Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 08/01/2014

Accaparement des terres : les pays du Golfe reculent

Face aux difficultés enregistrées en Afrique par leurs projets d’investissements agricoles pour assurer la sécurisation de leurs approvisionnements, les pays du Golfe réorientent leur stratégie d’investissement vers des territoires moins risqués, notamment les États-Unis et l’Europe de l’Est.


L'agriculture africaine attirent moins les investissements des Etats du Golfe. © AFP

L’agriculture africaine attirent moins les investissements des Etats du Golfe. © AFP

 

 

Pendant plusieurs années, les États pétroliers du Golfe persique, qui dépendent à plus de 80% des importations pour satisfaire leurs besoins alimentaires, ont largement investi dans l’achat de dizaines de milliers d’hectares de terres arables bon marché. Les pays du Sahel et de la Corne de l’Afrique, parmis lesquels l’Égypte, l’Éthiopie, le Maroc, le Mali, la Mauritanie, le Soudan du Sud et la Tanzanie, ont été des terres d’accueil privilégiées pour ces investissements. En 2008, suite à l’envolée des cours des denrées alimentaires, cette stratégie d’investissement a été renforcée. Mené en parallèle à des programmes coûteux de développement de la production alimentaire sur les sols arides de la péninsule arabique, ce volet de la politique de sécurisation des approvisionnements a rencontré de nombreuses difficultés en Afrique.
 
Déficit de viabilité des investissements
 
Portés par des compagnies telles qu’Al Dahra et Jenaan, des sociétés d’investissement basées à Abu Dhabi, des projets de plusieurs milliards de dollars ont vu le jour sur le continent africain. Ces derniers ont tout d’abord été confrontés à des infrastructures et des systèmes d’irrigation déficients voire inexistants, ainsi qu’au retard technologique des exploitations agricoles locales. Mais les investisseurs ont surtout éprouvé de grandes difficultés à s’adapter aux spécificités et aux attentes des populations et autorités locales. Cela malgré une volonté politique affichée par les États du Golfe d’accompagner des projets offrant aux populations locales des perspectives de développement économique. Ils ont notamment buté sur des aléas politiques aux niveaux local et national.
 
Ainsi, Jenaan, qui a acquis plus de 67 200 hectares depuis 2007 en Égypte avec pour objectif d’y exploiter du fourrage pour nourrir le bétail de la péninsule arabique s’est vu imposer une taxe exceptionnelle d’exportation de 136 kilogrammes par tonne. Elle a également été affaiblie par des grèves et des pénuries d’électricité, si bien qu’elle exploite désormais du blé à destination du marché local. La société Saudi Star, détenue par le milliardaire saoudien d’origine éthiopienne Mohammed al-Amoudi, a quant à elle été victime d’une embuscade menée par un groupe armé en avril 2012 sur sa plantation de riz de 10 000 hectares qui a fait cinq victimes.
 
À la recherche de stabilité
 
Face à ces déboires, les États du Golfe adaptent leur stratégie et optent pour des investissements plus sûrs. Bien que les projets d’investissements en Europe, en Amérique du Nord ou en Australie soient plus chers et présentent un moindre potentiel de création de vastes exploitations agricoles, leur stabilité politique séduit les pays du Golfe. À côté des investissements greenfield sur le continent africain, qui requièrent d’importantes mises de fonds initiales, se développent des investissements dans des exploitations matures des pays industrialisés à la recherche de financements pour accélérer leur croissance.
 
Al Dahra a ainsi acquis huit sociétés agricoles en Serbie en mars dernier pour 400 millions de dollars et le Fonds pour le développement d’Abou Dhabi, a annoncé en parallèle un prêt de 400 millions de dollars à destination du secteur agricole serbe. Al Dhara a aussi réalisé d’autres investissements en Europe et sur le continent américain. Jenaan a pour sa part investi dans le secteur agricole aux États-Unis et en Espagne ; Hassad Food, la branche agricole du fond souverain qatari a créé une filiale en Australie dès 2009, active dans l’élevage et la culture céréalière.
 
Cependant, étant donné la situation agricole des États du Golfe, il semblerait qu’il s’agit plutôt d’une politique de diversification des risques que d’un revirement de situation. Ainsi Khalil al Shammari, directeur général de Jenaan, affirme sa volonté de poursuivre la politique d’acquisition de terres agricoles avec pour objectif de passer de 200 000 hectares à 1 million d’ici à 2020. L’Afrique devrait y occuper une place importante.
 
Source : JA

 

Noorinfo

Le Bonnevalais se prépare avec la Mauritanie

altLe Bonnevalais Patrice Neveu, 59 ans, s’apprête à disputer, avec la Mauritanie, le Chan, la Coupe d’Afrique des Nations réservée aux joueurs locaux, en Afrique du Sud.

C’est un grand moment pour la sélection mourabitoune qui n’a plus participé à une compétition internationale depuis 2010. Patrice Neveu, globe-trotter du football notamment passé par la Chine, l’Égypte ou encore la Guinée, a réussi à qualifier le pays pour le Chan sud-africain, ce qui est déjà un exploit en soi.

La Mauritanie, qui entrera en lice face à la République démocratique du Congo le 14 janvier à Polokwane, vient de disputer plusieurs matches amicaux. Le 31 décembre à Kigali, elle a battu le Rayon Sports (2-1), le club champion du Rwanda, puis a été dominée à Kampala par l’Ouganda (0-3) le 2 janvier, avant de remporter une victoire de prestige, dimanche, à Prétoria, face au Mozambique (3-2). La sélection jaune et verte livrera un dernier match de préparation, aujourd’hui, face à Tucks FC, un club de D1 sud-africain.

La Mauritanie, coachée par Neveu depuis 2012, jouera tous ses matches de poule à Polokwane, dans un stade qui avait accueilli la Coupe du Monde en 2010 et notamment un tristement célèbre France-Mexique (0-2). La rencontre avait débouché sur l’affaire Anelka. La Mauritanie a été placée dans le groupe D avec le RD Congo, le Gabon et le Burundi.

Jean-André Provost

lechorepublicain.fr

 

Source: rapideinfo

Loupe du Jour : Le texte satanique d’un hérétique

altS’il est du devoir d’un homme de lutter pour recouvrer ses droits par la plume ou par tout autre moyen pacifique et surtout réfléchi, il y a des lignes qui ne doivent pas être franchies surtout si cela touche à la sacralité.

Ce qui s’est passé ces derniers jours à Nouadhibou est un scandale, le premier du genre en Mauritanie, un apostat, une fougue aveugle qui verse dans une débilité exécrable de la part d’un jeune qui a trop surestimé son égo au point de profaner les paroles du messager d’Allah.

Le prophète Mohamed (PSL) est très grand pour qu’on l’outrage. Quelle mouche a donc piqué le jeune pour se fendre d’un texte aussi honteux et dont la désapprobation lui a valu une arrestation et- des levers de bouclier dans tout le pays.

Sans doute la révolte dépassera les frontières du pays pour s’étendre dans tous les peuples musulmans. Quand Salman Ruchdi publia ses versets sataniques, il n’avait pas tourné mille fois la pensée pour écrire ses forfaitures.

Sa vie a basculé dans un profond cauchemar fait de clandestinité et de peur éternelle. Le monde musulman et même judéo -chrétien a condamné cet acte barbare produit par l’écrivain de la perversion qui croyait se faire une belle gloire.

Et en 2014 l’histoire d’un malheureux jeune résident de Nouadhibou, auteur du texte blasphémateur défraie la chronique. Comme pour célébrer à sa façon sa descente aux enfers, le fils du hakem se donne l’autorité liberticide de provoquer la patrie entière. Il se rendit à ses dépens qu’il était tombé dans le piège de ses folles illusions infantiles.

Pouvait-il échapper à ce triste sort, lui qui n’a pas pris la permission de demander où commence le sacré et où finit la liberté et l’imaginaire. Le jeune qui prétend que la caste dont il est issu est une sorte de sanction transcendantale a tenté de se livrer à des interprétations superficielles des textes religieux pour se faire justice.

L’exercice était mortel pour s’y aventurer par une démarche fantaisiste. Le prophète n’est pas un homme ordinaire ni un népotiste pour faire de la discrimination entre les races. N’a-t-il pas pris comme muezzin Bilal Ibn Haridh l’homme qui éleva haut l’appel à la prière aux premières heures de la naissance de l’Islam.

N’a-t-il pas prôné l’égalité et la justice entre les hommes sans distinction d’origine tribale ? Mohamed le plus aimé de Dieu n’est-il pas l’homme aux comportements exemplaires qui doivent inspirer tout bon musulman ? On ne doit pas prêter à ce humble serviteur des hommes de propos mal intentionnés ni se donner la liberté de déformer à son propre compte les Hadiths.

Non, s’il y a un homme au cœur pur et la bonté illimitée qui a prêché la bonne parole tel que Dieu lui dicta sans y rajouter un atome , c’est bien cette figure inégalable. Le Prophète est cet élu du maître des Cieux dont les qualités sont inépuisables et les prouesses inestimables pour qu’il souffre de la moindre critique.

L’auteur du texte impie aurait plus gagné en points en se servant des recommandations du prophète pour plaider la cause des opprimés et des marginalisés.

Et à ce sujet les exemples ne manquent pour mettre les racistes devant leurs responsabilités. Car avant tout le prophète est le symbole de l’unité dans la diversité entre les puissants et les faibles. Quand les idées justes manquent à un militant, c’est la prétention qui consume l’âme.

Et c’est ce qui a poussé sans doute l’antihéros à aller au fond du précipice. Qu’Allah pardonne nos errements et nous protège contre les injonctions de Satan .

Cheikh Tidiane Dia

 

Source: le renovateur