Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: February 2014

ÈVÈNEMENT: UN GRAND MEETING POLITIQUE DES FLAM À NOUAKCHOTT

altLes Forces de libération africaines de Mauritanie(FLAM) organisent un grand meeting politique le 14 mars 2014 au stade de BASSRA à l´occasion du 31ème anniversaire du mouvement et de son retour au pays natal après 27 ans d´exil et de bannissement.


Tous les militants, sympathisants et amis sont vivement invités à ce grand évènement de l´année.


INVITEZ ET PARTAGEZ L´ÉVÈNEMENT AVEC VOS AMIS ET PROCHES!


La lutte continue!

ÈVÈNEMENT: UN GRAND MEETING POLITIQUE DES FLAM À NOUAKCHOTT

Les Forces de libération africaines de Mauritanie(FLAM) organisent un grand meeting politique le 14 mars 2014 au stade de BASSRA à l´occasion du 31ème anniversaire du mouvement et de son retour au pays natal après 27 ans d´exil et de bannissement.


Tous les militants, sympathisants et amis sont vivement invités à ce grand évènement de l´année.


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La lutte continue!

Dr Kane Hamidou Baba, président de la commission communication du Forum pour la Démocratie et l’Unité et président du Mouvement Pour la Refondation :

alt‘’Les participants au Forum auront à élaborer une plateforme sur les conditions d’une élection présidentielle transparente, crédible et consensuelle’’

Le Calame: L’opposition auxquelles se sont joints des  acteurs de la société civile, des  syndicats et des  personnalités  indépendantes  ont décidé de tenir  un forum  pour  discuter de la tension  politique que vit le pays. Pourquoi ce forum  au lendemain des municipales et législatives et à quelques encablures de la présidentielle?

Dr Kane Hamidou Baba : Il est aujourd’hui reconnu par tous, aussi bien de la part de ceux qui ont participé à ces fameuses « élections », que de ceux qui n’ont pas participé au simulacre, que justement ces consultations électorales, au demeurant controversées et non consensuelles, ne reflètent pas la physionomie du paysage politique réel. Le seul « mérite » de ces élections est de nous avoir enfoncés davantage dans une crise politique qui dure depuis cinq ans ! Alors qu’on fait des élections pour régler des problèmes, dont la légitimité des institutions, les élections de novembre-décembre 2013 constituent un facteur de complication, de division.

Notre recul démocratique est également connu de tous. Et cette situation n’est pas sans rappeler celle des années 90. Ce Forum est donc l’expression d’une volonté de refuser la fatalité, du retour en arrière et de la médiocrité. C’est pourquoi, des patriotes de tous bords qui se sont reconnus, se sont retrouvés pour éviter que la présidentielle soit celle de tous les dangers. On sait également que le contexte national et régional est lourd de menaces, aggravées par une gouvernance mal inspirée et un manque de vision.

Ce forum vise à renouer le dialogue avec le pouvoir après une rupture  ayant culminé avec le boycott  par l’opposition des élections de novembre et décembre. En quoi le  timing choisi est-il plus propice que celui d’octobre dernier ?

Le Forum n’a pas pour vocation de renouer le dialogue avec le pouvoir ; d’autant plus qu’il n’y sera pas. En revanche, les participants au Forum auront à élaborer une plateforme sur les conditions d’une élection présidentielle transparente, crédible et consensuelle. Le Forum aura également à aborder les questions d’intérêt national, dont la recherche de solutions durables aux problèmes de l’unité nationale et de la cohésion sociale. Alors, vous me demandez en quoi le timing choisi est-il plus propice que celui d’octobre dernier ?

En octobre dernier, le pouvoir avait sous-estimé les capacités de résistance de l’opposition à participer à une mascarade pensant que de toutes les façons, elle finirait par aller aux élections. Il est probable que l’Opposition aussi avait sous-estimé l’entêtement du pouvoir dans la bêtise. Nous entendons bien ce que disent les laudateurs. Mais, l’Opposition boycotteuse n’est pas sortie affaiblie de ces élections, c’est le pays qui en sort affaibli ; le pouvoir avec. Quoiqu’en pensent certains, les élections législatives et municipales ne sont pas encore derrière nous, mais devant nous. Il faut simplement regretter le gâchis.

Il y a aujourd’hui de nouveaux éléments qui militent en faveur d’un dialogue plus sérieux. Outre le constat du retour en arrière et la peur d’une sanction collective de l’Histoire, notre pays a été honoré en recevant la Présidence de l’Union Africaine. Cela exige une certaine tenue. Or, aucun ministre, aucun gouvernement, ne pourra faire une bonne politique extérieure, sans une bonne politique intérieure.

En décidant de s’engager dans ce qui pourrait conduire à un dialogue avec  le pouvoir, l’opposition  ne serait-elle pas en train de  prouver  son  incapacité de créer un rapport  en sa faveur pour « dégager Aziz » ou par des élections ou par la rue?  

La position du MPR sur la question du dialogue est constante. Pour nous, le dialogue n’est pas une affaire de circonstance, mais il doit être une forme de civilisation. Nous l’avions défendue lorsque nous étions à la Majorité et c’est bien le défaut de dialogue qui a été à l’origine de notre retrait de la Majorité. Nous avions également toujours dit que nous ne croyons pas à un pouvoir gagné par la rue. Les exemples ne manquent pas pour nous démontrer qu’un pouvoir gagné par la rue, se perdra également par la rue. Hier comme aujourd’hui, nous restons attachés à des élections transparentes, crédibles et consensuelles.

Considérez-vous la rencontre intervenue récemment  entre le Premier ministre et le leader de l’UFP, Mohamed Maouloud  comme un pas positif  pour l’amorce du dialogue?

Si cette rencontre va dans le sens que je viens d’indiquer, c’est assurément une bonne chose…  

Sous peine de se dédire, le Pouvoir ne peut pas – enfin- appeler à la recherche d’un consensus et refuser des garanties pour que les élections soient consensuelles. Dans une telle hypothèse, il aura décidé d’aller à l’aventure. Nous ferons face.

L’idée d’une candidature unique pour la prochaine présidentielle est dans l’air depuis quelque temps.  Le président de Tawassoul, Jemil Mansour, a  laissé  entendre, au cours d’une rencontre avec la presse que son parti  y œuvrera. Cette épineuse question sera-t-elle évoquée lors de vos assises ?

Le Forum n’a pas vocation à trancher la question des candidatures, mais ce point pourrait tout juste être évoqué. Pour ma part, je ne pense pas qu’une candidature unique soit ni possible, ni souhaitable. Il faut plutôt envisager des candidatures utiles. La classe politique n’est que le miroir de notre réalité sociale, au demeurant éclatée. Le Forum cherche avant tout à s’accorder sur une vision, une plateforme et un plan d’action ou un programme communs. C’est déjà une grande ambition pour notre pays.

Outre des garanties pour une «élection présidentielle crédible », contrairement donc  à ce qui s’est passé, selon la COD, en novembre et  décembre dernier, qu’attendez-vous de  plus  du pouvoir pour être véritablement rassuré?

De l’avis même de la quasi-totalité de ceux qui ont participé auxdites élections, elles n’étaient ni transparentes, ni crédibles. J’avais soumis en octobre dernier une feuille de route dont les éléments restent d’actualité, mais je n’ai pas de complexe de droit d’auteur. Le consensus doit être le maître-mot pour tout dialogue sérieux.

Ne craignez-vous pas  de vous enliser dans les  discussions  alors que le pouvoir, lui, consacre ce temps à préparer la  présidentielle, comme cela s’est passé en octobre dernier, lorsque la COD a accepté de négocier avec le pouvoir  alors que celui-ci  mettait  en exécution son agenda  du 23 novembre ? 

Votre question suggère la duplicité du pouvoir. Nous lui laissons cette responsabilité. Je vous ai cependant dit que le contexte est différent. Nous irons au dialogue en gardant un œil ouvert sur les agissements du pouvoir.

Souhaitez-vous que les partis de la CAP intègrent le forum ?

Ma réponse est oui, absolument oui. Je les y invite cordialement et je crois traduire le sentiment de toutes les parties prenantes du Forum.

Propos recueillis par Dalay Lam

 

FLAMNET-AGORA: Le pari de l’authenticité par Bocar Oumar BA

alt Difficile de penser profondément la problématique de la cohabitation en Mauritanie, que nous autres appelons la question nationale, sans un brin de regret. Rappeler aux militants sincères de cette cause que la question n’est pas conjoncturelle mais bien structurelle n’est pas inutile. Pas plus que rappeler son historicité n’est superflu. Surtout par ces temps de confusion extrême où n’importe qui peut surgir de n’importe où, pour s’autoproclamer du jour au lendemain réceptacle légitime des tristes larmes que versent pourtant depuis des décennies les négro-africains en Mauritanie.

 

 La question nationale n’est pas l’addition mécanique des différents évènements tragiques vécus par les noirs en Mauritanie. Désormais on évoque presque séparément par exemple la question des déportés, celle de l’enrôlement, ou celle dite du « passif humanitaire » qui est en réalité un génocide, tout cela en survolant gravement la question identitaire qui en est le substrat. Qu’est-ce qui favorise donc un tel délaissement des fondamentaux de notre lutte ? C’est, de mon point de vue, la rencontre de deux types de facilité qui en est l’explication. D’une part, celle des négro-africains pris par l’impatience et qui voient facilement dans chaque nouvelle voix qui s’élève le messie attendu. Cette impatience est si criante qu’on interroge rarement la qualification de nos leaders « new school » pour articuler comme il faut la question nationale.

 

J’ai la faiblesse de croire que l’habitude acquise par les négro-africains depuis un certain temps à faire de la lutte par procuration produit ce regrettable appauvrissement idéologique. En confiant trop souvent le traitement de cette question complexe à des acteurs politiques n’ayant pas forcément, par l’authenticité et l’ancienneté de leur engagement militant, l’expertise nécessaire pour l’aborder, on a petit à petit contribué à son désossement idéologique. D’autre part, la facilité (bien confortable avouons-le) des leaders non experts de la question nationale, pour faire le discours qui convient aux négro-africains, à s’enfermer juste dans l’évocation des différents évènements cités. Cela présente l’avantage de ne pas s’engager vraiment sur la question de fond, et de meubler cette faiblesse en martelant incessamment ce qui désormais est réfuté par bien peu de gens. Le risque est naturellement celui d’une banalisation de la question nationale, mais aussi celui, non moins grave, d’installer dans la tête des militants négro-africains, que pour nous libérer, il nous faut toujours compter sur autrui.

 

Dans notre histoire récente, du temps du FDUC à aujourd’hui, toutes les fois où nous avons fait ce raisonnement, nous avons eu tort. Les seules fois où nous avons réussi à bousculer sérieusement le système et à le faire douter, ce fut lorsque, nous assumant sans complexe comme acteurs de notre destin, nous avons osé le pari de l’authenticité. C’était le cas avec les « Dix neuf » en 66, le MEEN en 79, les FLAM en 86 et plus récemment TPMN depuis 2011. Que l’histoire nous serve donc de leçon !

 

Bocar Oumar BA

www.flamnet.info

 

La Mauritanie bonne dernière des pays profitant de leurs ressources naturelles

La Mauritanie bonne dernière des pays profitant de leurs ressources naturellesLe Calame – Selon un récent rapport du Fonds Monétaire International, la Mauritanie serait le pays qui profiterait le moins au monde de ses nombreuses ressources naturelles.

Ainsi, le fer, le cuivre, l’or et le pétrole n’auraient aucune répercussion positive significative sur les conditions de vie des populations nationales. En revanche, un petit cercle de lobbies d’affairistes en profite largement à travers des commissions obtenues dans des conditions douteuses, pressions via personnalités influentes civiles et militaires sur les administrations (ministères et sociétés) chargées de gérer les départements ayant en charge la gestion de ces ressources.

Ces interférences expliquent les grosses fortunes qui ont émergé ces dernières années et dont les propriétaires nouvellement enrichis se sont investis dans les bâtiments publics, la pêche, les banques, le commerce général et autres diverses activités économiques touchant tous les secteurs de la vie économique nationale.

Les grosses recettes de certaines sociétés nationales n’ont pas d’impact visible ni sur le quotidien des citoyens (augmentation substantielle des salaires, diminution des impôts ou baisse effective des prix des denrées de première nécessité) ni sur l’économie du pays (en termes de grandes infrastructures nationales comme les autoroutes, les ponts, les aéroports aux normes internationales, les échangeurs, les universités, les hôpitaux modernes convenablement équipés).

En 2011 par exemple, la SNIM a vendu pour 404 milliards. Et puisque la Mauritanie détient 73% de son capital, une part importante de ce montant est allée dans les caisses du trésor. La MCM verse chaque année au moins une trentaine de milliards et La société de l’or un montant non moins substantiel respectivement estimé à 17 et 20% de leur chiffre d’affaires. Où sont allés tous ces importants montants ?

Auxquels il faut ajouter les recettes fiscales et douanières qui dépassent les 300 milliards chaque année. Des prestations économiques obtenues grâce a la hausse ces dernières années des prix des ressources premières sur le marché international ( par exemple, l’once d’or est passée de 700 dollars à 1800 et la tonne de fer de 30 dollars à 170 ).

Contrairement à ce que racontent certains économistes tendancieux, cette éclaircie n’est le résultat d’une quelconque politique économique que l’Etat aurait mise en place. D’ailleurs plusieurs des conventions en vertu desquelles ces importants montants sont obtenus ont été négociées en 2005. Ainsi comme les hommes, il y a aussi les bons et les méchants rapports. Nos experts ont malheureusement la fâcheuse habitude de ne citer que ceux qui les arrangent.