Monthly Archives: March 2014
Le président des FLAM en tournée dans la vallée
M. Samba Thiam président des FLAM effectue une visite de courtoisie dans plusieurs sites de rapatriés du Trarza et du Brakna. M. Samba Thiam accompagné notamment de MM. Wane Mamadou et Diallo Aboubakry a commencé sa tournée samedi 29 par le site de Rosso lycée. Sur place, le chef du site Bocar Mbodj entouré de plusieurs rapatriés dont certains venus de Djolli, commune de Tékane a souhaite la bienvenue à la délégation. Aprés avoir présenté l’assistance à ses hôtes, M. Bocar Mbodj a passé en revue les problèmes de son site avant de donner la parole à M. Samba Thiam. Ce dernier a expliqué les raisons de sa visite. Il s’agit notamment rencontrer et d’écouter les populations pour constater de visu la situation de nos compatriotes revenus du Sénégal âprès deux décennies d’exil. M. Thiam a expliqué que la situation des Noirs de Mauritanie ne fait que se dégrader. De la marginalisation, la communauté noire glisse vers l’exclusion. Aussi est-il and temps de s’unir pour définir une stratégie propre à mettre un terme à cela. Il ne s’agit pas selon M. Thiam de prendre les armess mais de prendre conscience de la situation et de se mobiliser pour la revendication de ses droits. M. Thiam a rappelé que ce combat est celui de chacun et fustigé l’attitude de ceux qui passent leur temps à se plaindre. On ne peut pas mener une lutte pour sa dignité ou pour sa communauté sans accepter de subir des désagréments comme les brimades, la prison, la torture’ etc.
M. Samba Thiam a fait état de sa rencontre avec le président Mohamed Ould Abdoul Aziz à qui il n’a pas manqué d’expliquer l’exclusion de la communauté noire de Mauritanie. M. Samba Thiam a tenu à souligner que les FLAM n’étaient pas en campagne mais que la tournée était juste une tournée de sensibilisation et de prise de contact.
Plusieurs rapatriés ont pris la parole pour féliciter le mouvement pour la lutte qu’il mène depuis plus de deux dècennies. Aprés une revue des difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien, ils ont pour la plupart souligné que la place des dirigeants des Flam était ici dans le pays et non à l’extérieur: ‘un peuple a besoin de ses bergers pour l’orienter’ ont-ils ajouté. Avant de cloturer la séance, M. Samba Thiam a remis une somme d´argent de la part de sa fille pour l´achat de fournitures scolaires aux élèves les plus nécessiteux du site. La délégation des Flam s’est ensuite rendue à Fass où elle a passé la nuit.
CR DJIGO ABOUBAKRY
Dissolution de Al Moustakbal: “Nous n’allons pas faire front au pouvoir en place” Cheikh Dedew

Cheikh Dedew réagissait samedi par rapport à la décision du ministère de l’intérieur portant dissolution de son association, le début du mois courant.
Il a informé avoir interpellé les autorités concernées par rapport à la décision “injuste” sans pour autant recevoir la réponse à qui il attendait.
Ould Dedew a soutenu qu’en Mauritanie, le nombre des extrémistes a régressé grâce au rôle que l’association joue en matière de lutte contre l’extrémisme mais aussi par l’éducation que prodiguait l’association. il a nié, toutefois, que son association n’ait jamais agi pour déstabiliser l’ordre ou inciter à la manifestation.
Le président de Al Moustakbal a affirmé que l’ONG “est apolitique et ne va soutenir aucun candidat lors des élections” avant de nier qu’elle “n’a jamais reçu des fonds de l’extérieur” .
France : mauritanienne, musulmane et maire
Marieme Tamata-Varin (SE) a été élue hier maire de Yèbles (Seine-et-Marne). Un parcours exceptionnel pour cette jeune femme d’origine mauritanienne.
SON VISAGE RAYONNE de fierté. Marieme Tamata-Varin, 32 ans, est la nouvelle maire (SE) de Yèbles, petit village de près de 700 habitants au nord-est de Melun (Seine-et-Marne). Alors que le 1 er tour des élections a montré une forte poussée du FN partout en France, les membres de son conseil municipal, qui ont raflé les 15 sièges en jeu dimanche dernier, ont élu hier soir à l’unanimité cette femme noire et musulmane.
Une première : « Je n’ai pas vu d’autres cas dans l’Hexagone, confirme Louis-Georges Tin, le président du Conseil représentatif des associations noires (Cran). Je crois malheureusement qu’elle est une exception. » « On a enfin réussi à bousculer les a priori, jubile la nouvelle édile de Yèbles. Les gens s’imaginaient que ce n’était pas possible. Mais si ! » Une campagne virulente Arrivée à Paris il y a quatorze ans pour y suivre des études de commerce international, cette Mauritanienne d’origine a quitté Courbevoie (Hauts-de-Seine), à la recherche d’espace, pour Yèbles, en 2004. Un an après s’être mariée à un Tahitien converti à l’islam. Leurs premiers pas dans ce village de Brie, terre plutôt fertile pour le FN, n’ont pas toujours été simples. « Les gens nous regardaient bizarrement », se rappelle cette maman d’une famille recomposée de quatre enfants. Déléguée de parents d’élèves, elle est approchée par le maire d’alors, en vue d’intégrer sa liste pour les municipales de 2008 : « Si j’ai été bénévole, c’est parce que j’avais envie de participer à la vie de la commune, assure celle qui a obtenu la nationalité française la même année. Je n’avais jamais envisagé de faire de la politique. » Conseillère municipale, puis 2 e adjointe, elle s’est démenée afin de trouver les financements pour construire une école maternelle. Avant de se lancer en novembre dans la course à la mairie, après un ultime désaccord avec le maire. Celui-ci figurait sur la liste opposante, montée après sa déclaration de candidature : « Si j’avais été blonde aux yeux bleus, il n’y aurait pas eu de liste adverse, mais comme je suis noire et étrangère… » D’après elle, la campagne a été virulente, elle a même déposé une plainte en diffamation : « Le vrai racisme, à Yèbles, je l’ai vécu pendant la campagne, dit-elle. On a sali mon nom. Ça m’a fait beaucoup de mal. Mais je ne voulais pas être la victime. » Dans le village, certains se cachent derrière des « sans commentaire » ou des « on n’y peut rien ». D’autres n’ont pas regardé sa couleur : « Je m’intéresse plus à son bilan et ses compétences qu’à sa religion », lance un habitant. « Son bilan parle pour elle », assure un autre.
Le Parisien
Source: Mauriweb
Les FLAM entament une tournée dans la vallée

Le président des FLAM en tournée dans les sites des rapatriés du Trarza et de Brakna.
Après Nouakchott le camarade- président Samba Thiam accompagné d´une forte délégation des responsables du mouvement et des responsables locaux effectue depuis hier soir une visite de proximité et de courtoisie dans les sites des rapatriés, anciens déportés du Trarza et de Brakna. La visité est placée sous le thème: La nécessité du changement et l´unité dans l égalité.
Nous reviendrons sur l´évènement avec des photos et un compte-rendu plus détaillé.
La lutte continue!