demande du Mali et à l’invitation du Président Ibrahim Boubacar Keïta.
Ce fut une très dure journée. Nous l’avons vécue en mobilisant d’ici une cellule de crise. Je tiens à saluer le travail de nos officiers de sécurité qui, du Mali et d’ici, ont été les premiers à donner l’alerte.
Nous ne sortons pas indemnes de cette attaque et c’est avec une profonde tristesse que je déplore le décès d’un de nos experts francophones, Geoffrey Alain DIEUDONNÉ, fonctionnaire au Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles en Belgique, qui a trouvé la mort au cours de cette prise d’otages. Nous sommes dévastés. Nous saluons son courage, sa force de conviction, sa détermination. Nos condoléances vont à sa famille et à toute l’équipe de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.
Nous l’avons appris alors que nous étions réunis en cellule de crise, ici même à l’Organisation internationale de la Francophonie. Nous étions et sommes restés en contact direct avec nos équipes retenues au Radisson, afin de coordonner les opérations de sécurisation, dans les circonstances gravissimes que vous savez et jusqu’à leur libération.
Nous coordonnons actuellement leur rapatriement.
Je tiens à condamner cette nouvelle attaque terroriste, cette stratégie de terreur, ces agressions haineuses contre les libertés, contre l’État de droit, contre la paix, contre la stabilité, ce fléau et cettemenace constante, qui afflige le monde. La Francophonie peut en témoigner : la France la semaine dernière, le Liban la veille, la Tunisie, Le Tchad, le Cameroun, le Niger, le Canada, la Belgique, la liste est longue, malheureusement. Et les responsables peu importe leur dénomination sont un même front et usent des mêmes méthodes et poursuivent le même but.
Par ailleurs, je tiens à rendre hommage aux forces de l’ordre maliennes, qui ont fait preuve de rapidité et de courage. Je tiens également à rendre hommage aux forces françaises, américaines et onusiennes pour leur soutien et leur aide dans le cadre de cette opération.
Ces attaques touchent au cœur des femmes et des hommes, de tous les horizons, de toutes les nationalités.
La Francophonie continuera à se mobiliser pour lutter contre le terrorisme international, et à demeurer solidaire avec les autorités et les peuples touchés par cette abomination. Que le peuplemalien soit assuré de notre plein et indéfectible soutien.
Il nous faut agir ainsi tous ensemble et faire front dans ce combat.
Merci.
Louis Hamann
Porte-parole
Conseiller Stratégique Communication
Cabinet de la Secrétaire générale de la Francophonie
19-21 Avenue Bosquet
75007 Paris
Déclaration à la presse
Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaëlle Jean
Attaque terroriste contre l’Hôtel Radisson de Bamako
Paris, le 20 novembre 2015.
L’Afrique abandonne ses morts et pleure ceux de la France lors des 13 et 14 novembre 2015 –
Honteuse position des pays africains par rapport au terrorisme à Paris À moins de 48 heures avant le drame de Paris, Boko Haram a détruit 16 villages et fait 2000 morts au Nigéria. 72 heures avant, 4 enfants égorgés à la machette et 8 filles enlevées au Cameroun 25 personnes tuées par Boko Haram au Niger le même jour… À quand le deuil national pour ces pays éplorés ? L’Afrique abandonne ses morts et pleure ceux de la France Tu pleures pour la France Pourtant ton pays souffre !!!! La France ne t’a jamais rendu Hommage Car pour eux tu n’as jamais existé Les Africains réveillez-vous de vos sommeils Car l’Afrique n’a pas encore fini de pleurer ses morts.
mai68.org –