Monthly Archives: January 2014
Ould Abdel Aziz: Président de l’UA (L’union de la Honte)
Mon pays (Mauritanie) va mal de jour en jour, à l’image de mon Continent (l’Afrique), j’assiste à cette descente dans un gouffre dont le mot de crise n’est pas assez costaud pour l’illustrer/qualifier, qui se profil à l’horizon. Une rumeur a toujours un fond de vérité dit on, eh bien c’est tout à fait vrai. Depuis quelques temps on entend des bruits de couloirs dire « Ould Boilil l’ex Ministre de l’intérieur, sera le prochain président de l’assemblée Nationale » ce après la mascarade électorale d’Ould Abdel Aziz et CO, mais de quelle assemblée parlez vous ? Hein !
Dites Assemblage National plutôt, ce terme conviendrai mieux je pense, cet homme n’est pas à sa place et nous le savons tous, sa gestion des crises (grèves universités ; grèves des dockers ; manif de zoueratt…) on montré l’incapacité de ce monsieur à discerner le bon du mauvais, de faire preuve de retenu et de pédagogie… (J’y reviendrai).
Un malheur n’arrive jamais seul, après la promotion d’Ould Boilil c’est autour du Chef d’Orchestre de la farce électorale qu’a connue la Mauritanie tout récemment, d’être récompensé pour ses performances dignes d’un film hollywoodien, allant de la « balle amie ; Ghana gate ; l’accusation de Mamère ; la farce électorale….), par une entité qui porte le nom de l’Union Africaine, il est promu PRESIDENT DE l’UNION AFRICAINE, je sens que Paul Biya sera un très bon conseiller en matière de lutte contre la GABEGIE.
Y’a de quoi se marrer non ? Bon un petit peu quand même !
Cette acariâtre date du 30/01/2014 est entrée dans l’histoire, « l’Organisation continentale » a plus d’une fois brillée par son incompétence à gérer, défendre les intérêts des Africains, que cela soit les conflits armés ; la corruption ; l’instauration de la démocratie, la lutte contre la corruption, la sécurité ; l’autosuffisance alimentaire…et j’en passe !
Ah comme nous regrettons l’OUA de Diallo Telli et de Sankara c’était le panafricanisme en action, aujourd’hui cette union devenue championne de l’hypocrisie, a fait preuve de LACHETÉ et d’Indifférence à chaque fois que l’on fait appel à elle, quand nos terres sont spoliées et nos richesses pillées, par les « maitres autoproclamés du monde » avec l’aide de dirigeants véreux qui n’ont de souci que la conservation de leur fauteuil présidentiel.
Au regard des multiples conflits armées, manifestations réprimées à coup de matraques ; gaz lacrymogènes et arrestations arbitraires ainsi que le trucage d’élection devenu plus ou moins « légale »…
Les dernières crises en date, sont le conflit du Soudan du Sud et la Centrafrique, deux pays au bord de l’implosion, comment notre expert en coup d’Etats va gérer cette situation ?
Ouvrez grand vos yeux !
Cette organisation reste muette comme une tombe et fait la sourde oreille, avec des dirigeants semblables à des carpes qui jouent au bon petits soldats qui ne discutent pas les ordres (venus de là où nous savons), il est à se demander, A QUOI SERT L’UNION AFRICAINE?
A tous les apprentis putschistes Africains c’est le moment ou jamais de passer à l’action, le président du pays Champion du Monde des Coup d’Etats ne va pas te sanctionner !!!
Ignorants, autoritaires, putschistes et dictateurs pour la plupart, cette union de la honte ou Union des Mendiants (l’Afrique est le grenier du monde et pourtant elle tend toujours la main, bouche et oreilles pour survire !) a désormais à sa tête le Président des Pauvres, EST UNE COINCIDENCE ?
LE CHANGEMENT CE N’EST PAS MAINTENANT !
Babiraguel Sy
www.gonguiyanke.over-blog.com
Rapideinfo
Tawassoul: Historique du nouveau leader de l’opposition
En Mauritanie, les élections législatives et municipales de novembre et décembre 2013 ont consacré le parti Tawassoul, branche nationale des Frères Musulmans, comme deuxième force politique du pays. Si le boycott des élections par une grande partie de l’opposition relativise l’importance de cette percée, l’arrivée de ce mouvement au rang de première formation de l’opposition marque une évolution dans l’histoire des rapports entre le pouvoir mauritanien et les islamistes.
Sommet UA: “Nous devons accorder un intérêt particulier à la jeunesse africaine”, plaide le président mauritanien
Le Mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, nouveau président en exercice de l’Union africaine, a plaidé pour qu’on accorde un intérêt particulier à la jeunesse africaine, dans son discours prononcé au 22eme sommet ordinaire de l’Union Africaine, jeudi à Addis Abeba.
Les jeunes sont un pilier essentiel pour instaurer la paix et la sécurité et pour promouvoir un développement durable, a affirmé Ould Abdelaziz.
Il a ajouté que la jeunesse africaine qui représente près des deux tiers de la population doit bénéficier d’une formation professionnelle adéquate lui permettant d’accéder au marché du travail.
En outre, le président mauritanien a appelé à l’organisation d’une conférence internationale, sous le parrainage de l’UA pour discuter de la migration clandestine et de ses répercussions socio-économiques et sur les Etats exposés, afin de dégager une approche commune pour limiter les désastres du phénomène.
Au cours de son mandat, Ould Abdelaziz souhaite, dit-il, renforcer le rôle de l’Afrique dans le monde, préserver l’unité du contient dans sa riche diversité et par la consolidation de la démocratie, le respect des libertés et par l’instauration de la sécurité, de la paix, de la stabilité et de la bonne gouvernance.
Source: Alakhbar
L’Afrique est devenue un incubateur pour les groupes extrémistes
L’Afrique subsaharienne est devenue un incubateur pour les groupes extrémistes qui mènent des attaques de plus en plus meurtrières, a déclaré mercredi le directeur du renseignement américain (DNI) James Clapper.
Les gouvernements de la région du Sahel, particulièrement le Tchad, le Niger, le Mali et la Mauritanie, courent le risque d’attaques terroristes, essentiellement en représailles à leur soutien à l’intervention militaire française au Mali en janvier 2013, a estimé M. Clapper dans son témoignage écrit aux sénateurs de la commission du Renseignement. Les frustrations de la jeunesse et de groupes ethniques marginalisés face aux manques de services publics, aux faibles opportunités d’emploi et aux mauvaises conditions de vie alimentent la menace posée par ces groupes, juge-t-il. Au Sahel, les moyens limités des gouvernements, la corruption et les trafics sapent la capacité de ces pays à absorber l’aide internationale et à améliorer la stabilité et la sécurité, qui permettraient de limiter la liberté de mouvement des terroristes, selon lui. L’opération Serval au Mali, entamée en janvier 2013, a permis de repousser les islamistes armés qui contrôlaient le nord du pays. Mais l’intervention française a aussi provoqué la dispersion de milliers de combattants dans la zone sahélienne, notamment dans le sud de la Libye, devenue une zone grise échappant à tout contrôle et le lieu de tous les trafics.
Afp via Romandie.com
Source: mauriweb
Vers une nouvelle stratégie de l’opposition avant la présidentielle: A la recherche du temps perdu
L’opposition démocratique, composée de la COD, de l’AP et du parti Tawassoul se concerte, depuis quelque temps, en vue de mettre en place, laisse-t-on entendre, une nouvelle stratégie pour la prochaine élection présidentielle prévue, semble-t-il, en juin prochain. C’est dans ce cadre qu’elle organisera, prochainement, un forum où seront évaluées les conséquences des dernières municipales et législatives que la COD et certains partis d’AP ont boycottées, avant d’harmoniser sa position pour la prochaine échéance, capitale.
Il s’agit, à tout le moins, d’éviter la Bérézina. A cet égard, l’unité est impérative. C’est peu dire que la moindre défaillance l’affaiblirait. Le risque est carrément de perdre la face devant le camp du pouvoir que pourraient renforcer les partis de la Coalition pour une Alternance Pacifique (CAP), formée de l’APP, El Wiam et Sawab. L’opposition engagée dans ces démarches se doit de les faire aboutir à des résultats forts et très concrets, faute d’être laminée en juin. Du coup, la question fondamentale semble simple : saura-t-elle sortir de ce forum avec une candidature unique, seule chance, selon certains, de mettre en ballotage le président de la République en exercice qui briguera, de toute évidence, un second mandat ?
Le syndrome de la division
Comme on s’en souvient, les tentatives d’harmoniser les positions de l’opposition, de manière générale, et de la COD, en particulier, se sont presque toutes soldées par un échec. Lors de la présidentielle de 2007, elle a raté l’occasion de renvoyer, définitivement, les militaires dans leurs casernes. Fautes de compromis entre Ould Daddah et Ould Boulkheïr, ce dernier finit par soutenir Sidi Ould Cheikh Abdallahi, pourtant suspecté de rouler pour les généraux, notamment Mohamed Ould Abdel Aziz. Un soutien qui engendra une forte inimitié, entre Ould Daddah, estimant avoir raté l’occasion, en or, de conquérir le Palais gris, et Messaoud Ould Boulkheir, arrivé en quatrième position. Résultat : certains refuseront, en 2009, de soutenir celui-ci, alors candidat du FNDD. L’opposition échouera, également, à aller unie au dialogue avec la majorité, en 2011, et, en 2013, aux municipales et législatives. Après moult conciliabules, Tawassoul a fini par présenter des candidats et s’en est sorti avec un nombre non négligeable de mairies et de sièges à l’Assemblée nationale.
L’opposition saura-t-elle, à présent, conjurer le syndrome de la division qui la mine depuis des années ? La question taraude ses militants et sympathisants, à quelques mois de la fatale échéance. Une division qui fait, évidemment, l’affaire du pouvoir qui s’est toujours employé, avec grand succès, à la promouvoir. Aujourd’hui, c’est l’enjeu de la présidence de la CUN et de la Chambre basse du Parlement qui risque de jeter, dans les bras de la majorité, les trois partis dialoguistes, APP, El Wiam et Sawab, réunis au sein de la CAP. Messaoud Ould Boulkheïr, qui a fort bien compris qu’en politique, il n’y a que des intérêts, et non des états d’âme, pourrait saisir l’opportunité que lui offre le pouvoir de se repositionner, ceci en dépit des scores de son parti, lors des dernières élections municipales et législatives. Reconquérir le perchoir de l’Assemblée nationale et compter, qui sait, des ministres, dans le prochain gouvernement ? Il serait, alors, le principal gagnant des dernières élections.
Le marchandage en coulisses, depuis quelques jours, avec le pouvoir et la sortie des nouveaux députés de l’UPR ont fini de prouver que celui-ci tient plus à la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN) qu’au perchoir, ce qui ne manquera pas de faire grincer les dents de ceux qui espéraient, avec la victoire de leur parti, hériter de ce poste éminemment politique et même stratégique mais électoralement moins payant qu’une CUN en « symbiose » avec la présidence de la République.
Ceux de l’APP qui se hâtaient de pointer l’« ingratitude » de Mohamed Ould Abdel Aziz vis-à-vis de leur mentor, trouveront, si Ould Boulkheïr rempile, l’occasion de se taire. De fait, l’opinion selon laquelle Messaoud a rendu beaucoup de services au pouvoir n’est pas tout-à-fait dénuée de fondement. Il a, notamment, contribué à enrayer le Printemps arabe en gestation avec le mouvement du 25 février et les manifestions de la COD, avant de couper court aux folles rumeurs sur l’état de santé du Président hospitalisé en France, son incapacité à gouverner et la vacance du pouvoir, puis en acceptant d’aller aux dernières élections, sans aucune garantie de transparence. Un point de vue que ne partage, évidemment pas, l’intéressé. N’a-t-il pas déclaré, dans une récente interview qu’il a bien voulu accorder au Calame, parue dans l’édition n° 910 du 17 décembre 2013 : « Je pense que ce discours a été tellement développé qu’il n’accroche plus, parce qu’il a été démontré et prouvé que l’intérêt général du pays et de ses habitants a toujours été au centre de mes préoccupations et de mes positions. Tout le monde s’acharne à faire, de moi, une copie de tout le monde, mais je suis différent et je ne ressemble qu’à moi-même, n’en déplaise à mes détracteurs et à mes ennemis ».
Reste à savoir ce que le même pouvoir offrira à Sawab et, surtout, à El Wiam de notre pachyderme national. Boydiel ne cache pas ses ambitions de voir son parti siéger au gouvernement et ses nombreux cadres obtenir des promotions. Bref, le pouvoir et la CAP jouent, chacun de son côté, leur va-tout, sur fond de présidentielle. Le compromis pourrait-il conduire le président Messaoud à ne pas briguer le fauteuil présidentiel ? Cela semblerait logique mais, selon certains de ses proches, cette éventualité est totalement inenvisageable.
Dalay Lam
Source: Le calame