Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: July 2015

COMMUNIQUÉ DES FPC: MEETING POPULAIRE À SEBKHA

altLes Forces Progressistes du Changement(FPC) organisent un meeting populaire le dimanche 02 Août 2015 derrière  le Lycée de SEBKHA, à partir de 16 h : 00.

Les militants et sympathisants du parti  et tous ceux attachés aux causes  justes  sont invités à  venir nombreux.

Les FPC  attendent  le soutien actif et naturel  des partis politiques, et de toutes les organisations  soucieuses du respect des libertés fondamentales. La population de Nouakchott est attendue massivement à ce meeting.

La lutte continue !

Nouakchott 31 juillet 2015

Le département de la Communication.

Plusieurs centaines de Mauritaniennes destinées à l’esclavage en Arabie Saoudite

Plusieurs centaines de Mauritaniennes destinées à l'esclavage en Arabie SaouditeDe riches arabes saoudiens semblent avoir été tentés de “faire leurs courses” de chair fraîche et de “bois d’ébène” en Mauritanie, pays complaisant face à la traite humaine.  

En ce début de 21e siècle, en cette fin de juillet 2015, Aminetou Mint el Moktar, la célèbre présidente de l’Association de femmes chefs de famille de Mauritanie, l’AFCF, révèle un scandale la traite des femmes. “200 jeunes filles, récemment parties de Mauritanie, sont déjà sur place, en Arabie saoudite. Elles sont séquestrées dans des cours de maisons, victimes de toutes les formes de maltraitances physiques, psychologiques et sexuelles”, affirme la présidente de l’AFCF jointe par “L’Obs” en Mauritanie.

Dénonçant “une forme aberrante d’esclavage contemporain et une traite sexuelle”, Madame el Moktar a porté cette affaire de trafic massif de femmes entre la Mauritanie et l’Arabie saoudite devant la police et le Parquet de Nouakchott, la capitale mauritanienne. La police judiciaire a ouvert une enquête après le dépôt d’une plainte d’une des mères des jeunes filles.

Complicité des autorités mauritaniennes

Trois cent autres esclaves mauritaniennes seraient prêtes à partir, selon Aminetou Mint el Moktar, qui est en contact avec les familles et a réussi à s’entretenir au téléphone avec une des victimes en Arabie saoudite. Menacée de mort par les imams radicaux et esclavagistes dans son pays, Aminetou el Moktar a reçu, en 2006, le prix des droits de l’Homme de la République française. Et, en 2010, elle a été distinguée par la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, pour son combat contre l’esclavage moderne. Comme beaucoup de militants abolitionniste en Mauritanie, dirigée par la communauté arabo-berbère qui emploie des esclaves, elle a connu la prison.

Car la complicité dans le trafic qu’elle dénonce de certaines administrations mauritaniennes, qui ont fourni un grand nombre de passeports, semble avérée. Les autorités saoudiennes, qui ont octroyé beaucoup de visas, pourtant normalement difficiles à obtenir, semblent elles aussi responsables. “J’estime que le départ d’un tel nombre de personne, appartenant à la même communauté, ne peut passer inaperçu des autorités des deux pays”, écrit Madame el Moktar dans un mail à “L’Obs”. L’organisatrice du trafic a été entendue par la police mais laissée en liberté.

Des “maîtres” jamais condamnés

Officiellement, ce sont des femmes mauritaniennes ordinaires qui viennent d’être envoyées en Arabie saoudite pour y accomplir un travail “normal”, de “domestique”. Mais, en fait, ce sont des “harratines”, de la caste des esclaves ou descendants d’esclaves de Mauritanie (près de 40% de la population). Elles auraient simplement été “exportées”. La Mauritanie est le dernier État au monde à avoir aboli l’esclavage en 1981. Ce n’est qu’en 2007 que, sous la pression internationale, cette République islamique a criminalisé cette pratique largement répandue. Mais, à ce jour, malgré quelque rares et très brefs séjours en prison, aucun maître n’a encore été condamné définitivement. Il y aurait toujours de 150.000 à 300.000 esclaves dans ce pays peuplé de quelque 3,5 millions d’habitants. Soit le plus fort taux d’esclaves au monde.

LIRE”Pour les maîtres, violer les esclaves est un droit”
Les riches arabes saoudiens semblent avoir été tentés de “faire leurs courses” de chair fraîche et de “bois d’ébène” dans ce pays complaisant face à la traite humaine. Beaucoup de jeunes filles de Madagascar, un des pays les plus pauvres au monde avec la Mauritanie, partent aussi en Arabie saoudite pour devenir “domestiques”. Où elles sont, en fait, réduites en esclavage. Une fois arrivées, elles découvrent le travail vingt heures par jour, les maltraitances, la faim. “L’Arabie saoudite est réputé pour l’esclavage. Accusés de crimes ou de péchés, des jeunes femmes des Philippines, d’Inde ou Pakistan sont parfois liquidées après avoir été séquestrées et violées et renvoyés chez elle dans un cercueil”, assure Madame el Moktar.

Un “secret de polichinelle”

Ce n’est pas la première fois que l’on en parle de traite de femmes entre la Mauritanie et l’Arabie saoudite. “C’était un secret de polichinelle mais c’est la première fois que des cas avérés seraient nommément dénoncés”, souligne Mamadou Lamine Kane, un expert mauritanien qui travaille pour des ONG occidentales à Nouakchott. Une Commission mixte entre la Mauritanie et l’Arabie Saoudite a été établie en 2011, notamment pour gérer les conflits sur les “domestiques”.

“Avec la mise en place de cette commission pour freiner la traite, la situation s’était améliorée”, souligne Aminetou Mint el Moktar. Selon la présidente de l’AFCF, les victimes choisies sont des proies faciles. “Le danger guette nos filles issues des milieux défavorisés de Nouakchott et l’intérieur pauvre du pays”, dit cette femme qui se bat depuis plus de 30 ans contre toute forme d’exploitation. Certaines jeunes filles destinées au trafic sexuel sont victimes du mirage d’un travail à l’étranger, d’une bonne éducation à la Mecque. D’autres sont vendues par leurs familles en détresse.

La République islamique de Mauritanie, dirigée par un régime très autoritaire, est soutenue par l’Occident et notamment par la France, pour sa lutte contre le terrorisme islamique dans la zone Sahara-Sahel. Quant à l’Arabie Saoudite, qui finance l’islam radical, sa monarchie est aussi soutenue par l’Occident et par la France, dont elle est le premier acheteur d’armes.

Jean-Baptiste Naudet

Source: http://tempsreel.nouvelobs.com

 

Arabie saoudite: de jeunes Mauritaniennes réduites en esclavage

Arabie saoudite: de jeunes Mauritaniennes réduites en esclavageLe sort d’environ 200 jeunes Mauritaniennes parties travailler en Arabie saoudite mais qui auraient en fait été réduites en esclavage suscite des inquiétudes. L’alerte est venue d’une de ces jeunes femmes qui a pu contacter sa mère et l’ACFC (Association des femmes chefs de famille). Agée de 25 ans, cette jeune femme que nous appellerons Coumba leur a raconté les sévices qu’elle subit, comme plusieurs de ses compatriotes.

Elle croyait partir enseigner, mais une fois en Arabie saoudite, Coumba a été forcée de faire le ménage des heures durant, battue et séquestrée, a-t-elle raconté à sa mère, grâce à un téléphone caché à ses employeurs. Des sévices subis par au moins trois de ses compatriotes, dont l’une, selon Coumba, a été violée.

Soutenue par la défenseur des droits humains et présidente de l’ACFC (Association des femmes chefs de famille) Aminetou Mint el-Moctar, sa mère a déposé plainte il y a quinze jours pour maltraitance et séquestration. Sur la base de plusieurs témoignages, Aminetou Mint el-Moctar estime qu’environ 500 jeunes femmes ont été approchées par des rabatteuses, dont quelques 200 seraient déjà sur place.

Toutes sont issues d’une communauté très pauvre et souvent marginalisée, les Haratines, les descendants d’esclaves. La police judiciaire a ouvert une enquête. Auditionnée la semaine dernière, la chef de filière présumée a été relâchée.

« Ce n’est pas un phénomène nouveau en Mauritanie, mais sous cette forme c’est une nouveauté parce qu’avant il y a eu la traite des jeunes filles et des petites filles de familles très pauvres qu’on emmène en Arabie saoudite pour les vendre pour des mariages. Mais elles n’étaient pas venues pour le travail, souligne Aminetou Mint el-Moctar. C’est en général des Mauresques blanches.

Elles sont emmenées par des réseaux ou par des individus. On dit à la famille que la fille va étudier, puis se marier et on fait miroiter de l’argent aux familles pauvres. Pour les plus petites, entre 4 et 14 ans, 10 millions d’ouguiyas (près de 28 000 euros), plus vieilles que ça, 7 millions d’ouguiyas (plus de 19 000 euros) et le mariage d’un point de vue religieux à une certaine considération. Aujourd’hui ce sont des Haratines, des descendants d’esclaves.

Parfois ce sont les parents qui envoient leur fille, mais parfois aussi c’est le choix des jeunes filles pour trouver un avenir meilleur. Mais on leur promet un travail dans des hôpitaux, des jardins d’enfants. Arrivées là-bas, elles sont recrutées comme bonnes à tout faire, en plus de l’exploitation physique et sexuelle. Donc c’est de l’esclavage moderne en réalité. »

Aminetou Mint el-Moctar a peur que cette plainte n’aboutisse pas. La mère de Coumba pourrait la retirer car elle fait face à des pressions et des offres d’argent selon Aminetou qui craint aussi que l’enquête soit enterrée. « Envoyer autant de filles, faire des passeports, des visas même par petit groupe, cela ne peut pas passer inaperçu. Cette femme doit bénéficier de complicités dont certaines sont sans doute bien placées », souligne-t-elle.

Face à l’émoi provoqué par la plainte, les employeurs ont placé Coumba dans une famille mauritanienne en Arabie saoudite et négocient son retour en Mauritanie. Mais l’inquiétude est grande pour les autres jeunes Mauritaniennes, dont les familles sont sans nouvelles.

 

RFI

COMMUNIQUÉ DE PRESSE: LE PREMIER CONSEILLER POLITIQUE DE L’AMBASSADE DES USA AU SIÈGE DES FPC

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Ce mercredi  29 juillet , le Président des FPC , Mr samba  Thiam , accompagné du Vice President  Mamadou Wane et du Secrétaire national aux relations extérieures  Mr Ball  Amadou  khassoum a reçu  au siège des FPC  la visite du 1er Conseiller  politique de l’Ambassade des USA   basée à Nouakchott   .

Cette  visite s’inscrit dans le cadre des prises de contact de l’ambassade avec les partis  politiques  mauritaniens.

L’échange, décontracté et ouvert , a porté sur la situation politique nationale sur laquelle il y a eu un large tour d’horizon.  

Les parties ont convenu de maintenir le contact .

 

Nouakchott, 29 Juillet 2015

 

Le département de la communication.

 

 

 

En Ethiopie, Obama demande aux dirigeants africains de ne plus s’accrocher au pouvoir

alt« Les progrès démocratiques en Afrique sont en danger quand des dirigeants refusent de quitter le pouvoir à l’issue de leur mandat », a déclaré Barack Obama, premier président américain à s’exprimer devant l’Union africaine.

M. Obama a rappelé qu’au terme de son second mandat, la Constitution américaine lui interdisait de se représenter. « La loi est la loi, et personne n’est au-dessus, pas même les présidents », a-t-il poursuivi, ajoutant être impatient de retrouver une vie normale à l’issue de sa présidence. Le président américain a appelé l’UA à user de son « autorité et de sa voix forte », non seulement pour condamner « les coups d’Etat et les changements illégitimes de pouvoir » mais aussi pour faire en sorte que les dirigeants africains « respectent les limitations du nombre de mandats et leurs constitutions. »

« Quand un dirigeant essaie de changer les règles au milieu de la partie simplement pour rester en poste, il s’expose à l’instabilité et à la discorde, comme nous l’avons vu au Burundi », a poursuivi M. Obama. C’est le seul exemple explicitement évoqué par le président des États-Unis, qui avait déjà jugé peu crédible le processus électoral burundais lors de sa visite au Kenya, les 24 et 25 juillet. « Si un dirigeant pense être le seul capable d’unir sa nation, alors ce dirigeant n’a pas réussi à réellement bâtir son pays, a expliqué Barack Obama. Nelson Mandela et George Washington ont laissé un héritage durable en quittant leurs fonctions et en transmettant le pouvoir pacifiquement. » « Personne ne devrait être président à vie », a déclaré le président devant l’Union africaine. « Je ne comprends pas pourquoi des gens veulent rester si longtemps au pouvoir, en particulier lorsqu’ils ont beaucoup d’argent », a ajouté le président des États-Unis, qui a déclenché à cette occasion des rires dans la salle. Lire aussi : Burundi : le président contesté Pierre Nkurunziza réélu pour un troisième mandat « Les progrès de l’Afrique dépendront aussi de la démocratie, parce que les Africains, comme tout le monde, méritent la dignité de pouvoir contrôler leurs propres vies », a-t-il ajouté, énumérant « les ingrédients d’une vraie démocratie : élections libres et équitables, liberté d’expression et de la presse, liberté de réunion ». « Ces droits sont universels. Ils sont écrits dans les constitutions africaines », a-t-il souligné. La démocratie « prend racine » à travers l’Afrique, a poursuivi le président américain, citant la Sierra Leone, le Ghana, le Bénin, le Botswana, la Namibie, l’Afrique du Sud ou les récentes élections pacifiques au Nigeria.

« Cependant, en ce moment, ces libertés sont refusées à de nombreux Africains. La démocratie, ce n’est pas juste des élections. Quand les journalistes sont mis derrière les barreaux pour avoir fait leur travail, des militants sont menacés alors il y a une démocratie qui n’en a que le nom mais pas le contenu. » Outre le Burundi, plusieurs dirigeants africains cherchent à lever les dispositions constitutionnelles limitant le nombre de mandats présidentiels, afin de se maintenir au pouvoir alors que la fin de leur mandat approche. Au Rwanda, les autorités, invoquant un élan populaire, ont lancé une procédure pour modifier la Constitution afin de permettre au président Paul Kagame, homme fort du pays depuis 1994 et longtemps protégé des États-Unis, de briguer un nouveau mandat en 2016.

En République démocratique du Congo (RDC), le président Joseph Kabila a dû suspendre – sans y renoncer totalement – son projet de modification constitutionnelle face à une contestation populaire, tandis qu’au Congo, les partisans du président Denis Sassou Nguesso, au pouvoir depuis 1997, ont demandé un changement de la Constitution pour qu’il puisse se représenter.

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