Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 21/01/2014

Position de TPMN à propos de l’affaire Mohamed Cheikh ould Mohamed M’Kheitir

altLa sphère médiatico-politique nationale a été dominée ces derniers temps par une cabale, pour ne pas dire une mise à mort programmée, contre la personne de Mohamed Cheikh ould Mohamed M’Kheitir, accusé d’apostasie pour un article malheureux censé dénoncer les fondements pseudo-religieux de la hiérarchie sociétale qui fait de la caste des M’alemine (forgerons) et de tous les groupes « castés », de manière plus générale, des sous hommes. Si les insinuations contenues dans cet écrit peuvent heurter la conscience de tout musulman du fait de l’inviolabilité de la figure du Prophète (Paix et Salut sur Lui), les appels au meurtre lancés contre le jeune homme par la vindicte populaire et, chose gravissime, par une instance comme la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) sont contraires aux enseignements du Prophète (PSL) et plus prosaïquement encore aux règles de droits humains les plus élémentaires. Cette vindicte est d’autant plus injustifiée que Ould Mohamed M’Kheitir a exprimé ses regrets aussitôt après dans un autre article.

Touche pas à ma nationalité tout en condamnant tout propos visant à dénigrer le Prophète (PSL) s’inscrit en porte à faux contre ces appels au meurtre que nous condamnons avec la même énergie. Nous exhortons l’Etat à prendre ses responsabilités et à mettre fin à ce cirque de mise à mort organisé par ceux là-mêmes qui tentent de se substituer à l’autorité de l’Etat.

Touche pas à ma nationalité rappelle au Président Mohamed ould Abdel Aziz qui se complaît à surfer sur cette vague haineuse sous le prétexte fallacieux de son attachement à l’islam qu’il devrait s’atteler plutôt à éradiquer les injustices et les discriminations liées à l’appartenance sociale, tribale, ethnique ou raciale qui plombent le développement de notre pays et son ancrage aux réalités de notre époque.

Touche pas à ma nationalité rappelle aux barbus à l’indignation sélective qui crient au meurtre dans l’affaire Ould Mohmed M’Kheitir qu’un génocide en bonne et due forme, dont les auteurs se pavanent encore dans les rues de Nouakchott, a été perpétré contre la communauté noire et que l’esclavage continue à faire des ravages dans le pays sans qu’aucun d’eux ne daigne lever le petit doigt.

Pour le Bureau Exécutif,

Le Président,

Alassane DIA

 

Communiqué de presse: le président des FLAM recoit une forte délégation de l´Union Européenne

altCe  20  janvier 2014 le Président des  Flam le camarade Samba Thiam, entouré de responsables nationaux et locaux, a reçu au siège du mouvement une forte délégation  de l’Union Européenne conduite par le Représentant Spécial de l’Institution pour le Sahel.

L’échange, très enrichissant, a porté sur les questions d’intérêt national et regional.

La lutte continue!

Le département de la Communication.

 

alt

www.flamnet.info

Les photos de l´audience:

alt

alt 

Centrafrique: l’élection de Catherine Samba-Panza accueillie avec bienveillance

altCatherine Samba Panza a été élue présidente de la transition centrafricaine. Elle dirigera le pays jusqu’aux prochaines élections. Maire de Bangui depuis mai 2013, cette femme de 59 ans, mère de trois enfants, s’est forgée une image qui fait aujourd’hui consensus. Tour d’horizon des réactions des diverses forces politiques centrafricaines.

L’élection de Mme Samba-Panza à la tête de la transition centrafricaine est à la Une de l’émission Appels sur l’Actualité de ce mardi.

Pour Anicet Georges Dologuélé, ancien Premier ministre de Centrafrique et président de l’Union pour le renouveau centrafricain (U.R.C.A.) « Le choix n’est pas mauvais ». « Madame Samba Panza ne s’est jamais mouillée politiquement, précise t-il. C’est une dame, me semble-t-il assez indépendante d’esprit et qui a déjà eu à gérer des situations difficiles, surtout des situations qui tenaient un peu aux questions d’élection, de réconciliation nationale, de paix. Donc je pense qu’à ce moment de l’histoire du pays elle pourrait apporter beaucoup, à condition d’avoir une bonne équipe autour d’elle, et puis d’être à l’écoute de cette équipe et de faire en sorte que cette deuxième transition se passe de manière apaisée ».

Autre responsable politique, Désiré Kolingba, un des candidats à la présidence de transition, battu par 75 voix contre 53. Il apporte son soutien à la nouvelle présidente. « Tout d’abord le meilleur a gagné, je félicite Madame Samba Panza, assure Désiré Kolingba. Cela a été une joute formidable, mais je pense que c’est un jour nouveau pour la République centrafricaine. Qu’elle sache qu’elle peut compter sur monsieur Désiré Kolimba pour l’aider à trouver les solutions et sortir notre pays des ornières. Qu’elle sache qu’il y a des fils et des filles de ce pays-là qui sont prêts à aider pour pouvoir amener notre pays à sortir de ce chaos ».

L’un des poids lourds de la vie politique centrafricaine, Martin Ziguélé, président du MLPC, estime qu’elle est la personne la mieux placée pour réconcilier la nation à ce stade de la crise. Ce qui caractérique « Madame Samba Panza, c’est sa valeur intrinsèque. C’est une dame qui a démontré dans sa vie de tous les jours qu’elle est une battante, estime Martin Ziguélé. Vous savez, dans nos pays, il est difficile qu’une femme perce jusqu’à ce niveau. Elle a fait des études supérieures, elle a longtemps travaillé dans les « étages supérieurs » des entreprises d’assurance, elle a créé elle-même son entreprise, elle a participé aussi à plusieurs forums dans le cadre de la réconciliation nationale, elle a été nommée maire de Bangui et sans que cela ne suscite aucun commentaire négatif.» Catherine Samba Panza est une personnalité « consensuelle ». « Elle ne cristallise pas des tensions, elle n’est pas clivante, comme on a l’habitude le dire aujourd’hui », ajoute Martin Ziguélé.

Enfin, « Elle aura beaucoup d’atouts pour poursuivre et achever le désarmement, travailler à la réconciliation, apporter des réponses concrètes à la crise humanitaire. Et comme disait le présent Mao : ‘La femme c’est la moitié du ciel’ » conclut Martin Ziguélé.

Seleka et anti-balaka également favorables à Catherine Samba-Panza

Le général Ousman Mahamat Ousman, de la Seleka, lui apporte également son soutien.
« Personnellement je suis très satisfait. Et l’ensemble de la coalition Seleka est satisfaite, y compris tout le peuple centrafricain. La coalition Seleka, ses combattants, ses hommes politiques, vont soutenir cette future présidente dans le cadre de la paix, dans le cadre du maintien de l’ordre et du développement de notre pays. Donc, c’est une élection qui porte un grand changement, un apaisement total en Centrafrique. Et nous le souhaitons, notre mission est de construire la paix. Notre mission est de soutenir la nouvelle présidente jusqu’à la fin de sa mission ».

Le coordonateur de l’aile politique du mouvement anti-balaka en Centrafrique, Lévy Yakété applaudit lui aussi l’élection de Catherine Samba Panza à la tête de la transition. Pour lui, le Conseil national de transition a fait preuve de patriotisme.

Lévy Yakété demande à ses partisans de continuer à respecter un cessez le feu et d’œuvrer à la paix civile. Il annonce par ailleurs son retour prochain en République centrafricaine. « Nous réitérons le cessez-le-feu que nous avons décrété depuis la démission de monsieur Djotodia et de monsieur Tiangaye. Et nous avons appelé nos combattants à observer strictement le cessez-le-feu, jusqu’à ce que le processus de réintégration des éléments des forces armées centrafricaines soit mis en œuvre et que, également, le processus de cantonnement de nos combattants en vue de leur réinsertion soit engagé.»

« Le peuple a assez souffert. Nous devons travailler dans le sens d’alléger aujourd’hui la souffrance du peuple centrafricain, de rétablir la concorde nationale » ajoute Lévy Yakété.

 

Source: RFI

 

Aziz Président en exercice de l’UA : L’organisation retrouvera-t-elle ses marques ?

altLe président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz est bien parti pour hériter la future présidence en exercice de l’Union Africaine, dont la passation interviendra fin janvier, à l’occasion de la tenue des travaux du 22e Sommet ordinaire de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba en Ethiopie.

L’information se renforce de plus en plus, notamment après cette audience accordée récemment par l’homme fort de Nouakchott au secrétaire général adjoint de l’ONU et le Directeur Exécutif du FNUAP M. Babtunde Osotimehin.

L’appel lancé plus tard par l’Egypte à Nouakchott pour sa réintégration dans l’Union et les défis sécuritaires très pesants sur le continent sont des raisons parmi d’autres qui concurrent à cette élection du président mauritanien à la tête de l’organisation panafricaine.

Dans une déclaration faite aux médias au terme d’une réception au palais présidentiel, le haut responsable onusien Babtunde Osotimehin avait clairement levé le voile sur cette élection très attendue du président mauritanien aux commandes de l’UA, toujours otage de son rôle de figuration devant les nombreux défis qui assaillent le continent depuis de longues décennies.

On se souvient, évoquant à la presse les deux sujets de l’audience présidentielle, M. Babtunde Osotimehin avait cité en plus de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), la présidence de l’Union Africaine, qui selon ses propos dires sera confiée au prochain sommet de cet organisme panafricain au Chef de l’Etat mauritanien.

Très catégorique sur cette élection, le secrétaire général adjoint de l’ONU et le Directeur Exécutif du FNUAP est allé jusqu’à souhaiter un mandat réussi pour cet exercice au profit de l’Afrique et des peuples de la région de Ould Abdel Aziz, se disant convaincu de la réussite du Président de la République dans ce mandat, fondant ses convictions sur ce qu’il a appelé les succès réalisés par la Mauritanie au cours de ces dernières années.

De façon générale, le responsable onusien a exprimé aussi son souhait que les efforts de développement en Afrique soient focalisés dans l’avenir sur l’insertion des jeunes du continent et dans la réalisation de ses ambitions ainsi que dans l’assurance de conditions sanitaires appropriées.

Une orientation déjà très chère sur le plan national au Président mauritanien qui axe l’essentiel de son projet de société sur l’insertion des jeunes, notamment à travers sa stratégie de rajeunissement de la classe politique telle qu’elle se traduit à travers les figures de la prochaine Assemblée nationale et des prochains conseillers municipaux élus au cours des dernières élections législatives et municipales.

« Le renforcement des infrastructures routières, la garantie de l’accès du continent à l’électricité à l’image de la Mauritanie, qui héritera la présidence en exercice de l’Union Africaine dans le domaine de la production et de l’exportation de l’électricité à partir du gaz » sont également un vœu souhaité par le responsable onusien.

Sur un autre plan, l’homme fort de Nouakchott qui dispose d’un grand actif reconnu internationalement dans le domaine de la lutte nationale contre le terrorisme, dispose de ce point de vue d’un atout appréciable qui le prédispose à diriger plus que quiconque cette organisation panafricaine.

C’est d’autant vrai que l’Afrique est depuis longtemps déstabilisée par deux grands vecteurs que représentent Aqmi et Boko Haram ; le premier pour le Nord et le centre du continent et le second pour la corne de l’Afrique. Une menace omniprésente devant laquelle l’Union est demeurée impuissante malgré l’appui financier et logistique occidental, plongeant des Etats dans l’insécurité et la guerre civile.

Par ailleurs, on peut citer les appels lancés par les dirigeants cairotes à l’adresse du président mauritanien pour plaider en faveur de l’Egypte auprès de l’organisation panafricaine, pour une levée de suspension de la participation de de ce pays aux sommets de l’Union prise en juillet 2013 par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), après le coup d’État militaire contre le président islamiste Mohamed Morsi. L’UA a en effet pour politique de suspendre tout État-membre où se produit un « changement inconstitutionnel de pouvoir ». Cette mesure dure généralement jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel.

L’UA réussira-t-elle sous Abdel Aziz ?

Abstraction faite des présumés échecs locaux imputés au Président mauritanien par ses opposants radicaux, Ould Abdel Aziz qui se prévale d’avoir réalisé pour son pays plus de 80% de son programme électoral au cours de son premier mandat quinquennal, promettant de concrétiser le reste dans les prochaines années, s’il est réélu, présente incontestablement le profil d’un dirigeant courageux, opiniâtre, téméraire et intraitable sur le dossier sécuritaire, qui est, de l’avis de tous les analystes le maillon faible de l’Afrique.

Appliquée au continent, la politique sécuritaire draconienne mauritanienne qui s’est avérée infaillible, suscitant des compliments internationaux et sous-régionaux au pouvoir de Nouakchott, pourra sans doute donner ses fruits dans le court et moyen terme si elle est généralisée à l’Afrique, notamment sa partie la plus affectée par ce mal.

A quelques encablures des présidentielles de 2014, le président mauritanien a besoin de soigner davantage son image de Chef d’Etat populaire et de libérateur de l’Afrique des ses maux extrémistes et centristes.

Pour réaliser cet objectif, il n a plus que 6 mois devant lui, pour renforcer l’admiration de ses concitoyens, des africains et des occidentaux. Certes, le temps presse, mais à la lecture de l’expérience mauritanienne de lutte contre Aqmi, caractérisée par l’offensive et l’anticipation contre Aqmi ( attaque de la forêt de wadagou au Mali QG des terroristes), la présidence en exercice de l’UA héritée par Ould Abdel Aziz présage les silhouettes d’ une guerre tout azimut contre le terrorisme continental, l’instabilité, le chômage des jeunes et la pauvreté.

Notons enfin que le nouveau président de l’UA est traditionnellement investi après la cérémonie d’ouverture, au cours d’une séance plénière ouverte, ou approuvé au cours d’une session fermée à laquelle participent les chefs d’Etat, si un consensus est nécessaire. Cette année, présentement en lice sur recommandation de l’ONU et disposant d’un bilan globalement positif, le transfert de la présidence en exercice de l’UA devrait se faire sans heurts, quoique qu’au Maghreb Arabe, elle peut susciter de sérieuses envies .

L’Afrique peut mieux faire selon Cheikh Tidiane Gadio :

La vision fondatrice de l’Union africaine (UA) attend de voir ses objectifs se réaliser, a dit l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, qui s’est refusé à parler d’échec à ce niveau préférant garder l’espoir de vivre le rêve des pères fondateurs.

« Nous n’avons pas encore réussi l’Union africaine que nous voulons. Cependant, l’UA n’a pas échoué. Parler d’échec signifie que le bilan est définitif, or, l’espoir est toujours là’’, a-t-il déclaré dans un entretien paru dans le numéro de reprise du magazine francophone Afrique Union.

M. Gadio dit avoir constaté qu’‘’une vision, celle de Léopold Sédar Senghor et d’autres leaders qui voulaient une unité africaine par cercles concentriques à travers les organisations sous-régionales, a prévalu jusqu’ici’’. Il a soutenu que ‘’cette vision n’avait pas atteint ses objectifs’’.

‘’Selon lui, cette vision n’a pas atteint ses objectifs’’. Certes, a-t-il noté, ‘’les indépendances des pays du continent ont été obtenues. Bravo rien à dire ! De même pour le démantèlement de l’apartheid’’.

‘’Néanmoins, a-t-il relevé, les objectifs de développement, d’unité politique pour aller vers le projet des Etats-Unis d’Afrique et ramener la paix et la sécurité n’ont pas été réalisés. Alors quoi dire de l’idée de Kwame Nkrumah qu’il fallait réaliser l’unité de l’Afrique tout de suite ?’’.

Président-fondateur de l’Institut panafricain de stratégies, Cheikh Tidiane Gadio a déploré l’absence de cohérence sur la question de la sécurité et la défense en Afrique, soulignant la vulnérabilité des Etats face au terrorisme et à l’économie criminelle. ‘’C’est parce qu’il n’existe pas de système de sécurité et de défenses cohérent qu’il y a des bandes armées qui peuvent se lever et marcher sur une capitale ou des djihadistes qui peuvent entrer dans un pays et occuper 70% du territoire en deux semaines (au Mali)’’, a-t-il dit.

Md O Md Lemine

 

Source: Tempsforts

Mauritanie: des offres à Ould Boulkheir en échange de son soutien à l’UPR

altLe premier ministre mauritanien, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, aurait proposé à Messoud Ould Boulkheir, leader du parti Alliance Populaire Progressiste (APP), la présidence du conseil économique et social en échange de son soutien au parti UPR, au pouvoir, à l’élection d’un nouveau président de la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN), a appris Alakhbar d’une source de la majorité.

Ould Mohamed Laghdaf était, récemment, en négociation avec Ould Boulkheir à propos des conditions que ce dernier exigeait pour apporter son soutien à l’UPR.

Suite à ces négociations, le premier ministre aurait proposé à Ould Boulkheir un portefeuille ministériel, la présidence du conseil économique et social ou d’autres postes. Quant à Ould Boulkheir son choix serait d’être reconduit à la présidence de Assemblée nationale

Il importe de souligner que le parti Union Pour la République (UPR) aura 17 délégués au sein du prochain conseil de la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN) alors que trois autres partis de l’opposition (APP, Tawassoul, AJD/MR) y auront 20 délégués, conformément au règlement régissant la répartition des sièges du conseil de la CUN délivré par le ministère de l’intérieur et partant des résultats des dernières élections municipales.
 
Source: alakhbar