Daily Archives: 18/02/2014
Mauritanie: des élèves se plaignent contre l’annulation du bac LMB

«On nous oblige à faire le bac LM, Lettres modernes, au lieu du bac LMB, Lettre Moderne Bilingue. Dans le premier; l’Histoire-géographie et la philosophie sont en Arabe alors que nous les avons étudiées en Français », a expliqué Abdel Razagh, qui parlait au nom de ses camarade élèves.
Le bac LMB a été éliminé suite à la réforme de 1999 du système éducatif mauritanien qui fait que désormais les matières littéraires, comme Histoire-géographie et la Philosophie, sont enseignées en Arabe et les autres scientifiques en Français. « On avait commencé avec un système et l’on veut nous imposer un autre. Ce qui n’est pas normal ni juste», a ajouté Abdel Razagh.
Source: alakhbar
Le nouveau bureau de l’Assemblée Nationale
La nouvelle Assemblée Nationale, après avoir élu le député UPR, Mohamed Ould Boilil comme président en remplacement de Messoud Ould Boulkheir, vient de terminer la composition de ses instances dirigeantes en élisant les cinq vice-présidents et les présidents des commissions et leurs membres. Ainsi, le premier vice-président de l’Assemblée est revenu à l’UPR à travers l’élection du député de Timbedra, Mohamed Ould Mouhamedou. La deuxième vice-présidence revient à l’opposition. Le parti Tawassoul prépare son vice-président, Mohamed Ghoulam Ould Haj Cheikh pour l’occuper. Le président d’El Vadila, Ethmane Ould Cheikh Belm’Ali est retenu comme troisième vice-président. Camara Ali Guéladio (député d’Ould Yengé) et Zeinebou Abdoul occupent respectivement le poste de quatrième et cinquième vice-président de l’Assemblée Nationale. Par rapport aux commissions parlementaires, un accord a été passé en vertu duquel l’opposition présidera les commissions des finances, des affaires étrangères et du contrôle et les partis de la majorité présidentielle se chargeront de la présidence de toutes les autres commissions. Selon les observateurs, les dernières élections législatives et municipales ont constitué un véritable recul démocratique eu égard à la gestion des institutions démocratiques. Alors que lors de la législature passée, l’opposition dirigeait la Communauté Urbaine de Nouakchott et l’Assemblée Nationale, cette fois avec ce mandat qui commence, toutes les institutions sont tombées dans l’escarcelle du pouvoir : Sénat, Assemblée Nationale, Conseil Constitutionnel….Communauté Urbaine de Nouakchott en plus de 75 députés sur les 146 du Parlement et 168 conseils municipaux sur les 216 que compte le pays.
Source: Le Calame
Essais nucléaires français au Sahara : La Mauritanie touchée
Le quotidien français “Le Parisien” a jeté un véritable pavé dans la mare en dévoilant dans son édition du vendredi dernier une carte de l’armée française, classée jusqu’ici “Secret-défense” et qui montre les retombées des essais nucléaires français dans le Sahara algérien.
Cette carte a été déclassifiée dans le cadre de l’enquête pénale déclenchée par des vétérans des campagnes des essais nucléaires français et en gardent des séquelles et qui ont esté en justice.
Selon cette carte, les zones de contamination et l’étendue des retombées radioactives sont beaucoup plus importants que ne l’ont admis jusqu’ici les autorités françaises.
“Pour la première fois, le peuple découvre l’étendue exacte des retombées nucléaires radioactives des essais aériens réalisés par la France au Sahara algérien”, écrit le journal.
Cette carte, dévoile notamment que loin de rester cantonnées au Sahara, les retombées des essais nucléaires français ont recouvert tous les états de la sous régions. Ainsi au jour J+9 après le tir de la première bombe française, la fameuse “Gerboise bleue” la radioactivité a touché la région de Nouakchott et Nouadhibou.
Se fondant sur les données du document qu’il a publié, Le Parisien souligne que les normes de radioactivité induite par ces essais ont “nettement été dépassées” à certains endroits, comme à Arak, près de Tamanrasset où l’eau était fortement contaminée, mais, aussi dans la capitale tchadienne N’Djamena pourtant distante de plus de deux mille km, alors que dans les documents classés “Secret-défense”, les militaires français assuraient que ces normes étaient “généralement très faibles”.
“Sauf que les normes de l’époque étaient beaucoup moins strictes que maintenant et que les progrès de la médecine ont démontré depuis, que même à de faibles doses, la radioactivité peut déclencher, dix, vingt, ou trente ans plus tard de graves maladies”, commente Bruno Barillot spécialiste des essais nucléaires, dans sa synthèse de ces documents déclassifiés.
“La carte de zonage des retombées de « Gerboise bleue » montre que certains radioéléments éjectés par les explosions aériennes, tel l’iode 131 ou le césium 137 ont pu être inhalés par les populations malgré leur dilution dans l’atmosphère”, explique Bruno Barillot, ajoutant que personne, aujourd’hui, n’ignore que ces éléments radioactifs sont à l’origine de cancers ou de maladie cardio-vasculaires. De là à penser que la recrudescence actuelle des cancers en Mauritanie est due à cette contamination, il ya pas que certains n’hésitent pas à franchir. Pour la première fois, le grand public découvre l’étendue exacte des retombées nucléaires radioactives des essais réalisés dans le Sahara algérien. Quelles étaient les doses enregistrées ? Dans les documents secret-défense, les militaires assurent qu’elles étaient « généralement très faibles » et sans conséquences. « Cela a toujours été le système de défense de l’armée », « Sauf que les normes de l’époque étaient beaucoup moins strictes que maintenant et que les progrès de la médecine ont démontré depuis que même de faibles doses peuvent déclencher, dix, vingt ou trente ans plus tard, de graves maladies. » Alors après l’indemnisation des volontaires français passera-t-on à celle des africains. Rappelons que le premier essai nucléairefrançais mené dans le Sahara algérien a lieu le 13 février 1960, à Reggane. Le tir est aérien, sa puissance est quatre fois supérieure à la bombe d’Hiroshima. Trois autres tirs – intitulés “Gerboise blanche”, “rouge” et “verte” – suivront rapidement. Par la suite, y compris après l’indépendance de l’Algérie, en 1962, et selon une clause secrète des accords d’Evian, treize autres essais auront lieu jusqu’en 1967. Ils sont cette fois souterrains, parmi lesquels le tir “Beryl” qui échoua et libèra le 1er mai 1962 un nuage radioactif contaminant tous les soldats présents sur le site d’In-Eker, à une centaine de kilomètres au sud de Reggane.
Source: mauriweb