Daily Archives: 09/12/2013
AHMED HAMZA PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE NOUAKCHOOT: ” FLAM, J´ADHÈRE A VOTRE APPROCHE”.
Votre démarche est bonne, le retour au pays, parler avec tout le monde, briser cette diabolisation, communiquer plus, pour que votre message soit mieux compris par mes parents Maures. Je suis entièrement d accord que le modèle sud africain peut nous inspirer. Pour ma part j´adhére à 99/100 à votre approche le 1/100 je le garde pour vous pousser à persévérer dans la voix du dialogue avec les vrais extrémistes qui lisent votre message à l envers. Il faut traduire vos documents en arabe, pour que ces gens puissent commencer à comprendre que le Flam a toujours été diabolisé à tord. La route est longue mais l´unité des Mauritaniens est possible. Je suis de tout cœur pour cette nation juste et multiculturelle.
LLC!
SOURCE: AHMED HAMZA-FACEBOOK.
Déclaration de presse des Flam: Mandela, le prophète de l´humanité
“Tout homme ou toute institution qui essaieront de me voler ma dignité perdront” Nelson Mandela.
C´est avec une grande consternation que les Flam ont appris le rappel au ciel de l´étoile majestueuse de ce siècle, son Excellence Nelson Rolihlahla Mandela, le guide incontesté de la nouvelle république arc-en-ciel. Sa disparution constitue une immense perte pour les peuples en quête de la liberté en particulier, et pour toute l’humanité. Car, ce géant de l’histoire symbolise, à lui seul, la lutte pour la liberté, la lutte contre le racisme, la lutte pour la dignité humaine tout court. Il a consacré toute sa vie au combat pour l’avènement d’un monde réconcilié avec les valeurs de l´humanisme, de la tolérance et du respect de l’autre.
L’Afrique du Sud pleure son héros, l’Afrique, un de ses plus dignes fils, l’humanité son prophète et les Flam, leur guide.
L’émotion que cette perte a suscité dans le monde entier prouve encore une fois l´universalité de l´homme qui transcende les frontières, les cultures et les races. Du procès de Rivonia en passant par ses longues et terribles nuits à Robben Island jusqu´à ce jour historique et mémorable du 11 février 1990, Nelson Mandela n´a jamais renié ni ses convictions, ni ses principes, ni altéré son discours malgré la répression et les tentatives de corruption.
Plébiscité au pouvoir par son peuple, il y a renoncé, pourtant, librement après un seul mandat, en cédant le fauteuil présidentiel sans regret ni calcul, administrant ainsi une belle leçon de courage politique et de désintéressement à ses pairs et contemporains.
Mandela est parti. Il laisse une Afrique orpheline, assoiffée de justice, de liberté et de démocratie. Puissent les valeurs qu’il a chéries et ses actes inspirer notre continent et ses dirigeants.
Le Bureau national des Flam et, à travers lui, tous nos militants, sympathisants et toutes les victimes du racisme et de l’esclavage en Mauritanie, présente ses condoléances les plus attristées à sa famille, aux camarades de l’ANC, au peuple Sud-africain dans son ensemble et à toute l’Afrique-mère.
Respect au camarade et Adieu au grand héros !
N´kosi sikeleli Afrika!
La lutte continue !
le 09 decembre 2013.
Le département de la Communication et de la presse des FLAM
Loupe du Jour : Le temps de l’impasse
Depuis la tenue samedi 23 novembre 2013 du premier tour des élections législatives et municipales, le pays vit dans l’impasse. Ni la proclamation par la CENI des résultats partiels, ni les contestations fournies et appuyées des différents acteurs politiques, ni les sorties agressives de la COD n’y ont fait quelque chose, le pays semble mourir de sa propre mort.
Presque rien ne s’y passe plus, même si tant bien que mal, la vie essaie de reprendre de sa normalité, si tant est qu’il y a normalité dans ce pays.
Deux semaines durant, nous avons eu droit au grabuge, à la musique non stop et à trop peu de discours. Les acteurs politiques, ou ceux qui se présentent comme tels, ont privilégié le folklore et la sonorité. Tous les « ingrédients » d’une fête étaient réunis : jeunes déchaînés, tentes bien ornées, musique non stop, thé sans arrêt sous la tente et d’autres choses encore.
On l’avait prédit, notre campagne qui n’a dérogé à aucune des règles préétablies depuis 1991, aura été creuse et terriblement vide. Le citoyen qui s’était habitué aux mêmes cérémonies folkloriques, au même faste « illicité » dans la rue, n’a vu se rééditer devant ses yeux que la pâle restitution de ce qui se passait avant. C’est dire que la campagne a été l’occasion de s’adonner à tout, sauf à la politique.
On ne se mettra pas à regretter les acteurs de la COD qui ont décidé de boycotter les échéances, mais d’aucuns sont obligés de constater que les grands débats de société n’ont pas été discutés, disséqués, débattus et expliqués.
Les questions de l’éducation qu’il faut donner à nos enfants, des modes de gestion qu’il faut suivre pour notre pays, les mécanismes de redistribution du pouvoir et des richesses entre les fils de ce peuple, les règles d’équité et d’égalité entre citoyens -qui n’ont jamais été une réalité dans ce pays-, la réhabilitation du service public sont autant de problématiques qu’il fallait débattre , en vain.
S’y ajoutent naturellement les épineuses questions qui font peser d’énormes menaces sur notre cohésion et notre unité nationale, à savoir les questions de l’esclavage et des injustices criantes qui se pratiquent encore à ciel ouvert dans cette Mauritanie. Pays de contradictions par excellence, la Mauritanie ne peut pas se construire sans cette discussion et ce débat que la classe politique n’a pas voulu, ou n’a pas pu engager.
Il faut bien le dire : nos hommes politiques, hypocrites par excellence, sont les alliés objectifs d’un Etat qui ne tolère point la discussion d’où peut jaillir le progrès. Les clichés désuets d’un Etat qui doit rester toujours fort et implacable, sont entretenus par une classe de leaders, avides de pouvoir et de prébendes.
Voilà pourquoi nos hommes politiques n’ont pas débattu durant la dernière campagne électorale, chacun préférant jouer à la politique de l’Autriche en enfouissant sa « tête » dans le sable aux fins d’éviter de soulever des questions qui ne font pas « l’unanimité », comme s’il y avait une seule question sur laquelle tout un peuple pouvait être unanime !
La campagne comme l’après-campagne, n’ont finalement pas profité au pays, loin s’en faut. Ils n’auront servi qu’aux moutons de Panurge que sont les hommes politiques et leurs partis, qui auront fêté près d’un mois durant au carnaval du folklore et de l’opportunisme. N’en n’était-ce pas la saison, ou plutôt, la raison ? !
Cheikh Tidiane Dia
Source: le renovateur