Daily Archives: 27/03/2014
Les FLAM-Amérique célébrent l´anniversaire du mouvement à Columbus-Ohio.
Dans le cadre des activités marquant le 31 ème anniversaire des Forces de libération Africaines de Mauritanie ( FLAM), le comité base de Columbus, Ohio sous l’égide de la section FLAM/Amérique du Nord une grande conférence le Samedi 22 Mars 2014. Cette conférence était animée par le camarade Vice-président M. Ibrahima Mifo Sow et avait pour thème: le retour des Flam; plans et pespectives.
Après les mots de bienvenue du camarade Amadou BA, Président du Comité de Base de Columbus qui a demandé l’observation d’une minute de silence à la mémoire de nos MARTYRS, Le camarade Abou SY, Secrétaire Général de la section a remercié le comité de Base de Columbus d’avoir accepté l’organisation de cette rencontre et introduit le conférencier, le Camarade Vice-président Ibrahima Mifo SOW.
Devant une remarquable audience, le camarade Ibrahima Sow a salué l’apport important de la diaspora dans le developpement socio-économique du pays par la construction de mosquées, d’écoles, de centres de santé…
Il a, ensuite fait un rappel de la lutte des Négro-mauritaniens pour faire ressortir que les noirs ont très tôt compris les difficultes liées à la cohabitation. C’est ainsi bien avant l’indépendance, ils ont créé des organisations politiques pour défendre et revendiquer les droits de la communauté.
Poursuivant son propos, le vice-président est revenu sur les 9 mois qu’il a passé en Mauritanie pour préparer l’arrivée du président de l’organisation. Il est par la suite revenu sur les différents contacts qu’il a eu avec les organistions politiques, la société civile et personnalités du pays.
Concluant son propos, le camarade vice-président a exhorté toutes les forces progressistes à l’unité pour venir à bout du Système de domination qui sévit en Mauritanie et dont les principales victimes sont les Négro-mauritaniens.
L’audience très au fait de la situation politique en Mauritanie a fait des contributions et posé des questions pertinentes auxquelles le conférencier a apporté des réponses satisfaisantes.
La lute continue!
FLAMNET-AGORA: Un Président noir !
« Le tout est déterminé, le commencement comme la fin par des forces sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle, le chemin est tracé, pour l’insecte, l’oiseau, l’être humain, la plante où la poussière cosmique, nous dansons tous sur un air mystérieux, joué au loin par un artiste invisible » : Albert Einstein.
Le père de la théorie de la relativité était déiste, pour lui il n’y avait pas incompatibilité entre la science et la spiritualité, il estimait qu’on ne peut être un homme de science si l’on ne croit pas en Dieu cet « artiste invisible qui coordonne et détermine le tout ».
Du déterminisme d’Einstein nous osons croire qu’une autre Mauritanie est possible dirigée pour la première fois par un noir après ceux de l’empire du Ghana. Mais analysons d’abord la situation actuellement du pays sous les militaires et les politiques face à un peuple hors jeu.
La Mauritanie est un pays à part, à l’image d’une seconde Égypte. Voilà trois décennies que des militaires caracolent à sa tête la plongeant dans une grande crise de récession. ..et ils ne lâcheront pas le pouvoir.
Il n’y a pas une autre alternative » avait souligné lors du Forum sur l’Unité et la Démocratie, l’ ancien maire adjoint de la communauté Urbaine de Nouakchott-CUN, seul un tsunami peut l’emporter sur une tempête de sable.
Mais cette force ne réside pas dans la soixantaine de partis politiques « yobaléma » (amènes-moi) où partis « cartables » pour reprendre l’expression du « dirpub » de cet organe, d’une majorité avec un petit « m » et d’une opposition confondues dans un même moule, mais dans le peuple qui lui est loin des préoccupations politiques de l’heure.
Si la meilleure défense, c’est l’attaque, cet homme providence ne se trouve pas chez les politiques mais dans le peuple. Ce peuple qui rase le mur pour sa survie quotidienne, qui se plaint, se morfond et qui n’a pas droit au chapitre que les politiques de toutes obédiences devront sous peu affronter.
De son côté le pouvoir en place a déjà peaufiné sa stratégie de l’emporter sur l’opposition, pendant que de son côté cette dernière cherche à résoudre l’équation d’un consensus qui tarde.
Obtenir un consensus relève pour elle des douze travaux d’hercule car dans le champ des négociations Etat-Partis politiques, les chances d’aboutir sur un accord consensuel devaient l’emporter sur tout le reste, et les bénéfices à en tirer seront partagés par tous.
Mais tout porte à croire que nous somme loin du compte. Les politiques qui ne roulent que pour leurs intérêts, à trois mois des élections, adoptent une position attentiste. Le principal défi pour eux sera de trouver un équilibre pour le partage des responsabilités face à un imbroglio politique qui prend en otage le peuple. A quelques encablures de la présidentielle ils ne sont pas arrivés à mettre un peu d’ordre dans ce grand bazar politique.
Dans les colonnes des journaux, dans les radios et télévisions, les sorties au vitriol des deux parties n’obéissent qu’à une volonté de régler des problèmes privés qu’ils ont eut par le passé. Pas une des deux parties ne veut lâcher du lest.
Nos politiques de l’opposition s’ils savent lire entre les lignes, gagneraient à analyser les propos du Ministre de la Communication, porte parole du gouvernement qui ne semble pas être sur la même longueur d’onde que son premier ministre. La mésentente se trouverait-elle au sommet ? C’est une question.
Les mauritaniens vont aller aux urnes pour la seconde fois dans un peu plus de trois mois. Un décalage qui nous rappelle les joutes électorales des locales et législatives. Leur dénominateur commun sera un taux de participation des plus bas pour les négro-mauritaniens. Aziz sait qu’il ne saurait attendre quelque chose des déportés, car la conspiration qui a été à l’origine de leur massacre et de leur déportation est toujours actuelle.
De retour chez eux, les déportés meublent la galerie sans aucune pièce d’état-civil. En vingt-cinq ans ils ne sont plus sujets d’attention pour un régime militaire qui les avait bannis et qui continue à fouler du pied leurs droits. Que dire de l’opposition ?
Le Forum sur l’Unité et la Démocratie –FUD- ne s’est guère appesanti sur le cas de leur citoyenneté. Le passif humanitaire évoqué dans les travaux d’ateliers ne concernerait que des réfugiés revenus chez eux depuis longtemps et qui ont de façon sectaire et ignoble géré leur cas.
Que dire des autres frères aux « mains sales » restés au pays, véritables bénéficiaires avec les génocidaires de leur race, des dividendes de la déportation ?
Même les cadres de la fonction publique n’arrivent pas à se retrouver dans leur ancien service. C’est çà aussi la Mauritanie avec une absence totale d’administration.
Pas un parti politique n’est majoritaire dans ce pays de moins de quatre millions d’âmes ; c’est le peuple qui court derrière sa dépense quotidienne qui l’est, et il a d’autres chats à fouetter, vu qu’il n’a jamais tiré profil des avantages d’une quelconque compétition électorale.
Quant aux déportés de retour, instruits pour la plupart ils vont devoir peser de tout leur poids pour un homme de couleur, indique nos sources.
Un truisme qui n’est ni ignoré par les cadres négroïdes, ni par les leaders de partis de l’opposition encore moins par l’Etat. C’est donc dire que tous ces partis qui réclament les suffrages des mauritaniens ne sont muent que par leurs desseins propres.
Etat et opposition c’est kif-kif, ils ne rament pas à contre courant mais ensemble. Si non comment comprendre que des mauritaniens « ramenés chez eux », puissent y demeurer apatrides ?
La pilule a du mal à passer pour eux, sinon au nom de quoi cet échange de bons procédés en porte à faux avec toutes les règles d’égalité des citoyens devant la loi a-t-il pu perdurer ? La raison est toute simple, ils sont noirs majoritaires et pas arabes. Mais un civil négroïde sera enfin élu à la tête de ce pays « contre vents en marées ».
Un noir Président : Oui ! Toute chose à une fin. Il y aura sous peu un négroïde à la tête de la république islamique de Mauritanie, car on ne peut changer le cours de l’histoire, on le subi vu que le hasard n’existe pas. Le pays sera-t-il assez démocrate pour accepter un noir à sa tête ? « Waït and see ».
Le sacrifice de Mandela était de rendre l’Afrique du Sud à ses premiers habitants face aux boers colons. Il y a cru et réussi. Si les premiers habitants de notre pays sous l’empire du Ghana étaient négroïdes, leur retour aux affaires des siècles après, semble imminent.
Pour beaucoup d’observateurs, la preuve de l’élection d’un noir à la tête de ce pays a été donnée par les chiffres. Commençons par les 36 ans du règne militaire. Mettez 36 à l’envers, cela vous donne 63, l’âge du rappel à Dieu du sceau des prophètes, Mohamed (PSL).
Sur un autre registre, il ya 33 ans c’était le coup d’état manqué de Kader et de son commando, Quatre officiers seront exécutés, l’un d’eux s’appelait Moustapha donc homonyme du prophète, feux ces parents s’appelaient Abdoulaye (Abdullah) et Aminata comme ceux des parents du meilleur des hommes.
A sa mort en 1981, ce Moustapha avait 33 ans un chiffre plein de sens pour ceux qui s’intéressent à la numérologie. C’était l’âge d’Issa Ibnou Mariama, prophète d’une religion révélée.
L’épouse du premier président de ce pays vient de sortir un livre, 36 ans après la destitution de son mari feu Moctar Ould Daddah, père de cette nation, Marième sans s’en rendre compte vient de sceller la fin du règne kaki.
Comprendra qui veut, mais il est sûr que si les militaires tenteront de jouer les durs, en essayant de conjurer le sort, ils mèneront le pays à dérive, car les choses viendront d’elles mêmes, car « le tout est (d’avance) déterminé ».
Sous le magistère de l’armée, la Mauritanie reste encore un pays trop éloigné de l’idéal d’une école républicaine, un pays trop au service d’une société de l’argent facile ou l’on ne développe rien, cela doit cesser. Et quand ils (les militaires) s’opposeront de voir un noir aux commandes, ils ne feront que montrer à la face du monde que la démocratie prônée en Mauritanie n’est que de façade.
Amadou Diagne Niang.
Loupe du Jour : A quand une rencontre entre Aziz et toutes les victimes ?
La balle est partie! Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a ouvert la porte. Va-t-il s’arrêter ou continuera-t-il ses rencontres avec d’autres catégories sociales.
Du président des pauvres le voilà redevenu président des jeunes. Et probablement viendront les artistes, les femmes, les retraités, les sportifs ; et pourquoi pas les dockers.
En somme chaque couche sociale a des problèmes dans ce pays. Si chacun a la parole ; il ne manquera pas de mots pour évoquer ses problèmes. Aziz qui n’ignore pas la situation de tout ce monde, doit prouver qu’il se préoccupe de leurs sorts.
En les écoutant davantage, il en saura plus et même sera étonné de l’ampleur des difficultés auxquelles sont confrontées les mauritaniens issus de toutes les franges sociales notamment au revenu modeste ou tout simplement sans revenu.
A défaut de pouvoir répondre aux aspirations de tout ce monde, il les écoutera au moins et notera dans son calepin les doléances qui lui seront présentées. Il y a des choses qu’un Président n’est pas censé connaitre avec exhaustivité.
Mais le rôle d’un chef est de se mettre à l’écoute de son peuple et tenter dans la mesure du possible de régler les problèmes urgents. Aziz a dit et ne cesse de répéter que les caisses de l’Etat sont pleines.
Les réserves en devise et les fonds sociaux ont atteint des niveaux record jamais égalés dans l’historie de la gestion économique de la Mauritanie.
Il suffit qu’une crise s’installe pour que l’Etat puisse y faire face. Les habitants des Tarhil et autres quartiers populaires n’ont pas senti que leur pays a changé sur le plan financier.
Les mendiants des trottoirs, les sans abris , les jeunes sans travail ainsi que les petits vendeurs à la criée décriés par les autorités municipales ont besoin de rencontrer leur président pour lui exposer le calvaire qu’ils vivent au quotidien.
La Mauritanie des profondeurs a elle aussi ses calamités à raconter au Président. A la veille d’une élection cela vient au bon moment mais au mauvais temps. Les paysans de la riziculture ont obtenu des facilités importantes avec l’annulation de leurs dettes auprès du crédit agricole. Les éleveurs diront à leur tour qu’ils ont des droits à une distribution d’aliment de bétail.
Les magasins du CSA sont tantôt à moitié pleines, tantôt à moitié vide rarement remplies de blé . La période de soudure est arrivée et le bétail commence à souffrir du manque de pâturages et de points d’eau. Que diront les populations des Adwabas , eux qui vivent depuis dans la précarité.
Le triangle de la pauvreté s’est élargi en carré de la misère et des maladies. Où sont passées les aides du commissariat de lutte contre la pauvreté et de l’action humanitaire. Comment assister ces anciens esclaves qui ont entendu dire que l’esclavage a été aboli. Il suffit que Biram passe pour que ces damnés de la société entendent que rien n’a changé.
Et qu’au contraire les cas de servitude augmentent à mesure que la pauvreté se renforce dans les coins reculés du pays.
Le tableau est sombre dans les bourgades peuplés par des descendants des esclaves qui manquent d’éducation, de soins , de pièces d’Etat civil.
Que dire des populations du Sud, victimes d’une spoliation de leurs terres et où rien n’est épargné pour les déposséder y compris dans les endroits d’enterrement de leurs morts.
Le village de Donnaye en est une parfaite illustration. Et les réfugiés revenus du Sénégal devenus des oubliés d’une politique de marginalisation dont le retour n’a accouché que de déceptions. Mal logés, sans état civil sans terres ils ne sont plus que des apatrides dans leur propre pays.
Le passif humanitaire; est loin d’être soldé tant que le droit et la justice n’ont pas été observés. Les discours à eux seuls ne changent pas les conditions de vie de tout un peuple à qui on miroite des promesses toujours des promesses, le tout dans une grosse bulle de mensonge qui se dégonfle après chaque élection….
Cheikh Tidiane Dia-LE RÉNOVATEUR QUOTIDIEN
31ième Anniversaire des FLAM : Célébré sous le sceau de la déception
Les leaders des FLAM sont rentrés l’année dernière de leur long exil, animés par la profonde conviction que les choses ont incontestablement changé avec le départ forcé de l’ancien système politique despote de l’ex Chef de l’Etat Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya. L’avènement d’un régime qui s’est particulièrement illustré par ses volontés manifestes et engagées d’œuvrer à la reconstruction d’une Mauritanie une et indivisible, débarrassée de tous les apesanteurs était une raison de plus de nourrir beaucoup d’espoirs d’un avenir rayonnant pour les mauritaniens toutes communautés confondues.
Mais, plusieurs mois après le diagnostic de la réalité du terrain, la partie immergée de l’iceberg a convaincu le mouvement que tout est à recommencer, allant même à envisager l’autonomie du sud mauritanien dans l’optique ambiante des actuels dirigeants mauritaniens de poursuivre leur maintien de l’invivable et discriminatoire statu quo.
Les FLAM ont organisé samedi dernier un meeting dans les locaux de la case, s’inscrivant dans le cadre de leur commémoration du 31iéme anniversaire du mouvement. Plusieurs personnalités politiques ont assisté à cet événement dont entre autres Ba Mamadou Alassane président du PLEJ, Ba Alassane dit Balas, leader du parti Arc en ciel, Kane Hamidou Baba président du MPR, l’ex président de la Communauté Urbaine de Nouakchott Ahmed Hamza…
Plusieurs militants et sympathisants du mouvement étaient également présents à cette fête inaugurée par la prestation des rappeurs mauritaniens Brack fouta et RASTA. Une minute de silence, en hommage aux amis et frères de lutte décédés dans le mouroir d’Oualata ainsi qu’au jeune Lamine Magane à Maghama a été observée.
Dans une intervention faite à cette occasion, le président du PLEJ a indiqué que malgré de longues années de diabolisation, les FLAM avaient réussi, grâce à leur courage et à leur déterminations à associer les mauritaniens à leurs convictions patriotiques pour la Mauritanie.
Conscient que seule l’unité fait la force, moi avec mes frères des partis politiques Flam, Arc en Ciel, MPR, nous avons discuté et nous nous sommes entendus de rassembler nos forces pour assurer changement constructif en Mauritanie a indiqué Ba Mamadou Alassane.
De son coté, Ahmed Hamza, a indiqué que « le multipartisme doit être un avantage et non un handicap pour l’unité dans l’égalité et la justice »n mettant en exergue la nécessité d’union pour réussir le combat.
Prenant à son tour la parole, sous un tonnerre d’applaudissement, le président du FLAM, Samba Thiam est rappelé les objectifs du mouvement ainsi que ses ambitions pour assurer un changement constructif en Mauritanie.
« Nous avons rencontré tous les responsables du pays à commencer par le président de la république, le président de l’assemblée nationale, les chefs d’Etat- major entre autres pour leur faire comprendre notre combat, notre vision sur le pays. si certains ont compris le message, nombreux sont ceux qui n’entendent pas de cette oreille.» a-t-il dit.
Et d’ajouter « nous avons rencontré par la suite les responsables de la communauté internationale pour leur faire comprendre la discrimination dont les négromauritaniens sont victimes en Mauritanie » a-t-il dit, précisant que cette ségrégation est cruellement présente à tous les secteurs de la vie politique et socioéconomique du pays.
« Les négros mauritaniens sont discriminés dans tous les secteurs, dans le pouvoir, au niveau de l’éducation et dans le partage des biens publics. Si ça continue de cette façon, nous serons noyés et nos enfants le seront aussi » a-t-il déploré.
Et de conclure « pour changer cette situation, il faut que les victimes de cette discrimination se lèvent en premier pour arracher leur droit avant que le autres ne viennent les soustraire » proposant r une “autonome de certaines régions” basée sur des critères d’”homogénéité culturelle, sociale économique et de l’identité politique”, pour régler le problème d’”oppression contre les Négro-africains”.
Ce qui correspond à une recommandation de dernière recours, qui ne peut être exprimée par des leaders politiques, de quelque nature qu’ils soient, sauf si la déception a atteint son paroxysme et que la tolérance n’est possible qu’en contrepartie de l’indignité.
Un message très édifiant pour que les autorités prennent conscience de la gravité de la situation et agir en conséquence le plus vite possible pour sauver l’unité de la Mauritanie.
Ba Abou et MOML- LE RÉNOVATEUR QUOTIDIEN
D’anciens travailleurs mauritaniens déportés vers le Sénégal manifestent à Nouakchott
PANA – Plusieurs membres du collectif des victimes des événements de 1989/1991 ont organisé mercredi à Nouakchott un sit-in devant la présidence de la République pour protester contre le ‘non règlement’ de leurs droits.
Le gouvernement mauritanien avait décidé le 20 septembre 2012 de procéder au règlement des droits de travailleurs victimes des déportations vers le Sénégalentamées en avril 1989.
Sur les 786 travailleurs concernés, 354 étaient des employés de 16 établissements publics et parapublics.
Ces déportations faisaient suite aux violences inter-ethiques d’avril 1989 enMauritanie qui ciblaient essentiellement les ressortissants sénégalais.