Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

FLAMNET-AGORA: Un Président noir !

alt« Le tout est déterminé, le commencement comme la fin par des forces sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle, le chemin est tracé, pour l’insecte, l’oiseau, l’être humain, la plante où la poussière cosmique, nous dansons tous sur un air mystérieux, joué au loin par un artiste invisible » : Albert Einstein.

Le père de la théorie de la relativité était déiste, pour lui il n’y avait pas incompatibilité entre la science et la spiritualité, il estimait qu’on ne peut être un homme de science si l’on ne croit pas en Dieu cet « artiste invisible qui coordonne et détermine le tout ».

Du déterminisme d’Einstein nous osons croire qu’une autre Mauritanie est possible dirigée pour la première fois par un noir après ceux de l’empire du Ghana. Mais analysons d’abord la situation actuellement du pays sous les militaires et les politiques face à un peuple hors jeu.

La Mauritanie est un pays à part, à l’image d’une seconde Égypte. Voilà trois décennies que des militaires caracolent à sa tête la plongeant dans une grande crise de récession. ..et ils ne lâcheront pas le pouvoir.

Il n’y a pas une autre alternative » avait souligné lors du Forum sur l’Unité et la Démocratie, l’ ancien maire adjoint de la communauté Urbaine de Nouakchott-CUN, seul un tsunami peut l’emporter sur une tempête de sable.

Mais cette force ne réside pas dans la soixantaine de partis politiques « yobaléma » (amènes-moi) où partis « cartables » pour reprendre l’expression du « dirpub » de cet organe, d’une majorité avec un petit « m » et d’une opposition confondues dans un même moule, mais dans le peuple qui lui est loin des préoccupations politiques de l’heure.

Si la meilleure défense, c’est l’attaque, cet homme providence ne se trouve pas chez les politiques mais dans le peuple. Ce peuple qui rase le mur pour sa survie quotidienne, qui se plaint, se morfond et qui n’a pas droit au chapitre que les politiques de toutes obédiences devront sous peu affronter.

De son côté le pouvoir en place a déjà peaufiné sa stratégie de l’emporter sur l’opposition, pendant que de son côté cette dernière cherche à résoudre l’équation d’un consensus qui tarde.

Obtenir un consensus relève pour elle des douze travaux d’hercule car dans le champ des négociations Etat-Partis politiques, les chances d’aboutir sur un accord consensuel devaient l’emporter sur tout le reste, et les bénéfices à en tirer seront partagés par tous.

Mais tout porte à croire que nous somme loin du compte. Les politiques qui ne roulent que pour leurs intérêts, à trois mois des élections, adoptent une position attentiste. Le principal défi pour eux sera de trouver un équilibre pour le partage des responsabilités face à un imbroglio politique qui prend en otage le peuple. A quelques encablures de la présidentielle ils ne sont pas arrivés à mettre un peu d’ordre dans ce grand bazar politique.

Dans les colonnes des journaux, dans les radios et télévisions, les sorties au vitriol des deux parties n’obéissent qu’à une volonté de régler des problèmes privés qu’ils ont eut par le passé. Pas une des deux parties ne veut lâcher du lest.

Nos politiques de l’opposition s’ils savent lire entre les lignes, gagneraient à analyser les propos du Ministre de la Communication, porte parole du gouvernement qui ne semble pas être sur la même longueur d’onde que son premier ministre. La mésentente se trouverait-elle au sommet ? C’est une question.

Les mauritaniens vont aller aux urnes pour la seconde fois dans un peu plus de trois mois. Un décalage qui nous rappelle les joutes électorales des locales et législatives. Leur dénominateur commun sera un taux de participation des plus bas pour les négro-mauritaniens. Aziz sait qu’il ne saurait attendre quelque chose des déportés, car la conspiration qui a été à l’origine de leur massacre et de leur déportation est toujours actuelle.

De retour chez eux, les déportés meublent la galerie sans aucune pièce d’état-civil. En vingt-cinq ans ils ne sont plus sujets d’attention pour un régime militaire qui les avait bannis et qui continue à fouler du pied leurs droits. Que dire de l’opposition ?

Le Forum sur l’Unité et la Démocratie –FUD- ne s’est guère appesanti sur le cas de leur citoyenneté. Le passif humanitaire évoqué dans les travaux d’ateliers ne concernerait que des réfugiés revenus chez eux depuis longtemps et qui ont de façon sectaire et ignoble géré leur cas.

Que dire des autres frères aux « mains sales » restés au pays, véritables bénéficiaires avec les génocidaires de leur race, des dividendes de la déportation ?

Même les cadres de la fonction publique n’arrivent pas à se retrouver dans leur ancien service. C’est çà aussi la Mauritanie avec une absence totale d’administration.

Pas un parti politique n’est majoritaire dans ce pays de moins de quatre millions d’âmes ; c’est le peuple qui court derrière sa dépense quotidienne qui l’est, et il a d’autres chats à fouetter, vu qu’il n’a jamais tiré profil des avantages d’une quelconque compétition électorale.

Quant aux déportés de retour, instruits pour la plupart ils vont devoir peser de tout leur poids pour un homme de couleur, indique nos sources.

Un truisme qui n’est ni ignoré par les cadres négroïdes, ni par les leaders de partis de l’opposition encore moins par l’Etat. C’est donc dire que tous ces partis qui réclament les suffrages des mauritaniens ne sont muent que par leurs desseins propres.

Etat et opposition c’est kif-kif, ils ne rament pas à contre courant mais ensemble. Si non comment comprendre que des mauritaniens « ramenés chez eux », puissent y demeurer apatrides ?

La pilule a du mal à passer pour eux, sinon au nom de quoi cet échange de bons procédés en porte à faux avec toutes les règles d’égalité des citoyens devant la loi a-t-il pu perdurer ? La raison est toute simple, ils sont noirs majoritaires et pas arabes. Mais un civil négroïde sera enfin élu à la tête de ce pays « contre vents en marées ».

Un noir Président : Oui ! Toute chose à une fin. Il y aura sous peu un négroïde à la tête de la république islamique de Mauritanie, car on ne peut changer le cours de l’histoire, on le subi vu que le hasard n’existe pas. Le pays sera-t-il assez démocrate pour accepter un noir à sa tête ? « Waït and see ».

Le sacrifice de Mandela était de rendre l’Afrique du Sud à ses premiers habitants face aux boers colons. Il y a cru et réussi. Si les premiers habitants de notre pays sous l’empire du Ghana étaient négroïdes, leur retour aux affaires des siècles après, semble imminent.

Pour beaucoup d’observateurs, la preuve de l’élection d’un noir à la tête de ce pays a été donnée par les chiffres. Commençons par les 36 ans du règne militaire. Mettez 36 à l’envers, cela vous donne 63, l’âge du rappel à Dieu du sceau des prophètes, Mohamed (PSL).

Sur un autre registre, il ya 33 ans c’était le coup d’état manqué de Kader et de son commando, Quatre officiers seront exécutés, l’un d’eux s’appelait Moustapha donc homonyme du prophète, feux ces parents s’appelaient Abdoulaye (Abdullah) et Aminata comme ceux des parents du meilleur des hommes.

A sa mort en 1981, ce Moustapha avait 33 ans un chiffre plein de sens pour ceux qui s’intéressent à la numérologie. C’était l’âge d’Issa Ibnou Mariama, prophète d’une religion révélée.

L’épouse du premier président de ce pays vient de sortir un livre, 36 ans après la destitution de son mari feu Moctar Ould Daddah, père de cette nation, Marième sans s’en rendre compte vient de sceller la fin du règne kaki.

Comprendra qui veut, mais il est sûr que si les militaires tenteront de jouer les durs, en essayant de conjurer le sort, ils mèneront le pays à dérive, car les choses viendront d’elles mêmes, car « le tout est (d’avance) déterminé ».

Sous le magistère de l’armée, la Mauritanie reste encore un pays trop éloigné de l’idéal d’une école républicaine, un pays trop au service d’une société de l’argent facile ou l’on ne développe rien, cela doit cesser. Et quand ils (les militaires) s’opposeront de voir un noir aux commandes, ils ne feront que montrer à la face du monde que la démocratie prônée en Mauritanie n’est que de façade.

Amadou Diagne Niang.

www.flamnet.info

 

 

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