Monthly Archives: November 2015
L’oubli est la pire des trahisons qu’on peut faire à nos martyrs
Depuis la monarchie du fondateur du racisme en Mauritanie Ould Daddah ; la couche noire du peuple Mauritanien a toujours combattu l’injustice d’un système assoiffé de pouvoir, Un état qui a employé tout les moyens contre toute une communauté et contre ceux qui haussent leurs voix, pour réclamer justice ou droit utilisant aussi une politique d’extermination et une sauvagerie indescriptibles !
Le système a franchie la ligne rouge en exécutant plus de 600 personnes (Officiers, sous-officiers et civils) mais aussi: en utilisant des méthodes de torture atroce sur 28 militaires pendus pour célébrer l’indépendance : le 28 Novembre 1960.
Et depuis 25 ans et malgré la succession de plus de 3 présidents,jamais il n’a était question de rendre justice pour soulager ces veuves, les orphelins ou les rescapés.
Malgré ces tortures, et ces massacres, et toute cette immense souffrance, ce peuple est resté debout, pour ne jamais laisser tomber dans l’oubli leurs Martyrs mais aussi transmettre aux générations ce devoir de combat et ne jamais abandonné.
C’est un Devoir de Mémoire, qui doit se transmettre de génération en génération, afin que certaine communautés ne connaissent plus jamais un tel génocide-
Et pour cela il est demandé à tous de venir à la grande marche pour « le devoir de Mémoire » de nos Martyrs : Le Samedi 28 Novembre 2015, à la place Trocadéro à Paris à partir de 14H: 00
Gila e laamu puɗɗuɗo leñamleñamaagu e nder leydi Moritani hono Uldu Daddaa ɓaleeɓe njoomaani tampaani kadi ceeraani haɓanaade nuuɗal goomu hooƴaangu laamu. Laamu heblungu kala peeje ngam deƴƴinnde suusɓe toownude daaɗe ngam naamndaade hakkeeji e nuunɗal.Tawii noon ko e fannuuji kiiɗagol e leepte bonɗe ɗe aade waawa sifaade.
Ɓe ndiwtii keeri gila e warngooji ko ina abboo e Teemedde jeegom 600 innama aadee kono kaatude ko saanga nde ɓe cuɓtii fodde noogaas e njeetato 28 aadee mbaɗaa yarga ngam mawninnde jewtaare leydi Moritani oon ñalnde 28 NOƁEMBRE 1990.
Duuɓi 25 hannde ko ɗum waɗi hay so tawii kadi fodde laamɓe tato ndewii ɗo ndeftii ɗo ittaani ndeen ñawannde ina ɗoon safraaka ngan nuunɗal .
Ɗum fof e waade noon ndeen boomaare ɗeen leepte ɗiin warngooji e ndeen tampere muusnde haɓtotooɓe ɓe inana ndarii ngam waasde yejjide ɓeen wardaaɓe belaaɗe kono kadi ngam waawde hulde e haalande yontaaji fodde darnde poti daraade mbele hono nih waasa wattude .
E nder ndiin mbaadi moni kala ɗo waawi wonnde ina eera nde arata tawtoreede mooɓondiral ngal toon to place Trocadéro nder Paris ñalnde Aset 28 Novembre 2015 saanga 14H : 00
Demba Hamady Souadou
Festival de l’Unité Nationale à Kaédi : programme alléchant
Les initiateurs du festival de l’Unité Nationale s’activent dans les préparatifs du rendez-vous régional devant se tenir du 4 au 6 décembre prochain, à Kaédi. Cette manifestation est placée sous le haut patronage de Mme Hindou Mint Aïnina, ministre de la Culture et de l’Artisanat.
L’objectif de ce festival, justifie sa promotrice, Mme Siktou Mint Hemmed Vall est de participer au « renforcement de l’unité nationale et de la cohésion sociale, en Mauritanie en général et au Gorgol en particulier, avec des thèmes porteurs sur l’inter-culturalité». Des rencontres de cette nature contribuent au développement de l’esprit de la citoyenneté et au rapprochement mutuel entre les différentes communautés du pays et, par conséquent, au renforcement de l’unité nationale.
Une brochette de figures de la musique nationale sont annoncées dans la capitale du Gorgol. Outre les régionales de l’étape Ousmane Hamady Diop et Siktou Mint Hemmed Vall , il y aura Moussa Sarr et Coumba Sala et bien d’autres artistes locaux notamment qui véhiculeront, à travers leurs compositions des messages prônant l’unité nationale et le raffermissement des liens sociaux et communautaires au sein des différentes couches nationales. Ayant fait de la musique un moyen au service de la société, Ousmane Hamady Diop a, par un répertoire musical riche et varié, appelé par le passé «les mauritaniens à s’attacher à l’unité nationale pour consolider la cohésion sociale pour une Mauritanie unie ».
Des jeunes venant de Maghama , Monguel, M’Bout, et en plus de Kaédi prendront part à ce festival.
Un programme alléchant sera au menu de ce festival avec la régate des pirogues, des courses hippiques, des activités sportives et des concours de récitation du Coran et de poèmes dans les différentes langues nationales rythmeront cet événement.
le calame
FÊTE DU 28 NOVEMBRE : ENTRE FIERTÉ ET CRISE DE CONSCIENCE
La Mauritanie s’apprête à célébrer le 55ème anniversaire de son indépendance nationale, le 28 novembre 2015. Déjà, la symbolique de cette date est surchargée de sentiments mitigés, entre ceux qui éprouvent une fierté renouvelée face à la célébration d’une souveraineté acquise le 28 novembre 1960, et ceux qui voient dans tous les 28 novembre, «un bal des vampires » où le buffet n’est qu’une énorme plaque de sang, celui de milliers de victimes d’un crime génocidaire qui a jalonné l’histoire de la Mauritanie de 1989 à 1991, et qui atteignit son macabre raffinement un certain 28 novembre 1990, avec les 28 pendus d’Inal.
Rarement la célébration d’un 28 novembre a suscité autant de réminiscences. Par delà les aspects factuels liés aux différentes cérémonies prévues en ce jour de grand rassemblement, jamais dans le passé, la réflexion n’a été aussi dense sur la symbolique que représente cet évènement jusque-là fêté dans l’allégresse par certains, dans la douleur et le silence par d’autres.
En effet, pour une partie de l’élite, le 28 novembre est le lieu de bilans à dresser et de failles à combler pour l’émergence d’un Etat-nation imprégné des valeurs républicaines et citoyennes, à l’image de la pertinente contribution de Brahim Salem Ould Bouleïba sous le titre «Dans quelques jours un nouveau 28 novembre : quelle signification lui donner aujourd’hui ». Dans cet article publié dans la presse, cet ancien haut fonctionnaire de l’Etat qui fait partie des rares intellectuels dont les positions sont jugées par certains de non partisanes, l’élite mauritanienne doit se démettre de «ses égoïsmes conjugués à sa démission collective» pour non seulement «empêcher les pouvoirs de contraindre les esprits » mais aussi «les entraîner à la réflexion». Il regrette l’incapacité de ces «veilleurs et éveilleurs, que sont les élites nationales, à imposer la raison et non la passion dans le débat politique.
Ould BouleÏba revient sur l’histoire de la colonisation de la Mauritanie et sur la naissance de l’Etat nation mauritanien, ainsi que le caractère particulier d’un espace dont le seul intérêt fut qu’il permit de relier les possessions françaises du Maghreb au Nord à celles du Sénégal et du Mali au Sud. D’où l’absence d’un héritage étatique et républicain qui fut celui de la Mauritanie, où tout devait se construire à l’indépendance, des infrastructures de base au citoyen mauritanien encore prisonnier de ses schémas socio-traditionnels.
Face à un monde qui a énormément changé, Ould Bouleïba invite «la nouvelle génération moulée à la société de consommation et au monde virtuel, à puiser dans l’héritage laissé par les pionniers de la Mauritanie indépendante, notamment leurs valeurs, leurs principes et codes moraux pour bâtir de grands et perdurables projets d’avenir».
C’est la même angoisse qu’éprouve El Wely Sidi Haïba, face à un pays qui n’a pas pu se doter, selon les analystes, du même legs colonial que les autres colonies, en termes de traditions administratives, de primautés de l’Etat et de la République, de citoyens formés à l’exercice de leurs droits et de leurs devoirs. Dans son article qu’il vient de publier à l’occasion de la célébration du 28 novembre, et intitulée «Quelle élite stimulée pour quelle indépendance à commémorer », il interpelle l’élite intellectuelle du pays auprès de qui il tente de susciter «un certain éveil équilibré et une capacité d’analyse » face à ce qu’il appelle «les fluctuations inhérentes aux imperfections de la gouvernance, aux humeurs versatiles des populations et aux influences externes incontrôlables mais abordables». Alors que le pays s’apprête à célébrer avec emphase son indépendance dans une ville de Nouadhibou drapée de toutes ses rénovations, il s’interroge, «alors, quelle importance peut revêtir aujourd’hui la commémoration de la fête d’indépendance en cette situation toujours ambigüe et hypothétique », celle d’un pays qui selon lui, «marche vers une consistance qui traine le pas depuis cinquante cinq longues années d’indépendance ?»
El Wely de se demander en outre, quelle classe intellectuelle et politique mauritanienne viendrait mimer, dans la situation actuelle que traverse le pays, son alter ego français qui vient de s’unir dans un grand élan de solidarité, face à l’épreuve du terrorisme qui frappe la France, à la lumière des derniers attentas de Paris. Cette élite, selon lui, a pourtant toutes les raisons de s’unir pour «défendre ensemble les grandes lignes de mutation pour un pays qui a tout, absolument tout, pour opérer un changement de cap vers un réel établissement des fondements et valeurs de la République».
Mais n’en déplaisent aux chantres de la «Résistance à la colonisation française» qui, à travers un groupe de pression qu’ils ont réussi à créé, semant déjà la discorde au niveau national en imposant le nom d’une controversée ancienne bataille coloniale, «Oum Tounsy», au futur aéroport de Nouakchott, Ould Moine vient de jeter une pierre dans leur marre, en soutenant que l’indépendance de la Mauritanie fut l’œuvre du seul général De Gaule. Pour lui, la Mauritanie a obtenu son indépendance sur un plateau d’argent, car c’est la France qui avait continué à assurer la protection de son territoire, qui finança entièrement la construction de la capitale Nouakchott et qui alimenta entièrement les premiers budgets de l’Etat naissant. Cette indépendance, comme celle de toutes les autres colonies, furent selon lui une conséquence de la deuxième guerre mondiale, car la France désormais préoccupée par sa reconstruction, devait se concentrer sur son propre développement interne, trouvant encombrant ce vaste territoire aux trois quart désertiques et difficile à régenter. Même si, dira-t-il, rien ne nous lie à une France mécréante, lieu de dépravation et de paganisme, comme les chantres de la «Résistance » aiment à la décrire, elle fait désormais partie de la réalité intrinsèque de la Mauritanie, une partie indissociable de son histoire, n’en déplaisent à certains, note-t-il.
Mais c’est sans aucun doute le cri d’indignation de l’ancien colonel de la garde à la retraite, Oumar Ould Beibacar, qui fait plus de mal. Dans un article publié le 19 novembre dernier, et repris dans plusieurs sites et dans les réseaux sociaux, il soutient que la Mauritanie n’a plus aucune raison de célébrer le 28 novembre, car cette date fortement entachée de sang est devenue un point de discorde sur le plan national. Ould Beibacar qui fut acteur lors des douloureux évènements qui ont ensanglanté la Mauritanie entre 1989 et 1991, trouve qu’à la «joie de l’indépendance et de la liberté, se sont désormais mêlées la souffrance morale et la détresse de la cruauté, pendant ce jour mémorable ». Ce jour est selon lui désormais immanquablement marqué par la pendaison de 28 soldats négro-africains, le jour aussi où en 2001, la Mauritanie livra le citoyen Mohamedou Ould Sellahi au USA, souillant un peu plus cette journée mémorable. Le 28 novembre n’est plus, d’après lu, le symbole de la réconciliation, mais celle de la fracture nationale. Il propose à cet effet le 25 novembre, date «encore intacte» selon lui et qui marque la création des forces armées nationales. Le 28 novembre quant à lui devra être dédié, selon lui, aux martyrs, pour permettre à tous ceux qui ont souffert ou qui souffrent encore de la cruauté de leurs propres concitoyens de partager leur souffrance morale et leur détresse.
Dans cet article réquisitoire contre le régime du CMSN, de l’armée et contre son propre corps, Ould Beibacar livre des informations sensibles, égrène des faits liés au génocide des Noirs de Mauritanie durant cette période, où des centaines d’entre eux ont été tués, des milliers déportés et déchus de leur nationalité dans une vaste épuration à caractère ethnique. Il nomme des endroits qui renferment encore des charnières, fait le récit des viols collectifs, des tortures physiques, des meurtres élevés jusqu’au raffinement. Dénonçant la scélérate loi d’amnistie du 14 juin 1993 qui consacra l’impunité aux bourreaux, voire leur récompense, leur décoration et leur élévation à des grades ou à des fonctions supérieurs, il trouve que cette journée du 28 novembre n’en est que plus maudite, plus insultante aux yeux des martyrs, plus chargée de frustration pour les ayant droits, un coup fatal porté à l’unité nationale et à la justice.
«Le 28 novembre ne peut plus constituer une fête nationale pour notre peuple » martèle Ould Beibacar, car selon lui, «on ne peut pas fêter le sacrifice de 28 martyrs pendus pendant ce jour », car leur «sang entache à vie l’anniversaire de notre indépendance et souille notre drapeau national ».
PAR AIDARA
Egypte : Al-Azhar appelle à ne pas lier l’Islam aux slogans islamistes des terroristes
Le cheikh d’Al Azhar, plus haute instance de l’Islam sunnite en Egypte, a appelé à ne pas faire de lien entre l’Islam et des attaques au cours desquelles les auteurs ont crié des slogans islamistes.
« Le terrorisme n’est pas une émanation d’une religion monothéiste quelle qu’elle soit mais plutôt une maladie intellectuelle et psychologique qui cherche toujours des justificatifs », a dit Ahmed Teyeb dans une réunion de dignitaires musulmans samedi au Caire.
Il a souligné que « la leçon à retenir par tous, notamment dans ces circonstances difficiles, c’est que le terrorisme n’a ni religion ni identité ».
« Il relève de l’injustice voir de la partialité criante d’attribuer les crimes d’explosions et de destruction qui prolifèrent ici et là à l’Islam », a dénoncé le cheikh d’Al-Azhar.
Il a appelé les fils de l’Occident à ne pas répliquer aux attaques par des agressions contre les musulmans dans leurs pays.
Des mosquées et des musulmans ont fait l’objet d’attaques de vengeance limitées dans un certain nombre de pays occidentaux après les derniers attentats meurtriers de Paris.
Auteur: Apanews – Apanews
Quelle stratégie pour l’Afrique face aux grands défis ? ELY Ould mohamed VALL à la conférence de l’OTAN sur le terrorisme à Bruxelles
Le continent africain fait face à des menaces graves et des défis sécuritaires majeurs qu’il est difficile voir impossible pour lui relever seul. D’où la nécessité d’instaurer une coopération stratégique avec d’autres continents notamment l’Europe, deuxième continent victime de ces menaces. Les défis majeurs se présentent en deux principales catégories comme suit :
1- Des défis d’origine interne :
Comme la sècheresse, la désertification et la pauvreté, sachant que 33 sur les 48 pays les moins avancés dans le monde sont des pays africains. Le continent enregistre également les taux de croissance démographique annuelle les plus élevés avec tout ce que cela implique comme pyramidage d’âge dominée par les jeunes dans une conjoncture caractérisée par la hausse des taux de chômage, la prévalence des épidémies, le trafic des armes et des stupéfiants et la traite des personnes. Le terrorisme a connu une recrudescence sans précédent au continent à tel point que des mouvements extrémistes ont monté des plans pour renverser les gouvernements et s’emparer du pouvoir. Ces tentatives ont échoué en Algérie, ont été stoppés au Mali mais ont réussi en Somalie. Cette situation est aggravée comme nous l’avons dit plus haut, par une hausse des taux des chômage qui a fait perdre aux jeunes tout espoir à la prospérité dans un continent paralysé par des difficultés et des conflits internes qui ont ébranlé la confiance entre les états voisins, fait fuir les investissements et sapé la stabilité politique.
Ces facteurs conjugués alimentent l’émigration clandestine par des milliers de jeunes fuyant leurs conditions infernales pour se jeter dans la mer ou rejoindre les mouvements terroristes violents.
2- Des défis externes :
a) Le terrorisme qui, avec le relâchement de la communauté internationale dans sa lutte, s’est transformé en ennemi atypique transfrontalier qui ne connait pas de limites ;
b) Les conflits armés et les guerres entre états voisins, et même à l’intérieur dans un seul pays, qui aboutissent dans la plupart des cas à l’appauvrissement des populations et la propagation des armes ce qui ajoute des problèmes sécuritaires plus graves que la guerre elle-même.
c) Le crime transfrontalier qui entrave le commerce mondial notamment les actes de piraterie qui ne se limitent plus à la seule Somalie mais se sont exportés vers d’autres zones. L’attaque du pétrolier saoudien aux lages du Kenya en est un exemple édifiant.
Ces défis qui d’apparence semblent se dresser devant le seul continent africain, constituent en réalité une menace pour le monde entier et particulièrement l’Europe. C’est pourquoi la conjugaison des efforts de tous s’impose fortement pour les affronter. Mais cela n’est réalisable qu’avec une volonté internationale ferme qui commence par l’instauration d’une démocratie réelle dans les pays du continent soutenue par une lutte sans merci contre les pratiques anti-démocratiques et une rupture totale avec le soutien des régimes corrompus et arbitraires qui transforment leurs pays en terrain propice à l’anarchie et l’instabilité et en font des bombes à retardement susceptibles d’exploser à tout moment.
Si le Sud et le Nord n’adoptent pas une approche participative pertinente pour surmonter ces handicapes, ceux-ci laisseront un impact négatif sur le présent et l’avenir du continent africain avant d’émigrer pour détruire les fondements de la paix et de la sécurité en Europe et dans le reste du monde.
Les retombées positives de l’aide apportée à l’Afrique, si la communauté internationale change sa vision dévalorisante à son égard et l’assiste pour surmonter les difficultés sécuritaires actuelles , ne se limiteront pas aux seuls aspects politiques et sécuritaires , mais les dépasseront pour donner un nouveau souffle à l’économie mondiale, surtout quand on tient compte de ses potentialités telles que les richesse naturelles diversifiées dont elle recèle et les opportunités d’écoulement qu’elle offre au marchés Européens.
Avec une stratégie sécuritaire pertinente nous ferons passer l’Afrique d’un continent source d’importunité et d’agacement pour l’Europe et le monde à un partenaire économique actif et indispensable pour le développement des industries internationales
Nous sommes convaincus que la coopération de l’Europe nous permettra d’œuvrer ensemble à l’émergence d’un monde meilleur surtout quand tous se rappellent que la communauté de destin leur impose d’agir ensemble pour faire face au terrorisme et réaliser leurs aspirations en matière de développement car la sécurité et le développement sont indissociablement liés, ce qui fait que l’efficacité de toute aide apportée aux pays africains dans le domaine sécuritaire réside dans sa complémentarité avec les efforts visant l’amélioration de la croissance économique et la réduction de la pauvreté.
Cela est possible à travers :
1- L’assistance aux peuples africains pour se doter de régimes démocratiques institutionnels réels capables de résister aux secousses et assurer la stabilité politique requise ;
2- Œuvrer à l’assèchement des sources du terrorisme et en exterminer les racines à travers les lutte contres les idées extrémistes, l’appui et la vulgarisation de l’islam modéré ;
3- La lutte contre l’émigration clandestine par des politiques qui traitent tout le processus, du pays d’origine vers le pays de passage jusqu’au pays de destination. Cette lutte doit se faire à travers l’aide aux pays sources à adopter des politiques économique capables d’améliorer le niveau de vie des citoyens par la mise en place des projets socio économiques pour résorber le chômage dans les milieux des jeunes et leur offrir les conditions de vivre dans la dignité.
L’Afrique offre sans doute un terrain fertile pour la réussite de cette stratégie avec ses sources naturelles et humaines sous employées :
Des milliers d’experts et de diplômés prêts au travail, une main d’œuvre moins chère et des sources diverses d’énergie ce qui habilite les pays d’Afrique sub-saharienne à aider l’Europe plus efficacement a résoudre ses propres problèmes urgents tels que :
– Le danger terroriste qui exploite l’islam et qui commence à frapper dur en Europe.
– La crise humanitaire engendrée par le déferlement des refugiés vers les pays européens et entre ces pays qui, à cause de cette situation, pensent à réviser les accords de Schengen sur l’ouverture des frontières entre eux.
– La crise économique qui a dépassé toutes les prévisions.
Il nous semble que les décideurs et les spécialistes des deux continents commencent à prendre conscience de la nécessité impérieuse d’élaborer une stratégie sécuritaire commune afin de bâtir un avenir meilleur. C’est justement à ça que la déclaration du partenariat méditerranéen a fait allusion en ces termes : « La traite des personnes, la drogue, le crime organisé et le terrorisme sont les principales retombées de l’absence de coopération entre le Sud et le Nord pour limiter l’émigration clandestine »
Les tentatives de coordonner les efforts entre les deux continents sont pour le moment partielles et insuffisantes car focalisées sur certaines zones comme c’est le cas pour le partenariat méditerranéen et la stratégie de l’union européenne pour la sécurité et le développement dans la zones du sahel…etc. Mais l’espoir renait avec la conférence Afrique-Europe sur l’émigration qui s’est tenue il ya quelques jours et qui a donné l’impression de marquer le point de départ d’une coopération sécuritaire entre deux continents , continents qui ont besoin chacun de l’autre.
le calame
Le continent africain fait face à des menaces graves et des défis sécuritaires majeurs qu’il est difficile voir impossible pour lui relever seul. D’où la nécessité d’instaurer une coopération stratégique avec d’autres continents notamment l’Europe, deuxième continent victime de ces menaces. Les défis majeurs se présentent en deux principales catégories comme suit :
1- Des défis d’origine interne :
Comme la sècheresse, la désertification et la pauvreté, sachant que 33 sur les 48 pays les moins avancés dans le monde sont des pays africains. Le continent enregistre également les taux de croissance démographique annuelle les plus élevés avec tout ce que cela implique comme pyramidage d’âge dominée par les jeunes dans une conjoncture caractérisée par la hausse des taux de chômage, la prévalence des épidémies, le trafic des armes et des stupéfiants et la traite des personnes. Le terrorisme a connu une recrudescence sans précédent au continent à tel point que des mouvements extrémistes ont monté des plans pour renverser les gouvernements et s’emparer du pouvoir. Ces tentatives ont échoué en Algérie, ont été stoppés au Mali mais ont réussi en Somalie. Cette situation est aggravée comme nous l’avons dit plus haut, par une hausse des taux des chômage qui a fait perdre aux jeunes tout espoir à la prospérité dans un continent paralysé par des difficultés et des conflits internes qui ont ébranlé la confiance entre les états voisins, fait fuir les investissements et sapé la stabilité politique.
Ces facteurs conjugués alimentent l’émigration clandestine par des milliers de jeunes fuyant leurs conditions infernales pour se jeter dans la mer ou rejoindre les mouvements terroristes violents.
2- Des défis externes :
a) Le terrorisme qui, avec le relâchement de la communauté internationale dans sa lutte, s’est transformé en ennemi atypique transfrontalier qui ne connait pas de limites ;
b) Les conflits armés et les guerres entre états voisins, et même à l’intérieur dans un seul pays, qui aboutissent dans la plupart des cas à l’appauvrissement des populations et la propagation des armes ce qui ajoute des problèmes sécuritaires plus graves que la guerre elle-même.
c) Le crime transfrontalier qui entrave le commerce mondial notamment les actes de piraterie qui ne se limitent plus à la seule Somalie mais se sont exportés vers d’autres zones. L’attaque du pétrolier saoudien aux lages du Kenya en est un exemple édifiant.
Ces défis qui d’apparence semblent se dresser devant le seul continent africain, constituent en réalité une menace pour le monde entier et particulièrement l’Europe. C’est pourquoi la conjugaison des efforts de tous s’impose fortement pour les affronter. Mais cela n’est réalisable qu’avec une volonté internationale ferme qui commence par l’instauration d’une démocratie réelle dans les pays du continent soutenue par une lutte sans merci contre les pratiques anti-démocratiques et une rupture totale avec le soutien des régimes corrompus et arbitraires qui transforment leurs pays en terrain propice à l’anarchie et l’instabilité et en font des bombes à retardement susceptibles d’exploser à tout moment.
Si le Sud et le Nord n’adoptent pas une approche participative pertinente pour surmonter ces handicapes, ceux-ci laisseront un impact négatif sur le présent et l’avenir du continent africain avant d’émigrer pour détruire les fondements de la paix et de la sécurité en Europe et dans le reste du monde.
Les retombées positives de l’aide apportée à l’Afrique, si la communauté internationale change sa vision dévalorisante à son égard et l’assiste pour surmonter les difficultés sécuritaires actuelles , ne se limiteront pas aux seuls aspects politiques et sécuritaires , mais les dépasseront pour donner un nouveau souffle à l’économie mondiale, surtout quand on tient compte de ses potentialités telles que les richesse naturelles diversifiées dont elle recèle et les opportunités d’écoulement qu’elle offre au marchés Européens.
Avec une stratégie sécuritaire pertinente nous ferons passer l’Afrique d’un continent source d’importunité et d’agacement pour l’Europe et le monde à un partenaire économique actif et indispensable pour le développement des industries internationales
Nous sommes convaincus que la coopération de l’Europe nous permettra d’œuvrer ensemble à l’émergence d’un monde meilleur surtout quand tous se rappellent que la communauté de destin leur impose d’agir ensemble pour faire face au terrorisme et réaliser leurs aspirations en matière de développement car la sécurité et le développement sont indissociablement liés, ce qui fait que l’efficacité de toute aide apportée aux pays africains dans le domaine sécuritaire réside dans sa complémentarité avec les efforts visant l’amélioration de la croissance économique et la réduction de la pauvreté.
Cela est possible à travers :
1- L’assistance aux peuples africains pour se doter de régimes démocratiques institutionnels réels capables de résister aux secousses et assurer la stabilité politique requise ;
2- Œuvrer à l’assèchement des sources du terrorisme et en exterminer les racines à travers les lutte contres les idées extrémistes, l’appui et la vulgarisation de l’islam modéré ;
3- La lutte contre l’émigration clandestine par des politiques qui traitent tout le processus, du pays d’origine vers le pays de passage jusqu’au pays de destination. Cette lutte doit se faire à travers l’aide aux pays sources à adopter des politiques économique capables d’améliorer le niveau de vie des citoyens par la mise en place des projets socio économiques pour résorber le chômage dans les milieux des jeunes et leur offrir les conditions de vivre dans la dignité.
L’Afrique offre sans doute un terrain fertile pour la réussite de cette stratégie avec ses sources naturelles et humaines sous employées :
Des milliers d’experts et de diplômés prêts au travail, une main d’œuvre moins chère et des sources diverses d’énergie ce qui habilite les pays d’Afrique sub-saharienne à aider l’Europe plus efficacement a résoudre ses propres problèmes urgents tels que :
– Le danger terroriste qui exploite l’islam et qui commence à frapper dur en Europe.
– La crise humanitaire engendrée par le déferlement des refugiés vers les pays européens et entre ces pays qui, à cause de cette situation, pensent à réviser les accords de Schengen sur l’ouverture des frontières entre eux.
– La crise économique qui a dépassé toutes les prévisions.
Il nous semble que les décideurs et les spécialistes des deux continents commencent à prendre conscience de la nécessité impérieuse d’élaborer une stratégie sécuritaire commune afin de bâtir un avenir meilleur. C’est justement à ça que la déclaration du partenariat méditerranéen a fait allusion en ces termes : « La traite des personnes, la drogue, le crime organisé et le terrorisme sont les principales retombées de l’absence de coopération entre le Sud et le Nord pour limiter l’émigration clandestine »
Les tentatives de coordonner les efforts entre les deux continents sont pour le moment partielles et insuffisantes car focalisées sur certaines zones comme c’est le cas pour le partenariat méditerranéen et la stratégie de l’union européenne pour la sécurité et le développement dans la zones du sahel…etc. Mais l’espoir renait avec la conférence Afrique-Europe sur l’émigration qui s’est tenue il ya quelques jours et qui a donné l’impression de marquer le point de départ d’une coopération sécuritaire entre deux continents , continents qui ont besoin chacun de l’autre