Monthly Archives: November 2015
Mauritanie: suppression totale du visa avec huit pays/ par Fama Diagne
La Mauritanie a signé un accord de suppression de visa sur toutes sortes de passeports avec huit pays à savoir l’Algérie, la Gambie, la Libye, le Mali, le Niger, le Sénégal, la Syrie et la Tunisie.
La Mauritanie a signé avec le Maroc, la Turquie et le Yémen un accord de suppression de visas sur les passeports diplomatiques et de service seulement.
Le pays a conclu un accord de suppression de visa sur les passeports diplomatiques avec l’Espagne et un accord de suppression de visa sur les passeports diplomatiques, de service et officiels avec le Brésil.
Pour ce qui de la Côte d’Ivoire, un échange de lettres tient lieu de suppression réciproque de visa, selon le Ministère mauritanien des Affaires étrangères.
alakhbar
LE DIALOGUE NATIONAL : Je dialogue, tu fais semblant, il fait le sourd
Pour effectuer son entrée dans l’Académie Mauritanienne des « Amours impossibles », le dialogue national a encore quelques formalités à accomplir. D’abord trouver la définition qui convient aux différents prétendants.Pour la majorité, bouillante, des minorités regroupées au sein de la majorité Aziz-Hyène, le dialogue est un machin qui permet aux « rectificateurs » de marquer le pas en attendant de savoir quoi faire.
Pour l’opposition, dans sa majorité plurielle, forte de son droit, il faut laisser parler ses avocats. Et elle en a !
Entre Bettah, qui appelle à une rencontre (rien de plus!), Maroufa, dont le parcours est « Marouf » (connu), Gourmo, dont la robe est à Bordeaux et Bouhoubeyni, que Aziz confondait avec « Bou-Houb-Eydi » (embrasse ma main), par déformation due à la proximité des « sujets », on n’a que l’embarras du choix.
Et le dialogue dans tout ça ? Quel dialogue ? Cette grande fiesta dont les préparatifs font vivre, depuis plus de deux ans, les plus riches des anciens pauvres?
Pas exactement. Le dialogue, tel que testé par Messoud et ses co-équipiers, serait un système qui permet de délester, par étape, l’opposition de ses différents étages, avant l’alunage.
Alors que, ceux auxquels l’idéologie interdit de rêver, persistent à croire qu’il n’y aura pas d’alunage. Restent ceux qui, en toute dialectique bien pesée, estiment que sans l’alunage promis à la CAP, une catastrophe pourrait conclure la prochaine étape.
En toute sagesse, d’autres pôles de l’opposition, préfèrent, à cet alunage à risques, conserver leur atterrissage, bien ancré et plus sage.
Le dialogue tel que la majorité le souhaite, c’est-à-dire sans l’opposition, est-il vraiment possible ? Peut-être, mais seulement avec ceux, que l’attraction terrestre attire ou ceux qui n’envient pas les martyrs.
OULD EHLOU
Adrar-info
Lettre du président Balas à ses pairs présidents des différents pôles du FNDU
Arc-En-Ciel – Peuple de Mauritanie !
Observateurs étrangers, vivant parmi nous !
Cette lettre-vision, est destinée comme vous le verrez aux membres de Forum national pour la démocratie et l’unité ( FNDU ) par le biais des différents présidents des pôles qui le composent, mais également à vous, qui êtes les arbitres, les spectateurs ou, In fine, les victimes de ce combat d’éléphants.
Après en avoir discuté avec l’ensemble des présidents de partis politiques constituant le pôle politique, du FNDU, Arc-en-ciel Le PMC, vous présente ici sa vision afin que le débat soit élargie à la base, c’est à dire à nous tous.
Nous vous remercions.
Cellule Communication.
Nouakchott le, 29 Octobre 2015
– Monsieur Le président du Forum National pour La Démocratie et L’Unité ( FNDU ),
– Messieurs les présidents des partis politiques, constituant le pôle politique du FNDU,
– Monsieur Le président du FONADH , président du pôle de la société civile,
– Messieurs les présidents des centrales syndicales, constituant le pôle syndical du FNDU,
– Honorables, doyens, personnalités indépendantes, constituant le pôle des personnalités indépendantes, anciennes chevilles ouvrières de notre jeune état,
Le bureau exécutif de Arc-en-ciel Le PMC, s’est réuni en assemblée extraordinaire pour débattre de la crise politique que notre pays traverse depuis déjà des lustres et a décidé de vous faire partager son analyse et vous informer du résultat de sa vision objective sur la dite crise ainsi que les risques qu’elle pourrait faire encourir à notre pays.
Après avoir observé, analysé, et décortiqué la dite situation politique peu flatteuse, la situation socio-économique non enviable et non sans, se déplaire de l’image apocalyptique, que les caricaturistes de mauvaise augure, colle à notre cher pays pour la consommation extérieure.
Arc-en-ciel Le PMC, est, in fine, arrivé à la triste conclusion que les seuls perdants de ce combat de titans ne seront que la Mauritanie, dans son image, dans sa respectabilité et le peuple mauritanien, dans son vécu quotidien.
Ce peuple se trouve balloté entre les deux camps, tantôt indécis, perplexe, incrédule et hagard, ne sachant plus à quel sein se vouer.
Il se trouve que la raison d’existence politique d’Arc en ciel Le PMC, et le combat qu’il s’est assigné, est de servir le peuple mauritanien et particulièrement sa partie la plus marginalisée, oubliée, frustrée et pire, celle, réduite au statut de citoyen de seconde zone, qui n’a même pas droit au droit.
Au regard de ce qui se passe autour de nous, nous observons bien heureusement que:
– les rebelles chiites houthis et les partisans de l’ancien président Ali Abdallah Saleh “, acceptent la main tendue du dialogue,
– le gouvernement malien et l’ensemble du peuple malien qui en ont vu des couleurs lors de la tentative de dislocation de leur état par les terroristes touaregs, acceptent de s’asseoir autour d’une table à Alger et fumer ensemble le calumet de la paix,
– les palestiniens de la Cisjordanie de Mahmoud ABASS, qui acceptent de se rencontrer à Oslo et ailleurs avec les israéliens, pour trouver une issue à leur conflit séculaire, – les soudanais du nord et du sud, ne ce sont-ils pas retrouvés à Adis Abeba ?
– les ukrainiens d’avec leurs séparatistes,
– et même nos frères sénégalais d’avec les rebelles de la casamance,
Que tout ceux-ci, aient pu surmonter leurs égos, leurs querelles idéologiques, stratégiques, ou, crypto-personnelles, pour s’asseoir autour d’une table et discuter; nous autres mauritaniens, loin d’avoir atteints leurs niveaux de dissension, leur perte en vies humaines, leurs infrastructures de dernières générations saccagées, ( DIEU MERCI ), devrions- nous rester, cabrés, sur nos positions initiales, chacun tirant de son côté; quitte à couper le billet de 5 000 UM en deux parties dont chacune ne servira plus à rien à l’autre ?
Arc-en-ciel Le PMC, préfère renoncer à une partie de cette intransigeance “principielle”, ou d’un prétendu amour propre, pour permettre et faciliter, la rencontre avec l’autre afin de favoriser l’amorce d’une solution réclamée par toute notre population, lassée et assaillie par d’autres difficultés qui l’étreignent chaque jour.
Notre souci principal du moment doit être de trouver la recette salvatrice, afin que tous ensemble nous nous dressions pour parfaire notre vivre ensemble, installer une JUSTICE sociale et instaurer une démocratie véritable qui posera les jalons d’un véritable état de droit.
En comptant sur la sagesse de chacun d’entre nous, Arc-en-ciel Le PMC, vous prie de croire à sa sincérité.
Que Vive, notre Mauriranie, terre de nos ancêtres et de nos progénitures, Ad vitam æternam ! ! !
Président,
Alassane Hamady Soma Bâh Dit Balas
Education : Aziz, touches pas à nos enfants !
Une rentrée retardée, des écoles privées chamboulées, des écoles publiques primaires vendues à des commerçants, un classement honteux au niveau mondial, le tout sous la voûte d’une année 2015, consacrée par l’Etat, année de l’Education. Etat des lieux.
En revenant en cours le 19 novembre passé, les parents d’élèves des écoles privées appliquant le programme français, découvrent deux surprises de taille : la première c’est que le ministère de l’éducation commence le fichage des enfants mauritaniens étudiant dans ces écoles, en leur demandant leur numéro national d’identifiant. Les écoles insistent à l’attention des parents : «Nous ne pourrons continuer à garder votre enfant sans l’indication du NNI de votre enfant ».
La deuxième surprise est relative aux « heures rajoutées d’arabe » qui en font presque la matière principale pour les primaires de ces écoles. Ces structures qui faisaient suivre aux élèves 2h d’arabe par semaine, sont forcées par le ministère d ‘en rajouter 3 autres dans la semaine, durant deux après-midi.
« C’est une ordonnance de notre ministère de tutelle ; nous sommes obligés de nous y plier » dit simplement, visiblement gênée et désolée, la directrice d’une de ces écoles. Les parents sont furieux, mais impuissants. « Ils ne sont pas assez contents d’empêcher nos enfants d’avoir des écoles publiques décentes ; ils veulent aussi nous priver d’éduquer convenablement nos enfants, et à nos frais ! Où va-t-on si ces incompétents complexés se mêlent de l’éducation privée de nos enfants ? » crie presque à la sortie des classes la maman d’un enfant d’une grande école privée appliquant le programme français de Nouakchott.
« Le fils du président, est en seconde, au lycée français Théodore Monod. Ces élites appliquent des décisions imprévues, folles, et mettent leurs enfants à l’écart de leurs conséquences. Je mettrai mon enfant même dans une école publique, et me plierai sans sourciller à ces décisions, quand les enfants de cette pseudo-élite politique et économique enlèveront leurs enfants du lycée français et de celui américain » s’empourpre longuement un autre parent.
Cette ordonnance orale du ministère de l’éducation est un moindre mal lorsque l’on considère ce qui a été il y a quelques semaines à peine : la vente d’écoles publiques, à quelques jours de la rentrée, mesurette d’un gouvernement désespéré, en quête d’argent pour entre autres payer ses fonctionnaires dans les mois à venir, étant en manque de liquidités. Sur le sujet, lire ou relire la vibrante tribune du professeur Ely Moustapha, est amplement suffisant : «La véritable raison se trouve dans la volonté du gouvernement mauritanien de vendre tout ce qu’il peut pour qu’une nomenklatura généralissime puisse se servir et prospérer ; et ce ne sont pas les lieux cultes du savoir qui vont l’en empêcher. Un gouvernement qui a fait de l’Etat une immense boutique» argumente le professeur.
Tout cela a été fait sans préavis, qui aurait permis aux écoles et aux parents de prendre les mesures adéquates. Certains ont d’ores et déjà prévu dès l’an prochain d’inscrire leurs enfants dans des structures à l’étranger. Ce sera le cas d’une infime minorité; l’écrasante majorité des mauritaniens doivent apprendre à vivre, au moins jusqu’en 2019, dans le suspens que tout peut arriver dans ce pays, même le pire pour nos enfants, à cause de délires de complexés de l’arabité.
Mozaikrim
mauriweb
Les prix flambent… en silence
Les prix des produits de consommation ont à nouveau flambé. Depuis le début du mois d’octobre en effet, le marché mauritanien vit une situation particulière avec des prix de produits qui ont connu dans le commerce, d’importants changements.
Si le prix des viandes est resté le même, comme celui du pain, ceux du riz, du sucre, du lait en poudre et de l’huile ont été revus à la hausse. Mais c’est surtout les prix des légumes qui ont connu des hausses importantes !
Le kg de pommes de terre, des oignons, des carottes, des tomates est ainsi allé du simple au double dans les marchés centraux, et du simple au triple dans les boutiques de quartiers. Raison de cet état de fait, selon les commerçants rencontrés, « ces produits étant des produits frais importés, il s’agit de rattraper des pertes enregistrées par des importateurs après que d’importantes cargaisons soient se soient dégradées ces dernières semaines » !
Ainsi, comme tours, ce sont les consommateurs qui trinquent. Avec passivité. Est-ce à dire que le consommateur mauritanien est l’acteur économique le plus lésé du monde ? Certainement quand on sait qu’en Mauritanie, c’est seul lui qui paie « les factures ». Dans le secteur du commerce c’est le libéralisme.
L’Etat se contente de percevoir (s’il peut) les impôts et son rôle s’arrête-là. Les puissants importateurs qui financent les campagnes, alimentent les caisses noires, donnent des pourboires, « gâtent » leurs interlocuteurs, et les agents sont des intouchables. Libre à eux de vendre comme ils veulent.
Libre à eux de se comporter comme ils le souhaitent Mais le calvaire du consommateur mauritanien ne s’arrête pas seulement dans le secteur des produits d’alimentation. Dans d’autres domaines, la situation n’est guère plus reluisante.
Si vous voyez les assurances, les compagnies aériennes présentes dans le pays, les services et même chez le petit vendeur du coin, vous vous dites, que dans ce pays, le consommateur est l’esclave des conglomérats économiques et des groupes des argentiers de ce pays. Il est l’orphelin du droit.
Fatimetou Mint Cheikh (L’Authentique)