Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 23/02/2014

CDN : L’annulation de la dette des agriculteurs vise à financer la campagne du président »

CDN : L’annulation de la dette des agriculteurs vise à financer la campagne du président » Le parti « Convergence démocratique nationale » (CDN) que préside Me Mahfoud Ould Bettah, a déclaré que la récente décision d’annuler la dette des agriculteurs de l’irrigué, estimée à 10 milliards d’Ouguiyas, prise par le gouvernement, n’a en réalité d’autre objectif que de financer la campagne du président.

Dans un communiqué dont Saharamédias a reçu une copie, la CDN parle de « mauvais scénario auquel le pouvoir nous a malheureusement habitué à chaque fois que s’approche une échéance électorale » et que la mesure prise ne contribuera qu’à enrichir encore plus un cercle restreint de nantis proches du pouvoir.

Il s’agirait, selon la CDN, d’une pratique que le pouvoir utilise, depuis le coup d’Etat de 2008, pour détourner l’attention des citoyens des vrais problèmes de l’heure.

Et le parti d’Ould Bettah de dire que cette annulation devait se faire suivant les règles de la transparence et prendre en compte le cas des petits agriculteurs, « qui n’ont d’activité que dans ce domaine constituant leur seul revenu ».

Mohamed Sneiba
 
 
Source: sahara Medias

 

Déclaration de presse des FLAM: Halte à l´expropriation des terres des populations de la vallée du fleuve !

altL´Etat mauritanien vient  encore d’octroyer des terres des populations paisibles de la zone Boghé à des hommes d´affaires Saoudiens. Cette décision, dangereuse, s’inscrit dans la droite ligne de la  réforme foncière scélérate de 1983 (Ordonnance numéro 83127 du 05 juin 1983) qui vise, rappelons-le, à déposseder les populations paysannes de la vallée du fleuve, pour les transformer en ouvriers agricoles sur leurs terres ancestrales. 

 

 Cette nouvelle décision  ignore l’avis et les intérêts des populations concernées et  constitue, de fait, un déni du droit de propriété. 

Les FLAM qui ont toujours dénoncé cette réforme à deux vitesses rappellent que la juste  solution au problème réside  dans la mise en oeuvre d´une réforme agraire à caractère NATIONAL, qui procéderait par cercles concentriques : l´accès à la terre d´abord  aux autochtones locaux, puis aux autres nationaux, enfin aux investisseurs sous-régionaux et internationaux, dans la préservation des espaces vitaux des villages  et des droits séculiers des pasteurs, des pêcheurs et des paysans. 

 

Les FLAM s’érigent avec force contre cette décision pernicieuse et mettent en garde le gouvernement sur les tentatives, en coulisse, de légaliser ces spoliations de terres par l’octroi de titres fonciers aux prédateurs.

 

– Elles  expriment ici leur soutien et toute leur solidarite aux populations victimes de cette politique d´occupation, en particulier à celles de Donaye.

 

– Elles appellent les autorités administratives à mesurer  le danger de telles pratiques à la limite  de provocation. On ne peut  initier des projets de developpement qui se veulent viables, sans associer les acteurs ruraux concernés; « Ce qui est fait pour nous, que d’autres ont décidé sans nous, est en réalité contre nous » disait Nelson Mandela .

 

Le Système a changé de visage mais non de message.

La lutte continue !

Nouakchott le 23 fèvrier 2014.

Le département de la communication

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