Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 01/03/2014

Développement post 2015 : adoption du communiqué de N’Djamena sur la position commune africaine

Les travaux de la réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur l’agenda de développement post 2015 ont pris fin vendredi; dans la capitale tchadienne, en présence du président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz.

Cette rencontre a été sanctionnée par l’adoption du communiqué de N’Djamena relatif à la position commune africaine sur l’agenda de développement post 2015.

Les 10 pays membres du comité, dont la Mauritanie, se disent convaincus que l’adoption de ce document fournira aux Etats membres de l’UA le cadre approprié, leur permettant de parler d’une seule voix et de coordonner leurs efforts pour réaliser les aspirations des populations africaines au développement socio-économique axé sur une croissance inclusive dans le cadre de l’agenda post 2015.

Ils ont en outre, mis en exergue le pilier paix et sécurité en soulignant son caractère indissociable avec le développement et invité les pays africains à s’approprier la position commune africaine axée sur les six piliers qui répondent aux aspirations des populations africaines.

Ces piliers concernent la transformation économique structurelle et la croissance inclusive, la science, technologie et innovation, le développement axé sur l’être humain, la durabilité environnementale et la gestion des ressources naturelles.

Il s’agit aussi de la gestion des risques de catastrophes naturelles, la paix et la sécurité ainsi que le financement et le partenariat.

Les signataires du document ont exprimé également leur appréciation pour le rôle de coordination joué par a commission de l’UA et pour l’appui technique apporté par le NEPAD, la BAD, le PNUD, et la commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).

L’adoption du document relatif à l’agenda de développement post 2015 de l’Afrique intervient suite à la prise de décision par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA tenue en mai 2013 de créer un comité de haut niveau des chefs d’Etat et de gouvernement sur l’Agenda de développement post 2015. Elle intervient également, à la demande de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, lors de la conférence du 31 janvier 2014 d’Addis Abeba

 

Source: ALAKHBAR

Mauritanie: Sidi O. CH. Abdellah appelle à l’union pour “empêcher le déchirement du pays”

L’ancien président mauritanien, Sidi Ould Cheikh Abdallah, soutient le forum de l’opposition pour la démocratie et l’unité ouvert vendredi à Nouakchott.

Ould Cheikh Abdallah a affirmé, dans une lettre adressée aux participants, que seule l’unité à laquelle appelle le forum pourra empêcher le déchirement du pays et garantir légalité entre les mauritaniens.

L’ancien président a ajouté: “Si nous observons la situation des pays qui nous entourent nous verront l’importance d’aller mener à aller ensemble”.

Le forum de l’opposition mauritanienne pour la démocratie et l’unité a démarré,  vendredi au Palais des congrès de Nouakchott. Il va durer trois jours.

Le forum regroupe les partis de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) et ceux de l’Alliance Patriotique et d’autres mouvements politiques qui avaient boycotté les dernières élections législatives et municipales. Il y a également la présence de Twassoul, la formation des islamistes qui constituent la deuxième force politique du pays. Des représentants d’organismes syndicaux et de la société civile ainsi que des personnalités “indépendantes” sont aussi présents.

Les participants vont discuter des conditions de transparence et de crédibilité de la prochaine élection présidentielle et d’autres questions d’intérêt national.

L’occasion sera pour l’opposition de choisir un candidat unique qui devra faire face à Mohamed Ould Abdel Aziz à la prochaine élection présidentielle.

 

Source: alakhbar

Wolof : je refuse la disparition programmée de ma communauté

Wolof : je refuse la disparition programmée de ma communautéPr Fassa Yerim – Malgré son long parcours socio politique et culturel, la communauté des wolofs mauritaniens demeure structurellement exclue, politiquement muselée et socialement absente. Réclamant 5 à 6% de la population totale du pays, cette communauté a depuis toujours été associée timidement voire exclue de la gestion des affaires publiques.

Aujourd’hui, elle est systématiquement marginalisée de tout, injustement indexée et reniée dans certains milieux. Pourtant, des notabilités et cadres wolofs ont tout le temps contribué à l’édification d’un Etat mauritanien multiculturel, islamique et moderne.

Pour rappel, Massamba Asta Fall, fut pendant de longues années cadi de Rosso (années 60 – 70), Alioune Diop et Moctar Gaye furent députés du temps du Parti du Peuple Mauritanien (PPM), Papa Daouda Fall fut Ministre de l’Industrialisation & des Mines en 1966, puis de l’ Industrie de l’Artisanat & des Mines en 1968,…

… Thiam Samba, fut Secrétaire d’Etat au Budget en 1986, Directeur de la SNDE dans les années 2000 et actuellement, pour la fierté nationale, Représentant Résident du FMI. Il a fallu attendre 22 ans pour qu’un autre wolof, en l’occurrence Ba Madine soit promu Ministre de l’Artisanat et du Tourisme en 2008.

Des statistiques (Consultables sur ce lien http://anneemaghreb.revues.org/1546?lang=ar), largement diffusées sur internet, font état de données alarmantes. En effet selon ces chiffres, le pourcentage de wolofs au gouvernement depuis 1957, avoisinerait zéro pour cent, alors que les arabo berbères ont occupé 75% des postes ministériels, les Halpularen 14%, les Haratin 6% et les Soninke 5%.

Qui est réellement responsable de cette situation ? Dans un environnement où les droits du citoyen opprimé, ont toujours tendance à s’arracher au lieu d’être protégés et promus par l’Etat, il est évident que le comportement désintéressé, frisant la naïveté, ne sied pas.

Aujourd’hui, la survie socio culturelle, politique et économique du wolof en Mauritanie, est gravement menacée. Pourtant, en ratifiant le 17 novembre 2004, le Pacte International pour les Droits Civils et Politiques, la Mauritanie a accepté d’assurer la protection des minorités ethniques.

La communauté wolof minoritaire, fortement patriotique et attachée à ses valeurs socio culturelles, réclame ardemment le droit d’être protégée et valorisée, au même titre que les autres composantes nationales. Elle assume le devoir de s’engager, comme toujours, dans la société civile, dans les partis politiques, le syndicat, les mouvements citoyens pour contribuer à la reconstruction du pays et revaloriser ses spécificités culturelles.

La Mauritanie déjà très frustrée, ne peut se permettre de promouvoir l’exclusion et le rejet. Le wolof eternel maillon faible, sacrifié ou expressément marginalisé, est à bout de souffle. Arrêtez maintenant, ca suffit ! Nous sommes mauritaniens et à ce titre, réclamons notre droit légitime de participer à la gestion des affaires publiques.

J’en appelle à la conscience historique du Président de la République (Wolof d’adoption), afin qu’il prenne des mesures justes et positives en faveur de ma communauté fragilisée.

Le temps est venu pour nous de bâtir ensemble une Mauritanie inclusive et fière de se développer dans sa diversité et le respect mutuel.

Pr Fassa Yerim

 

Source: cridem

Mauritanie: l’opposition menace de boycotter l’élection présidentielle

Mauritanie: l'opposition menace de boycotter l'élection présidentielle L’opposition mauritanienne ne participera pas à l’élection présidentielle prévue cette année en Mauritanie, à une date non encore fixée, si les conditions de transparence ne sont pas réunies, a affirmé vendredi lors d’un forum son chef, Ahmed Ould Daddah.

Il faudra parvenir à une stratégie consensuelle qui garantirait la transparence et l’équité durant la prochaine présidentielle, sinon il n’y aura ni élection, ni participation de l’opposition, a déclaré M. Ould Daddah à l’ouverture du Forum de la démocratie et de l’unité qui se tiendra jusqu’à dimanche à l’initiative de l’opposition.

Pour participer au prochain scrutin, l’opposition exige une supervision politique crédible, la mise en place d’organes électoraux fiables et une préparation technique suffisante, a énuméré Ahmed Ould Daddah, chef du Rassemblement des forces démocratiques (RFD).

Ce point constituera l’une des questions essentielles à l’ordre du jour du forum, qui réunit des partis de l’opposition dont ceux de la Coordination de l’opposition démocratique (COD) ayant boycotté les élections législatives et municipales tenues en novembre-décembre 2013, après l’échec de pourparlers avec la majorité présidentielle.

La rencontre enregistre également la participation du parti islamiste Tewassoul, membre de la COD mais qui, lui, n’avait pas boycotté ces scrutins et est devenu la première formation d’opposition à l’Assemblée nationale.

Le forum regroupe aussi des organisations de la société civile, de jeunes et des syndicats proches de l’opposition. Il a cependant été boycotté par trois autres partis d’opposition formant la Coordination pour une alternance pacifique (CAP).

En plus des conditions de participation à la présidentielle, le forum discutera également de la recherche de consensus sur de grands défis comme l’unité nationale et l’esclavage ainsi que de la création d’un cadre de réflexion permanent pour l’avenir du pays, ont indiqué ses organisateurs.

La question d’un candidat unique de l’opposition, évoquée ces derniers jours par des responsables opposants, ne sera cependant pas abordée, a précisé à l’AFP le porte-parole du forum, Saleh Ould Hanenna.

Ahmed Ould Daddah, qui a été très critique dans son discours envers le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz, a cependant affirmé que l’opposition est disposée à tout dialogue véritable et responsable avec le pouvoir pour sortir de la crise politique dans laquelle se débat le pays.

Le gouvernement s’est déclaré prêt à entamer des concertations avec l’opposition pour parvenir à un consensus national sur la présidentielle, avait récemment indiqué le négociateur principal de l’opposition, Mohamed Ould Moloud, à l’issue d’une audience avec le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.

Le président Mohamed Ould Abdel Aziz, un ancien général arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en août 2008, avait été élu un an après pour un mandat de cinq ans lors d’un scrutin contesté par l’opposition. Sauf énorme surprise, il devrait être candidat à sa propre succession lors de la prochaine présidentielle.

 

Source: AFP