Daily Archives: 10/06/2015
Manifestations en Guinée : Les forces de l’ordre autorisées à tirer à balle réelle sur les manifestants ?
CONAKRY-Le feu vert est désormais donné aux agents chargés de la sécurité de faire usage d’armes à feu pour « assurer le maintien d’ordre » en Guinée. Le projet de Loi a été voté par le parlement guinéen lors de la dernière session des Lois tenu du 07 avril au 02 juin 2015, en l’absence des députés de l’opposition qui ont boycotté toute la Session, a appris Africaguinee.com.
Dans ce Projet de loi portant maintien de l’ordre Public, une disposition légale autoriserait les forces de maintien d’ordre à tirer à balle réelle sur des manifestants. Dans son contenu, précisément en son article 45n il est dit, selon nos informations : « les forces de maintien de l’ordre peuvent utiliser les moyens pacifiques, ensuite la force, après elles sont autorisées à faire usage des armes à feu pour assurer le maintien de l’ordre ».
« Un boulevard pour toute sorte de dérive »
Le vote de cette Loi en Guinée où la culture de violence fait légion et suscite beaucoup d’inquiétudes. Le député non-inscrit, Holomou Kony Kourouma de l’UGDD qui relève plusieurs points inutiles dans ladite Loi, qualifie son vote d’extrêmement dangereux.
« La Loi sur le maintien de l’ordre est inutile sur plusieurs points. Pour la première fois, il y a une disposition légale qui autorise à tirer à balles réelle sur des manifestants. C’est extrêmement dangereux. Cela va ouvrir la porte à toute sorte de dérive », s’inquiète le député de l’union guinéenne pour la démocratie et le développement.
Une telle loi pourrait servir d’alibis pour « justifier l’ensemble des crimes commis sur des manifestants depuis les années 2005 jusqu’à nos jours », observe le parlementaire, qui soutient que cette loi ne devrait pas passer.
Mauritanie : le Ministère des affaires religieuses supprime le salaire de cent imams salafistes
Des sources médiatiques affirment que le Ministère des affaires religieuses mauritaniennes va bientôt supprimer le salaire de plus d’une centaine d’imams accusés de rependre. l’idéologie salafiste et la doctrine wahhabite dans les mosquées mauritaniennes.
Ceux- ci font partie de plus de 300 imams qui seront concernés par cette mesure. Les démembrements du ministère coopèrent avec les services de sécurité pour « assécher les sources de l’extrémisme et du terrorisme qui s’éloigne de l’islam modéré connu en Mauritanie depuis longtemps ».
Des unités spéciales du ministère et des services de sécurité avaient entamé un travail d’identification et de recensement des mosquées dirigées par des imams salafistes. Le résultat était surprenant : plus de 70% des mosquées mauritaniennes sont dirigées par des imams salafistes.
En plus, 90% des imams qui reçoivent leurs salaires du ministère sont des imams salafistes. Certains entre eux critiquent et insultent même le rite ash’arite de l’Etat mauritanien.
Après ce constat, les autorités ont décidé de régler le cas des ces imams en commençant par les imams les plus extrémistes avant de s’occuper des autres. Ensuite, ils seront remplacés par des imams modérés qui ont acquis une formation spéciale.
La majeure partie des imams salafistes dont leurs salaire sont supprimés résident dans les départements de Arafat, Dar al-Na’im, Toujnin, Riyadh, al-mina, Butlmit, Rosso, Kro, et Attar. Si cette information est confirmée, la Mauritanie deviendra plus sérieuse dans le combat contre l’extrémisme et le terrorisme.
sahelmedias.net
Baccalauréat 2015 : plus de 40.000 candidats
Ils seraient plus de 40.000 à postuler cette année au précieux sésame, c’est-à-dire le baccalauréat.
Le chiffre communiqué par la direction des examens est 41982 candidats, dont 45% de filles.
Les épreuves commenceront lundi prochain dans 106 centres d’examen dont 50 à l’intérieur du pays et le reste réparti entre les 3 wilayas de Nouakchott.
Les responsables du ministère ont réaffirmé que toutes les dispositions ont été prises afin d’assurer un bon déroulement de cet examen qui ouvre la porte pour l’accès aux établissements de l’enseignement supérieur.
Saharamédias