Daily Archives: 10/02/2014
Que peut-on dire sur bilan du Président Mohamed Ould Abdel Aziz en cette fin de mandat?
Rappelons tout d’abord que Mohamed Ould Abdel Aziz a pris le pouvoir en 2008 à l’occasion d’un coup d’Etat- après son limogeage- contre Le Président Cheikh Ould Sidi Abdallah un président démocratiquement élu. -qui l’avait promu auparavant au grade de général-
Durant une année, le pays a été mis au ban de la Communauté Internationale avec une crise interne sans précédent et ses conséquences dévastatrices sur l’image du pays, sans compter ses conséquences économiques immédiates:
la perte des investissements saoudiens de 2 milliards de dollars dans El Aouj, les 400 millions de dollars d’investissements qataris dans l’immobilier, le don de 400 millions de dollars du fonds américain MCA, l’investissement koweitien dans l’hôtellerie, les financements perdus des Institutions financières internationales etc…
—En juillet 2009 après de longues et difficiles négociations sous l’égide de la Communauté Internationale un Accord a été signé entre les protagonistes, le FNND et le RFD d’une part, le pouvoir putschiste de Ould Abdel Aziz (appelé les Accords de Dakar), d’autre part. Dans ces Accords de Dakar le chapitre consacré au dialogue inclusif signés par toutes les parties- aurait pu aider le pays à sortir de cette crise politique grave résultant de ce limogeage du Général Aziz.
Notre général devenu président, a tout simplement renié sa signature et ses engagements et aucun point sur le chapitre dialogue n’ayant eu droit à un début d’application- n’est-ce pas quand même un peu surprenant que Ould Abdel Aziz aille louer les vertus du dialogue en Tunisie? – Au contraire, il a plutôt fait recours à des manœuvres dilatoires appelées “dialogue national” avec un groupe de trois partis d’opposition (qui ont rejoint aujourd’hui la majorité) et la majorité.
Les conclusions de ce carnaval, malgré tout le tintamarre qui l’avait accompagné, sont restées sans lendemains. – La preuve a été donnée de manière édifiante au cours de la mascarade électorale qui vient de se dérouler- En dehors du nombre de députés gonflé inutilement, qui est passé de 95 à 147 sans que rien ne puisse le justifier et ‘l’auto-amnistie constitutionnelle que s’est offert le général putschiste, rien de tangible n’est sorti de ce “dialogue” dit national.
—Rappelons également que dans sa campagne électorale en 2009, le général Ould Abdel Aziz avait promis qu’il sera le “président des pauvres“. En cette fin de son mandat les organisations humanitaires et les structures humanitaires de l’ONU sont sur le chevet de la Mauritanie. Voici la dernière publication en janvier 2014 du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires de l’ONU: “Quelque 802.000 personnes sont en insécurité alimentaire, dont 190.000 en situation d’insécurité alimentaire sévère en Mauritanie.”
Un rapport récent de cet organisme précise que les zones de cultures pluviales regroupent “plus de 60% des ménages en insécurité alimentaire et que 125.300 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë globale dont 30.750 enfants en malnutrition aiguë sévère et 94.500 cas de malnutris modérés“. Le document indique que les treize provinces du pays présentent “des seuils de malnutrition modérée et sévère supérieurs ou égaux au seuil d’urgence avec des disparités intra-régionales“.
Pour une fois, la promesse de notre général-président a été tenue haut la main. Ainsi il a réussi à appauvrir la classe moyenne et en affamant les populations rurales et celles des bidonvilles, ouvrant ainsi, par une gestion catastrophique des deniers publics, la voie vers une période sombre pour le pays.
— Après la “prière de Kaédi “-où on a versé quelques larmes de crocodile- rien de concret n’a été fait, à part quelques indemnisations au lance-pierres d’une partie des familles des victimes. A ce jour aucune mesure de justice allant dans le sens de la réconciliation nationale n’est en vue et les criminels continuent de se pavaner impunément dans les rues de Nouakchott et ailleurs et les veuves et les orphelins continuent de vivre leur douleur dans l’indifférence totale de ce pouvoir.
Alors que sous la présidence du Président Sidi Ould Cheikh Abdallah, la Mauritanie bénéficiait d’une image plus qu’ honorable- partout la Mauritanie était citée comme un exemple de démocratie en Afrique– après les sept ans de règne d’Ould Abdel Aziz, notre pays, en plus de la crise récurrente interne, s’est vu décerner pas moins que le très peu enviable trophée du pays le plus ESCLAVAGISTE du monde;
Avec son enrôlement dit biométrique- sous la direction d’un monsieur qui n’a aucune compétence dans ce domaine- des dizaines de milliers de mauritaniens se retrouvent aujourd’hui apatrides, mettant ainsi en danger l’unité nationale.
Notre général avait fustigé “roumouz El vassad” -les anciens caciques du pouvoir Ould Taya– au jour d’aujourd’hui tous ces “roumouz” sans exceptions sont devenus ses alliés dans toutes les institutions du pays y compris dans les agences et organismes clé de la lutte contre la gabegie!
—Il en est allé de même des ” projets phares du candidat“. Exemples: “La reconstruction du tronçon Kiffa-Tintane de 140 km, qui continue, jusqu’à aujourd’hui à “progresser“, avec seulement, un peu plus de la moitié achevé, en quatre ans. Disons quatre vingt kilomètres au mieux, sur quatre années. Soit, 20 km par an! Ce qui fait tristement et honteusement 0, 0547…Km, c’est-à-dire 5m 47, par jour. Les projets grandioses de la Mauritanie Nouvelle, c’est bien cela. Et la route Aweiviya-Keur-Macène, combien d’années déjà, combien de centièmes de mètres par jour ?
On ne parle même pas de la résistance et des normes des artères de Nouakchott. La saison pluviale parle chaque hivernage de ces rues. Et la mosquée, la grande mosquée de Nouakchott, gigantesque pour accueillir 15 mille fidèles ? Où est-elle ? Et tous les projets inaugurés en grande pompe ? Qui meurent à mi-mandat”… (RIM-Biladi)
—Il dit engager une lutte sans merci contre la gabegie et la corruption nous laissons le soin aux lecteurs et d’en juger par eux-mêmes. Voici quelques révélations parmi tant d’autres parues dans la presse nationale et internationale:
Le président Ould Abdel Aziz est accusé: “d’ instaurer un guichet unique des affaires pour les marchés publics ou internationaux, créer ses propres entreprises « d’État » dans tous les secteurs de l’économie, faire main basse sur les acteurs concurrents, sans hésiter à instrumentaliser la justice, à faire régner la terreur et enfin, en utilisant la Banque Centrale comme goulet d’étranglement pour faire transiter son butin puis le transformer en devises… (source: Ali Attar-Cridem)
—L’affaire de l‘aéroport de Nouakchott:” Alors que l’Etat promettait à tous y compris les bailleurs de fonds (lette au Fmi) qu’il ne mettrait aucun ouguiya dans le troc pour la construction du nouvel aéroport, exceptés environ 25 millions Usd pour les équipements sécuritaires, voilà qu’il fait machine arrière et concède à la société Najah, par le biais de la Snim, 15 milliards d’ouguiyas, rubis sur ongle. (Etat et Groupe Najah) ont monté de toutes pièces une convention avec la Snim pour débloquer 15 milliards d’ouguiyas. Une convention secrète que nous révélions, il y a à peine quelques jours et signée par Najah For Major Works représentée par son directeur général Mohiddine Ould Ahmed Saleck Ould Bouh, fils de Ahmed Saleck Sahraoui (groupe ciment de Mauritanie) avec Abdallahi Ould Oudaa ADG de la SNIM et Sidi Ould Tah, ministre des Affaires économiques et du Développement”… (source: JD . Quotiden de Nouakchott)
—Le Scandale de la société chinoise Poly-Hondrone Pelagic Fishery CO » : Tout ce qui avait été dit sur le caractère scandaleux et dangereux des conventions signées avec cette société pour 25 ans se vérifient jour après jour. Même le nombre d’embauches ridicules, vue des conditions favorables offertes, d’un peu plus de 2000 n’est pas respecté, on est à moins de 700. Le transfert de technologie pour la construction de pirogues s’est avérée un leurre , un véritable arnaque , la construction se fait toujours en Chine.
—“Le représentant de la BM, cité par les médias, a notamment assuré que : «le portefeuille de la Banque Mondiale en Mauritanie demeure de quantité très moyenne, à cause de la faiblesse du suivi-évaluation et le faible taux de décaissement (…). Il y a également les problèmes liés à la procédure de passation des marchés publics », a-t-il déclaré.
Sur ce plan, en effet, et en dépit de la nouvelle réforme des codes des marchés publics, la situation reste confuse notamment en ce qui se rapportent à plusieurs projets retirés à la vigilance des commissions sectorielles mises en place dans le cadre de ladite réforme. La transparence recherchée par la réforme bute encore contre des pratiques qui ont la vie dure“… (source: Mauriweb)
—06 Jan, 2014: Mondafrique: “Une opacité entoure le sort de 40% du budget du ministère du commerce de l’industrie, de l’artisanat et du tourisme Mauritanien pour l’année 2013, cette moitié, ou presque, du budget a été consommée au cours des trois dernières semaines et les motifs de cette dépense sont inconnus. Le trésor avait annoncé le 12/12/2013 que ledit ministère avait consommé 54% pour toute la période écoulée de l’année 2013 avant d’annoncer de nouveau que la consommation a atteint 98%. Le sort de ce montant, dépensé en l’espace de 18 jours, suscite les interrogations, notamment quand on sait que le premier responsable du département, Bamba Ould Dermane, était absent durant cette période, officiellement candidat à la députation dans la ville de Rosso (sud de la Mauritanie)“…
—Mondafrique: “Depuis une semaine trois affaires de corruption du régime de Ould Aziz défraient la chronique. Il s’agit du détournement des boutiques de solidarité destinées aux plus démunis dans le Hodh Echargui, de la faillite de la SOMELEC et du financement de la centrale électrique de Nouakchott“…
— Communiqué de Presse de Sherpa : “La Banque Islamique de Développement renonce au financement de l’extension de la centrale électrique de Nouakchott en Mauritanie
L’association Sherpa se réjouit du fait que la Banque Islamique de Développement (BID) l’ait informée, vendredi 10 janvier 2014, qu’elle renonçait à financer, comme elle l’avait envisagé, l’extension de la centrale électrique en Mauritanie, à Nouakchott, marché de gré à gré attribué par la société mauritanienne SOMELEC, en 2013, à la société de droit finlandais Wärtsilä. L’attribution de ce marché est entachée de multiples irrégularités“…
Contacts presse : William Bourdon, Président, 01 42 60 32 60 Sophia Lakhdar, Directrice, 01 42 21 33 25 1 Communiqué du 4 mars 2013 « Corruption en Mauritanie : Au-delà des mots, une réalité préoccupante » Par Gary Bouvier
—Alakhbar (Nouakchott) -” Un lien entre le président mauritanien, Ould Abdel Aziz, accusé, par un député français, de parrainage de trafic de drogue et des réseaux narcotrafiquants opérant entre l’Amérique, l’Afrique et l’Europe. C’est ce que soutiennent deux correspondances reçus à Alakhbar en novembre 2008 et en décembre 2010. Les correspondances retracent, selon l’hebdomadaire Alakhbar Info (N°19), des rencontres ayant abouti à la libération par la Mauritanie de détenus pour trafic de drogue“…
B.C.
—“Le journal en ligne Taqadoumy: s’est procuré, à partir de sources particulières, des enregistrements audio qui relatent des conversations entre l’actuel président mauritanien (Chef d’Etat major particulier, aux moments des faits), Mohamed Ould Abdel Aziz avec un gang de trafiquants. Le gang, spécialisé dans l’arnaque visant les riches et les hommes d’affaires, est dirigé par un étranger dénommé Victor et compte parmi ses membres un Malien du nom de Amadou Omar“…
(Taqadoumy du 28 mars 2013)
— Exclusif/ Mauriweb retrouve le fameux décret de grâce présidentielle, jamais publié au JO, [Fac similés]: “Beaucoup d’interrogations fusaient depuis quelques semaines sur le décret de grâce présidentielle, pris en février 2011 et pourtant jamais rendu public au Journal Officiel comme le veut la procédure. Chose inédite le décret dont nous avons copie aujourd’hui concerne cumulativement des militants des droits de l’Homme et des personnes poursuivies dans le cadre du trafic de drogue.
Il consacre, par ailleurs, le changement de qualification de l’infraction commise par l’un des bénéficiaires de la grâce, tout comme il « innocente» une personne condamnée pour détournement de deniers publics. Cette dernière serait un proche parent de Mme la présidente.
Mais l’objectif principal de ce décret semble, a priori, de soustraire Sidi Ahmed Ould Taya, commissaire de police chargé de la coordination avec INTERPOL, et Eric Walter Améga, cerveau principal du trafic de drogue dans la sous-région, aux griffes des juges puisque le dossier 0769/007 était pendant devant la cour d’appel“…
—Des narco trafiquants au Palais présidentiel »:L’hebdomadaire arabophone Akhbar.info “qui a l’habitude de publier chaque semaine des enquêtes sur des dessous d’affaires, vient de sortir dans sa dernière édition en date du mercredi 15 mai 2013, un article relatif à des audiences que le président Mohamed Ould Abdel Aziz aurait accordé à de notoires narco trafiquants, dont au moins un inscrit en tête d’affiche des personnes les plus recherchées par Interpol et un autre, recherché par la justice mauritanienne. Ces gens auraient, selon l’hebdomadaire, plusieurs fois franchi la frontière pour participer aux réunions intensives que les ressortissants du Nord Mali ont tenu en territoire mauritanien“…
MOMS
Voila très sommairement une partie de héritage qui a défrayé la chronique au cours d’un peu plus de six ans de règne de notre général–président à la tête notre pays, la Mauritanie.
Marega Baba/France.
Source: cridem
Loupe du Jour :La Mauritanie face à ses nombreux périls !
Ceux qui suivent de près les mutations profondes et accélérées qui s’opèrent dans le pays ont des raisons de se demander ce que ce sera la Mauritanie à l’horizon 2024.
Déjà avec un taux de pauvreté élevé, une urbanisation grandissante « mal normée » et incontrôlée, un mauvais découpage territorial, des franges vulnérables sans avenir, une expropriation des terres arables de la vallée et bien d’autres problèmes graves qui menacent l’existence des populations, il y a de réels dangers qui mettent en péril toute œuvre de construction d’une nation sur des bases pérennes.
Comment parler de développement sans pouvoir rationaliser les ressources économiques et humaines du pays le moins peuplé d’Afrique doté d’atouts immenses mais qui profitent peu à ses habitants ? La Mauritanie est un pays dont l’avenir est sombre à cause des nombreux échecs accumulés, des retards ataviques qui empêchent la réussite de tout programme de développement.
C’est pour cette raison que des chantiers pharaoniques sont chroniquement condamnés à l’inachèvement non sans avoir englouti des milliards d’ouguiyas partis en fumée dans le ciel de la gabegie .
Plusieurs exemples tels que la route nationale conçue pour trois voies financée par l’UE restée depuis au stade de nivellement et dont on n’entend plus parler.
Le projet de valorisation des terres du Karakoro au Guidimakha , les aménagements de L’Aftout et bien d’autres grandes infrastructures hydro-agricoles abandonnés avant d’être exécutés alors que des études ont été faites par des bureaux d’expertise alors que des bailleurs de fonds ont dégagé des lignes de crédits pour réaliser des ouvrages.
Les mauritaniens ont entendu combien de fois en conseils des ministres des attributions de permis de recherches ou encore l’octroi de périmètres à des fins d’exploitation à des hommes d’affaires. Le dernier en date porte sur plus de trente mille hectares dans la vallée du fleuve Sénégal.
Ces mauvaises expériences à répétition dénotent d’une mauvaise foi patriotique soutenue par un manque de vision pour l’avenir du pays
Nos dirigeants sont tous comptables de ce qui se passe’ dans ce pays depuis des décennies. Demain ils auront des comptes à rendre pour les erreurs commises, les entêtements devant les appels pressants des citoyens qui réclament leurs droits à des conditions de vie décentes, à une justice sociale, à l’accès à l’état civil, aux services sociaux de base etc . Le pays est toujours mal gouverné sur les plans politiques, économiques culturels.
Autant de bombes à retardement qui couvent et que ceux qui gouvernent refusent de régler de manière globale concertée et durable. La gestion des crises communautaires exige non pas des mesures parcellaires mais des actions fortes qui permettent de garantir une plus grande cohésion sociale une égalité de chance pour tous. Etre citoyen ne consiste pas seulement à avoir des papiers d’état-civil, c’est plus que cela.
Il doit avoir droit aux mêmes traitements partout où il se présente. La démocratie ne se construit pas par des élections et des plébiscites politiques. Elle se bâtit sur des valeurs et des modèles exemplaires porteurs de vrais changements.
Cheikh Tidiane Dia
Source: Le Renovateur
Clôture de la 66ème session du conseil des ministres de l’OMVS
La 66ème session du conseil des ministres de l’Orgnisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a été clôturée samedi soir à Nouakchott sous la présidence de M. Mamadou Frankali Keita, ministre malien de l’hydraulique et de l’énergie, président en exercice du conseil des ministres de l’organisation.
L’ordre du jour de cette session avait porté notamment sur l’examen des rapports d’activités de l’année 2013 ainsi que sur les programmes d’activités et des budgets 2014 du Haut Commissariat et des sociétés de gestion des barrages de Diama et de Manantali (SOGED et SOGEM) en plus de la SOGENAV (société de gestion pour la navigation du fleuve Sénégal).
M. Mamadou Frankali Keita, ministre malien de l’hydraulique et de l’énergie, président en exercice du conseil des ministres de l’organisation avait, dans son discours de clôture, déclaré” que les assises ont eu à discuter des problèmes majeurs auxquels nous avons pu apporter les solutions les plus adaptées”.
Ils concernent la promotion du projet SITRAM système intégré de transport multimodal dont le caractère prioritaire de la navigation a été réaffirmé mais aussi la maintenance des ouvrages de Diama et de Manantali.
Le ministre malien a pousuivi en disant: “nous envisageons également étudier les voies et moyens de mise en oeuvre d’importantes mesures innovantes aptes à faciliter la mobilisation des financements pour la réalisation des projets hydroélectriques de Koukoutamba, Kourbassi et Boureya ainsi que le plan directeur d’Interconnexion”.
Il a, encore, souligné ” notre conseil a pris acte de l’évolution des actions en cours pour la finalisation des négociations avec Eskom, et ce, dans l’intérêt de nos Etats respectifs. La réparation des groupes de la centrale de Manantaliva également s’accélèrer avec la signature imminente du contract permettant leur remise en état”.
” En ce qui concerne la gouvernance de nos structures, il me revient de saluer la rigueur dans la gestion des ressources. Nous les encourageons à persévérer dans cette voie et à accélèrer l’initiative en cours pour la mise en place d’un mécanisme de financement autonome du système OMVS, afin de soulager les finances publiques” a encore indiqué M. Mamadou Frankali, ministre malien de l’Hydraulique et de l’énergie, président en exercice du conseil des ministres de l’OMVS.
Il est à souligner que la session a été couronnée par une conférence de presse au cours de laquelle le président en exercice du conseil des ministres de l’OMVS a évoqué les réalisations à l’actif de son institution avant de répondre aux multiples questions des journalistes relatives notamment aux objectifs et parcours de l’organisation.
Source: AMI
