Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 14/12/2013

La dépouille de Nelson Mandela entame son dernier voyage

La dépouille de Nelson Mandela est transportée, ce samedi, de Pretoria, où elle a été exposée durant trois jours, à Qunu, le village de son enfance où il sera inhumé dimanche. Les membres de l’ANC ont rendu un ultime hommage à leur héros.

Le cercueil de Nelson Mandela, drapé dans les couleurs de l’Afrique du Sud démocratique dont il a été le premier président, a été transféré samedi matin sur un aéroport militaire proche de Pretoria pour une cérémonie du Congrès national africain (ANC) empreinte de gravité et de recueillement religieux.

La dépouille du héros de la lutte contre le régime d’apartheid, qui doit effectuer son dernier voyage vers Qunu, sa terre natale du Cap oriental, dans le sud du pays, avant l’enterrement dimanche, a été extraite avec précaution du corbillard, selon les images de la chaîne publique SABC2. Mandla, l’aîné masculin des petits-fils de Mandela, en complet sombre, se tenait aux côtés du défunt comme le veut la tradition.

Les plus hautes personnalités de l’ANC étaient présentes au cours de cette cérémonie retransmise en direct, ses successeurs Thabo Mbeki (1999-2008), Jacob Zuma (depuis 2009), mais aussi son épouse Graca Machel, 68 ans, et son ex-épouse Winnie Madikizela-Mandela, l’air dévasté.

Enterrement dimanche

Ces trois derniers jours, 100 000 Sud-Africains se sont inclinés devant la dépouille de “Madiba” exposée à Pretoria, certains ayant même débordé la police vendredi pour pouvoir poser un dernier regard sur leur héros.

Dimanche, Nelson Mandela sera inhumé dans un caveau familial à Qunu, son village d’enfance où il avait passé ses dernières années avant d’être ramené à Johannesburg pour raison de santé. Cette cérémonie sera le point d’orgue de dix jours de deuil national.

La première partie de l’office se déroulera en présence d’environ 5 000 personnes, dont des dignitaires étrangers comme le prince Charles d’Angleterre ou les anciens Premiers ministres français Lionel Jospin et Alain Juppé, et sera retransmise à la télévision.

C’est après seulement que le corps prendra le chemin du petit cimetière familial, à quelques centaines de mètres.

avec AFP

 

Source: france24

Coup d’état: Il était une fois


Coup d'état:  Il était une fois
 

 

Il était une fois un mercredi 12 décembre 1984, le «12/12». Il s’est passé quelque chose ce jour-là en Mauritanie. Voilà comment je vous le racontais le 12/12/2011 :
«Il y a 27 ans, le 12 décembre 1984, les Mauritaniens découvraient les nouveaux maîtres du pouvoir à Nouakchott. Le nouveau CMSN (comité militaire de salut national) arrivait. Avec les mêmes promesses de lendemains meilleurs : démocratie, bonne gouvernance, refondation de l’Etat…
 
La «rectification» de ce jour-là mettait fin à quatre ans de répressions continues et d’errements diplomatiques. Plusieurs milliers de citoyens étaient en prison ou en exil. Ce qui expliquait en partie la ferveur qui a accueilli le putsch.
Encore une fois, les officiers composant le CMSN avaient choisi celui qu’ils croyaient le plus faible, le plus malléable d’entre eux, et, toujours selon eux, le moins «marqué politiquement et socialement».
 
Moawiya Ould Sid’Ahmed Taya aura raison de ses compagnons qu’il écartera, puis de ses ennemis qu’il éliminera un à un, jusqu’à fonder un pouvoir qui durera 21 ans. Plus que le fondateur du pays Mokhtar Ould Daddah (18 ans).
 
21 ans… assez pour marquer profondément le pays et pour asseoir les fondements d’une culture nouvelle : celle qui marquera deux décennies et dont nous vivrons, encore quelques temps, les effets. L’important n’est pas de juger présentement cette période, surtout si cela avait été fait en son temps. L’important c’est d’en tirer quelques leçons.
 
Au lendemain du discours de Kiffa (printemps 2004), nous écrivions : «Ould Taya a parlé de la lutte contre la gabegie. Terme qu’il n’a pas utilisé depuis près de 20 ans. Mais quand il parle aujourd’hui de gabegie au sein de l’administration, le Président Ould Taya semble oublier qu’après 20 ans passées à la tête du pays, cette administration décriée est la sienne, que le pays actuel a été façonné à partir de la vision qu’il en a et qu’il est finalement responsable et comptable de la situation actuelle. Nonobstant le jugement qu’on peut porter sur cette époque, les excuses qu’on peut trouver à tel ou tel manquement, les explications qu’on peut avancer, une chose reste : Moawiya Ould Sid’Ahmed Taya est l’unique responsable du choix des hommes. La guerre aux compétences et la promotion de la médiocrité relèvent de sa responsabilité. Toute révolution sur soi commence donc par inverser cette loi.» (La Tribune N°237 du 12-19 décembre 2004).
 
Cette révolution n’aura pas lieu. Ould Taya en payera le prix. Par son départ. Par la non reconnaissance de son apport (s’il en a eu).
 
Et s’il n’y avait pas eu le 12/12 ? Je crois qu’on aurait bien vu cet anniversaire remplacer celui de l’indépendance (28/11). Comme on avait entendu certains de nos éminents «intellectuels» chanter, faire la promotion d’idées idiotes, en contrepartie voler, exclure leurs protagonistes, détourner les moyens de l’Etat…
 
La grande leçon de tout cela aurait été le danger pour tout pouvoir de continuer à recruter parmi les moins outillés, les moins performants, de continuer à cultiver la médiocrité, la flagornerie, l’égoïsme, l’indignité et l’indélicatesse…

Parce que les anciens serviteurs du régime du 12/12 l’ont oublié, servons-nous en pour méditer.»

Mohamed Fall Ould Oumere
oumeir.blogspot.com

 
Noorinfo

 

alt Coup d’état: Il était une fois


Vendredi 13 Décembre 2013 – 12:46


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Coup d'état:  Il était une fois

 

Il était une fois un mercredi 12 décembre 1984, le «12/12». Il s’est passé quelque chose ce jour-là en Mauritanie. Voilà comment je vous le racontais le 12/12/2011 :
«Il y a 27 ans, le 12 décembre 1984, les Mauritaniens découvraient les nouveaux maîtres du pouvoir à Nouakchott. Le nouveau CMSN (comité militaire de salut national) arrivait. Avec les mêmes promesses de lendemains meilleurs : démocratie, bonne gouvernance, refondation de l’Etat…
 
La «rectification» de ce jour-là mettait fin à quatre ans de répressions continues et d’errements diplomatiques. Plusieurs milliers de citoyens étaient en prison ou en exil. Ce qui expliquait en partie la ferveur qui a accueilli le putsch.
Encore une fois, les officiers composant le CMSN avaient choisi celui qu’ils croyaient le plus faible, le plus malléable d’entre eux, et, toujours selon eux, le moins «marqué politiquement et socialement».
 
Moawiya Ould Sid’Ahmed Taya aura raison de ses compagnons qu’il écartera, puis de ses ennemis qu’il éliminera un à un, jusqu’à fonder un pouvoir qui durera 21 ans. Plus que le fondateur du pays Mokhtar Ould Daddah (18 ans).
 
21 ans… assez pour marquer profondément le pays et pour asseoir les fondements d’une culture nouvelle : celle qui marquera deux décennies et dont nous vivrons, encore quelques temps, les effets. L’important n’est pas de juger présentement cette période, surtout si cela avait été fait en son temps. L’important c’est d’en tirer quelques leçons.
 
Au lendemain du discours de Kiffa (printemps 2004), nous écrivions : «Ould Taya a parlé de la lutte contre la gabegie. Terme qu’il n’a pas utilisé depuis près de 20 ans. Mais quand il parle aujourd’hui de gabegie au sein de l’administration, le Président Ould Taya semble oublier qu’après 20 ans passées à la tête du pays, cette administration décriée est la sienne, que le pays actuel a été façonné à partir de la vision qu’il en a et qu’il est finalement responsable et comptable de la situation actuelle. Nonobstant le jugement qu’on peut porter sur cette époque, les excuses qu’on peut trouver à tel ou tel manquement, les explications qu’on peut avancer, une chose reste : Moawiya Ould Sid’Ahmed Taya est l’unique responsable du choix des hommes. La guerre aux compétences et la promotion de la médiocrité relèvent de sa responsabilité. Toute révolution sur soi commence donc par inverser cette loi.» (La Tribune N°237 du 12-19 décembre 2004).
 
Cette révolution n’aura pas lieu. Ould Taya en payera le prix. Par son départ. Par la non reconnaissance de son apport (s’il en a eu).
 
Et s’il n’y avait pas eu le 12/12 ? Je crois qu’on aurait bien vu cet anniversaire remplacer celui de l’indépendance (28/11). Comme on avait entendu certains de nos éminents «intellectuels» chanter, faire la promotion d’idées idiotes, en contrepartie voler, exclure leurs protagonistes, détourner les moyens de l’Etat…
 
La grande leçon de tout cela aurait été le danger pour tout pouvoir de continuer à recruter parmi les moins outillés, les moins performants, de continuer à cultiver la médiocrité, la flagornerie, l’égoïsme, l’indignité et l’indélicatesse…

Parce que les anciens serviteurs du régime du 12/12 l’ont oublié, servons-nous en pour méditer.»

Mohamed Fall Ould Oumere
oumeir.blogspot.com

Diplomatie: mésentente entre Nouakchott et Rabat (Alakhbar Info)

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L’acception par la Mauritanie de la proposition de l’Algérie et du Front Polisario de veiller sur le dossier des droits de l’homme au Sahara occidental a envenimé les relations diplomatiques entre Nouakchott et Rabat, a révélé jeudi l’hebdomadaire mauritanien Alakhbar Info.

Selon des sources diplomatiques citées par l’hebdomadaire, le Maroc pensait que la Mauritanie allait refuser la requête Algérienne pour garder les bonnes relations entre les deux pays.

Aussi, “le Maroc voit de mauvais œil” le renoncement de la Mauritanie à son engagement d’ouvrir un consulat à Aioum au Sud du Maroc.

“En réaction, le Royaume chérifien a renvoyé des dizaines de migrants africains vers la frontière mauritanienne”.

De son côté, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, lors de son séjour en France pour le sommet de l’Elysée, “a refusé” de recevoir la délégation marocaine.

 

Source: alakhbar