Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 22/01/2014

Après les législatives et avant la présidentielle : Quel gouvernement pour quelle politique ?

altLes élections municipales et législatives de 2013 ont vécu. Le gouvernement et ses satellites ont remporté, sans surprise mais non sans peine, la majorité. Les partis de l’opposition ayant pris part au scrutin, comme Tawassoul et El Wiam ont obtenu, malgré la fraude qu’ils ont dénoncée, des résultats relativement satisfaisants. Et le pouvoir a réussi, pour le moment, un de ses plus importants paris : mettre la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) hors d’état de lui « nuire ». Mais il doit se rendre à l’évidence : la bataille électorale n’a pas été de tout repos. Un avertissement pour les échéances à venir, diront certains. Seule, la majorité déjà constituée autour de l’UPR remporterait difficilement une élection présidentielle libre, démocratique et transparente, ce que l’actuelle CENI est incapable de garantir, au vu de son bilan très mitigé et fortement contesté.

Aujourd’hui, la majorité des Mauritaniens continuent à trimer pour survivre. Les conditions de vie deviennent de plus en plus difficiles, et c’est probablement pour cette raison que bien peu de citoyens s’intéressent à la formation de la nouvelle équipe gouvernementale. Seule l’élite et les opportunistes tapis dans l’ombre guettent les signaux venus du Palais gris. Le gouvernement n’a pas démissionné, en dépit de la règle constitutionnelle et de la jurisprudence démocratique. Beaucoup s’attendent donc à un simple remake. Autrement dit, du neuf avec du vieux… Au revoir les slogans genre « Président des pauvres », « changement constructif », « lutte contre la gabegie » ! En somme, l’immense espoir suscité, pour certains, par l’élection de Mohamed Ould Abdel Aziz finit de se faner. Le temps d’une rose. Quoique cela ne le dédouane en rien, on peut, cependant, lui reconnaître des circonstances atténuantes : opposition virulente, concentration excessive des pouvoirs, ce qui bloque, par moments, le travail du gouvernement, « péché originel » d’avoir renversé un pouvoir élu démocratiquement, corruption « présumée », survivances pesantes du régime d’Ould Taya, etc. C’est une fin de mandat particulièrement difficile, pour ne pas dire bilan très mitigé, même si l’on affiche, du côté du Palais, un satisfecit béat : taux de croissance de 6%, caisses de l’Etat pleines, gabegie « endiguée » et tutti quanti. Un inventaire que le président aura à défendre, lors de la présidentielle de juillet prochain.

En attendant, force est de se demander quelle couleur prendra le prochain gouvernement. Sera-t-il, contrairement au précédent, plus ouvert à la pluralité de la majorité, voire à d’autres partis ? Le président ferait-il appel aux intellectuels et technocrates du pays dont on vient de vanter les mérites, lors de l’assemblée constitutive du collectif des cadres expatriés mauritaniens ? Aura-t-il l’audace de mettre fin à l’inique règle des quotas ethniques? Poursuivra-t-il son opération de charme vis-à-vis des Haratines, en portant, à la Primature, un homme de couleur ?

Il faut être dans les secrets du Raïs pour répondre à ces questions. Et encore : l’homme a l’habitude des coups de tête de dernière minute. Pendant que les uns et les autres cogitent, les sénateurs concernés par le renouvellement partiel de leur chambre affutent déjà leurs armes. L’élection aurait lieu après l’investiture des nouveaux maires et conseils municipaux. En février ou mars, avancent certains. Des élections qui risquent fort, en tout cas, faire couler, à flots, l’Ouguiya…

DL

Source: Le calame

Mauritanie: l’opposition convoque un congrès sur les prochaines élections présidentielles

Certains partis politiques de l’opposition mauritanienne ont décidé de convoquer, dans 15 jours, un congrès général autour des prochaines élections présidentielles avec la participation de l’ensemble des partis de l’opposition, a appris Alakhbar d’une source politique.

En effet, la Coordination de l’Opposition, l’Alliance Patriotique (Adil, Mouvement Pour la Réfondation, Renouveau Démocratique) et Tawassoul sont en discussion autour d’une élection présidentielle capable de sortir la Mauritanie de l’impasse politique ainsi que avec les conditions de transparence requises, selon la même source.

Aussi, les trois pôles vont constituer une commission commune qui regroupant d’autres personnalités nationales et de la société civile, la commission sera chargée des préparations du congrès.

 

Source : Alakhbar

Des mauritaniens refugiés dans une église en Centrafrique lancent un SOS

Cliquer pour une photo plus grandeDes commerçants mauritaniens fuyant les violences en Centrafrique refugiés dans une église située en zone frontalière au Cameroun, ont appelé les autorités de leur pays à intervenir pour les rapatrier.
 

Dans un contact avec Radio Nouakchott, le commerçant mauritanien Mohamed Mahmoud Ould Nani a indiqué que la colonie mauritanienne en Centrafrique, forte de 350 à 400 personnes, est présente sur tout le territoire du pays d’accueil, dont des régions situées hors de portée des réseaux de éléphonie. Ila ajouté que les mauritaniens de Centrafrique sont en danger et que si les autorités du pays ne réagissent pas, leur vie serait en danger.
Dans ce même contact, le commerçant a affirmé qu’il s’est refugié en même temps que trois autres compatriotes dans une église dans une région située près de la frontière camerounaise. Il a toutefois mentionné qu’ils ne subissent aucun blocus, mais ils souhaitent une action de l’Etat mauritanien pour les mettre hors de tout danger.
 

Source: ANI

Des mauritaniens refugiés dans une église en Centrafrique lancent un SOS

Cliquer pour une photo plus grandeDes commerçants mauritaniens fuyant les violences en Centrafrique refugiés dans une église située   en zone frontalière au Cameroun, ont appelé les autorités de leur pays à intervenir pour les rapatrier.
 

Dans un contact avec Radio Nouakchott, le commerçant mauritanien Mohamed Mahmoud Ould Nani a indiqué que la colonie mauritanienne en Centrafrique, forte de 350 à 400 personnes, est présente sur tout le territoire du pays d’accueil, dont des régions situées hors de portée des réseaux de éléphonie. Ila ajouté que les mauritaniens de Centrafrique sont en danger et que si les autorités du pays ne réagissent pas, leur vie serait en danger.
Dans ce même contact, le commerçant a affirmé qu’il s’est refugié en même temps que trois autres compatriotes dans une église dans une région située près de la frontière camerounaise. Il a toutefois mentionné qu’ils ne subissent aucun blocus, mais ils souhaitent une action de l’Etat mauritanien pour les mettre hors de tout danger.

 

Source: ANI