Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: November 2015

Guantanamo se vide peu à peu de ses prisonniers africains.

Guantanamo se vide peu à peu de ses prisonniers africains.

TUNISIE, SOUDAN, MAURITANIE, ALGÉRIE, AFRIQUES   Guantanamo se vide peu à peu de ses prisonniers africains.

Le centre de détention de haute sécurité de Guantanamo a ouvert ses portes le 11 Janvier 2002. Plus de 778 détenus de plusieurs pays y ont été transférés© Photo AFP/Roberto Schmidt

Il espère pouvoir mener désormais une vie paisible. Le Mauritanien Ahmed Ould Abdel Aziz a enfin retrouvé sa famille. Un avion américain l’a déposé à Nouakchott le 28 Octobre 2015, après 13 ans passés derrière les barreaux du pénitencier de Guantanamo. Le gouvernement mauritanien ne retient aucune charge contre lui.

Selon une fiche classée secret défense mais révélée par Wikileaks, Ahmed Ould Abdel Aziz, 45 ans, avait prêté allégeance à Oussama Ben Laden en 1999 et combattu en Afghanistan dans les rangs d’Al-Qaïda.

 Il était l’un des deux mauritaniens détenus à Guantanamo, avec Mohamedou Oul Slahi, qui y demeure prisonnier depuis 13 ans. Ce dernier est placé dans un isolement total, selon Ahmed Ould Abdel Aziz qui a eu des contacts avec lui. «Nous nous sommes parlés, mais nous avions besoin de crier fort pour nous faire entendre, vu l’étanchéité de la cloison qui nous séparait », a-t-il confié à l’AFP. Le gouvernement mauritanien s’est engagé à poursuivre ses efforts pour sa remise en liberté.
 

Prison Guantanamo
Il resterait dans le camp de Quantanamo plus de 120 prisonniers parmi lesquels quelques africains considérés comme très dangeureux. © Photo Reuters

Deux détenus algériens parmi les oubliés
Le centre de détention de Guantanamo avait ouvert ses portes le 11 janvier 2002. Plus de 778 détenus de plusieurs pays avaient été transférés sur cette base militaire navale américaine à Cuba.
 
Parmi eux figuraient 31 détenus algériens. Selon une liste rendue public le 20 Septembre 2015 par le Pentagone, seulement deux algériens croupissent encore dans ce pénitencier.
 
La ligue algérienne des droits de l’homme dénonce une grave atteinte aux droits de l’homme : «La prison de Guantanamo est devenue le visage des responsables du département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique en pleine crise de confiance et de valeurs morales. Le chemin sera très long pour que les USA puissent gagner à nouveau la confiance des peuples», écrit Houari Kaddour, secrétaire national de la ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme. Il appelle les Etats-Unis à mettre fin «à cette parodie de justice et à mettre fin aux détentions indéfinies et sans jugement de Guantanamo».
 

L'ex prisonnier Guantanamo Mohamed Noor Utrhaman
L’ancien prisonnier soudanais de Guantanamo, Mohamed Noor Utrhaman a été rapatrié à Khartoum à bord d’un avion militaire américain le 19 Décembre 2013 © Photo AFP/Ibrahim Hamid

Soudanais libérés au compte goute et sans aucun jugement 
Les derniers prisonniers soudanais de Guantanamo ont été libérés et rapatriés à Khartoum en Décembre 2013. Mohamed Nor Osman et Ibrahim Osman Ibrahim ont passé 15 ans dans la célèbre prison. En tout, neuf prisonniers soudanais ont été détenus à Guantanamo parmi lesquels le journaliste d’Al-Jazzera Sami-Al-Haj.
 
Libéré en 2008 après six ans de détention, le journaliste soudanais avait été soumis à 150 interrogatoires et régulièrement torturé. Il avait été nourri de force à plusieurs reprises alors qu’il avait entamé une grève de la faim.
 
Tunisiens renvoyés dans des pays tiers
En Mai 2013, cinq tunisiens qui n’ont jamais été inculpés d’aucun crime étaient encore détenus par les américains. Parmi eux, deux ont été transférés au Kazakhstan, en Asie centrale, en Décembre 2014. Un troisième détenu, Abdoul Bin Muhammad Abbas Ouerghi, a été accueilli par le Paraguay qui a passé un accord avec Washington pour recevoir des détenus de Guantanamo. Il était soupçonné par le Pentagone d’avoir été formateur en explosifs pour Al Qaida. L’ex prisonnier tunisien réclame aux Etats-Unis une indemnisation après toutes ces années de captivité.
 

Abdoul Bin Muhammad Abbas Ouerghi sa compagne

L’ex prisonnier tunisien de Guantanamo, Abdoul Bin Muhammad Abbas Ouerghi et sa compagne à Montevideo. Il a été acceuilli par le Paraguay après 13 années passées dans la prison américaine.© Photo AFP

Il resterait aujourd’hui plus de 120 prisonniers, pour la plupart des yemenites, encore captifs à Guantanamo. Parmi eux, le journal New York Times cite quelques africains: le libyen Abu Faraj al-Libi, considéré comme le N° 3 d’Al-Qaida et le somalien Gouled Hassan Dourad qui serait lié aux préparatifs de l’attentat du 11 Septembre.
 
Pour ces hommes, c’est la détention illimitée, quand bien même aucune preuve n’existe pour les inculper, précise le New York Times.

Source:francetvinfo.fr

 

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Profonds conflits au sein du pouvoir de Ould Abdel Aziz

Profonds conflits au sein du pouvoir de Ould Abdel AzizAtlantic Media – La scène politique nationale est submergée ces jours-ci par de profonds conflits au sein du pouvoir en place, formulés de temps à autre par des parties se considérant pubiquement favorables au régime du Président Ould Abdel Aziz.

Un groupe, dont nul ne sait quand il a commencé à manifester son faux soutien à Ould Abdel Aziz, allant jusqu’à se présenter comme étant le porte-parole du pouvoir dans les médias, alors que certains de ses membres, assimilaient tout récemment, le soutien à Ould Abdel Aziz à un crime envers la Nation.

Un groupe dont les autres membres manœuvrent pour réaliser d’autres intérêts, afin d’occuper les premières fonctions au sein du pouvoir, s’activant par égocentrisme, sans accorder d’importance au système, venus par cupidité, usant de tous les moyens possibles pour éloigner les fidèles de Ould Abdel Aziz, faisant des dénonciations, exploitant les infos et établissant des comparaisons dans le but de mettre à contribution l’arme médiatique pour atteindre leurs objectifs non avoués.

Ce groupe œuvre plutôt pour instaurer une rupture entre Ould Abdel Aziz et ses francs soutiens. En effet, le Président du parti au pouvoir, l’Union Pour la République (UPR) Me Sidi Mohamed Ould Maham, l’un des premiers députés à voter une motion de confiance contre Ould Cheikh Abdallahi et le Premier ministre Yahya Ould Hademine, sont devenus aujourd’hui les deux victimes des conflits d’allégeance, alors que ce sont eux qui avaient apporté leur soutien sincère et rejoint le camp politique de Ould Abdel Aziz avant son élection à la Présidence de la République, déterminés ainsi à lui rester à jamais fidèles.

Ceux qui arborent aujourd’hui leur faux loyalisme et leur duperie, s’employant à cultiver des conflits sournois, afin de faire diviser le pouvoir de Ould Abdel Aziz et de servir des intérêts étrangers, manifestant leur soutien au Président, oublient qu’ils se trouvent face à un dirigeant bien édifié sur ce qui se passe et sur leurs intentions malveillantes, et que leur vérité amère sera bientôt mise à nu et portée à la connaissance du public.

Il est fort probable qu’au cas où la situation politique reste inchangée, avec la présence d’une opposition partisane et d’une majorité opposante, qu’un renversement de l’équation se produise, plaçant l’opposition dans le camp de la majorité et inversement.

Traduit de l’Arabe par Cridem