Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: December 2013

TPMN: Discours inaugural de la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela à La Case

altMessieurs les Présidents et Représentants des Partis politiques et des Organisations de la Société civile,

Monsieur le Président de la Communauté Urbaine de Nouakchott,

Honorables invités,

Chers Militantes et Militants de TPMN

Nous voilà réunis aujourd’hui pour célébrer un homme que la planète entière a consacré. Nelson Rolihlahla Mandela, qui nous a quitté le 05 décembre dernier, après 95 ans d’une vie remplie a inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire de l’Humanité. L’icône mondiale du combat contre l’Apartheid aura réussi l’ultime exploit de se muer en symbole d’une Afrique du Sud réconciliée et en marche vers un avenir arc-en-ciel radieux et prometteur pour le pays, pour l’Afrique et pour le monde.

Rolihlahla Mandela, natif de Mvezo d’une famille de chefs coutumiers, aurait pu, aurait du suivre le cours d’une existence ordinaire de fils de chef mais des circonstances exceptionnelles feront de lui un homme exceptionnel. Entré à l’ANC en 1044, soit quatre ans avant la proclamation officielle de l’Apartheid, Mandela qui sur le modèle de Gandhi prônait une lutte pacifique dut se résoudre à recourir à la force au lendemain du massacre de Sharpeville en mars 1960, en fondant l’Umkhonto we Sizwe ( fer de lance du peuple, fondé avec le communiste blanc Joe Slovo).

Arrêté en août 1962 et il déclarera lors du sinistrement célèbre procès de Rivonia en 1964 qui le condamnera à la perpetuité :

« Toute ma vie je me suis consacré à la lutte pour le peuple africain. J’ai combattu contre la domination blanche et j’ai combattu contre la domination noire. J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble en harmonie et avec les mêmes opportunités. C’est un idéal pour lequel j’espère vivre et agir. Mais, si besoin est, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir51. »

Mandela s’en tiendra à cet idéal toute sa vie : Les vingt-sept longues années passées en prison, dont dix-huit au sinistre bagne de Robben Island, au lieu de développer en lui un esprit d’aigreur, de haine et de vengeance, ont été pour lui au contraire une source d’inspiration pour mieux appréhender les bourreaux de son peuple, an se mettant notamment à l’afrikaans, et parvenir ainsi à les apprivoiser.

Aux brimades et à l’humiliation de l’ennemi raciste, Mandela a opposé la dignité du résistant, à la haine aveugle du régimealt d’apartheid et à son cortège de massacres, Madiba a répondu, suprême générosité, par un désir de vie pour tous. C’est ce sens de la générosité, qui a fondé la réconciliation sud-africaine et jeté les bases de la nation nouvelle, que le Président Obama a voulu saluer déclarant que Madiba était un homme « profondément bon ». En cela Mandela a redoré le blason du continent noir terni par les nombreuses guerres fratricides et massacres semant famine et désolation dans nombre de nos pays.

Nous sommes ici réunis aujourd’hui, en terre de Mauritanie pour célébrer la mémoire de cet homme mais surtout pour tirer des leçons de cette vie et de ce combat héroïques contre un système abject qui par bien des aspects nous rappelle notre quotidien.

Si en effet à la différence de l’Afrique du Sud, la Mauritanie n’est pas officiellement bâtie sur un système d’apartheid, les réalités du terrain y ressemblent fort. D’une école bicéphale ayant façonné deux Mauritanie qui se côtoient mais ne se mélangent pas à une armée qui n’a plus de nationale que le nom en passant parla négation de la culture d’une importante composante de la population et une tentative de génocide en bonne et due forme contre cette même population en n’oubliant pas le recensement raciste et discriminatoire, il y a matière à comparaison entre les deux situations.

C’est le sens que Touche pas à ma nationalité, mouvement qui se bat pour une Mauritanie une et plurielle, pour la citoyenneté pleine et entière de tous les Mauritaniens, sans considération de race, d’ethnie ou de tribu veut imprimer à la cérémonie qui réunit aujourd’hui.

Dr Alassane DIA,

Président de TPMN

 

Nouakchott le 29 décembre 2013

 

 

Encore un viol d’une jeune écolière

La semaine dernière, en plein jour, une jeune fille qui rentrait chez elle a arrêté un taxi pour la ramener à la maison. Elle était seule dans le taxi et le chauffeur ne voulait plus prendre des passagers à chaque fois qu’un client l’apostrophait.

Selon les témoignages de la victime, « le chauffeur avait fermé hermétiquement toutes les portières de la voiture, a dépassé l’endroit ou il devrait me déposer. J’ai crié et fait des grands gestes, personne n’est venue à mon secours » a-t-elle dit.

A l’en croire, le chauffeur a fait presque tout le tour de la voiture « avant de m’amener dans un coin où il n’y avait personne. Le taximan qui parlait pulaar m’a étranglée, battue, jetée évanouie et il a abusé de moi. En me réveillent j’étais toute seule en sang, et c’est à peine, si je pouvais marcher.

Ce sont des enfants qui m’ont vue et ont appelé des grandes personnes qui m’ont aidée à aller à hôpital. On a alerté mes parents ».

C’est une fille traumatisée et visiblement prise de honte. « J’ai honte, je suis traumatisée, je ne veux voir personne ». La maman de la jeune fille qui n’a pas encore quinze ans, ne cesse de pleurer et de se lamenter ainsi que les proches et parents de la jeune fille.

La police a été saisie et elle mène l’enquête. Aux dernières nouvelles, le taximan a été appréhendé et arrêté par les forces de l’ordre. Il faut signaler que malgré le nombre de policiers de Mesgharou, les viols et les vols se multiplient dans notre capitale.

Chaque semaine, il y a presque un viol sur une mineure ! Il es temps que les autorités se penchent sur des questions aussi graves.

Chaque fois que je prends un taxi même en plein jour, j’ai peur et dès 18 h quand je quitte l’université, c’est la frousse , ce n’est que quand j’arrive chez moi que je suis rassurée » indique une étudiante , qui ajoute : « si je n’habitais pas très loin de l’université, jamais je ne prendrai un taxi , même si un certain moment en voyant les policiers mesgharou , j’étais confiante mais aujourd’hui c’est la peur qui hante toutes les jeunes filles de Nouakchott qui se sentent dans une insécurité totale ».

 

Source: cridem

Soudan du Sud : l’ONU inquiète d’un possible bain de sang, les efforts de paix piétinent

altJuba – L‘ONU s’est inquiétée dimanche d’un possible bain de sang au Soudan du Sud face à l’avancée d’un groupe de miliciens connu pour sa brutalité alors que les efforts de médiation pour éviter la guerre civile piétinent.

L’ONU est extrêmement préoccupée par les informations selon lesquelles un grand nombre de jeunes armés pourraient être en train d’avancer vers la capitale de l’État du Jonglei, Bor, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Mission de l’ONU au Soudan du Sud (Minuss) Joseph Contreras.

Ces jeunes se déplaceraient à travers l’État depuis quelque temps, avec la possible intention d’attaquer d’autres communautés, a-t-il dit.

Alors que les combats semblaient s’être calmés, Juba a accusé samedi Riek Machar de mobiliser jusqu’à 25.000 jeunes miliciens de l’ethnie lou nuer, membres selon elle d’un groupe surnommé l’Armée blanche, prêts à attaquer à n’importe quel moment dans le Jonglei (est).

Le porte-parole des rebelles Moses Ruai Lat n’a pas démenti la présence de forces hostiles au gouvernement dans l’Etat. Il a cependant affirmé qu’il ne s’agissait pas de Lou Nuer mobilisés par Riek Machar mais de soldats de l’armée qui ont décidé de se retourner d’eux-mêmes contre le gouvernement. Il est difficile de déterminer le contrôle exercé par M. Machar sur ces hommes, mais la menace d’une nouvelle attaque semble bel et bien peser sur le Jonglei.

Sans en estimer le nombre, M. Contreras a, sur la base de vols de reconnaissance de l’ONU, confirmé la présence de jeunes armés à une cinquantaine de km au nord-est de Bor.

Sans non plus confirmer leur éventuelle coordination avec l’ex-président Machar, il a appelé les parties ayant une influence sur ces groupes armés à les convaincre d’immédiatement arrêter leur avancée pour éviter un autre bain de sang. Le seul nom de l’Armée blanche évoque depuis des années terreur et massacres au Soudan du Sud.

Le groupe était actif aux côtés de Riek Machar dans les années 90, lors de la guerre civile qui a durant des décennies opposé Khartoum à Juba avant l’accès à l’indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011. Fin 2011 et début 2012, c’est encore elle qui a affronté, dans le Jonglei, une autre tribu, les Murle, dans de sanglantes opérations de représailles autour de vols de bétails.

Pressions internationales

Ces menaces d’attaques surviennent alors que des pays d’Afrique de l’Est et de la Corne de l’Afrique ont donné jusqu’à mardi aux deux parties pour entamer des pourparlers et stopper les combats. Le président Salva Kiir et son rival Machar ont accepté le principe des discussions, mais sans fixer de date, et la médiation piétine.

Riek Machar, qui réclame purement et simplement le départ de Salva Kiir, ne veut s’engager à aucun cessez-le-feu tant que ne seront pas libérés tous ses alliés. Or, selon le porte-parole du gouvernement, Michael Makuei, le gouvernement n’est prêt à libérer que huit des onze détenus, et uniquement quand l’ex-vice président aura accepté le cessez-le-feu et que les négociations auront commencé.

Le Soudan du Sud est déchiré depuis le 15 décembre par d’intenses combats alimentés par une rivalité entre MM. Kiir et Machar, limogé en juillet.

Le premier accuse le second de tentative de coup d’Etat. Riek Machar nie et reproche à M. Kiir de chercher à éliminer ses rivaux. Les rebelles ont pris en quelques jours le contrôle de capitales régionales comme Bentiu, dans l’Etat pétrolier d’Unité (nord), et Bor, reprise par l’armée mardi.

Le récent conflit revêt aussi une dimension ethnique : la rivalité entre MM. Kiir et Machar utilise et exacerbe les différends ethniques entre Dinka, tribu du premier, et les Nuer, celle du second.

Des informations émergent sur des violences entre communautés: meurtres, viols, massacre. Le bilan est déjà de milliers de morts et l’ONU a annoncé la découverte d’au moins un charnier. Plus de 120.000 personnes ont été déplacées.

Au-delà des dirigeants régionaux, d’autres pays s’activent pour tenter d’enrayer la crise. Les Etats-Unis, parrains de l’indépendance du Soudan du Sud et son principal soutien depuis, ont dépêché un envoyé et la Chine, qui possède des intérêts dans le secteur pétrolier sud-soudanais, a annoncé l’envoi d’un émissaire.

Toutes les violences, attaques et violations des droits de l’homme doivent cesser immédiatement, a déclaré le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Les responsables (des exactions) devront répondre de leurs actes.

Débordée aux premiers jours des combats, l’ONU a décidé de doubler à 12.500 ses Casques bleus et d’envoyer des moyens aériens supplémentaires pour mieux protéger les civils. Les renforts ont commencé à arriver au compte-gouttes.

AFP

 

 

“Mauritanie-IRA/FLAM, quelle comparaison?”, Réaction de Me Salah Eddine SY

Le titre: “Mauritanie-IRA/FLAM, quelle comparaison?”, a comme un cheveu dans un bol de lait attiré immédiatement mon attention. L’auteur et ici c’est d’abord le nom totémique Ndiaye qui forcèment et traditionnellement étant mon alter-égo a suscité ma curiosité.

En définitive la lecture du texte a refroidit mon ardeur. L’on a comparé plutôt les hommes mieux que les organisations et dans les deux cas a mon avis il n’ya pas comparaison. Il n’ya pas comparaison entre les hommes pour les raisons qui suivent:

1- Les deux hommes sont de générations différentes, ont des hstoires politiques et personnelles différentes et ne clament pas a mon sens une victoire quelconque de l’un vis à vis de l’autre.

2- Il n’ya pas comparaison entre les organisations pour les raisons qui suivent : IRA est connu et reconnu universellement comme une organisation des droits humains.Tous les prix obtenus par son leader au nom de l’organisation l’ont été pour des raison des droits humains. Le champs de compétence s’il ya lieu de l’IRA est une triptique: Lutte contre l’esclavage, la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les négro-africains par le système, l’éradication du racisme.

 

Pour les FLAM, les question émminement politiques soulevées ont comme base de fondation: La résolution de la question nationale dont les pendants sont entre autre aussi une triptique: La cohabitation, le racisme d’Etat et l’esclavage.

L’on peut dire que les deux organisations sont en réalité complémentaires et non antinomiques. L’une est specialisée en droit humains et l’autre en politique. Les domaines d’interventions des deux peut facilement induire les bonnes gens en erreur quant l’on considère les effets induits des résultats obtenus ou à obtenir par ces organisations. Pour rappel les effets d’un phénomène ne constituent pas des éléments de comparaisons mais plutôt des élèments de corroboration.

 

Me Salah Eddine Sy Membre fondateur des Flam

Militant des droits humains- Groupe des juristes.

FLAMNET-AGORA: Réponse au torchon du journaleux Moussa Ndiaye : FLAM et IRA

altJe voudrais réagir au torchon de Moussa Ndiaye paru sur le site Boolumbal. Ce prétendu journaliste a posté sur ce site un texte opportuniste, maléfique et satanique qui cherche à dénigrer le président Samba Thiam ou à banaliser le combat politique qu’il a mené depuis tant d’années. Il cherche à semer la division, la suspicion, la zizanie, la discorde et le conflit entre deux compatriotes, deux organisations qui mènent des combats différents certes sur le plan politique mais convergents dans un des volets des droits humains.

Mr Ndiaye nous fait cette affirmation prémptoire :”Samba Thian a fait, nous précise une piste, 27 ans de lutte. Ils reviennent en Mauritanie pour reprendre encore leurs efforts de 27 ans à Zéro. Sans aucune sécurité ou dire même garantie. C´est comme si, ils reviennent à la formation de base dans diff´´erents domaines du pays; notamment politique”.

 

Mr Ndiaye qui est  « fier de sa dignité et optimiste pour sa carrière »(dixit) ne savait pas le nombre d’années de lutte qu’a effectué le président des FLAM ; il a fallu pour le savoir, qu’une piste dise à notre fameux « journaleux d´investigation » que Samba Thiam a mené 27 ans de lutte. Il ne savait pas dans quelle organisation politique militait Samba Thiam avant la création des FLAM et ne semble même pas connaitre en quelle année ont été créées les FLAM.

Le nombre d’années que Samba Thiam a passé en prison avant de prendre le chemin de l’exil, ce n’est pas son problème non plus ; il pense que le président Samba Thiam devrait ramener un trophée de l’ONU ou de je ne sais quoi encore en Mauritanie au risque de voir toutes ses années de lutte et de sacrifice réduites à rien ! Et curieusement notre journaleux « d´investigations » ignore totalement les critères d´attribution des prix aux organisations de défenses des Droits de l’Homme et des personnalités à travers le monde.

 

Mr Ndiaye, si vous êtes un journaliste honnête, je pense que vous devriez adopter une autre attitude, une autre manière d’informer qui laisse paraître le réel désir d’informer les Mauritaniens que nous sommes. Mais là votre torchon pue de contre-vérités, d´amalgames qui trahissent votre amateurisme et votre dessein inavoué…

 

La dénonciation de l’oppression dont les Négro-mauritaniens sont victimes a été faite par les FLAM avant que les langues ne se libèrent aujourd´hui en Mauritanie et ce, dans un contexte de dictature militaire pure et dure. De Hararé, Dakar, Banjul, Genève, Paris, Bruxelles, Oslo, Stockholm, New-York, en passant par Durban, nos voix ont été écoutées et entendues partout. Il suffit de se référer aux articles et archives de la presse internationale de l´époque pour s´en rendre compte (Le monde, Libération, AFP, PANA, Le Figaro, Jeune Afrique, Washington Post, New York Times, The Guardian, Africa International, RFI, BBC, CNN, Voix de l´Amérique, la presse Sénégalaise dans son ensemble, pour ne citer que les plus illustres.), sans parler des rapports périodiques des organisations des Droits humains comme Amnesty International, Human Rights Watch, Agir Ensemble, FIDH pendant ces années de braise. Il faut aussi comprendre que le contexte était différent et nous n´étions pas à cette révolution de la Toile et des réseaux sociaux pour saisir à temps le travail pharaonique des FLAM dans un environnement hostile et difficile.

 

Les FLAM n’ont pas vocation à recevoir des prix destinés aux ONG de défense des droits humains et cela n´a jamais été leur objectif. Au contraire elles ont payé le prix de leur combat par le sang à travers leurs martyrs (Teen Youssouf Gueye, Djiggo Tafsiirou, BA Alassane Oumar, Ba Abdou Ghoudouss, Touré Zakaria et d´autres non moins illustres).

Je pensais que vous saviez au moins que l’ANC de Nelson Mandela était considéré comme une organisation « Terroriste » par les USA pendant toutes les années où Mandela était en prison et n´a jamais obtenu un quelconque prix malgrè le travail colossal de mobilisation de l´opinion internationale de sa direction en exil. Si Mandela a obtenu un prix Nobel de la paix, c’est grâce à l’esprit de pardon et de réconciliation qu’il a adopté en Afrique du Sud après sa libération.

Autre exemple que vous semblez ignorer totalement : le Commandant Messaoud de l’Afghanistan est mort armes à la main contre les Talibans mais n’a jamais reçu un prix de l’ONU. Et à qui a-t-on attribué, cette année un prix de défense des Droits Humains en Afghanistan ? Une fillette de moins de 15 ans qui a défié les Talibans pour ses études scolaires. Comparer le combat de cette fillette de 15 ans parce qu’elle a obtenu un prix de l’ONU et le combat du commandant Messaoud c’est vraiment faire preuve d’une extraordinaire mauvaise foi et d´une ignorance caractérisée. Enfin, puisque vous-êtes un journaliste sportif, vous savez mieux que moi qu´un joueur peut entrer au cours d´un match de football et marquer un but mais cela ne signifie pas que le onze de départ est nul.

 

Il faut savoir aussi, monsieur Ndiaye, que pour bénéficier de ce prix, il faut faire la demande par un dossier ou être parrainé. Cette année il y’avait 150 lauréats mais seulement 4 personnes ont reçu ce prix. Mr le journaleux, on ne donne pas ce prix à des organisations politiques comme les FLAM. Il faut comparer ce qui est comparable. Les FLAM sont un mouvement politique et non une organisation des Droits de l´Homme ; si vous-êtes logique avec vous-même, vous devriez comparer l´IRA avec des organisations soeurs comme EL-HOR et SOS-Esclavage qui pêchent dans les mêmes eaux.

 

Ta prétendue discussion avec Samba Thiam, je n’y crois pas un mot ! Le président Samba Thiam n’est exigeant qu’avec ses militants. Tu ne lui dois rien et il ne te doit rien. Dans toutes ses interviews avec des journalistes de renoms, on ne l’a jamais entendu exiger quoi que ce soit des journalistes encore moins de Mr Ndiaye dont les sorties puériles sur la Toile ne font même plus sourire les Internautes !

 

Dans une autre assertion de notre prétendu journaliste : “Biram Dah Ould Abeid a fait 3 ans de lutte en Mauritanie et ailleurs dans le monde. Il a bien réussi sa communication à 200% et sur le plan national à 100%. Il a obtenu le Prix des Nations Unies pour la cause des Droits de l´Homme de 2013”.

 

Si je comprends bien Mr Ndiaye, Biram devrait plier armes et bagages et aller en vacances dans une île paradisiaque dépenser l’argent du prix qu’il a obtenu. Car le but de sa communication est atteinte à 100% voire 200% : les esclaves sont libres et l’oppression des Hratin est terminée en Mauritanie !

Je ne pense pas que vous rendiez un service à Biram en avançant de telles assertions. Biram réussira son combat et sa communication quand le petit esclave au bas fond du désert mauritanien comprendra non seulement qu’il est victime de l’esclavage, qu’il est opprimé mais aussi et surtout quand il brisera enfin les chaînes de cette oppression à tous les niveaux.

Quant au président Samba Thiam il est conscient que le chemin à parcourir pour arriver à libérer les opprimés, fiers dans leur dignité et optimistes dans leur carrière professionnelle, sera long et très long. Mais après la nuit, le jour viendra incha Allah.

Et la lutte continue !

 

 

Ousmane BA dit Kodda

Membre du bureau local des FLAM section Europe de l’Ouest.

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