Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: November 2015

Ouverture du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique

ALAKHBAR (Nouakchott)-La deuxième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique s’est ouverte lundi matin, en présence de plusieurs personnalités civiles et militaires, a rapporté l’Agence de Presse Sénégalaise (l’APS).

Selon un communique des Affaires étrangères mauritaniennes, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la coopération, Chargée des Affaires Maghrébines, Africaines et des Mauritaniens de l’Etranger, Khadijetou Mbareck Fall, représente le président Mohamed Ould Abdel Aziz dans ce Forum.

L’APS a constaté également la présence du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, son homologue du Mali, Tiéman Hubert Coulibaly, et de Masakazu Hamachi, la vice-ministre parlementaire du Japon pour les Affaires étrangères.

Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité est une initiative des gouvernements de la France et du Sénégal, et de l’IPS.

Les organisateurs déclarent vouloir “inscrire durablement cette rencontre unique en son genre en Afrique dans l’agenda international des questions stratégiques et de défense“, selon un document reçu par APS du comité d’organisation.

De même veulent-ils “développer les échanges et les contacts directs entre les acteurs concernés, approfondir le dialogue stratégique entre les Africains et leurs partenaires internationaux“.

La première édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, organisée à Dakar les 14 et 15 décembre 2014, avait réuni au moins 350 participants venus de 47 pays, selon les organisateurs.

 

Donné pour mort, Mokhtar Belmokhtar brouille les radars

Mokhtar Belmokhtar, chef djihadiste du groupe terroriste Al-MourabitouneDonné pour mort par plusieurs sources, le chef djihadiste du groupe terroriste Al-Mourabitoune, Mokhtar Belmokhtar, qui aurait été tué en Libye, n’a plus fait signe de vie depuis mars 2015.

En Libye, on fait remonter sa mort à juin dernier, dans des frappes américaines, mais un communiqué daté du 21 juillet et diffusé le 13 août lui donne le titre de chef d’Al-Qaïda en Afrique de l’Ouest.
Le ralliement de son mouvement à l’Etat islamique a par ailleurs été démenti par un communiqué attribué à Mokhtar Belmokhtar comme pour dire qu’il est bel et bien vivant et à la mainmise sur ses hommes.

Bien que proche d’Abdelmalek Droukdel, le patron d’Aqmi dans la région, Belmokhtar avait fait preuve d’indépendance en s’éloignant d’Aqmi et notamment d’Abou Zeid, son représentant au Mali. En fin stratège, il ne s’était pas pour autant isolé parce qu’il s’était rapproché du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

Pour confirmer ou infirmer les informations contradictoires faisant état de son assassinat dans le bourbier libyen, les services de renseignement français et maliens ont cuisiné récemment ses gendres, à Gao dans le Nord Mali, tandis qu’en Algérie, son pays d’origine, un repenti algérien était lui aussi interrogé sur le déroulement de l’assassinat présumé du chef terroriste.

Déjà, en avril 2013, en pleine guerre du Nord-Mali, le président tchadien Idriss Déby, dont les troupes étaient engagées dans les combats, annonçait la mort de Belmokhtar en indiquant que ce dernier s’était fait exploser.

«Nous avons les preuves de sa mort. On n’a pas pu filmer parce qu’il s’est fait exploser, après la mort d’Abou Zeïd. Il n’a pas été le seul. Trois ou quatre Djihadistes en désespoir de cause se sont fait exploser», expliquait l’homme fort de N’Djamena dans un entretien avec des médias occidentaux.

Selon la presse algérienne, les autorités de ce pays n’ont pour l’instant fait de tests ADN sur les proches du chef djihadistes pour avoir le cœur net sur sa mort annoncée. Les proches de Belmokhtar sont connus. Ils sont recensés dans les villes algériennes de Ghardaïa, Tamanrasset et Metlili.

 

Selon les analystes, si Alger n’a toujours pas effectué ces tests c’est que « tout simplement la mort de ce chef terroriste n’est pas prouvée ».

 

D’habitude, les chefs dont la mort était annoncée démentaient eux-mêmes l’information par médias sociaux ou médias traditionnels interposés. Mais force est de constater que ce n’est pas cette fois-ci le cas de Mokhtar Belmokhtar dont la tête a été mise à prix à 5 millions de dollars après l’attaque du complexe gazier d’In Amenas en 2013, dans le sud algérien, faisant 40 morts.

 

Les services secrets algériens ne lâchent pas pour autant le morceau car ils continuent de surveiller étroitement les proches de Belmokhtar pour récolter la moindre information pouvant donner des indications sur le sort du leader de Al-Mourabitoune.

 

Rien n’est laissé au hasard : filature, interception de conversations téléphoniques, infiltration, etc…

 

Du côté du Mali, de la Libye et d’autres pays de la région où il pourrait se cacher s’il s’avérait qu’il n’est pas mort, les limiers sont sur le qui-vive pour déterrer tout indice pouvant mener à lui.

APA

Source: APA

 

LA SIERRA LEONE EXEMPTE DE TRANSMISSION DU VIRUS EBOLA SELON L’OMS

altAprès six semaines depuis la fin du dernier cas de fièvre Ebola recensé en Sierra Leone, l’OMS vient d’annoncer la fin de l’épidémie dans ce pays.

Sur les trois pays d’Afrique de l’Ouest qui ont été durement touchés, la Sierra Leone est le deuxième, après le Liberia, à s’être débarrassé de la maladie. Reste la Guinée, où de nouveaux cas sont encore recensés.

La Sierra Leone est aujourd’hui déclarée débarrassée de l’épidémie du virus Ebola, mais il faut rester vigilant. C’est ce qui s’est passé au Liberia au mois de juin dernier, et pourtant, des cas ont ressurgi un peu plus tard. D’autre part, la Guinée voisine compte encore quelques cas par semaine. Il existe donc un risque de voir réapparaître le virus, d’autant que celui-ci a pu devenir endémique, donc s’installer dans la sous-région.

« Ça peut être le fruit du hasard que la Sierra Leone ait été déclarée libre d’Ebola juste avant la Guinée, explique à RFI Roel Debruyne, de l’ONG Save The Children qui a une mission sur place en Sierra Leone. On espère que la Guinée, avec encore juste quelques cas par semaine, va suivre très bientôt. En gros, les trois pays de la région se ressemblent beaucoup. Ensuite, ce sont de petits détails de gestion, de stratégie qui ont fait la différence peut-être. [Il existe le] risque que de nouveaux cas, de nouvelles infections, puissent traverser la frontière de la Guinée. Mais il est aussi fort possible que le virus soit devenu endémique dans la société, avec de nouveaux cas qui peuvent ressurgir d’un moment à l’autre. »

Les systèmes de santé déstabilisés par la maladie

En Sierra Leone, avec 3 589 décès sur 8 704 cas confirmés, l’épidémie d’Ebola a eu des retombées très importantes sur la société. 221 médecins et personnels de santé ont perdu la vie dans l’épidémie. Et le système de santé, qui était déjà fragile, s’est effondré. On a beaucoup travaillé sur le renforcement des systèmes de santé, poursuit Roel Debruyne : « Le système de santé dans les trois pays était très, très faible. Beaucoup de médecins sont décédés suite à la maladie et donc on craint que le système de santé, qui était déjà très faible avant, soit encore devenu plus faible » après l’épidémie.

Il est donc fondamental que les mesures de prévention prises par la population restent de rigueur, et aujourd’hui débute une période d’observation de 90 jours qui permettra de confirmer la disparition effective de l’épidémie dans le pays.

Source : RFI

B’il a dit… : Année de l’Education, Une Rengaine usée

B’il a dit… : Année de l’Education, Une Rengaine uséeSelon des informations dignes de foi, le pouvoir s’apprêterait à déclarer encore l’année 2016 comme ‘’Année de l’Education nationale’’. Pourtant, tous les responsables de l’Education, de haut en bas et de bas en haut, exagèrent les résultats obtenus pendant l’année 2015, première année dédiée à l’Education nationale.A la télévision nationale, à la Radio publique et sur les antennes et écrans de certains médias privés, ces responsables ne se lassent pas d’expliquer, à l’occasion de l’ouverture de l’année scolaire en cours, qu’il n’y a plus aucun problème dans ce secteur qui marcherait à merveille et qui fonctionnerait à temps plein… les élèves, les étudiants et leurs parents seraient très contents ; les maîtres, les profs et le personnel d’encadrement seraient également hyper motivés et enthousiastes… D’une baguette magique, la situation de l’Education se serait radicalement métamorphosée… Il suffisait tout simplement que le président le désire. Sous nos cieux et chez ceux qui ont la chance de ressembler à nous, c‘est-à-dire les pays maudits, les souhaits des chefs se transforment automatiquement en réalisations dès qu’ils sont annoncés. C’est bête, mais c’est la règle qui ne souffre d’aucune exception. Avant d’aborder la nouvelle année de l’Education, il serait judicieux de revenir sur le bilan ‘’exaltant’’ de l’année 2015 qui est chanté à tous les coins de rue par le ministre de l’Education, un nègre de service, apprécié au sein d’une certaine opinion hassanophone parce qu’il parle leur langue. Qu’est-ce qu’a donc apporté cette année dédiée à l’opposition ? Pour ses initiateurs, cette année a été très bénéfique pour le système éducatif qui est désormais, officiellement, mis sur les rails. En dehors du cercle très officiel, déjà réduit, peu de monde croit à ce diagnostic prêt à porter et qui est commun à tous les départements du gouvernement : Agriculture, Elevage, Santé, Pêche… D’ailleurs cette année, déclarée pompeusement, ‘’année de l’Education’’, a connu la fuite des épreuves de physique Chimie au Baccalauréat, série D. Au lieu de faire le bon diagnostic et prendre les mesures qui s’imposent, les responsables de l’Education ont présenté la reconnaissance officielle du scandale et la reprise de l’examen de physique comme une grande prouesse de leur part. Aucun responsable du département n’a été sanctionné et la vie de l’Education a continué son chemin, à son rythme et avec les mêmes hommes, comme si de rien n’était. Aujourd’hui, ils donnent l’impression que tout a été oublié… Là, ils se trompent lourdement. Les peuples possèdent des mémoires d’éléphant qui finiront par se manifester tel un torrent capable de balayer tout sur son passage. Autre prouesse réalisée au cours de l’année de l’Education : le coup de poing du ministère qui a fermé les écoles privées qui dispensent les programmes français et qui n’appliquent pas le calendrier scolaire mauritanien par rapport à leurs vacances. Après presque un mois sans cours, le ministère est revenu sur sa décision en accordant à ces établissements l’autorisation de continuer sur leur rythme et leur option pour les élèves déjà lancés sur cette voie, mais leur interdit de les appliquer à leurs nouveaux élèves. Les succès de ne s’arrête pas à ce bilan. Tout dernièrement, le ministre a pondu une circulaire qui impose aux enseignants et au personnel d’encadrement des établissements scolaires de s’habiller désormais ‘’correctement’’. Entendez par là que toutes les tenues, à part le boubou, sont autorisées dans les écoles. Une décision qui doit vraiment bien plaire aux vendeurs de fripouille qui, en plus du personnel de l’administration publique, sont rassurés d’avoir une nouvelle clientèle. Certes pauvre, mais beaucoup plus nombreuse. Au même moment où il prenait cette décision, le département de l’Education a décidé de se faire respecter en mettant fin à la ‘’pagaille’’ qui faisait de lui un ‘’simple’’ passage pour tous les passants. Pour cela, la porte ouest de sa cours a été supprimée. Il n’y aura plus désormais qu’une seule et unique porte d’accès au département : celle de l’est. N’est-ce pas là de grandes décisions conformes au statut de cette grande année. Mais cette fameuse année de l’Education, quoi qu’une décision presque divine parce qu’elle émane du guide trop éclairé, n’a pas été suffisante. Ce qui a justifié la déclaration d’une autre année de l’Education. Le malheur est que les années ne sont pas suffisantes pour soigner le mal qui ronge notre système éducatif… Il faudrait plutôt compter en siècle, tant la situation de ce secteur est désastreuse. B‘… Aziz continue de vendre et… D’acheter Le ministre des Finances est un jeune homme, brillant, éloquent et qui maitrise bien ses dossiers. Mais c’est aussi un démagogue qui n’a pas froid aux yeux quand il s’agit de défendre son maitre. Pendant l’épisode de la vente controversée des écoles publiques, Ecole Marché et Ecole Justice, il n’a pas eu froid aux yeux pour présenter l’affaire comme étant un grand succès financier. Et donner l’impression de jouer franc jeu. Surtout que les ventes précédentes du domaine public, sport favori du système Aziz, se sont déroulées presque en catimini. Pour parer à cela, le département des Finances a annoncé que les lots vendus ont apporté plus de deux milliards ouguiya au trésor public et que l’une des trois écoles proposées pour la vente n’a pas trouvé d’acquéreur ‘’convaincant’’. Même si la vente ‘’généralisée’’ du domaine de l’Etat ne plait à personne, la dernière en date, celle des écoles, provoque pas mal de commentaires d’indignation au sein de l’opinion. Particulièrement chez ceux qui savent vendre et acheter et possèdent par conséquent des données sur le domaine foncier qui leur permettent de faire des comparaisons et de tirer des conclusions. Pour ne pas dire : ‘’tirer l’affaire au clair’’… Ceux-ci disent dans ce qu’ils disent que le chiffre de deux milliards et poussière est tout simplement trompeur. C‘est-à-dire qu’il ne représente pas le prix réel des dits terrains qu’ils évaluent à trois ou quatre dizaines de milliards ouguiya. On parle, à ce propos, d’une petite villa voisine de l’école marché et qui est construite sur un terrain dont la superficie représente le sixième de celui de l’école et qui vient d’être par un privé à un autre pour la somme d’un milliard ouguiya. Apparemment, la baisse des prix des terrains des écoles s’explique par l’identité de l’acheteur réel. Quelqu’un à qui on ne peut rien refuser. Ce même ‘’quelqu’un’’ auquel on avait déjà cédé d’autres lots publics et on cédera certainement de nouveaux domaines publics comme par exemple le siège du CFPP qui sera mis en vente prochainement pour le fallacieux motif qu’il se trouve dans une zone impropre à la dispensation du savoir. B‘…

Source : RMI Biladi (Mauritanie)

adrarinfo

Tourisme: Londres maintient la Mauritanie dans le rouge

Touriste européenALKHABAR (Nouakchott)-Le gouvernement britannique a maintenu la Mauritanie dans la zone rouge. Londres a également appelé ses ressortissants qui veulent se rendre en Mauritanie a l’extrême prudence, a rapporté le site d’information mauritanien essharaa.net.

Déjà, Paris a placé toute la Mauritanie en zone rouge (formellement déconseillé) à ses ressortissants ou en zone orange (déconseillé sauf raison impérative).

Selon Essahraa, “La Mauritanie tente en vain de convaincre ces pays européens de la sortir de cette zone rouge” pour relancer son tourisme en berne.

Le site d’information a annoncé que Nouakchott va d’ailleurs organiser sa prochaine parade militaire qui a lieu tous les cinq ans dans la capitale économique Nouadhibou pour rassurer les investisseurs et les attirer vers la Zone Franche de Nouadhibou.

De passage dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, en avril dernier, Michel Sapain, Le ministre français des Finances et des Comptes publics, avait reconnu ces efforts de la République islamique “qui, selon lui, a beaucoup sécurisé son territoire”.

Michel Sapain avait toutefois considéré que « bouger dans un seul pays c’est difficile. Il faut que nous appréciions la totalité des risques sur la zone pour nous permettre de prendre des décisions qui pourraient être favorables au développement en particulier du tourisme.»