Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 30/03/2014

Dissolution de Al Moustakbal: “Nous n’allons pas faire front au pouvoir en place” Cheikh Dedew

altALAKHBAR (Nouakchott)- “Nous n’allons pas faire front au pouvoir en place et ce n’est pas de notre habitude de recourir à la violence” a déclaré Cheikh Mohamed Elhassen Ould Dedew, président de l’association Al Moustakbal pour la Prêche la Culture et l’Enseignement.

Cheikh Dedew réagissait samedi par rapport à la décision du ministère de l’intérieur portant dissolution de son association, le début du mois courant.

Il a informé avoir interpellé les autorités concernées par rapport à la décision “injuste” sans pour autant recevoir la réponse à qui il attendait.

Ould Dedew a soutenu qu’en Mauritanie, le nombre des extrémistes a régressé grâce au rôle que l’association joue en matière de lutte contre l’extrémisme mais aussi par l’éducation que prodiguait l’association. il a nié, toutefois, que son association n’ait jamais agi pour déstabiliser l’ordre ou inciter à la manifestation.

Le président de Al Moustakbal a affirmé que l’ONG “est apolitique et ne va soutenir aucun candidat lors des élections” avant de nier qu’elle “n’a jamais reçu des fonds de l’extérieur” .

Ould Dedew a enfin renouvelé son appel à l’encontre du ministère de l’intérieur en vue de renoncer à la dite décision.
 
Source: Alakhbar

France : mauritanienne, musulmane et maire

altMarieme Tamata-Varin (SE) a été élue hier maire de Yèbles (Seine-et-Marne). Un parcours exceptionnel pour cette jeune femme d’origine mauritanienne.

SON VISAGE RAYONNE de fierté. Marieme Tamata-Varin, 32 ans, est la nouvelle maire (SE) de Yèbles, petit village de près de 700 habitants au nord-est de Melun (Seine-et-Marne). Alors que le 1 er tour des élections a montré une forte poussée du FN partout en France, les membres de son conseil municipal, qui ont raflé les 15 sièges en jeu dimanche dernier, ont élu hier soir à l’unanimité cette femme noire et musulmane.

 

Une première : « Je n’ai pas vu d’autres cas dans l’Hexagone, confirme Louis-Georges Tin, le président du Conseil représentatif des associations noires (Cran). Je crois malheureusement qu’elle est une exception. » « On a enfin réussi à bousculer les a priori, jubile la nouvelle édile de Yèbles. Les gens s’imaginaient que ce n’était pas possible. Mais si ! » Une campagne virulente Arrivée à Paris il y a quatorze ans pour y suivre des études de commerce international, cette Mauritanienne d’origine a quitté Courbevoie (Hauts-de-Seine), à la recherche d’espace, pour Yèbles, en 2004. Un an après s’être mariée à un Tahitien converti à l’islam. Leurs premiers pas dans ce village de Brie, terre plutôt fertile pour le FN, n’ont pas toujours été simples. « Les gens nous regardaient bizarrement », se rappelle cette maman d’une famille recomposée de quatre enfants. Déléguée de parents d’élèves, elle est approchée par le maire d’alors, en vue d’intégrer sa liste pour les municipales de 2008 : « Si j’ai été bénévole, c’est parce que j’avais envie de participer à la vie de la commune, assure celle qui a obtenu la nationalité française la même année. Je n’avais jamais envisagé de faire de la politique. » Conseillère municipale, puis 2 e adjointe, elle s’est démenée afin de trouver les financements pour construire une école maternelle. Avant de se lancer en novembre dans la course à la mairie, après un ultime désaccord avec le maire. Celui-ci figurait sur la liste opposante, montée après sa déclaration de candidature : « Si j’avais été blonde aux yeux bleus, il n’y aurait pas eu de liste adverse, mais comme je suis noire et étrangère… » D’après elle, la campagne a été virulente, elle a même déposé une plainte en diffamation : « Le vrai racisme, à Yèbles, je l’ai vécu pendant la campagne, dit-elle. On a sali mon nom. Ça m’a fait beaucoup de mal. Mais je ne voulais pas être la victime. » Dans le village, certains se cachent derrière des « sans commentaire » ou des « on n’y peut rien ». D’autres n’ont pas regardé sa couleur : « Je m’intéresse plus à son bilan et ses compétences qu’à sa religion », lance un habitant. « Son bilan parle pour elle », assure un autre.

Le Parisien

Source: Mauriweb

Les FLAM entament une tournée dans la vallée

Les FLAM entament une tournée dans la valléeUne  délégation  des FLAM, conduite par son président  M. Samba Thiam, a entamé,  depuis samedi 29 mars, une  visite dans la vallée du fleuve Sénégal.
Composée de cinq  membres, la délégation a fait sa première  halte à  Rosso  avant de  poursuivre  sa route  vers  Boghé  en passant par  les  villages  de Tekane, Dar El Barka  où le président Thiam présidera des réunions  avec les populations, leurs  notables et autres personnes ressources. Au Brakna, la délégation des FLAM effectuera un arrêt à Boghé et  villages environnants,  puis  Bababé et M’Bagne.
Le but de ce déplacement est de prendre contact avec les populations qui auront ainsi l’occasion, pour beaucoup d’entre eux, de rencontrer  les responsables d’un  mouvement dont  elles ont entendu  parler et pour lequel, elles ont eu à subir les foudres de Ould Taya parce qu’il les accusait, à tort ou à raison d’en être des  militants ou sympathisants. A ces populations qui continuent de souffrir de leur proximité réelle  ou supposée avec le Mouvement, de “la marginalisation du Système politique”  en place, Samba Thiam expliquera  les raisons qui ont conduit à sa création,  les foudres que les  fondateurs ont subies avant  d’aller à l’exil, le combat qu’ils entendent mener à l’intérieur du pays pour l’instauration d’une Mauritanie  juste et égalitaire, une Mauritanie où l’ensemble de ses fils ont les mêmes chances de réussite etc.  Le président du Mouvement fera savoir que rien n’a changé  depuis les deux décennies que les FLAM ont vécues hors du pays, au contraire les injustices et les inégalités  se sont même accentuées.  La tâche ne sera pas facile parce que tout simplement, le mouvement a été diabolisé même par des négro-mauritaniens, reconnaît un membre de la délégation. Et  d’ajouter: mais,  avec la perspicacité  de Samba Thiam, le message ne manquera pas de faire effet.
 
Pour leur part, les populations ne manqueront très certainement pas d’exposer  à la délégation les problèmes  liés à l’état civil, à la confiscation des terres, au retour des déportés qui n’arrivent toujours pas à rentrer en possession de leurs  terres, leurs villages, bétail,  leurs papiers d’état civil ; ils poseront les problèmes  de l’école, de la santé… Des questions que connaissent bien  les FLAM et contre lesquels  le Mouvement se bat depuis  plus de 3 décennies. 
 
 
Source:  le calame

Le président des FLAM en tournée dans les sites des rapatriés du Trarza et de Brakna.

alt Après Nouakchott le camarade- président Samba Thiam accompagné d´une forte délégation des responsables du mouvement et des responsables locaux effectue depuis hier soir une visite de proximité et de courtoisie dans les sites des rapatriés, anciens déportés du Trarza et de Brakna. La visité est placée sous le thème: La nécessité du changement et l´unité dans l égalité.

Nous reviendrons sur l´évènement avec des photos et un compte-rendu plus détaillé.

La lutte continue!

Ould Maouloud : « Les contacts insistent sur la nécessité d’une rencontre qui regroupe toutes les parties

altLe président de l’Union des forces de progrès (UFP),Mohamed Ould Maouloud, a déclaré que le fait que le gouvernement pose des conditions préalables pour entrer dans un dialogue politique avec l’opposition capable d’ouvrir la porte à l’organisation d’élections présidentielles, n’est pas encourageant pour l’entrée dans un vrai dialogue susceptible de mettre un terme à la crise que traverse le pays. 

Dans un entretien exclusif avec Saharamédias, hier mercredi, Ould Maouloud a révélé que les contacts, au cours des deux prochains jours, vont insister sur la tenue d’une rencontre où les trois tendances (majorité, CAP, FNDU) seront représentés et tenteront de mettre en place un programme pour tout dialogue à convenir.  Le président de l’UFP a insisté sur le refus de l’opposition d’un calendrier préétabli, appelant à l’ouverture du dialogue d’abord ensuite à voir les propositions de chacune des trois parties.  Concernant la capacité de l’opposition à rester unie à la veille de tout nouveau dialogue, Ould Maouloud a indiqué que la situation actuelle est différente de celle qui a précédé les élections municipales et législatives passées.  Il a révélé que les composantes de la coordination ont convenu de choisir une position commune, allant aux élections ensemble, si la participation est choisie, ou de boycotter, si c’est le contraire. 

Saharamedias

 

Source: mauriweb