Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: December 2013

L’an 2014, l’année de la rétroprojection !

altLe 1er janvier 2014 intervient demain mercredi.Une date qui ne changera pas grande chose au cours de la vie politique et socioéconomique des mauritaniens.

Mais par la tradition donnée de cet important événement et l’espoir des citoyens d’aspirer à des lendemains toujours meilleurs, malgré les souffrances et les peines, il est vivement souhaité que le Nouvel An soit porteur de bien-être, de stabilité et de réconciliation nationale.

Il est particulièrement désiré qu’il sonne la fin de l’impasse politique qui a perduré depuis le coup d’Etat d’aout 2008 jusqu’à l’heure.

Pour les besoins de la rétrospective, les fidèles lecteurs du « Le Rénovateur Quotidien » trouverons dans les colonnes de cette présente édition de fin d’année N° 1669 les faits marquants, tels que la rédaction a pu les rassembler avec beaucoup de peine. Des éléments qui, certes, ne sont pas souvent élogieux pour un pays qui vient d’organiser des élections non inclusives, excluant un pan non négligeable de la Mauritanie.

Mais, comme dit l’adage, à tout malheur quelque chose de bon, ces dernières élections législatives et municipales permettront à la Mauritanie de tourner la page de l’impasse politique, dés lors où contrairement aux pronostics préétablis sur la mainmise du pouvoir sur les scrutins, elles n’ont pas profité uniquement au système en place, ni à sa fidèle majorité, permettant plutôt à l’opposition dans ses deux versions modérée et radicale représentée par Tawassoul de reculer pour mieux bondir à l’aura de la prochaine présidentielle 2014.

A la lumière des résultats du récent agenda électoral organisé par le pays, qualifié par la COD d’unilatéral, il y a lieu d’espérer que la Mauritanie corrige ses erreurs, cicatrise ses plaies, traite les problèmes de manière réaliste et objective, qu’elle active les facteurs de cohésion, de justice sociale, de bonne gouvernance, de productivité, de concertation et de développement pour tourner la page noire de ses divergences, de ses tiraillements, de ses exclusions et de ses bégaiements.

Des maux la guettant constamment pour la basculer dans le chaos dans lequel sont pris aujourd’hui en otage la Syrie, l’Egypte, la Tunisie, la Libye, le Yémen… Rien n’est impossible pour l’actuel pouvoir qui a paradoxalement relevé le défi électoral consacrant la débâcle de certains de ses anciens barons au profit d’opposants qualifiés hier par ce même régime d’extrémistes, de la bête noire qu’il faut à tout prix abattre.

La COD doit savoir pardonner à un régime d’essence militaire et putschiste ses erreurs, surtout s’il se prête comme il vient de le montrer à l’occasion des dernières échéances électorales, à associer l’autre opinion à la gestion des affaires publiques et que la majorité présidentielle qu’il est accusé de trop chérir malgré son impopularité n’est qu’une histoire du passé désavouée par ses fiascos dans les scrutins législatifs et municipaux de ces dernières semaines.

La COD a de belles chances de prendre sa revanche à la future présidentielle de 2014, qui si elles sont mises à contribution dés à présent, minutieusement préparées, à la faveur de l’apaisement politique, lui feront oublier les grandes peines consécutives à son boycott suicidaire.

A l’heure actuelle, aussi bien dans les cercles de l’UPR que dans l’autre majorité dite présidentielle , il y a de grands foyers de mécontentements consécutifs à l’exclusion intelligente orchestrée par le pouvoir contre ses poulains, lesquels investis pour prouver leur popularité à ces récentes élections, se sont révélés des bons à rien.

Leur sortie n’est que cette partie émergée de l’iceberg qui cache la possibilité de faire tomber davantage les branches asséchées de l’arbre du pouvoir toujours prêtes à céder si elles sont réellement secouées.

Tout le contraire de ce scénario politique ne fera malheureusement du Nouvel An qu’une année comme celles qui ont précédées, marquées par la déchirure, la tension, la guerre des nerfs, le ralenti économique et social, la corruption, l’exclusion…Qu’Allah nous préserve d’un tel statu quo. Amin

Md O Md Lemine

 

Source: le renovateur

Commission Nationale des droits de l’Homme : Communiqué de Presse

altLa Commission Nationale des Droits de l’Homme, se réjouit des décisions majeures adoptées à l’issue de la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature, présidé par Son Excellence M. Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République, le lundi 30 décembre 2013.

De portée historique, la décision de création d’une Cour Spéciale chargée des crimes de pratiques esclavagistes, marque à n’en plus douter, la détermination et la volonté politique irréfragables des plus Hautes Autorités mauritaniennes à combattre et à bouter hors de notre pays ce fléau de déni de l’humanité de l’autre que sont les pratiques esclavagistes.

Cette décision a également des aspects pédagogique et dissuasif, en ce qu‘elle ouvre désormais des perspectives réelles de recours aux victimes supposées et est une menace aux infracteurs.

Historique est également l’intégration de la première femme dans le corps de la magistrature. Ceci est la marque de la volonté des pouvoirs publics d’assurer la protection et à la promotion des droits de la femme. Elle traduit la mise en œuvre des dispositions de la Convention des Nations Unies pour l’Elimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes (CEDEF).

Ce sont là deux actes majeurs, qui viennent renforcer la création de l’Agence Tadamoun, autre manifestation concrète de l’engagement résolu des pouvoirs publics à prendre à bras le corps et à éradiquer toutes les formes de discrimination dans notre pays.

31 décembre 2013

Irabiha Abdel Wedoud

 

Source: cridem

Me M’Baye : «l’appareil étatique descend à un niveau qui ne le distingue pas de la masse»

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La présidente de l’AMDH, Me Fatimata M’Baye s’est dit, lors d’une conférence de presse tenue, ce lundi 30 décembre, « choquée » des propos tenus par le premier ministre  en réaction à l’attribution du prix des droits de l’homme par les Nations Unies  décerné à Biram  Dah Abeïd. Moulaye Ould Mohamed Laghadaf avait indiqué à un  journal égyptien que  “l’Etat mauritanien est l’objet, de temps en temps, d’une campagne de dénigrement perpétrée par l’Etat d’Israël visant à révolter les minorités en Mauritanie en accusant celle-ci de pratiques d’esclavage et violations de droits de l’homme”.

La célèbre avocate a fait remarquer que « la   deuxième personnalité publique du pays n’a pas respecté le principe de neutralité et de l’impartialité d’autant que la Mauritanie est membre de la commission des droits de l’homme des Nations Unies ».  En tenant ce genre de propos d’un citoyen ordinaire laissant entendre que le prix ne se justifiait pas, qu’il a été créé de toutes pièces par le lobby juif, l’autorité est tombée très bas. Il devra se ressaisir pour réparer ce genre de bavures ».

Elle a invité la Mauritanie à sortir de son enfermement  et à s’engager dans la voie définitive de l’esclavage. Me M’baye a déploré que l’Etat qui devrait appliquer les lois se dédit ».

De l’avis de Me M’Baye, ” l’appareil étatique descend à un niveau qui ne le distingue pas de la masse”. La présidente de l’AMDH a dénoncé le comportement de la présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme à New York. « Un comportement indigne », selon elle.

 « Nous avons besoin d’une société démocratique ouverte, indépendante, sans discrimination et sans esclavage », a-t-elle souligné.

« Biram n’est pas une comète tombée du ciel. Il n’est pas un inconnu et n’est pas violent. Peut-être que nous ne sommes pas d’accord en pratique sur sa manière de faire », a martelé Me M’Baye.

Selon Me Mbaye, ce n’est pas la première fois que des militants de droits de l’homme sont dénigrés par l’Etat rappelant les précédents notamment lorsqu’elle avait reçu une décoration du département d’Etat, du prix anti slavery décerné à Boubacar Ould Messaoud pour la lutte contre le trafic des humains. Elle a regretté l’absence criante de représentants mauritaniens alors qu’ils étaient invités au moment où ses citoyens sont honorés.

Me M’Baye a invité le gouvernement mauritanien à reconnaître le mouvement abolitionniste IRA et à s’investir dans un dialogue ouvert dans une société démocratique.

« En récusant le prix des Nations Unies décerné à un de ses citoyens, l’Etat  devrait avoir le courage de ne plus recevoir les financements de l’Union Européenne », a déclaré la présidente de l’AMDH.

Elle s’est félicitée de l’attribution de cette distinction à Biram : « Ce prix constitue une reconnaissance internationale de l’esclavage en Mauritanie ».

« Nous exigeons une société égalitaire et une éradication  définitive de l’esclavage », a conclu Me M’Baye

 

Source: Le Calame

Création d’une Cour Spéciale pour crimes d’esclavage.

altRéuni lundi à Nouakchott, sous la présidence de Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République, le Conseil Suprême de la Magistrature a adopté un projet de loi portant création d’une cour spéciale pour crimes d’esclavage.
Il a, également, entériné l’intégration d’une nouvelle promotion de huit magistrats dont une femme.
Le conseil a, également, étudié l’état général du secteur de la justice et réglé la situation administrative d’un certain nombre de magistrats.

 

Source: AMI

Un activiste qui se réclame de la gauche interdit de facebook

altOn verra plus de postings signés Mezid Cheikh sur facebook. L’adolescent qui se réclame de la gauche mauritanienne et qui s’est illustré par ses écrits mordants contre Tawassoul, parti d’obédience islamiste, vient d’être tancé par son père qui lui a tout simplement interdit d’user des réseaux sociaux pour faire passer son discours.

Tout est parti du jour où Tawassoul a eu pris l’initiative de copier les postings de Mezid pour le montrer à son père qui lui-même est l’un fondateur du courant islamiste mauritanien.

Dans un poignant mot d’adieu à ses amis et autres sympathisants présents sur les réseaux sociaux, l’activiste a demandé pardon à son père pour tout le mal qu’il a pu lui causer par sa liberté de ton eu égard du parti islamiste Tawassoul. L’adolescent a également laissé entendre qu’il est désolé de ne pouvoir partager les vues de son père eu égard de la formation politique en question.

La mère de Mezid pour sa part a dit sa tristesse de voir son fils quitter les réseaux sociaux. Abondant dans le même sens un certain nombre d’intellectuels ont témoigné de leur sympathie à l’endroit du jeune activiste.

 

Source : Maurisahel.com