Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 22/12/2013

Oumar Ali Thiam de l’AJDMR, très probable nouveau maire de Sebkha

altDe sources concordantes, le parti AJDMR devancerait de près de 800 voix Rabi Haidara, candidate de l’Union Pour la République.

La commune de Sebkha était l’une des communes phares de la capitale où le parti au pouvoir était opposé à celui d’Ibrahima Sarr qui lui, a été élu dès le premier tour malgré les faibles moyens dont dispose son parti.

Les habitants de Sebkha reprochaient principalement à l’ancienne maire de les avoir abandonnés après les fortes pluies qui ont laissé la commune dans un état lamentable et qui porte toujours encore les stigmates de ces intempéries exceptionnelles.

 

Source: cridem

«Les sages de la CENI, des vieillards incapables», dixit Messoud

altMessaoud Ould Boulkheir n’a pas été tendre avec les sages de la CENI. Le président de l’APP et par ailleurs président de l’Assemblée nationale les a qualifiés de «vieillards incapables de remplir leur mission» quelques minutes après avoir accompli son devoir civique, au bureau n° 11 au Ksar.

 

L’APP avait tenu des sit-in de protestation devant les sièges de la CENI dans plusieurs villes du pays pour dénoncer des “cas de fraude et l’incompétence” de l’institution électorale.

 

Néanmoins, l’APP a obtenu gain de cause. A Kaédi, le second tour des municipales mettra aux prises le maire sortant et candidat de l’UPR, Sow Moussa Tschombé à celui de l’APP. Le conseil constitutionnel a invalidé les résultats de la CENI en disqualifiant le candidat de Sursaut, Tahara Baradji dit N’Kono qui voit ainsi son rêve d’accéder à la citadelle du Nagué Dimbé se briser.

«Au lieu de s’appliquer à connaître leur mission et à découvrir les mécanismes capables de les aider à l’accomplir dans les conditions les meilleures, (les sexagénaires en question), dit-il, se sont plutôt investis à s’enrichir par tous les moyens», déclarait  récemment Messaoud  dans une interview au Calame.

 

Source: le calame

Réunification de Touche pas à ma nationalité

altNous, délégués de Touche Pas à ma Nationalité et membres de la coordination qui avions choisi de continuer à faire confiance à M. Wane Abdoul Birane en sa qualité de coordinateur au lendemain de la crise ayant secoué la coordination la scindant en deux bureaux, avons décidé en ce jour du 21 décembre 2013 de retirer notre confiance audit coordinateur.

Dans le souci de réunifier le mouvement et de retrouver l’élan premier qui l’avait animé, nous avions en effet choisi d’entamer une médiation entre les deux bureaux.

Ayant découvert que la scission avait pour origine la non structuration du mouvement et sa prise en otage par M. Wane Abdoul Birane, nous avons tout mis en œuvre pour ramener ce dernier à la raison en proposant notamment une restructuration basée sur des textes clairs précisant les prérogatives et les limites de chacun.

Les multiples tentatives entreprises n’y feront rien : le coordinateur s’opposant systématiquement à toute forme de réconciliation. Cette attitude nous a conduit à geler dans un premier temps nos activités au sein du bureau qu’il dirige, et à finalement lui retirer notre confiance.

En conséquence, en concertation avec le bureau de l’IMEJ (Initiative Mauritanienne pour l’Egalité et la justice), qui avait délégué Abdoul Birane Wane au sein de la coordination de TPMN pour le représenter, nous avons donc décidé, en date de ce jour, de le démettre de son poste de coordinateur et de sceller la réconciliation et la réunification du mouvement en rejoignant le bureau dirigé par le Docteur Alassane Dia qui est désormais l’unique instance représentative de TPMN.

Les signataires

Pour les délégués, members fondateurs de TPMN

– Hassane Ba, délégué sebkha 1
– Abou Kebe, délégué sebkha 2
– Oumar Camara, délégué El mina
– Moussa Niang, délégué Médina 3
– Mbow Ousmane, délégué et membre de la commission de contact
– Hamadou Diallo, délégué Kouva
– Thierno Barro, délégué CAPEC 5eme
– Yero Abdoulaye Sow, chargé de communication

Pour l’IMEJ, mouvement membre fondateur de la coordination TPMN

– Ba Ibrahim, Secrétaire général
– Ball Amadou Kassoum, chargé des relations extérieures
– Deh Hamadi Hadya, member du bureau de l’IMEJ et chargé de l’organisation de TPMN

Nouakchott le 21 décembre 2013

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Conférence de Presse de TPMN

Touche pas à ma nationalité invite la presse nationale et internationale au point de presse qu’il organise ce dimanche 22 décembre 2013, à 12 heures 30, au siège de la plateforme des ong (ancien siège du Calame), sis à l’ilôt M derrière l’Immeuble El Mamy.

La conférence portera sur la réunification du mouvement
Vu l’importance du sujet, la présence de tous est vivement souhaitée.

La cellule de Communication

 

Source: TPMN

Passeport Daddah et Incident diplomatique : l’Etat mauritanien n’a pas le droit de le confisquer …

Comme partout, le passeport français étant la propriété de l’Etat français, l’Etat mauritanien n’a pas le droit de le confisquer à un ressortissant franco-mauritanien. Au lieu de lui confisquer son passeport français par abus de pouvoir diplomatique, tout ce que l’Etat mauritanien pouvait faire contre la bonne foi d’Azeddine Daddah en lui évitant la prison car nul n’est censé ignorer la Loi,  c’est le priver de son passeport mauritanien et l’expulser vers la France en le désenrôlant au passage car la loi mauritanienne bancale ne reconnaît pas la double nationalité à moins d’y être autorisé par décret ; ce qui ne s’est jamais fait depuis que la Mauritanie existe. 

Au lieu de ça, en laissant partir libre monsieur Daddah avec son seul passeport mauritanien, l’Etat mauritanien permet désormais à tous ceux qui ont la double nationalité de ne plus craindre la loi car ils peuvent désormais brandir la jurisprudence Daddah. De la même manière que monsieur Daddah s’est scandalisé de voir que d’autres dans la même situation que lui ont pu prendre l’avion avec leurs deux passeports sans visa, tout celui qui a deux nationalités n’a plus rien à craindre de l’Etat mauritanien sinon il s’agirait d’un cas flagrant de passe-droit. Une pensée à la négro-mauritanienne qui a perdu 4 billets d’avion pour elle et ses enfants pendant que d’autres ont pu prendre l’avion au bénéficie d’un coup de fil haut placé.


http://chezvlane.blogspot.com/2013/12/double-nationalite-le-fils-de-moctar.html


Ainsi, selon cette loi tieb-tiebisée par le général civilisé, quiconque prend une autre nationalité perd d’office la nationalité mauritanienne qu’il peut récupérer par décret même si là encore c’est une bêtise car ce même code de la nationalité prévoit que c’est impossible de la sorte : voir notre article sur le sujet :

« l’article 28 qui n’a pas été modifié stipule :
«  Ne peut être réintégré l’individu qui a été déchu de sa nationalité mauritanienne à moins que, dans le cas où la déchéance a été motivée par une condamnation, il n’est obtenu la réhabilitation judiciaire ».

http://chezvlane.blogspot.com/2011/09/nationalite-de-lunion-la-dechirure.html


Le cas de monsieur Daddah comme celui de tous les métis n’est pas prévu par cette loi bancale car un métis d’un parent français et de l’autre mauritanien naît automatiquement et simultanément français et mauritanien car l’article premier du code de notre nationalité stipule :

« Article 8 : Est mauritanien :
–          L’enfant né de père mauritanien
–          L’enfant né de mère mauritanienne, d’un père sans nationalité ou de nationalité inconnue
–          L’enfant né en Mauritanie d’une mère mauritanienne et d’un père de nationalité étrangère sauf la faculté de répudier cette faculté dans l’année précédant sa majorité ».

Monsieur Daddah étant le fils du père de la Nation, il est fils mauritanien en toute fraternité avec  la nation entière. Alors au nom de quelle loi lui retirer un passeport vu qu’il n’a pas choisi de prendre une autre nationalité, il est né comme tous les métis de droit du sang franco-mauritanien ?


Dans un long article, nous avions dénoncé toutes les bêtises de notre code de la nationalité mais personne ne veut en tenir compte, nous ne remercierons jamais assez  Azeddine Daddah qui malgré-lui rappelle les insuffisances de la loi et les carences de l’état mauritanien qui ignore qu’il n’a pas diplomatiquement le droit de déposséder un  franco-mauritanien de son passeport français car ce dernier est la propriété de la France.


L’affaire étant désormais publique : Halte à l’hypocrisie. Il faut créer d’urgence un collectif pour le droit à la double nationalité des métis et entre-temps obliger l’état mauritanien à combler ce criminel vide juridique en permettant à tous les métis de droit du sang à avoir sur-le-champ droit à la double nationalité par décret en attendant de modifier la loi. Assez des faveurs ! vive le droit !


L’affaire Daddah ne s’arrête pas là, l’épouse du père de la Nation qui dispose d’un passeport mauritanien est aussi française car elle n’a jamais été déchue de sa nationalité alors si on doit expulser son fils ou le mettre aux arrêts, on devrait aussi s’en prendre à elle et à tous ceux qui disposent par droit du sang d’une autre nationalité.


Certains courageux ne se sont pas fait prier pour dire haut et fort qu’ils ont deux passeports, ainsi, toujours chez les Daddah suite à mon premier article sur cette affaire, Amel sur Facebook annonce publiquement qu’elle possède deux passeports : « mon très cher AZeddine Ould Daddah, si c’est vrai, j’annonce que je détiens deux passeports, mon mauritanien de cœur (à me demander pourquoi du haut d’un maigre aujourd’hui national) et l’autre, auquel j’ai découvert à la fin de la part française de mes études que j’avais accès sans demande (ça les faisaient tant chier, les deux frenchies de comptoir de mairie parisienne, un vrai plaisir.. “vous fournissez deux photos et votre extrait d’acte de naissance…” – j’ai fini par le faire pour obtenir le passe-frontière, deux ans après, ma citoyenneté elle demeurait fidèle à la RIM de rien, l’est resté à ce jour aphone…) …oui, si c’est vrai Az je jette le mien au feu. A vrai dire ça tomberait presque bien, pays de très grave merde. J’ai donné mon immense et beau cœur, toute sa force inébranlable, toute sa foi triple ninja, et toi Mauritanie, toi…. »


On ne saurait que se féliciter d’un tel courage mais nous n’invitons personne à faire ce genre de magnifique suicide potentiel face à un pouvoir féroce qui saura prendre les mesures nécessaires pour l’exemple. 


Nous demandons aussi à toutes les chancelleries qui reconnaissent la double nationalité de faciliter la vie aux malheureux métis persécutés en leur délivrant des visas de circulation très longs afin qu’ils voyagent sans souci le temps que l’Etat mauritanien mette en place sa mesure digne de la Gestapo pour chasser ceux qui sont enrôlés alors qu’ils disposent d’une autre nationalité or c’est un crime là encore car si ces gens ont été enrôlés c’est qu’ils en ont  le droit, les désenrôler ensuite est un acte tyrannique qui prouve une haine raciste contre les métis et jalouse de celles et ceux qui résident à l’étranger en disposant d’une double nationalité.


Ceux qui ont la double nationalité et qui ne sont pas métis doivent soutenir les métis dans cette guerre des petits pas car sitôt la double nationalité acquise de droit pour les métis, le reste devrait suivre avec l’évolution des mentalités. Entre-temps, les mauritaniens de l’étranger sont en contact avec le pouvoir pour régler ces affaires, il ne faudrait pas que les mauritaniens au pays soient les dindons de cette farce. C’est là encore une mesure pour diviser les mauritaniens dans cette affaire. Aussi nous invitons les mauritaniens de l’étranger à ne pas accepter que le pouvoir leur fasse des facilités en matière de double nationalité en oubliant ceux qui vivent en Mauritanie.


Gare à la division. Il s’agit là d’une demande de justice contre des lois barbares d’un autre temps.


Nous demandons aussi à tous les mauritaniens et amis de l’étranger de faire des recherches dans les Etats de droit jusqu’à trouver trace des naturalisations des hommes du pouvoir mauritanien notamment notre premier ministre. S’il a la double nationalité belge, il doit y avoir une trace de sa naturalisation présumée, il faut la trouver et la rendre publique.


Au lieu de lutter contre un pouvoir militaire auquel aucun civil ne peut rien, il faut obliger le général civilisé à rester civilisé et devenir éclairé jusqu’au bout sinon il faut l’obliger à montrer, le cas échéant, le visage de la tyrannie la plus barbare celle qui divise les familles et demande aux enfants de choisir entre père et mère.

 

Source: noorinfo