Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 09/06/2015

Pour Obama, Poutine cherche à recréer l’Empire soviétique

altLe président américain Barack Obama s’en est directement pris à son homologue russe, Vladimir Poutine, depuis le sommet du G7, en l’accusant de ruiner son propre pays au nom de la recherche “insensée de la gloire passée” de l’URSS.

Les nostalgiques de la Guerre froide vont être comblés. Le président américain Barack Obama s’en est pris directement lundi 8 juin à son homologue russe, Vladimir Poutine, l’accusant de chercher à faire renaître la gloire passée de l’Union soviétique.

Et d’ajouter que la politique de Moscou est source de graves souffrances pour le peuple russe. Des propos qui ne risquent pas de réchauffer la relation glaciale qu’entretiennent les deux hommes depuis plusieurs années.

C’est dans le cadre du sommet du G7, où les dirigeants des grandes nations industrialisées se sont dits prêts à prendre si nécessaire de nouvelles mesures contre la Russie, accusée de soutenir les rebelles séparatistes dans l’est de l’Ukraine, que Barack Obama a formulé cette attaque contre Valdimir Poutine.

“Il doit prendre une décision”, a déclaré le chef d’État américain en évoquant son homologue russe. “Souhaite-t-il continuer de ruiner l’économie de son pays et l’isoler davantage au nom de la recherche insensée de la gloire passée de l’empire soviétique, ou peut-il admettre que la grandeur de la Russie ne dépend pas de la violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté d’autres pays ?”, a-t-il demandé.

Consensus pour continuer de soutenir Kiev

Exclue de ce sommet pour la deuxième fois consécutive, la Russie, qui faisait auparavant partie du G8, a minimisé l’impact de son absence, disant préférer des réunions aux “formats différents”, plus efficaces et qui reflètent mieux, selon elle, les équilibres économiques mondiaux.

Des sources au sein du G7 ont rapporté que la situation en Ukraine, où des séparatistes pro-russes affrontent les troupes gouvernementales, avait occupé les deux tiers des discussions lors du dîner de dimanche soir, consacré à la politique étrangère. Une source, qualifiant de “catastrophique” l’état de l’économie ukrainienne, a indiqué qu’un consensus avait émergé parmi les convives pour continuer de soutenir Kiev.

En mars dernier, les pays membres de l’Union européenne se sont entendus pour maintenir leurs sanctions contre la Russie jusqu’à ce que l’accord de cessez-le-feu signé le 12 février à Minsk soit pleinement appliqué, mais une reconduction des sanctions n’a pas été formellement entérinée par les Vingt-Huit.

Avec Reuters

 

france24.fr

Mauritanie : l’esprit du 10 juillet 1978 serait-il une velléité ?

Abdallah Ould Hadj BrahimEn prenant le Pouvoir en 1978, notre Armée nationale avait agi pour restaurer l’État de droit en Mauritanie, non pour installer un Régime militaire, habillé autrement

En revenant sur notre passé récent, je tenterai de faire une lecture objective des faits en m’efforçant de m’éloigner des clichés stéréotypés. Notre pays est signataire de l’accord tripartite de Madrid qui consacre le partage du Sahara Occidental. Nous avions à l’époque adhéré à la position de l’axe Paris-Rabat, rompant avec la ligne préconisée par Alger. Pourtant, certaines voix, quelque peu timides, s’étaient élevées en ce moment précis pour demander à ce que notre Pays s’en tienne à la décision de la Cour internationale de justice de la Haye, décision reconnaissant de façon explicite les liens multiples unissant l’Ensemble mauritanien et les populations du Sahara occidental. Mais les dirigeants du Pays de l’époque avaient choisi d’être partie prenante dans l’Accord de Madrid.

Suite à cette situation, notre Pays s’est trouvé engagé dans une guerre à laquelle il n’était pas préparé. Notre armée était mal équipée, désorganisée et prise au dépourvu. Devrait-elle alors se consacrer à sécuriser notre vaste territoire ou plutôt se redéployer pour occuper le territoire du Wad Dheheb ? Notre armée, en courant deux lièvres à la fois, résista tant bien que mal, mais l’usure du temps et le manque de moyens finirent à la longue par faire apparaitre son essoufflement.

Les hommes politiques de l’époque furent aussitôt appel aux alliés étrangers du moment. Une base militaire marocaine fut installée à Akjoujt et les jaguars de l’armée de l’air française intervenaient désormais sur notre territoire, de jour comme de nuit, pour traquer les colonnes du Front Polisario. Le Président Mokhtar Ould Daddah, Allah Yarahmou, ne maitrisait plus la situation et notre territoire était devenu de fait militairement occupé par des forces étrangères .

En cette journée mémorable du 10 juillet 1978, notre Armée nationale, sous la conduite d’officiers agissant dans l’intérêt supérieur du Pays, décida de prendre le pouvoir pour libérer le sol de notre territoire de toute présence militaire extérieure et rétablir notre Nation dans tous ses attributs. Ce coup d’état, combien salutaire, qui a vu le ralliement et la participation de toutes nos forces armées et de sécurité, avait clairement défini tous les objectifs qu’il s’était assigné. Cette date du 10 juillet qui est devenue la fête nationale de nos forces armées, restera une journée historique pour tout le Peuple mauritanien.

Les autres coups d’état de palais qui ont suivi l’ont été pour des motivations personnelles sinon pour des rivalités entre hauts gradés de cette Armée. Notre institution militaire peine encore à concrétiser l’esprit du 10 juillet 1978, malgré quelques faibles avancées démocratiques …

Abdallah Ould Hadj Brahim

 

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Présumé troisième mandat: Aziz s’avancerait à petits pas

Présumé troisième mandat: Aziz s’avancerait à petits pas Le président Mohamed Ould Abdel Aziz enchaîne ses visites comme un homme en pleine campagne électoral l. Alors que son deuxième mandat vient de commencer il y a juste quelques mois, le chef de l’Etat mauritanien semble prendre goût aux affaires, lui qui a vu son étoile monter brusquement et qu’il ne souhaite pas voir retomber de si peu.

Pour ne pas heurter les esprits opposés à une modification de la constitution dans la perspective de briguer un troisième mandat, le Président joue la prudence tout en peaufinant un plan de retour aux affaires une fois son deuxième mandat achevé.

Aujourd’hui bien d’indicateurs empiriques indiquent que l’homme fort du pays reste attaché à son fauteuil lui qui n’a pas face à lui un adversaire de taille capable de lui tenir tête. Ni les déclarations de son cousin Ely Ould Mohamed Vall considéré en termes de fortune et d’expérience militaire comme un challenger en vue, ni les leaders d’une opposition laminée par les échecs et les divisions, ne l’empêcheraient de venir à bout de son ambition déclarée ou non encore.

En prenant le temps de sillonner toutes les wilayas du pays, le Président agit en hercule dans une arène politique vide. Les foules en liesse qui s’agglutinent sur sa route, les discours d’incitation à briguer un troisième mandat qui s’invitent dans certaines étapes comme c’est le cas à Tékane demandant au président d’aller plus loin dans ses mandats sont perçus comme des signes forts de préparation d’une prochaine offensive politique dont pour le moment on n’a pas les tenants et aboutissants.

Mais ce qui est sûr, le président Mohamed Ould Abdel Aziz n’est pas seulement à la rencontre du peuple pour lui manifester sa reconnaissance, ou pour lancer des inaugurations, il veut aussi sans doute poser des jalons d’un pacte garantissant son retour aux affaires, le moment venu. Wait and see !

CTD  

 

le Renovateur