Daily Archives: 12/12/2013
Nouadhibou-Election: l’AJD/MR soutient l’UPR au second tour des élections
Le parti Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) a décidé de soutenir le parti Union Pour la République (UPR) au niveau de la wilaya de Nouadhibou, au second tour des élections législatives et municipales, prévu le 21décembre courant, a rapporté le correspondant d’Alakhbar.
La décision prise, hier nuit, serait annoncé officiellement ce jeudi soir, selon la même source.
Source: Al akhbar
Mauritanie: “Nous sommes dans un pays où un simple citoyen décide de la citoyenneté d’un autre ” TPMN
“Nous sommes dans un pays où un simple citoyen peut décider la citoyenneté d’un autre citoyen” a contesté Wane Biram, présent du mouvement Touche Pas à Ma Nationalité (TPMN) lors d’une conférence de presse tenue ce mardi à Nouakchott à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’homme.
Wane Biram qui a qualifié le recensement dépuis mai 2011 de “discriminatoire et raciste” et a cité plusieurs cas dont celui d’un certain rapatrié Daoudou Diop qui a été identifié comme déporté en 1983 et qui demeure encore privé de ses papiers d’état civil bien qu’il dispose les certificats requis.
Malade et sur le point de subir une intervention chirurgicale, Daoudo Diop a ni pièce d’identité ni passeport, parce qu’un simple agent a décidé de ne pas l’enrôler.
A coté du cas de Daoudou Diop, il a cité, également, le cas de son épouse qui a été identifiée comme fonctionnaire déportée et a été indemnisée parmi les fonctionnaires rapatriés cependant qu’elle demeure non enrôlée à l’état civil
-l’officialisation des langues des communautés négro-africaines qui reléguées au second plan au profit de l’arabe.
-L’association dans le partage du pouvoir et ressources de l’Etat qui sont monopolisés par la seule communauté arabo-berbère.
Source: ALAKHBAR
Exigence de la COD de l’annulation des scrutins : Un coup d’épée dans l’eau ?
La Commission de Communication de la COD a organisé hier mercredi une conférence de presse au siège de l’UNAD, au cours de laquelle, elle a réitéré son exigence de l’organisation d’élections transparentes et de l’annulation pure et simple des échéances tenues le 23 octobre dernier.
Une sortie de la COD qui risque de ne pas trouver une ouïe consentante, même si le pouvoir est profondément indisposé par les performances électorales surprenantes réalisées par ses challengers au premier tour des derniers scrutins et malgré une petite avance en termes d’élus, fortement compromise pour le second tour.
Une revendication qui peut également susciter l’ire des autres opposants centristes et radicaux notamment l’APP, El Wiam et Tawassoul, lesquels relativement réjouis de leurs prouesses au premier tour et ambitionnant d’améliorer le poids de leur élus sur la scène nationale, seraient hostiles à toute annulation des élections qui pourraient conduire à l’éclatement de leur représentativité électorale ardemment acquise.
Avec une opposition radicale qui réclame la reprise des élections d’une part et d’une majorité déterminée à l’exclure coûte à laisser du surplace pour d’autres partis de l’opposition modérée ou islamistes, l’appel lancé par la COD s’identifie à un coup d’Epée dans l’eau qui n’aura aucun effet sur le cours des choses.
C’est d’autant vrai que sur le terrain, les partis qualifiés au deuxième tour de gauche et de droite sont, malgré les insuffisances des premiers scrutins, sur le pied de guerre pour améliorer leurs résultats à cette échéance décisive de laquelle, nous ne sommes plus séparés que d’une dizaine de jours.
Avec le Nouvel AN et au rythme où le cours politique va actuellement, la future Assemblée nationale qui connaît déjà certains de ses prochains députés, aura atteint le seuil de maturité pour commencer un nouveau mandat parlementaire difficile à reprendre depuis zéro.
A propos des revendications de la COD, notons que ses leaders ont presque tenu le même langage à cette conférence de presse, réclamant l’annulation des élections législatives et municipales du 23 novembre dernier et l’organisation de nouvelles élections transparentes.
” La mascarade électorale du 23 Novembre était pire que l’on attendait ; elle n’a fait que permettre au (président mauritanien) Ould Abel Aziz de distribuer des postes de député et de conseiller municipal pour calmer des mécontents ” a déclaré Ahmed Ould Daddah, président en exercice de la COD.
“Même des partis qui ont participé au scrutin ont reconnu que la COD avait parfaitement raison de le boycotter les élections lesquelles n’ont servi qu’à renfoncer la crise politique et de créer des dissensions tribales et régionales” , a-t-il déploré.
Source: Temps Forts